Concours et examens : sur quelle question avez-vous buté lors de votre oral ?

Allez je me lance, pour moi je n'ai pas réussi à dire le terme "classe sociale" lors de mon oral d'économie, il y avait deux femmes devant moi qui mimaient pleins de trucs afin de m'aider à me sortir de la galère dans laquelle j'étais embarqué...

Moi je n'ai pas su dire où se trouvait la Transnistrie et quelle était sa spécialité à mon oral de géo à l'agreg interne.

Moi je n'ai pas compris lors de l'explication de texte du CAPES que "Soleil d'hiver" de Mallarmé parlait ... du soleil. Je vous jure que c'est vrai. J'ai eu 3/20 et je l'ai loupé, cette année là

On m'a demandé de parler du thème de "la circularité" dans mon dossier d'ELE (épreuve en langue étrangère composé de 2 textes et d'une iconographie). Le stress aidant, jétais , au bout des 2 minutes de réflexion les plus longues de ma vie (!!!), j'ai avoué ne pas pouvoir répondre à cette question.
Le pire c'est que pendant ces 2 minutes, je ne réfléchissais même pas à leur question, je me disais: "Vas-y, guiz, dis quelque chose, n'importe quoi! Non, attends faut que ça soit intelligent quand même. " :lol:

Moi c'était le temps de "sacrifiât"
Le jour de l'oral : "c'est du subjonctif... lequel... euh..." gros blanc. Et de m'enfoncer en assurant que "non, ce n'est pas de l'imparfait"...
Ajoutez à ça un contre-sens sur l'explication du texte. Ca explique un loupé en beauté du CAPES l'an passé...

Sinon, j'ai réussi (plus ou moins) à répondre à la question sur l'onomastique du texte... mais ma première réaction a quand même été en un quart de seconde : "onomastique toi-même ! ... j'ai déjà entendu ce terme... c'est quoi déjà ce truc... ça va me revenir... gloups, ça revient pas... je fais comment ? ... allez-y, parlez un peu, continuez la question histoire de m'aider, siouplé !!!"

J'ai été incapable de sortir le surnom de Rimbaud, "l'homme aux semelles de vent", à mon oral de CAPES.
Enfin si, quand j'ai refermé la porte de ma salle d'examen. Pile à ce moment là, c'est revenu. Pfffff la honte.

Ah, je me rappelle d'une de mes amies qui a buté sur une date que tous les anglicistes devraient savoir: "De quand date la constitution américaine?"
...elle leur a répond: "Oh, that's not very nice!" (ce n'était pas très gentil de la part du jury de lui avoir posé cette question) J'imagine la tête des membres du jury!
Elle était fière de raconter cet entretien; c'était la preuve qu'elle était détendue sans doute, selon elle...Bref, elle a été recalée cette année là.

J'ai confondu thymon oxyton et thymon paroxyton, et quand ils ont voulu me faire rectifier, je n'ai rien compris. Ca me mine encore certains soirs.

Moi, le jury du capes voulait me faire dire "Le Serment des Horaces". Ben, je ne l'ai pas dit...

J'ai été incapable de retrouver le mot "héraldique" à l'oral du CAER (que j'ai eu quand même...) et au CAPES, j'avais séché sur "j'aurais bon besoin que l'on me conseillât moi-même" (faites toutes les remarques nécessaires sur...) - d'ailleurs, j'en suis malade à chaque fois que je fais les Fourberies en 5e

stench a écrit:Moi je n'ai pas compris lors de l'explication de texte du CAPES que "Soleil d'hiver" de Mallarmé parlait ... du soleil. Je vous jure que c'est vrai. J'ai eu 3/20 et je l'ai loupé, cette année là

Ca me fait penser à mes élèves de 1ère qui n'ont pas vu la bicyclette dans "la bicyclette" de reda...

Je crois que je viens de lancer un topic "réminiscence " !!!! Allez couchez-vous sur ce divan et on va en parler... :lol:

Oral CAPES Français Lettres classiques: après l'explication d'un poème de Verlaine (Colloque sentimental, si je me souviens bien), le président, un beau brun ténébreux, me demande si on ne pourrait pas rapprocher cet auteur, par certains points de son style, "ma foi, cela pourrait paraître excessif mais pourquoi pas" de ?; et il me fait comprendre que si je vais dans son sens c'est un gros bonus...; je me dis que non, il ne veut quand même pas parler de Céline -que je connaissais mal d'ailleurs- et je choisis de ne rien dire.
Eh bien c'était Céline qu'il attendait...


Vous voulez une rubrique gaffe?

M.Métayer avait détaillé le rituel du déroulement au lycée Camille Sée: les salles, les appariteurs... Pas de surprise, pas d'imprévu, tout va bien.
Dernière épreuve, une jeune femme bronzée, en pantalon blanc et tee-shirt Chanel fuchsia, me fait tirer le texte de grec: Hérodote, et je ne peux réprimer un petit mouvement de dépit. Elle veut me réconforter "allons, ça va bien se passer"; j'ai failli lui dire "je voudrais bien vous y voir".
Heureusement que j'ai gardé ma réflexion pour moi: c'était la présidente du jury (et ça s'est bien passé en effet...)

C'est La Fontaine qui me donne encore des sueurs froides et que je n'aborde jamais sereinement en classe. Sur le Singe et le Chat, j'avais servi une daube tellement pitoyable que Michard (Le Michard du Lagarde) me regardait avec une réelle compassion (c'était à un oral de l'ENS).

Pas de plantage au CAPES, mais à l'oral de phonétique en anglais de la licence. Je n'ai jamais été douée en phonétique (parce que/de ce fait) je déteste ça. On m'a demandé un truc sur les groupes de souffle, mais je ne comprenais pas le terme technique, et encore moins ce qu'ils voulaient (j'ai compris 3 nuits plus tard en me réveillant vers 2 h du mat), donc je suis partie dans un délire complet d'explication civilisationnelle du texte. Heureusement que l'anglais comptait à moitié dans la notation, sinon, je me serais retrouvée au ras des pâquerettes.

Oral de "l'épreuve sur dossier" (j'ai eu 5, c'est dire... ils m'ont fait sortir à peine 2 minutes pour délibérer...) :
Je suis absolument inculte en histoire des arts, je suis tombée sur un extrait de manuel de 6e sur les métamorphoses d'Ovide, la transformation de Daphné en laurier. Il y avait une représentation d'une sculpture du Bernin (que je connaissais bien de nom, mais bon... ils étaient profondément outrés quand ils ont vu que je ne savais pas que c'était "baroque"). Je ne savais pas non plus que la Pythie de Delphes mâchait du laurier.
Comme je pensais m'être plutôt bien sortie du reste, je me suis dit que leur mine désagréable était là pour me déstabiliser et me tester...quand j'ai vu ma note, je me suis fait une grosse frayeur rétrospective !

J'ai fait quelques bourdes pendant les questions après ma leçon de biologie : déjà, je ne me souvenais plus des termes "turgescence et plasmolyse", j'ai fini par retrouver le terme plasmolyse mais je l'ai défini n'importe comment ! Le jury m'a demandé si les cellules de la paroi d'un vaisseau sanguin étaient des cellules épithéliales, j'ai répondu non (alors que c'en est !) et je me suis encore plus enfoncée avec une justification

Je me suis aperçu de ces erreurs 3h plus tard en y repensant dans le train, j'avais la haine !

J'ai quand même eu 9/20 à cette leçon et j'ai obtenu le concours cette année là.

Je n'ai pas su donner l'étymologie de "crépuscule", dans l'entretien qui a suivi mon explication sur "Crépuscule" d'Apollinaire.

En Lettres Classiques, bien malheureusement, on ne se soucie de grammaire française que pour l'épreuve de l'explication de texte français de l'agrèg. Avant d'y aller, je fanfaronnais en disant : "Pff je suis une littéraire, je n'ai pas besoin de la grammaire !" J'avais emprunté un bouquin de fiches récapitulatives à une amie et j'ai potassé tout ça dans le train... morte de trouille à mesure que le temps passait et révélait mon inculture dans le domaine...
J'ai tiré : "Les formes verbales composées"
J'ai traité de la dérivation....
Je revois encore la tête du jury, les 4 assis devant moi comme ça : :shock:
Et moi en face
J'ai vite compris qu'il y avait un problème...
L'année suivante, je n'ai pas fait mieux (il me semble que je suis tombée sur les articles, mais je n'en suis plus très sûre, tellement ça m'a marquée !). Tant pis, cette fois, j'avais gagné les points ailleurs !

Leçon de l'agrégation sur Beckett.

Première question : "dans quel contexte épistémologique Beckett baigne-t-il ?" LA question de philosophie, que j'ai redoutée toute l'année durant, c'est sur moi que ça tombe ! J'ai bredouillé deux mots assez piteusement...

Puis nouvelle question sur le "souffle" dans les deux pièces aux programme (ma leçon était "Avoir un corps"). Je suis resté accroché à mon idée de "chant" et de dimension musicale du texte, mais visiblement, on attendait autre chose de moi. Je n'ai toujours pas compris de quoi il s'agissait.

Je garde néanmoins un très bon souvenir de cette leçon, et de sa note : le jury m'a bien fait comprendre que j'avais raté ma leçon, mais qu'il ne voulait pas non plus m'éliminer de la course. Grâce lui en soit rendue

(Je suis doc) Oral d'entraînement (ouf !) à l'IUFM. Ca fait déjà 15 mn que je rame complètement, je suis tétanisée par la prof en face de moi, je suis nulle de chez nulle. On parle de la presse.
Elle : - Connaissez-vous un périodique qui traite de la presse internationale ?
Moi : - ertgbjkl ...
(après 2 mn de silence où je me dis ouiiiii, le journal là, qui a un grand format, qui relève les articles de journaux internationaux...machin ! )
Elle : - Disons, un hebdomadaire INTERNATIONAL, un peu comme un COURRIER...
Moi : ...(devenue subitement aphone)
Elle : -Vous connaissez Courrier International ?
Moi : -Oui, je le lis chaque semaine à la bibliothèque.
Elle : :boulet:

La honte de ma vie.
Heureusement le vrai oral s'est bien passé, j'ai eu moins peur avec les 3 membres du jury qu'avec elle.

:lol!:

Leçon d'agrégation LM, sur les Poésies de Théophile de Viau :

Question du jury : "Pouvez-vous citer des fruits évoqués par le poète ?"
Moi : :shock: "Non, mais je me souviens de roses si vous préférez les fleurs..." et je n'ai toujours pas compris le but de la question...

Je ne me souvenais plus de ce que voulait dire, à la base, le mot "apothéose" (depuis ce temps, je hais T. L'Hermitte), ni la signification du mot "Pâques"...
Quand à donner la classe grammaticale du mot "où"...le gros blanc sidéral et la vieille dame du jury d'agrèg qui s'était justement réveillée pour la question de grammaire m'a regardé avec un air de pitié et m'a lâché un "Voyons, vous ne savez pas ça?".... (mais après avoir sué sur Perse, j'avais le cerveau congelé...)

Moi j'ai eu honte en oral de géo, je venais de parler de la faim en Afrique de l'Est et on m'a demandé de décrire les climats de l'Afrique. J'ai vaillamment tenté et la femme me demandait toujours d'être plus précise. A un moment, je n'en pouvais tellement plus que j'ai fini par parler de la géologie africaine...

L'année d'après, j'ai mieux révisé mes fondamentaux.

Sinon, j'ai réussi mes oraux l'année dernière, enfin une petite honte en romaine, je parlais des nautes de Lutèce, j'ai donc dit que Lutèce était un "port maritime" et j'ai mis deux minutes à comprendre quand il a voulu me faire corriger.

Après j'ai séché sur quasiment toutes les questions de médiéval/moderne, je me souviens d'une " comment Léonard de Vinci a influencé l'architecture des châteaux de François Ier" j'essayais difficilement de ne pas paraître tout à fait inculte donc je répondais en décrivant les innovations venues d'Italie et à chaque fois on me faisait revenir sur De Vinci... Les 5mn ont été très longues ! Si j'étais tombée sur la médiéval/moderne je ne pense pas que j'aurais eu mon CAPES.

''les processus de céphalisation chez les Invertébrés '' (leçon d'agreg de SVT ) m'ont laissé :injuste: et
une sale note mais je l'ai eu quand même (mais franchement j'ai failli ne pas aller à ma dernière lecon après ça).