La littérature de jeunesse, c'est quoi ?

Excuse-moi, DC, mais je ne comprends pas...

Je viens d'aller relire l'article...

Je dois avoir sauté un épisode car je n'ai pas tout suivi en détails...

Mais autant, il y a des discussions qui me ravissent et m'enrichissent, autant certaines me fatiguent au bout d'un moment quand on n'avance pas.

Malgré tout, je suis curieuse et j'aimerais bien savoir pourquoi tu conseillais cette lecture sur ce fil............

Mufab a écrit:Mouais.
Faut plussoyer, quoi.
Et ne pas poser de questions.

Alors : "litté jeunesse = déculturation, difficultés à appliquer les règles orthographiques les plus basiques, langue pauvre, pas d'intérêt...
- Amen".

Ah... c'est ça? tu crois?

Elle a été sûrement nourrie à une pédagogie fumeuse ...

Excuse-moi, mais là, je vais suivre momentanément les conseils de John... Les dialogues de sourds, ça va cinq minutes !
Puisque tu en es à croire que je viens ici uniquement pour me faire plussoyer et que je crois que j'ai fait mon boulot pour les autres, ceux qui cherchaient une piste différente que les écrits de quelques petits malins qui ont profité du filon, je ne vois pas pourquoi je continuerais à essayer de t'expliquer mon point de vue qui t'exaspère.
Je suis atterrée par la façon dont tu conçois le dialogue ! Franchement.

Mais DC...!!!!! à moi, tu peux bien répondre...!

non?

ça m'intéresse de savoir ( et je suis curieuse, je l'ai dit)!

Avez-vous pu lire les commentaires? (je me permets parce que je ne les ai pas trouvés tout de suite )

http://education.blog.lemonde.fr/2012/03/16/lecrit-douloureux-de-sheherazade-candidate-a-lenseignement/#comments

Merci Phi, z'avais pas vu non plus.

On en revient toujours au même :

refuser de transmettre le savoir au peuple au nom d’une scientificité douteuse.

Mais on a trouvé THE coupable, no panic : c'est pas les méthodes de lecture, c'est pas la réduction du temps de classe ou l'alourdissement des programmes en anglais, TICE et autres, c'est pas non plus la suppression progressive des classes spé, les effectifs surchargés, les passages d'une classe à l'autre coûte que coûte, c'est pas non plus l'allègement du temps à lire ou à faire de la grammaire (ben oui, il faut bien faire de l'Histoire des Arts), les enfants-rois qui te foutent la classe en l'air dès qu'ils peuvent... que non, que non ! Rien de tout ça !

C'est Minou-Bonbon et ses potes !

phi a écrit:Avez-vous pu lire les commentaires? (je me permets parce que je ne les ai pas trouvés tout de suite )http://education.blog.lemonde.fr/2012/03/16/lecrit-douloureux-de-sheherazade-candidate-a-lenseignement/#comments

Non... j'avais pas vu non plus!

Eh ben moi j'vais vous dire: j'suis bien contente de n'être qu'en CP!!!Finalement, je ne me sens pas trop concernée par cet affrontement LDJ vs Classique...

et je n'ai pas le sentiment de laisser en rade certains petits, sur le bord du chemin de la culture, puisque je mets un peu de tout comme ingrédients dans ma cuisine de lecture

et surtout... que je ne suis qu'au début de la chaîne!

ouf!!!

Allez, je vous laisse continuer...

doublecasquette a écrit:
Je suis atterrée par la façon dont tu conçois le dialogue ! Franchement.

Ce fil n'a jamais été un dialogue entre nous, mais un procès de la littérature de jeunesse, parfois en creux, et aucun des arguments que j'ai pu déployer pour la défendre n'a véritablement été pris en compte.
J'ai vite compris le fil comme opposant classiques et contemporains, comme si les deux étaient incompatibles.
Il y a eu dès le départ fermeture du dialogue, et convocation d'arguments aussi généraux que "l'égalité des chances", placés du côté qu'il fallait, et surtout pas de l'autre, car il fallait prouver que la littérature de jeunesse n'y concourait pas, et pire, qu'elle s'y opposait : moi, c'est ça qui me peine.
On demande de la mesure en toute chose... Ma foi, je pense que l'on est bien plus mesuré en les faisant cohabiter qu'en condamnant l'une, ou en considérant les auteurs contemporains agréés par l'institution comme de vils profiteurs.

Mufab a écrit:

Mareuil a écrit:

Mufab a écrit:

arcenciel a écrit:Et puis le petit peuple n'a pas besoin de culture classique; qu'il consomme et ne fasse pas de vagues...

Je n'ai jamais dit ça. C'est tout le contraire...
Si je veux porter les enfants vers des lectures longues - et autant qu'elles soient à leur portée- c'est justement pour qu'ils soient à même de juger un livre. De ne pas se contenter d'un extrait ou du bien ou du mal qu'on leur en aura dit.
Et zut.

JE NE PEUX ME CONTENTER DE LAISSER AUX SEULES FAMILLES LE SOIN DE MENER L'ENFANT VERS LE LIVRE.
Vers TOUS les livres.

Mais, dommage, je ne pense pas mes Ce2 capables de lire Voltaire ou les philosophes des Lumières. Et je n'ai, professionnellement, -car c'est quand même là l'enjeu du fil- que des Ce2... et que certains ne lisent pas.
Je veux pourtant qu'un gros recueil de contes de Voltaire ne les effraie pas. Un jour.

Le critère est donc la longueur de la lecture ? Qu'est-ce que cela a à voir avec les familles ? Toujours cette idée chère à Foucambert, Charmeux, Meirieu et alii qu'il faut une éducation spéciale, charitable, pour les petits pauvres ? À portée moralisante, bien sûr, et branchée sur les problèmes contemporains dont la petite bourgeoisie se repaît.

Peut-être aussi que : plus on lit, plus on lit.
Qui sait ?

C'est sûr. Madame Bovary en a su quelque chose.

Mufab a écrit:

doublecasquette a écrit:
Je suis atterrée par la façon dont tu conçois le dialogue ! Franchement.

Ce fil n'a jamais été un dialogue entre nous, mais un procès de la littérature de jeunesse, parfois en creux, et aucun des arguments que j'ai pu déployer pour la défendre n'a véritablement été pris en compte.
J'ai vite compris le fil comme opposant classiques et contemporains, comme si les deux étaient incompatibles.
Il y a eu dès le départ fermeture du dialogue, et convocation d'arguments aussi généraux que "l'égalité des chances", placés du côté qu'il fallait, et surtout pas de l'autre, car il fallait prouver que la littérature de jeunesse n'y concourait pas, et pire, qu'elle s'y opposait : moi, c'est ça qui me peine.
On demande de la mesure en toute chose... Ma foi, je pense que l'on est bien plus mesuré en les faisant cohabiter qu'en condamnant l'une, ou en considérant les auteurs contemporains agréés par l'institution comme de vils profiteurs.

Euh ! Je viens d'écrire, quelques posts plus haut, que la question originelle de ce fil consistait à se demander pourquoi, soudainement, l'institution a édicté des instructions concernant la LDJ et plus particulièrement la LDJ contemporaine et consécutivement de s'interroger sur les commentaires pédagogiques afférents. Étant bien admis que les PE n'avaient pas attendu ces instructions pour proposer à leurs élèves des lectures adaptées à leur âge. Il suffit de relire le fil pour voir que depuis votre première intervention vous avez éludé cette question.

Mareuil a écrit:

Mufab a écrit:

doublecasquette a écrit:
Je suis atterrée par la façon dont tu conçois le dialogue ! Franchement.

Ce fil n'a jamais été un dialogue entre nous, mais un procès de la littérature de jeunesse, parfois en creux, et aucun des arguments que j'ai pu déployer pour la défendre n'a véritablement été pris en compte.
J'ai vite compris le fil comme opposant classiques et contemporains, comme si les deux étaient incompatibles.
Il y a eu dès le départ fermeture du dialogue, et convocation d'arguments aussi généraux que "l'égalité des chances", placés du côté qu'il fallait, et surtout pas de l'autre, car il fallait prouver que la littérature de jeunesse n'y concourait pas, et pire, qu'elle s'y opposait : moi, c'est ça qui me peine.
On demande de la mesure en toute chose... Ma foi, je pense que l'on est bien plus mesuré en les faisant cohabiter qu'en condamnant l'une, ou en considérant les auteurs contemporains agréés par l'institution comme de vils profiteurs.

Euh ! Je viens d'écrire, quelques posts plus haut, que la question originelle de ce fil consistait à se demander pourquoi, soudainement, l'institution a édicté des instructions concernant la LDJ et plus particulièrement la LDJ contemporaine et consécutivement de s'interroger sur les commentaires pédagogiques afférents. Étant bien admis que les PE n'avaient pas attendu ces instructions pour proposer à leurs élèves des lectures adaptées à leur âge. Il suffit de relire le fil pour voir que depuis votre première intervention vous avez éludé cette question.

Euh... J'avais tenté d'apporter des éléments de réponses, à cette question -que vous ressassez, il est vrai, sans ne rien esquisser comme réponse- quelques postes plus haut encore.
Mais là je me lasse, car, sauf à vous gausser, vous éludez définitivement tout argument qui ne va pas dans votre sens.
Cela s'appelle sans doute, pour vous, "dialoguer".

Mufab a écrit:

Mareuil a écrit:

Mufab a écrit:

doublecasquette a écrit:
Je suis atterrée par la façon dont tu conçois le dialogue ! Franchement.

Ce fil n'a jamais été un dialogue entre nous, mais un procès de la littérature de jeunesse, parfois en creux, et aucun des arguments que j'ai pu déployer pour la défendre n'a véritablement été pris en compte.
J'ai vite compris le fil comme opposant classiques et contemporains, comme si les deux étaient incompatibles.
Il y a eu dès le départ fermeture du dialogue, et convocation d'arguments aussi généraux que "l'égalité des chances", placés du côté qu'il fallait, et surtout pas de l'autre, car il fallait prouver que la littérature de jeunesse n'y concourait pas, et pire, qu'elle s'y opposait : moi, c'est ça qui me peine.
On demande de la mesure en toute chose... Ma foi, je pense que l'on est bien plus mesuré en les faisant cohabiter qu'en condamnant l'une, ou en considérant les auteurs contemporains agréés par l'institution comme de vils profiteurs.

Euh ! Je viens d'écrire, quelques posts plus haut, que la question originelle de ce fil consistait à se demander pourquoi, soudainement, l'institution a édicté des instructions concernant la LDJ et plus particulièrement la LDJ contemporaine et consécutivement de s'interroger sur les commentaires pédagogiques afférents. Étant bien admis que les PE n'avaient pas attendu ces instructions pour proposer à leurs élèves des lectures adaptées à leur âge. Il suffit de relire le fil pour voir que depuis votre première intervention vous avez éludé cette question.

Euh... J'avais tenté d'apporter des éléments de réponses, à cette question -que vous ressassez, il est vrai, sans ne rien esquisser comme réponse- quelques postes plus haut encore.
Mais là je me lasse, car, sauf à vous gausser, vous éludez définitivement tout argument qui ne va pas dans votre sens.
Cela s'appelle sans doute, pour vous, "dialoguer".

Quels étaient ces "éléments de réponse" ?

Un petit peu de littérature de jeunesse pour clore la journée !

photo éditée

J'ai reconnu chair de poule et tchoupi... Rien que du bon

Qui sont ces petits mignons? :study: :livre: :study:

phi a écrit:J'ai reconnu chair de poule et tchoupi... Rien que du bon

Celui qui lit "Chair de poule" ne savait pas lire en sortant du CP.
Nous avons drôlement ramé ensemble l'été dernier !!!

fugue a écrit:Qui sont ces petits mignons? :study: :livre: :study:

Ce sont 3 de mes petits enfants.

Cachez ces livres contemporains que je ne saurais voir !
Ils ont l'air content en plus... Ne me dites pas qu'ils y prennent du... plaisir ?

Super photo en tout cas.

Mufab a écrit:

Cachez ces livres contemporains que je ne saurais voir !
Ils ont l'air content en plus... Ne me dites pas qu'il y prennent du... plaisir ?

Super photo en tout cas.

Oui, mais c'est encore de ta faute, pour le grand !!!

Si tu ne lui avais pas offert le premier "Cabane Magique", nous n'en serions sans doute pas là !!!

Sapotille, ils sont adorables!

Mufab, tu donnes dans la mauvaise foi là: personne, mais alors personne n'a dit qu'il fallait interdire la LDJ, ou qu'il était mal que les enfants y prennent plaisir.

Ramenons le désaccord à ce qu'il est: l'utilisation qui en est faite à l'école.

(Sur le plaisir :
https://www.neoprofs.org/t43835p75-la-litterature-de-jeunesse-c-est-quoi#1269825 )

"Ramenons le désaccord à ce qu'il est : l'utilisation qui en est faite à l'école".

C'est plutôt sur la déculturation, voire le déclin orthographique qu'elle entraînerait, que porte le désaccord, non ?
C'est plutôt là que j'attends des arguments, et non des rapports de conséquences simplement affirmés.

Que l'on me dise qu'il ne faut pas rester assis 6 semaines sur la Chaise bleue, je veux bien l'entendre.
Que Minou-Bonbon ne soit pas d'un gros apport culturel, mais un roman de détente, ou un support de débat, d'écriture, ou juste de compréhension, d'inférences, ou tout simplement un moment de plaisir par le livre donné à tous, et pas qu'à ceux dont les parents vont... je veux bien le croire aussi.
Que la littérature de jeunesse n'ait pas sa place à l'école, n'ait pas à être préconisée par le maître, et qu'elle ait des effets délétères sur la lecture et la culture en général, ça m'est plus difficile.

photo éditée.

Bonne nuit à tous !

:study: :livre:

Que d'enfants maltraités !!! :lol:

'reusement qu'à l'école, c'est sérieux.

Et bonne nuit à vous également !