- MelanieSLBDoyen
Instructeurpublic a écrit:MelanieSLB a écrit:Instructeurpublic a écrit:
Ne serait-ce que dans ce fil, instructeur public, vous avez commencé par insinuer que les profs étaient tous des fainéants, ne sachant pas ce que veut dire travailler 35 heures
Il faut lire les phrases en entier et ne pas s'émouvoir dès que le mot "fonctionnaire" est lâché. J'ai parlé d'un point de vue de fonctionnaire qui ne regarde pas ce qui se passe à côté, et nullement du cliché du fonctionnaire qui se sait pas ce que c'est que de bosser.
Tu as lu ma réponse à ça? Tu dis avoir relu l'ensemble du fil, c'est étonnant que tu choisisses de ne pas commenter.
Par ailleurs, je ne vois toujours pas à quelle référence aux Spice girls tu fais allusion.
Oiseau, le seul point qui me paraît problématique, c'est le suivant: est-ce que la scolarité obligatoire permet de trouver un travail dès qu'on en sort, ou est-ce que, pour Mélenchon, cela mène forcément à des études encore plus longues? (et donc à une retraite renvoyée aux calendes grecques?)
- Aranel53Niveau 10
henriette a écrit:A part Bayrou - le seul qui ait été prof et qui ait donc un regard réaliste sur la question - ils rêvent tous en effet de nous imposer 35 heures de présence dans les établissements.
Je tiens à préciser que Mélenchon a aussi été prof de lettres, et comme il a été dit ne propose de nous imposer 35h dans les établissements vu qu'il faudrait construire des centaines de milliers de bureaux pour ça...
Il souhaite le passage de l'âge de la scolarité obligatoire à 18 ans (ce qui m'a aussi fait tiquer vivant comme vous le problème) mais il a bien précisé que ce ne serait pas dans les conditions actuelles et qu'il faut des moyens différenciés, repenser le système actuel. Il est par contre fermement contre l'apprentissage car "une entreprise n'est pas une école et ne le sera jamais". Je suis assez d'accord, pour certains métiers pourquoi pas, mais pour la plupart des métiers ce n'est ni souhaitable ni faisable. D'ailleurs, Sarkozy a eu beau imposer des apprentis, les patrons n'en veulent pas...
Un bilan que j'ai trouvé rafraîchissant :
Les propositions du Front de Gauche sont à l'opposé de la dérive libérale actuelle. Bayrou ,prudent, se garde bien de se prétendre pour la marchandisation du savoir et la libéralisation de l'école, mais il y a des passages de son programme qui laissent songeur, je sélectionne deux exemples :
Ce passage me gêne vraiment sous couvert d'une phrase contre le projet actuel. Donc on va pouvoir voir fleurir des collègues "petits chefs" comme en Angleterre, qui vont noter leurs collègues contre un rémunération conséquente ? En Angleterre, c'est ce qui a été mis en place avec 4 ou 5 échelons différents qui vont de prof-de-base-qui-fait-juste-son-travail jusqu'à prof-ressource-qui-aide-à-faire-appliquer-les-reformes-à-ses-collègues-obtuts-et-réticents.Bayrou a écrit:La notation pédagogique des enseignants doit être assurée par des évaluateurs (corps d’inspection ou autres) expérimentés, de la même qualification au moins, de la même discipline et non par le chef d’établissement
Comment ça recrutement direct des remplaçants ? Il veut donc supprimer le statut des TZR et se fournir directement à Pôle emploi ? C'est intéressant comme point de vue.Bayrou a écrit:Donner aux chefs d’établissement des possibilités nouvelles : recrutement direct des remplaçants, gestion d’un volume d’heures pour organiser des soutiens individualisés ou en petit groupe.
Là je tique carrément ! Il veut ouvrir les bahuts le soir pour y faire des cours payants ?Bayrou a écrit:Ouvrir les établissements en dehors des heures de cours à la demande d’éducation de la société. Une « école du soir », à la demande, avec une contribution modeste des apprenants, doit être ouverte dans tous les établissements du second degré. L’initiative viendra de la demande de ceux qui veulent apprendre.
Et il y en a d'autres. Si j'ai le temps je développerai dans un sujet sur Bayrou, ce n'est pas trop le lieu ici je crois.
Pour répondre à Benjy_Star, je dirais que le plus efficace pour ne pas avoir à lutter contre la casse de notre métier est de voter Front de Gauche bien sûr !
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« Comme le feu de la pierre ne sort, Sans la frapper du fer par violence : Semblablement sans faire grand effort, La Vérité ne sort en évidence. »
Guillaume De La Perrière, 1553.
- BouletbilleNiveau 5
Instructeurpublic a écrit:
On a beau dire, le niveau de soumission dans la profession est quand même assez élevé. Même si on les licenciait comme des malpropres en dépit du statut acquis, je crois qu'une majorité de collègues plieraient les nappes sans broncher. Peut-être qu'en grands combattants qu'ils sont, ils auraient anticipé une inscription chez pôle emploi ou alors se seraient héroïquement réservés quelques stocks de cartons et des couvertures. Il serait peut-être temps de se ressaisir et de se raccrocher à sa dignité, quand il en reste. Il y a par exemple un bulletin de vote à mettre dans une urne au mois d'avril, ça peut être un bon début.
+1
Un silence mortel...en dehors des... forums...
J'ai l'impression de radoter, mais tout a été fait pour nous diviser, et diviser les "dominés" (le maçon qui crache à la figure du prof, le salarié smicard qui méprise le chômeur, etc.), pendant que le statut des dominants (banquiers-rentiers, spéculateurs, patron(-ne)s de transnationales, etc.) n'est pas remis en cause.
- InstructeurpublicFidèle du forum
Reine Margot a écrit:
ensuite l'argument du "moi je", "moi je m'en fous, je m'en sors", bof. parce que le problème ce n'est pas sa petite personne mais le statut de toute une profession.
J'ai précisément fait du "moi je" un argument pour expliquer que c'est de l'ensemble de la profession qu'il s'agissait. Par pitié, cessez de tronçonner les paragraphes et prenez les argumentations pour ce qu'elles sont.
- Invité19Esprit sacré
100% d'accord avec Aranel qui résume bien mieux les choses que moi !!!
Mélanie : pas forcément à des études plus longues je pense (notamment pour ce qui est de la formation pro). Simplement, il dit que cet apprentissage doit se faire au sein de l'école et pas dans l'entreprise qui n'a ni le temps ni les moyens de vraiment former les jeunes, et qui ne peux pas risquer d'avoir plusieurs jeunes qui tâtonnent, dans son entreprise. Et pour lui, un jeune placé en apprentissage en entreprise est un jeune qui se fait souvent licencier très vite une fois embauché, simplement parce qu'il n'a pas été bien formé. Donc la réflexion sur le chômage est justement très liée à sa proposition "jusqu'à 18 ans" (qui implique aussi une vision humaniste de l'éducation pour tous)
Mélanie : pas forcément à des études plus longues je pense (notamment pour ce qui est de la formation pro). Simplement, il dit que cet apprentissage doit se faire au sein de l'école et pas dans l'entreprise qui n'a ni le temps ni les moyens de vraiment former les jeunes, et qui ne peux pas risquer d'avoir plusieurs jeunes qui tâtonnent, dans son entreprise. Et pour lui, un jeune placé en apprentissage en entreprise est un jeune qui se fait souvent licencier très vite une fois embauché, simplement parce qu'il n'a pas été bien formé. Donc la réflexion sur le chômage est justement très liée à sa proposition "jusqu'à 18 ans" (qui implique aussi une vision humaniste de l'éducation pour tous)
- Reine MargotDemi-dieu
Instructeurpublic a écrit:Reine Margot a écrit:
ensuite l'argument du "moi je", "moi je m'en fous, je m'en sors", bof. parce que le problème ce n'est pas sa petite personne mais le statut de toute une profession.
J'ai précisément fait du "moi je" un argument pour expliquer que c'est de l'ensemble de la profession qu'il s'agissait. Par pitié, cessez de tronçonner les paragraphes et prenez les argumentations pour ce qu'elles sont.
à propos de tronçonner, vosu 'navez pas répondu à ma remarque de la 1ere partie du post.
- InstructeurpublicFidèle du forum
MelanieSLB a écrit:Instructeurpublic a écrit:MelanieSLB a écrit:Instructeurpublic a écrit:
Ne serait-ce que dans ce fil, instructeur public, vous avez commencé par insinuer que les profs étaient tous des fainéants, ne sachant pas ce que veut dire travailler 35 heures
Il faut lire les phrases en entier et ne pas s'émouvoir dès que le mot "fonctionnaire" est lâché. J'ai parlé d'un point de vue de fonctionnaire qui ne regarde pas ce qui se passe à côté, et nullement du cliché du fonctionnaire qui se sait pas ce que c'est que de bosser.
Tu as lu ma réponse à ça? Oui mais je vois pas en quoi tu t'es senti/te sens visée ??? Tu dis avoir relu l'ensemble du fil Non je n'ai pas dit ça, il faut que tu arrêtes de lire en diagonale c'est étonnant que tu choisisses de ne pas commenter. Je ne commente pas car tu n'étais pas concernée
Par ailleurs, je ne vois toujours pas à quelle référence aux Spice girls tu fais allusion. Laisse tomber, c'est à la mesure de notre échange ... absurde
- DaphnéDemi-dieu
cath5660 a écrit:Jane a écrit:ceci étant, faire 35h sur l'établissement, préparations, corrections, cours, réunions, rencontres parents etc.... tout compris, ça peut avoir du charme. Parce qu'après, rideau, et on passe des WE sans correction ! Et si on a pas fini au bout de 35h (vive la pointeuse), rideau quand même :diable:
Tu rêves!
Tu diras quoi, aux élèves puis aux parents puis au cde puis à l’inspecteur quand tu te seras pointée plusieurs fois les mains dans les poches parce que tu avais déjà fait tes 35h? "Ah non désolée, j'ai fait mes heures, mais j'ai quand même prévu du coloriage pour les occuper?"
Ce sera 35h puis tout le reste chez toi.
Si ça passe et que les copies ne sont pas rendues je répondrai que maintenent moi aussi je fais les 35 h !!
Que ce n'est plus comme avant quand je ne faisais que 18 h et que je me tapais tout le reste à la maison le soir le matin et le WE mais que personne ne le voyait jamais !!
Que maintenant au bout de 35 h je pose le crayon.
Et je vais au boulot en sac à main, tout restera sur place.
Donc ça attendra la semaine prochaine, voire la suivante.
De toute façon ce qu'on fait dans les classes tout le monde s'en tape, du moment qu'on les garde et qu'on les occupe.
- InstructeurpublicFidèle du forum
Reine Margot a écrit:Instructeurpublic a écrit:Reine Margot a écrit:
ensuite l'argument du "moi je", "moi je m'en fous, je m'en sors", bof. parce que le problème ce n'est pas sa petite personne mais le statut de toute une profession.
J'ai précisément fait du "moi je" un argument pour expliquer que c'est de l'ensemble de la profession qu'il s'agissait. Par pitié, cessez de tronçonner les paragraphes et prenez les argumentations pour ce qu'elles sont.
à propos de tronçonner, vosu 'navez pas répondu à ma remarque de la 1ere partie du post.
Non car vous y abondez dans mon sens ! Vous voulez quoi ? Un + 1
- illiziaEsprit éclairé
En fait, le titre de ton fil, Benjy-star, amène deux types de réactions possibles: soit on parle de "répliquer" comme tu dis, et on se place en aval de ces mesures , donc après la mise en place d'un (nouveau ou pas) gouvernement, soit d'"anticiper" et de réfléchir aux moyens d'empêcher ces mesures de nous être imposées, et il s'agit alors de se demander quoi faire en amont, donc, sinon essentiellement, en tout cas, dans un premier temps de prendre une décision quant à notre vote pour les prochaines échéances.
Pour le 1er point: me concernant, si le gouvernement qui s'installe (Sarko bis donc, ou tout autre qui se lance dans ce type de mesures), je n'aurai aucun scrupule à minorer au maximum mon investissement en temps et en énergie.
Si ça peut se faire de manière solidaire (blocages de remise des notes aux examens dès ce mois de juin, refus collectif des heures sup, conseils de classe sans un mot de plus que nos appréciations -minimales-écrites...etc), tant mieux, sinon, je saurai me préserver au maximum.
Je ne dis pas que cela me satisfera, mais, mes évaluations deviendront hyper courtes , plus rares, mes corrections asséchées de toutes remarques et conseils "superflus", mes cours recyclés à l'envi, les sorties hors de propos, les réunions àlac' imposées me seront l'occasion de dormir les yeux ouverts-me mettrai au yoga, à la méditation s'il le faut- pour récupérer...(et d'ici là, je me fais confiance, je trouverai d'autres techniques de rétrécissement de mes tâches :diable: : et je serai prête à mutualiser ces idées ici par exemple ), je préviendrai d'avance (oralement, pas envie de me faire écrabouiller par le rectorat pour l'exemple, hein!) et avec autant de rappels que nécessaires, les élèves, leurs parents, mes supérieurs et mes collègues, de ma nouvelle "politique" et de ses raisons.
Si ça fait bouger des trucs, tant mieux encore sinon, je m'en consolerai: je ne serai pas la seule sur cette terre à bosser sans enthousiasme excessif, juste parce qu'il faut bien grailler...
Pour le 2ème point: eh bien, je scrute les divers programmes (je me contente de parler de ce sujet précis ici, mais bien sûr, je ne regarde pas que les propositions pour l'EN, soyons clairs)...et je réfléchis, intensément (si si )
Et chacun fait de même j'imagine: d'où l'intérêt de relayer ici ce que nous lisons ou entendons de nos candidats sur le sujet, pas pour en faire la promotion (pourquoi pas, mais pas forcément en tout cas), mais pour nous informer au maximum, puis décider. par ex.j'ai sauté sur la proposition d'Oiseau d'aller écouter Mélanchon -et suis bien contente qu'Aranel ait pensé à mettre ça en ligne et dautres à synthétiser, car j'vais vaguement prévu d'en faire un C-R et...bon, ça prend du temps quoi! )
J'en parle d'autant plus sereinement que je n'ai pour ma part pas encore arrêté mon choix pour le 1er tour, et y pense avec d'autant plus de perplexité un peu inquiète que...je n'e parviens pas encore à arrêter mon choix pour le 1er tour
Donc, merci de continuer à faire vivre la confrontation ds propositions sur ce forum, moi ça m'aide et m'intéresse :aat: (après, si on peut éviter les empoignades, directes ou à demi-mot, c'est mieux, mais la nature humaine étant ce qu'elle est, c'est illusoire je pense, et tant que ça reste courtois, bon, ben, on fera avec! )
Pour le 1er point: me concernant, si le gouvernement qui s'installe (Sarko bis donc, ou tout autre qui se lance dans ce type de mesures), je n'aurai aucun scrupule à minorer au maximum mon investissement en temps et en énergie.
Si ça peut se faire de manière solidaire (blocages de remise des notes aux examens dès ce mois de juin, refus collectif des heures sup, conseils de classe sans un mot de plus que nos appréciations -minimales-écrites...etc), tant mieux, sinon, je saurai me préserver au maximum.
Je ne dis pas que cela me satisfera, mais, mes évaluations deviendront hyper courtes , plus rares, mes corrections asséchées de toutes remarques et conseils "superflus", mes cours recyclés à l'envi, les sorties hors de propos, les réunions àlac' imposées me seront l'occasion de dormir les yeux ouverts-me mettrai au yoga, à la méditation s'il le faut- pour récupérer...(et d'ici là, je me fais confiance, je trouverai d'autres techniques de rétrécissement de mes tâches :diable: : et je serai prête à mutualiser ces idées ici par exemple ), je préviendrai d'avance (oralement, pas envie de me faire écrabouiller par le rectorat pour l'exemple, hein!) et avec autant de rappels que nécessaires, les élèves, leurs parents, mes supérieurs et mes collègues, de ma nouvelle "politique" et de ses raisons.
Si ça fait bouger des trucs, tant mieux encore sinon, je m'en consolerai: je ne serai pas la seule sur cette terre à bosser sans enthousiasme excessif, juste parce qu'il faut bien grailler...
Pour le 2ème point: eh bien, je scrute les divers programmes (je me contente de parler de ce sujet précis ici, mais bien sûr, je ne regarde pas que les propositions pour l'EN, soyons clairs)...et je réfléchis, intensément (si si )
Et chacun fait de même j'imagine: d'où l'intérêt de relayer ici ce que nous lisons ou entendons de nos candidats sur le sujet, pas pour en faire la promotion (pourquoi pas, mais pas forcément en tout cas), mais pour nous informer au maximum, puis décider. par ex.j'ai sauté sur la proposition d'Oiseau d'aller écouter Mélanchon -et suis bien contente qu'Aranel ait pensé à mettre ça en ligne et dautres à synthétiser, car j'vais vaguement prévu d'en faire un C-R et...bon, ça prend du temps quoi! )
J'en parle d'autant plus sereinement que je n'ai pour ma part pas encore arrêté mon choix pour le 1er tour, et y pense avec d'autant plus de perplexité un peu inquiète que...je n'e parviens pas encore à arrêter mon choix pour le 1er tour
Donc, merci de continuer à faire vivre la confrontation ds propositions sur ce forum, moi ça m'aide et m'intéresse :aat: (après, si on peut éviter les empoignades, directes ou à demi-mot, c'est mieux, mais la nature humaine étant ce qu'elle est, c'est illusoire je pense, et tant que ça reste courtois, bon, ben, on fera avec! )
- Reine MargotDemi-dieu
et pour régler la question de ceux qui pensent qu'être prof c'est être un "fonctionnaire qui ne voit pas ce qui se passe à côté" et que 35h en établissement ce n'est pas si terrible, je ne suis plus prof, et je bosse en bureau à 39h par semaine. Et évidemment je n'ai que la moitié des vacances des profs. Eh bien je suis bien moins fatiguée qu'avant.
je n'ai plus la pression des élèves, des parents. rien à préparer et à corriger chez moi le soir (et je finis à 16h30 en moyenne), et les week-ends pas de boulot non plus. Franchement c'est carrément mieux.
Alors l'idée de mettre les profs à 35h par semaine en étb, rien de tel pour faire fuir les candidats, déjà de moins en moins nombreux.
De toute façon à terme le but est de supprimer les concours...
je n'ai plus la pression des élèves, des parents. rien à préparer et à corriger chez moi le soir (et je finis à 16h30 en moyenne), et les week-ends pas de boulot non plus. Franchement c'est carrément mieux.
Alors l'idée de mettre les profs à 35h par semaine en étb, rien de tel pour faire fuir les candidats, déjà de moins en moins nombreux.
De toute façon à terme le but est de supprimer les concours...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- illiziaEsprit éclairé
Bouletbille a écrit:Instructeurpublic a écrit:
On a beau dire, le niveau de soumission dans la profession est quand même assez élevé. Même si on les licenciait comme des malpropres en dépit du statut acquis, je crois qu'une majorité de collègues plieraient les nappes sans broncher. Peut-être qu'en grands combattants qu'ils sont, ils auraient anticipé une inscription chez pôle emploi ou alors se seraient héroïquement réservés quelques stocks de cartons et des couvertures. Il serait peut-être temps de se ressaisir et de se raccrocher à sa dignité, quand il en reste. Il y a par exemple un bulletin de vote à mettre dans une urne au mois d'avril, ça peut être un bon début.
+1
Un silence mortel...en dehors des... forums...
J'ai l'impression de radoter, mais tout a été fait pour nous diviser, et diviser les "dominés" (le maçon qui crache à la figure du prof, le salarié smicard qui méprise le chômeur, etc.), pendant que le statut des dominants (banquiers-rentiers, spéculateurs, patron(-ne)s de transnationales, etc.) n'est pas remis en cause.
Oui, je ressens ça aussi: ça fait frémir
Mais je reste (un peu) moins pessimiste: si ça se trouve, ça bouillonne sous le calme apparent, et ça va finir par exploser...
Mais l'habileté mise en oeuvre pour diviser, saucissonner les diverses atteintes à notre statut, au service public, est réelle en effet, et neutralise très efficacement les manifestations construites et collectives de résistance...Que faire
- user7337Fidèle du forum
Bonjour.
Désolé de vouloir casser le débat, mais ce fil dévie. Je rappelle qu'à la base, je cherche à mutualiser les idées d'une "réplique" si on veut nous faire faire plus d'heures.
Pour les considérations politiques, il y a déjà plusieurs fils qui en traitent.
Je sais qu'un PP peut démissionner de sa fonction en cours d'année. Mais un CDE peut-il l'en empêcher, refuser cette démission ?
Si oui, que nous reste-t-il ? J'ai beaucoup aimé les idées d'Illiza, mais je crois qu'on est trop consciencieux pour les appliquer. Sauf la rétention de notes, ce serait génial, mais seulement si on est pas frileux...
Désolé de vouloir casser le débat, mais ce fil dévie. Je rappelle qu'à la base, je cherche à mutualiser les idées d'une "réplique" si on veut nous faire faire plus d'heures.
Pour les considérations politiques, il y a déjà plusieurs fils qui en traitent.
Je sais qu'un PP peut démissionner de sa fonction en cours d'année. Mais un CDE peut-il l'en empêcher, refuser cette démission ?
Si oui, que nous reste-t-il ? J'ai beaucoup aimé les idées d'Illiza, mais je crois qu'on est trop consciencieux pour les appliquer. Sauf la rétention de notes, ce serait génial, mais seulement si on est pas frileux...
- JaneMonarque
voila c'est ca, je suis une affreuse fonctionnaire vilaine pas belle bouhhhh (tout le monde bosse dans le privé chez moi et personne n'a jamais ramené de boulot à la maison mais bon hein....)Instructeurpublic a écrit:Jane a écrit:ceci étant, faire 35h sur l'établissement, préparations, corrections, cours, réunions, rencontres parents etc.... tout compris, ça peut avoir du charme. Parce qu'après, rideau, et on passe des WE sans correction ! Et si on a pas fini au bout de 35h (vive la pointeuse), rideau quand même :diable:
Voilà bien un raisonnement de fonctionnaire qui ne regarde pas ce qui se passe à côté. Va bosser dans le privé et tu verras que le "rideau quand même" n'est pas tenable dans la réalité. Il y a des tas d'esclaves en cravate qui font du 8h-19h et qui ramènent du taf chez eux. Donc pas charmant du tout !
- BouletbilleNiveau 5
Bouletbille a écrit:Instructeurpublic a écrit:
On a beau dire, le niveau de soumission dans la profession est quand même assez élevé. Même si on les licenciait comme des malpropres en dépit du statut acquis, je crois qu'une majorité de collègues plieraient les nappes sans broncher. Peut-être qu'en grands combattants qu'ils sont, ils auraient anticipé une inscription chez pôle emploi ou alors se seraient héroïquement réservés quelques stocks de cartons et des couvertures. Il serait peut-être temps de se ressaisir et de se raccrocher à sa dignité, quand il en reste. Il y a par exemple un bulletin de vote à mettre dans une urne au mois d'avril, ça peut être un bon début.
+1
Un silence mortel...en dehors des... forums...
J'ai l'impression de radoter, mais tout a été fait pour nous diviser, et diviser les "dominés" (le maçon qui crache à la figure du prof, le salarié smicard qui méprise le chômeur, etc.), pendant que le statut des dominants (banquiers-rentiers, spéculateurs, patron(-ne)s de transnationales, etc.) n'est pas remis en cause.
Cela dit, Bayrou ne me semble pas mieux placé que les autres pour défendre nos intérêts. En outre, défendre nos intérêts, légitimes, sans prendre en compte la souffrance des autres des CSP, c'est continuer à se réfugier dans une citadelle (fissurée certes) tant que l'on n'a pas fait face/front aux causes de la domination des autres salariés et entretenir les vagues de glaviots sur la profession...
Il y a de quoi, virer dingue, dans le sens, où personne dans tout ce lot d' opportunistes pro-système (de Poutou à Le Pen) n'est en mesure d'unir la NATION (le peuple) face à ces malades cyniques (une minorité surpuissante déjà citée) qui vit grâce à la division.
La DIABLE du grec Diabolos, c'est à dire celui qui divise,
que celui qui a des oreilles entende...
_________________
"La franc-maçonnerie est la religion de la république. Amen. Hosanna au plus haut des cieux". Jules-Vincent Ferry-Peillon
"Faites ce que je dis pas c'que j'fais".
"Merci pour ce moment".
- InstructeurpublicFidèle du forum
Une bonne fois pour toutes, s'imaginer que les 35 heures peuvent être bénéfiques car elle peuvent permettre de poser son sac en rentrant c'est vraiment vivre dans sa bulle et oui c'est vraiment un raisonnement de fonctionnaire étriqué (dans le sens "qui ne voit pas le danger venir du fait même de son ignorance du monde extérieur"). Je maintien ces propos qui s'adressaient à un intervenant et pas à l'ensemble de la profession (à moins que tous veulent les 35 heures ? ça m'étonnerais).
Le problème c'est que certains ici sont tellement à fleur de peau et dans un tel état de fragilité sociale que dès lors qu'ils lisent une phrase qui comprend le mot "fonctionnaire", leur vision se trouble et ils ne comprennent plus que ce qu'ils veulent bien comprendre, pire ils pensent que ladite phrase s'adresse à eux.
Le problème c'est que certains ici sont tellement à fleur de peau et dans un tel état de fragilité sociale que dès lors qu'ils lisent une phrase qui comprend le mot "fonctionnaire", leur vision se trouble et ils ne comprennent plus que ce qu'ils veulent bien comprendre, pire ils pensent que ladite phrase s'adresse à eux.
- JaneMonarque
exactement; on ne peut pas nous reprocher d'en faire trop peu si on nous impose 35h sur l'établissement. De toute façon ils (les politiques) feront ce qu'ils veulent, quoi qu'on fasse ou dise. La meilleure des parades, c'est appliquer au sens strict ce qu'on nous imposera: si les copies ne sont pas corrigées faudra attendre. N'en déplaise à InstructeurpublicDaphné a écrit:cath5660 a écrit:Jane a écrit:ceci étant, faire 35h sur l'établissement, préparations, corrections, cours, réunions, rencontres parents etc.... tout compris, ça peut avoir du charme. Parce qu'après, rideau, et on passe des WE sans correction ! Et si on a pas fini au bout de 35h (vive la pointeuse), rideau quand même :diable:
Tu rêves!
Tu diras quoi, aux élèves puis aux parents puis au cde puis à l’inspecteur quand tu te seras pointée plusieurs fois les mains dans les poches parce que tu avais déjà fait tes 35h? "Ah non désolée, j'ai fait mes heures, mais j'ai quand même prévu du coloriage pour les occuper?"
Ce sera 35h puis tout le reste chez toi.
Si ça passe et que les copies ne sont pas rendues je répondrai que maintenent moi aussi je fais les 35 h !!
Que ce n'est plus comme avant quand je ne faisais que 18 h et que je me tapais tout le reste à la maison le soir le matin et le WE mais que personne ne le voyait jamais !!
Que maintenant au bout de 35 h je pose le crayon.
Et je vais au boulot en sac à main, tout restera sur place.
Donc ça attendra la semaine prochaine, voire la suivante.
De toute façon ce qu'on fait dans les classes tout le monde s'en tape, du moment qu'on les garde et qu'on les occupe.
- JaneMonarque
Instructeurpublic n'a pas vu les smiley à la fin de mon premier message faut croire et il a trouve la mule du jour à chargerInstructeurpublic a écrit:Une bonne fois pour toutes, s'imaginer que les 35 heures peuvent être bénéfiques car elle peuvent permettre de poser son sac en rentrant c'est vraiment vivre dans sa bulle et oui c'est vraiment un raisonnement de fonctionnaire étriqué (dans le sens "qui ne voit pas le danger venir du fait même de son ignorance du monde extérieur"). Je maintien ces propos qui s'adressaient à un intervenant et pas à l'ensemble de la profession (à moins que tous veulent les 35 heures ? ça m'étonnerais).
Le problème c'est que certains ici sont tellement à fleur de peau et dans un tel état de fragilité sociale que dès lors qu'ils lisent une phrase qui comprend le mot "fonctionnaire", leur vision se trouble et ils ne comprennent plus que ce qu'ils veulent bien comprendre, pire ils pensent que ladite phrase s'adresse à eux.
- V.MarchaisEmpereur
Daphné a écrit:Tu as le droit de refuser d'être PP, le CDE doit faire appel au volontariat.
En cas de refus de volontaires, il peut imposer, chaque classe doit avoir un PP.
Ah ! ça, non !
Il ne peut rien imposer.
Il y avait eu un fil sur le sujet, et j'avais même donné les références du texte officiel. Le PP est volontaire ou n'est pas. S'il n'y a pas assez de PP pour faire tourner l'établissement, c'est la preuve d'un problème qui ne relève pas des enseignants.
Rien d'obligatoire. Officiellement. Après, tout dépend des aptitudes de chacun à résister aux formes de pression plus ou moins sournoises, plus ou moins bourrines dont sait user une direction.
- BouletbilleNiveau 5
illizia a écrit:Bouletbille a écrit:Instructeurpublic a écrit:
On a beau dire, le niveau de soumission dans la profession est quand même assez élevé. Même si on les licenciait comme des malpropres en dépit du statut acquis, je crois qu'une majorité de collègues plieraient les nappes sans broncher. Peut-être qu'en grands combattants qu'ils sont, ils auraient anticipé une inscription chez pôle emploi ou alors se seraient héroïquement réservés quelques stocks de cartons et des couvertures. Il serait peut-être temps de se ressaisir et de se raccrocher à sa dignité, quand il en reste. Il y a par exemple un bulletin de vote à mettre dans une urne au mois d'avril, ça peut être un bon début.
+1
Un silence mortel...en dehors des... forums...
J'ai l'impression de radoter, mais tout a été fait pour nous diviser, et diviser les "dominés" (le maçon qui crache à la figure du prof, le salarié smicard qui méprise le chômeur, etc.), pendant que le statut des dominants (banquiers-rentiers, spéculateurs, patron(-ne)s de transnationales, etc.) n'est pas remis en cause.
Oui, je ressens ça aussi: ça fait frémir
Mais je reste (un peu) moins pessimiste: si ça se trouve, ça bouillonne sous le calme apparent, et ça va finir par exploser...
Mais l'habileté mise en oeuvre pour diviser, saucissonner les diverses atteintes à notre statut, au service public, est réelle en effet, et neutralise très efficacement les manifestations construites et collectives de résistance...Que faire
La lutte de tous contre tous. Voilà la réalité.
Que faire et qu'arrivera-t-il? Je n'en sais guère plus que vous sur le sujet...
Une révolte? Trop d'apathie, d'absence de solidarité, chacun dans son coin tentant de préserver un statut...Franchement, je doute, mais j'espère me tromper...
Ma foi, il reste le pire. Une guerre. Bah oui... Rien de ce qui a été connu en la matière jusqu'à nos jours; une espèce de chaos transnational, une guerre civile perpétuelle, un enfer à la "mad max" sans forcément la guerre nucléaire qui précède...soit une dégradation des conditions de vie (déjà largement en cours) des uns et des autres (les dominés), faisant de nous des esclaves d'un genre nouveau, luttant pour une survie ad vitam eternam...
Du délire? Attendons voir...
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"La franc-maçonnerie est la religion de la république. Amen. Hosanna au plus haut des cieux". Jules-Vincent Ferry-Peillon
"Faites ce que je dis pas c'que j'fais".
"Merci pour ce moment".
- V.MarchaisEmpereur
Oiseau, Aranel, vous lire me fait un bien fou. Merci à vous.
Cela me navre de voir qu'une proposition terriblement réactionnaire, avec tout ce que cela suppose en termes de projet de société, est devenue la Terre Promise pour toute une génération d'enseignants.
Cela me navre de voir qu'une proposition terriblement réactionnaire, avec tout ce que cela suppose en termes de projet de société, est devenue la Terre Promise pour toute une génération d'enseignants.
- JaneMonarque
Euh... J'étais la vilaine d'abord qui parlait du charme des 35h na ! :lol!:
- illiziaEsprit éclairé
benjy_star a écrit:Bonjour.
Je rappelle qu'à la base, je cherche à mutualiser les idées d'une "réplique" si on veut nous faire faire plus d'heures.
Pour les considérations politiques, il y a déjà plusieurs fils qui en traitent.
Je sais qu'un PP peut démissionner de sa fonction en cours d'année. Mais un CDE peut-il l'en empêcher, refuser cette démission ?
Si oui, que nous reste-t-il ? J'ai beaucoup aimé les idées d'Illiza, mais je crois qu'on est trop consciencieux pour les appliquer. Sauf la rétention de notes, ce serait génial, mais seulement si on est pas frileux...
C'est ce que je proposais: mutualiser nos pistes (et pour certaines de mes suggestions, consciencieux ou pas, le faire délibérément, en prévenant bien de pourquoi, me semble peut-être parfois plus "honnête" et en tout cas réaliste que de s'épuiser à tenir, au risque du burn out, du travail quand même bâclé parce que fait dans un stress démesuré..etc).
Alors, on fait une liste?
-les conseils de classe; franchement, chez nous le cde prépare tout à l'avance en pré-conseil avec le PP (je sais, ça fait partie de tes questions, j'y reviens après), alors si on remplit le bulletin,parvient à mettre 3 notes par élève, pour une vraie moyenne, eh bien prononcer un net "rien à ajouter" pour chaque élève, je peux le faire (et je répète que j'aurai bien informé parents éventuels-chez nous, il n'y en a jamais, hein- et élèves du pourquoi). Si on le fait tous, le conseil durera un e heure de moins, et le cde fera tout le boulot (et ira se palindre au retorat ensuite: ça fera remonter le malaise , très bien)
- les sorties et projets: rien d'obligatoire (bon, on est ok qu'on part du principe qu'on se tamponne le coquillard de la note mise par le chef ou je ne sais qui de l'avancement donc...etc?), donc plus rien à proposer, désolée, plus l'ombre d'une idée!
-les examens: ça, ce n'est possible que de façon collective. A voir donc dans nos divers syndicats: faire pression pour que ce soit sérieusement mis en avant comme action alternative à la grève.
-les réunions: bah, je le fais déjà quand elles me semblent inutiles. Je suis là, mais je me concentre sur mon moi intérieur (ou un truc de ce genre: concrètement, je dessine sur un carnet, j'écoute le moindre des sons du dehors, j'examine les variations d ela lumière dans la salle...bref je déconnecte à mort). Et pour montrer que c'est volontaire, quand je veux vraiment travailler parce que ça me paraît utile, au contraire, je suis hyper active (je propose des idées, accepte facilement d'être rapporteur, de taper le bilan, cadre les échanges...) afin de bien signifier qu'il ne s'agit pas de MA personnalité (feignasse -je le suis aussi, mais bon- ou timide ou je ne sais) mais d'un choix.
- les devoirs: je peux paramétrer d'avance la correction (barème à coller par les élèves). Ça plaît d'ailleurs (ça ressemble à des "compétences à valider" gniark gniark), et une fois le boulot fait une fois au début, pour chaque éval, le reste est dix fois plus rapide. Là, je l'utilise selon ce que je cherche à faire faire (travailler des points précis, mais pas pour les "gros" devoirs type bac), mais je peux systématiser...Et JAMAIS (parce que c'est parfois le cas sans l'avoir décidé d'avance) plus de trois notes par classe, il suffit de le décider.
Voilà pour ma contribution: je lis le reste avec attention!
- InstructeurpublicFidèle du forum
Jane a écrit:Euh... J'étais la vilaine d'abord qui parlait du charme des 35h na ! :lol!:
Toi ou un autre... ce pseudo argument reviens quand même souvent. "Les 35 heures, chiche !" C'est un pari que nous perdrons...
- illiziaEsprit éclairé
V.Marchais a écrit:Daphné a écrit:Tu as le droit de refuser d'être PP, le CDE doit faire appel au volontariat.
En cas de refus de volontaires, il peut imposer, chaque classe doit avoir un PP.
Ah ! ça, non !
Il ne peut rien imposer.
Il y avait eu un fil sur le sujet, et j'avais même donné les références du texte officiel. Le PP est volontaire ou n'est pas. S'il n'y a pas assez de PP pour faire tourner l'établissement, c'est la preuve d'un problème qui ne relève pas des enseignants.
Rien d'obligatoire. Officiellement. Après, tout dépend des aptitudes de chacun à résister aux formes de pression plus ou moins sournoises, plus ou moins bourrines dont sait user une direction.
Voilà: j'avais oublié de reparler de la question du PP dans ma liste d'idées, mais Véronique le fait très clairement.
Refus obstiné et si tâche imposé, investissement plus que minimaliste...quand on veut faire preuve de mauvais de volonté, franchement, on peut trouver (observons nos élèves, tiens! ).
Et toujours faire savoir qu'on agit ainsi par choix, par décision citoyenne, par révolte, ne pas se laisser culpabiliser, embobiner...
- JaneMonarque
On a DÉJÀ perdu...Instructeurpublic a écrit:Jane a écrit:Euh... J'étais la vilaine d'abord qui parlait du charme des 35h na ! :lol!:
Toi ou un autre... ce pseudo argument reviens quand même souvent. "Les 35 heures, chiche !" C'est un pari que nous perdrons...
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