- mimileDoyen
neomath a écrit:
Ceux qui ne croient pas que l'ont peut transformer ainsi l'EN sont ceux qui ne croyaient pas que les PTT pouvaient devenir France Telecom.
2) Si on veut vraiment bloquer cette évolution il faut s'inspirer des corporations qui sont arrivée dans le passé à faire reculer le gouvernement. Je n'en vois que deux : les paysans et les camionneurs. Moralité : pour se faire entendre il n'y a qu'une solution, que le bac 2012 n'ait pas lieu ("année blanche", pour ceux qui connaissent).
Autant dire que, connaissant la légendaire combativité enseignante, je suis bien content de ne pas être trop loin de la retraite.
Il nous faut des tracteurs et des camions pour bloquer les routes ! ok, je sors...
- mimileDoyen
caperucita a écrit:J'ai passé mon bac en 2004, et je ne me souviens plus de ce qui s'est passé en 2003, vous me rafraîchissez la mémoire ?
réforme des retraites.
- Thalia de GMédiateur
Ce n'est pas si idiot ce que tu dis. Mon ancien collège a été en grève unanime, grève soutenue par les parents d'élèves. Quand nous sommes allés distribuer des tracts à l'une des entrées-sorties de la ville, ça a bouchonné !mimile a écrit:neomath a écrit:
Ceux qui ne croient pas que l'ont peut transformer ainsi l'EN sont ceux qui ne croyaient pas que les PTT pouvaient devenir France Telecom.
2) Si on veut vraiment bloquer cette évolution il faut s'inspirer des corporations qui sont arrivée dans le passé à faire reculer le gouvernement. Je n'en vois que deux : les paysans et les camionneurs. Moralité : pour se faire entendre il n'y a qu'une solution, que le bac 2012 n'ait pas lieu ("année blanche", pour ceux qui connaissent).
Autant dire que, connaissant la légendaire combativité enseignante, je suis bien content de ne pas être trop loin de la retraite.
Il nous faut des tracteurs et des camions pour bloquer les routes ! ok, je sors...
On avait gagné, d'ailleurs.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- MarieLNeoprof expérimenté
V.Marchais a écrit:Daphné a écrit:Tu as le droit de refuser d'être PP, le CDE doit faire appel au volontariat.
En cas de refus de volontaires, il peut imposer, chaque classe doit avoir un PP.
Ah ! ça, non !
Il ne peut rien imposer.
Il y avait eu un fil sur le sujet, et j'avais même donné les références du texte officiel. Le PP est volontaire ou n'est pas. S'il n'y a pas assez de PP pour faire tourner l'établissement, c'est la preuve d'un problème qui ne relève pas des enseignants.
Rien d'obligatoire. Officiellement. Après, tout dépend des aptitudes de chacun à résister aux formes de pression plus ou moins sournoises, plus ou moins bourrines dont sait user une direction.
Mais il y aura toujours des "volontaires". Rien que cette année, une contractuelle remplace la titulaire en congé de maternité, une autre collègue remplace bénévolement un autre congé de maternité, un collègue qui ne voit la classe qu'une fois par semaine a demandé à être PP. L'année précédente, quelqu'un a protesté si fort qu'on lui a fini par lui confier une classe dont elle ne connaissait pas tous les élèves... (LV2)...
Renoncer à être PP ça ne changera rien du tout.
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- V.MarchaisEmpereur
En 2003, énorme mouvement avant tout contre la DÉCENTRALISATION (qui a eu les conséquences annoncées alors, et que nous pouvons apprécier aujourd'hui, et qui menace de s'achever avec la destruction totale de notre statut, le pouvoir aux petits chefs et "l'autonomie des établissement"). Plus de trois mois de grève en ce qui me concerne. Un mouvement long et dur sur le plan national.
Et voilà qu'à quelques jours des examens le SNES nous a lâchés, incitant les profs à reprendre le travail pour "ne pas prendre les enfants en otage" (je sens la nausée rien qu'à écrire ces lignes). Ce que le peuple moutonnier et bien peu courageux a fait. Aussitôt, les rectorats ont reçu l'ordre de profiter des grandes vacances pour opérer des retenues sur salaire monstrueuses. Je ne savais même pas que c'était légal. De nombreux collègues avaient fait trois mois de grève. Les syndicats n'ont RIEN négocié. Nous avons tout remboursé sou à sou.
À la rentrée, les profs étaient traumatisés (effet recherché, j'imagine). Depuis, plus aucun mouvement d'ampleur.
J'ai toujours soupçonné les syndicats majoritaires d'avoir délibérément tué ce mouvement qu'ils n'avaient pas initié, qui était né de la base et qu'ils n'avaient jamais réussi à maîtriser - sauf quand ils l'ont détruit.
Et voilà qu'à quelques jours des examens le SNES nous a lâchés, incitant les profs à reprendre le travail pour "ne pas prendre les enfants en otage" (je sens la nausée rien qu'à écrire ces lignes). Ce que le peuple moutonnier et bien peu courageux a fait. Aussitôt, les rectorats ont reçu l'ordre de profiter des grandes vacances pour opérer des retenues sur salaire monstrueuses. Je ne savais même pas que c'était légal. De nombreux collègues avaient fait trois mois de grève. Les syndicats n'ont RIEN négocié. Nous avons tout remboursé sou à sou.
À la rentrée, les profs étaient traumatisés (effet recherché, j'imagine). Depuis, plus aucun mouvement d'ampleur.
J'ai toujours soupçonné les syndicats majoritaires d'avoir délibérément tué ce mouvement qu'ils n'avaient pas initié, qui était né de la base et qu'ils n'avaient jamais réussi à maîtriser - sauf quand ils l'ont détruit.
- caperucitaGuide spirituel
Quand tu dis 3 mois de grève, c'est tous les jours ou au rythme d'une journée de grève toutes les deux semaines ?
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Premier néo-commandement : Je ne mettrai point de S au futur !!!
Par contre,si j'avais un marteau, je cognerais le jour, je cognerais la nuit, j'y mettrais tout mon coeur !
- Thalia de GMédiateur
L'année 2003 c'est la réforme du système des retraites des fonctionnaires :la durée de cotisation passe de 37 ans et demi à 40 ans, s'alignant ainsi sur celle des travailleurs du secteur privé.
Cela dépendait des établissements. Chez moi tous les mardis. Je n'avais que 2 h de cours et je faisais grève.Quand tu dis 3 mois de grève, c'est tous les jours ou au rythme d'une journée de grève toutes les deux semaines ?
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- V.MarchaisEmpereur
Tous les jours.
À couteaux tirés.
À couteaux tirés.
- Reine MargotDemi-dieu
c'est pour ça que ma solution de leur peler le jonc comme au bailli du Limousin, elle est bien, hein? :diable: :diable: :diable:
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Crazy CowFidèle du forum
Si je me rappelle bien, la grève avait duré 3 mois non stop Caperucita.
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We should never allow our fears or the expectations of others to set the frontiers of our destiny.
- JaneMonarque
V.Marchais a écrit:Tous les jours.
À couteaux tirés.
tous les jours aussi; il y avait une AG chaque matin. On a fait grève quasiment 2 mois.
- PryneiaNiveau 9
V.Marchais a écrit:En 2003, énorme mouvement avant tout contre la DÉCENTRALISATION (qui a eu les conséquences annoncées alors, et que nous pouvons apprécier aujourd'hui, et qui menace de s'achever avec la destruction totale de notre statut, le pouvoir aux petits chefs et "l'autonomie des établissement"). Plus de trois mois de grève en ce qui me concerne. Un mouvement long et dur sur le plan national.
Et voilà qu'à quelques jours des examens le SNES nous a lâchés, incitant les profs à reprendre le travail pour "ne pas prendre les enfants en otage" (je sens la nausée rien qu'à écrire ces lignes). Ce que le peuple moutonnier et bien peu courageux a fait. Aussitôt, les rectorats ont reçu l'ordre de profiter des grandes vacances pour opérer des retenues sur salaire monstrueuses. Je ne savais même pas que c'était légal. De nombreux collègues avaient fait trois mois de grève. Les syndicats n'ont RIEN négocié. Nous avons tout remboursé sou à sou.
À la rentrée, les profs étaient traumatisés (effet recherché, j'imagine). Depuis, plus aucun mouvement d'ampleur.
J'ai toujours soupçonné les syndicats majoritaires d'avoir délibérément tué ce mouvement qu'ils n'avaient pas initié, qui était né de la base et qu'ils n'avaient jamais réussi à maîtriser - sauf quand ils l'ont détruit.
Waouw. Ça fait froid dans le dos. Je comprends mieux la défiance de certains de mes collègues à l'égard des syndicats... Je suis admirative du courage des enseignants.
Pour ma part, je vous avoue, au vu de la situation, que je serais prête à me lancer dans une grève dure et qui durerait. Certes, on pénaliserait peut-être des élèves une année, mais c'est rien comparé aux générations de jeunes et d'enseignants massacrées !
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« Nicht ein Wolf ist der Mensch dem Menschen. Er ist ihm Produkt, die totale Ware ist er ihm. » E. Palmetshofer
(« L’homme n’est pas un loup pour l’homme. Il est un produit pour lui, une marchandise, rien de plus. »)
- sandGuide spirituel
Très sale souvenir, cette longue grève pour des nèfles...V.Marchais a écrit:En 2003, énorme mouvement avant tout contre la DÉCENTRALISATION (qui a eu les conséquences annoncées alors, et que nous pouvons apprécier aujourd'hui, et qui menace de s'achever avec la destruction totale de notre statut, le pouvoir aux petits chefs et "l'autonomie des établissement"). Plus de trois mois de grève en ce qui me concerne. Un mouvement long et dur sur le plan national.
Et voilà qu'à quelques jours des examens le SNES nous a lâchés, incitant les profs à reprendre le travail pour "ne pas prendre les enfants en otage" (je sens la nausée rien qu'à écrire ces lignes). Ce que le peuple moutonnier et bien peu courageux a fait. Aussitôt, les rectorats ont reçu l'ordre de profiter des grandes vacances pour opérer des retenues sur salaire monstrueuses. Je ne savais même pas que c'était légal. De nombreux collègues avaient fait trois mois de grève. Les syndicats n'ont RIEN négocié. Nous avons tout remboursé sou à sou.
À la rentrée, les profs étaient traumatisés (effet recherché, j'imagine). Depuis, plus aucun mouvement d'ampleur.
J'ai toujours soupçonné les syndicats majoritaires d'avoir délibérément tué ce mouvement qu'ils n'avaient pas initié, qui était né de la base et qu'ils n'avaient jamais réussi à maîtriser - sauf quand ils l'ont détruit.
- CondorcetOracle
sand a écrit:Très sale souvenir, cette longue grève pour des nèfles...V.Marchais a écrit:En 2003, énorme mouvement avant tout contre la DÉCENTRALISATION (qui a eu les conséquences annoncées alors, et que nous pouvons apprécier aujourd'hui, et qui menace de s'achever avec la destruction totale de notre statut, le pouvoir aux petits chefs et "l'autonomie des établissement"). Plus de trois mois de grève en ce qui me concerne. Un mouvement long et dur sur le plan national.
Et voilà qu'à quelques jours des examens le SNES nous a lâchés, incitant les profs à reprendre le travail pour "ne pas prendre les enfants en otage" (je sens la nausée rien qu'à écrire ces lignes). Ce que le peuple moutonnier et bien peu courageux a fait. Aussitôt, les rectorats ont reçu l'ordre de profiter des grandes vacances pour opérer des retenues sur salaire monstrueuses. Je ne savais même pas que c'était légal. De nombreux collègues avaient fait trois mois de grève. Les syndicats n'ont RIEN négocié. Nous avons tout remboursé sou à sou.
À la rentrée, les profs étaient traumatisés (effet recherché, j'imagine). Depuis, plus aucun mouvement d'ampleur.
J'ai toujours soupçonné les syndicats majoritaires d'avoir délibérément tué ce mouvement qu'ils n'avaient pas initié, qui était né de la base et qu'ils n'avaient jamais réussi à maîtriser - sauf quand ils l'ont détruit.
Comme en 1968.
- DuplayExpert
V.Marchais a écrit:En 2003, énorme mouvement avant tout contre la DÉCENTRALISATION (qui a eu les conséquences annoncées alors, et que nous pouvons apprécier aujourd'hui, et qui menace de s'achever avec la destruction totale de notre statut, le pouvoir aux petits chefs et "l'autonomie des établissement"). Plus de trois mois de grève en ce qui me concerne. Un mouvement long et dur sur le plan national.
Et voilà qu'à quelques jours des examens le SNES nous a lâchés, incitant les profs à reprendre le travail pour "ne pas prendre les enfants en otage" (je sens la nausée rien qu'à écrire ces lignes). Ce que le peuple moutonnier et bien peu courageux a fait. Aussitôt, les rectorats ont reçu l'ordre de profiter des grandes vacances pour opérer des retenues sur salaire monstrueuses. Je ne savais même pas que c'était légal. De nombreux collègues avaient fait trois mois de grève. Les syndicats n'ont RIEN négocié. Nous avons tout remboursé sou à sou.
À la rentrée, les profs étaient traumatisés (effet recherché, j'imagine). Depuis, plus aucun mouvement d'ampleur.
J'ai toujours soupçonné les syndicats majoritaires d'avoir délibérément tué ce mouvement qu'ils n'avaient pas initié, qui était né de la base et qu'ils n'avaient jamais réussi à maîtriser - sauf quand ils l'ont détruit.
Je fais aussi partie de ceux n'ont pas digéré 2003.
Mais je ne peux pas laisser passer certaines remarques sans réagir car j'en ai vraiment assez de voir systématiquement mis dans le même sac les syndicats.
En 2003, oui, il y avait bien sûr la réforme de la décentralisation, qui concernait la fonction publique.
Mais il y avait aussi la réforme des retraites qui, elle, concernait tous les salariés, du public comme du privé (allongement de la durée de cotisation pour tous à 42,5 annuités, décotes et autres joyeusetés). Il y avait vraiment moyen de réussir un énorme mouvement capable de gagner, unissant les salariés du public et les salariés du privé. Il suffisait de paralyser quelques jours le pays par une grève générale qui ne demandait qu'à partir pour gagner.
Alors oui, les syndicats alors majoritaires dans l'enseignement ont choisi de mettre l'accent plus particulièrement sur la décentralisation (ce qui permettait de conserver la traditionnelle union sacrée entre FSU, UNSA et SGEN-CFDT) et, quand ils parlaient de la réforme des retraites, c'était en focalisant sur certains aspects qui laissaient penser que seul le public était concerné.
Pendant ce temps, au niveau interprofessionnel, celui des grandes confédérations, la CFDT choisissait d'emblée de trahir, l'UNSA flottait et la CGT louvoyait, laissant croire qu'elle mobiliserait ses troupes le moment venu et laissant de fait s'épuiser les enseignants, les hospitaliers...
FO en revanche a eu une position claire et déterminée dès le départ. Le boulot d'information fait par ses militants a été impressionnant, y compris dans le secteur privé. Tout a été fait pour que l'unité public/privé puisse se faire sur la question des retraites et qu'un mouvement ample puisse rapidement se développer. Je me souviens du boulot formidable accompli par les gars du bâtiment et de la chimie en particulier et de leur présence à chaque manif dans les cortèges FO. Dans le secteur de la chimie, certaines boîtes étaient même parties en grève reconductible. A EDF, à la SNCF, les militants de FO ont fait leur boulot pour que ça bouge (ceux de Sud-Rail aussi à la SNCF d'ailleurs), mais chaque fois que les AG votaient la grève reconductible, les apparatchiks de la CGT intervenaient pour renvoyer les gars au boulot.
Blondel -avec le bureau confédéral- a maintes fois proposé à Thibault de passer à la vitesse supérieure. Il lui a y compris proposé que les deux confédérations appellent ensemble à la grève générale. Le bureau confédéral de la CGT a tout fait pour laisser pourrir le mouvement, d'atermoiement en atermoiement. Ce n'est pas pour rien que Fillon a chaleureusement remercié le chef de la CGT à la fin.
Quant aux histoires de retenues de salaire, je ne sais pas ce qu'il en est pour les autres, mais je sais que les représentants de FO ont multiplié les audiences et négociations avec les recteurs et inspecteurs d'Académie. La marge de négociation était faible, puisque le mouvement avait perdu : on n'était pas du tout dans la configuration de 1995 où il avait été possible de négocier de très faibles retenues. Et il fallait en premier lieu empêcher l'application de l'arrêt Omont (retrait de salaire pour les jours de grève mais aussi pour les jours non travaillés afférents).
Bref, on pouvait gagner en 2003. Cela n'a pas été possible du fait de la trahison de certaines organisations comme la CFDT, l'UNSA et la CGT au niveau interprofessionnel. Dans l'enseignement, les mêmes organisations ainsi que la FSU n'ont pas eu des positions plus heureuses. Ce n'est pas une raison pour mettre dans le même sac les organisations qui ont pris leurs responsabilités et qui n'ont rien à se reprocher dans cette affaire, comme c'est le cas de la confédération FO ainsi que de ses syndicats de l'enseignement.
- caperucitaGuide spirituel
Honnêtement, après avoir fait grève deux ou trois mois non stop et n'avoir pas été écoutés, pour quelles raisons faites-vous encore grève ? Pensez-vous que faire grève puisse encore avoir un quelconque effet ? Je ne demande pas ça pour provoquer, c'est sincère, si faire grève pendant autant de temps n'a pas donné de résultat, alors une journée par ci, par là, ne servira à rien... Je fais partie de ceux qui pensent qu'il faut trouver d'autres moyens d'action, plus efficaces.
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Premier néo-commandement : Je ne mettrai point de S au futur !!!
Par contre,si j'avais un marteau, je cognerais le jour, je cognerais la nuit, j'y mettrais tout mon coeur !
- V.MarchaisEmpereur
Je pense aussi, Caperucita. Je pense qu'il faut faire ce que nous n'avons pas osé faire en 2003 : bloquer tous les examens.
Mowgli, je ne rangeais pas vraiment FO parmi les syndicats majoritaires dans l'enseignement et je suis d'accord à propos de la trahison de la FSU.
Mowgli, je ne rangeais pas vraiment FO parmi les syndicats majoritaires dans l'enseignement et je suis d'accord à propos de la trahison de la FSU.
- frimoussette77Guide spirituel
Je n'ai fait grève "que 15 jours" en 2003, mon mari aussi. Avec Ag et manif quasi quotidiennes, distribution de tracts, grande manif à Paris qui a bien été minimisée par la presse.caperucita a écrit:Honnêtement, après avoir fait grève deux ou trois mois non stop et n'avoir pas été écoutés, pour quelles raisons faites-vous encore grève ? Pensez-vous que faire grève puisse encore avoir un quelconque effet ? Je ne demande pas ça pour provoquer, c'est sincère, si faire grève pendant autant de temps n'a pas donné de résultat, alors une journée par ci, par là, ne servira à rien... Je fais partie de ceux qui pensent qu'il faut trouver d'autres moyens d'action, plus efficaces.
Je n'ai fait grève qu'une fois depuis et mon mari ne refera pas grève de si tôt.
- CondorcetOracle
V.Marchais a écrit:Je pense aussi, Caperucita. Je pense qu'il faut faire ce que nous n'avons pas osé faire en 2003 : bloquer tous les examens [et concours].
Mowgli, je ne rangeais pas vraiment FO parmi les syndicats majoritaires dans l'enseignement et je suis d'accord à propos de la trahison de la FSU.
Oui. Je passais le Capes en 2003 et aurais très bien compris qu'il soit reporté pour cause de grève.
- ClarinetteGrand Maître
caperucita a écrit:Honnêtement, après avoir fait grève deux ou trois mois non stop et n'avoir pas été écoutés, pour quelles raisons faites-vous encore grève ? Pensez-vous que faire grève puisse encore avoir un quelconque effet ? Je ne demande pas ça pour provoquer, c'est sincère, si faire grève pendant autant de temps n'a pas donné de résultat, alors une journée par ci, par là, ne servira à rien... Je fais partie de ceux qui pensent qu'il faut trouver d'autres moyens d'action, plus efficaces.
- user7337Fidèle du forum
caperucita a écrit:Honnêtement, après avoir fait grève deux ou trois mois non stop et n'avoir pas été écoutés, pour quelles raisons faites-vous encore grève ? Pensez-vous que faire grève puisse encore avoir un quelconque effet ? Je ne demande pas ça pour provoquer, c'est sincère, si faire grève pendant autant de temps n'a pas donné de résultat, alors une journée par ci, par là, ne servira à rien... Je fais partie de ceux qui pensent qu'il faut trouver d'autres moyens d'action, plus efficaces.
Merci ! C'est tout l'objet de ce fil de discussion ! Les grèves ne donnent rien, il faut faire autre chose et frapper fort !
- loup des steppesNeoprof expérimenté
Je fais également partie de tous ceux & celles qui n'ont pas du tout digéré 2003.
J'ai cependant continué de faire grève.
Mais maintenant j'aimerais vraiment qu'on passe à autre chose de "plus fort" et surtout de vraiment plus enquiquinant pour les autorités et vraiment dérangeant pour le public concerné par l'EN (parents-élèves), mais je suis malheureusement quasi certaine que la grève des examens c'est une bataille perdue d'avance...
Entre les CCF qui vont être de plus en plus répandus, les collègues qui en veulent pas "faire pâtir les enfants", et les syndicats majoritaires qui poussent leurs adhérents à rentrer dans le rang bien vite...
J'ai cependant continué de faire grève.
Mais maintenant j'aimerais vraiment qu'on passe à autre chose de "plus fort" et surtout de vraiment plus enquiquinant pour les autorités et vraiment dérangeant pour le public concerné par l'EN (parents-élèves), mais je suis malheureusement quasi certaine que la grève des examens c'est une bataille perdue d'avance...
Entre les CCF qui vont être de plus en plus répandus, les collègues qui en veulent pas "faire pâtir les enfants", et les syndicats majoritaires qui poussent leurs adhérents à rentrer dans le rang bien vite...
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[i] "Là où sont mes pieds, je suis à ma place." prov. Amérindien
"Choose the words you use with care: they create the world around you"
- Invité5Expert
J'ignorais pourquoi la grève de 2003 s'était "terminée" comme ça :|
Je passais le bac cette année là, je me souviens que mes profs étaient abattus aux moments des résultats.
Je passais le bac cette année là, je me souviens que mes profs étaient abattus aux moments des résultats.
- User5899Demi-dieu
Y'avair aussi eu la merveille des maths en S. Le sujet s'étant révélé infaisable (les cobayeurs avaient dû être encore plus désinvoltes qu'à l'ordinaire), il avait été décidé que chaque académie bricolerait les points de l'épreuve à sa sauce. A Besançon, si je me rappellle bien, l'épreuve avait été notée sur 25, il y avait des notes entre 15 et 20 à la pelle, les candidats se foutaient de notre gueule le jour des résultats. Merci l'EN :colere: :colere:Tinkerbell a écrit:J'ignorais pourquoi la grève de 2003 s'était "terminée" comme ça :|
Je passais le bac cette année là, je me souviens que mes profs étaient abattus aux moments des résultats.
- Invité5Expert
Ah oui ça je m'en souviens bien. C'était l'exercice pour les non spécialistes. Le reste du sujet sortait un peu de l'ordinaire mais n'était pas hyper difficile.
Dans ma salle, une élève avait pleuré pendant 4h, dans la salle de mon copain, une fille avait tenté de se trancher les veines avec son compas ( même en 4h, elle n'avait pas réussi !). Une copine de terminale avait complètement séché, à la place, elle a écrit un poème sur les mathématiques destiné à son examinateur, le poème avait été publié dans la VDN !
Dans ma salle, une élève avait pleuré pendant 4h, dans la salle de mon copain, une fille avait tenté de se trancher les veines avec son compas ( même en 4h, elle n'avait pas réussi !). Une copine de terminale avait complètement séché, à la place, elle a écrit un poème sur les mathématiques destiné à son examinateur, le poème avait été publié dans la VDN !
- CondorcetOracle
Une carrière littéraire s'ouvrait à elle !
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