Journée des Etats Généraux de l'Histoire-Géographie organisés par l'APHG (28 janvier 2012 / Paris)

Alarmée par la suppression de l'histoire-géographie en tant qu'enseignement obligatoire en terminale scientifique et plus généralement sur la perte d'influence de la discipline dans le système éducatif (sinon dans la société ?), l'APHG (Association des professeurs d'histoire-géographie) organise demain, samedi 28 janvier 2012, des Etats Généraux où interviendront entre autres MM. Jeanneney, Ferro, Joutard.. et qui se tiendront au lycée Louis-le-Grand le matin puis en Sorbonne l'après-midi.

http://www.aphg.fr/etats-generaux-pdf/110926-etats-generaux-appel.pdf

http://www.aphg.fr/etats-generaux-pdf/111126-lettre-pour-comite-de-soutien.pdf

http://www.aphg.fr/etats-generaux-pdf/120125-deroulement-de-la-journee%20des-eg.pdf

condorcet a écrit:Alarmée par la suppression de l'histoire-géographie en tant qu'enseignement obligatoire en terminale scientifique et plus généralement sur la perte d'influence de la discipline dans le système éducatif (sinon dans la société ?), l'APHG (Association des professeurs d'histoire-géographie) organise demain, samedi 28 janvier 2012, des Etats Généraux où interviendront entre autres MM. Jeanneney, Ferro, Joutard.. et qui se tiendront au lycée Louis-le-Grand le matin puis en Sorbonne l'après-midi.

http://www.aphg.fr/etats-generaux-pdf/110926-etats-generaux-appel.pdf

http://www.aphg.fr/etats-generaux-pdf/111126-lettre-pour-comite-de-soutien.pdf

http://www.aphg.fr/etats-generaux-pdf/120125-deroulement-de-la-journee%20des-eg.pdf

Il est grand temps que l'APHG s'inquiète de la suppression de l'HG en Tle...

Mieux vaut tard que jamais ! Un article sur le sujet est paru dans l'édition du Monde daté de samedi (dans les kiosques cette après-midi).

Spoiler:

Où étaient celles et ceux qui critiquent l'APHG sans rien savoir de son action, de ses rencontres avec le cabinet du ministre, de la pétition (signée par plus de 26000 personnes) ? Plus facile de critiquer depuis sa chaise que d'adhérer, ou de s'invesir, sans doute... Ceux qui bossent pour que les autres puissent préserver leurs postes (car HG en TS en moins = des postes en moins ! ) aiment beaucoup les inspecteurs des travaux finis ! Seule l'APHG s'est battue, les syndicats n'ont rien fait.

Olympias, ton point de vue est respectable mais pourrais-tu te présenter dans la rubrique idoine : https://www.neoprofs.org/f26-votre-presentation
Merci

Et je rappelle (je l'ai dit sur un autre fil) que François Bayrou est le seul homme politique à y être allé — et il a été puissamment applaudi.
Ils étaient où, les autres ?
Au passage, l'inspection générale avait déconseillé aux IPR d'y passer — peur de la contamination, sans doute. Mais ils avaient envoyé un émissaire pour les tenir au courant — les poils de leurs oreilles ont dû vibrer…

Je ne comprends pas comment on peut convier les élus de la nation à la tenue d'une assemblée professionnelle sinon en qualité d'observateurs. Il y a là, me semble-t-il, une contradiction assez nette entre la revendication d'une objectivité scientifique, d'une autonomie pédagogique et l'expression d'opinions politiques, citoyennes (et à ce titre tout à fait honorables). Qu'il s'agisse de M. Bayrou, de Mme Joly ou de M. Mélenchon ne change rien à mon opinion. Comment donc se placer sous le haut-patronage d'un élu alors que, par essence, l'enseignement de l'histoire-géographie se fonde sur des recherches qui doivent à la curiosité infinie de leurs tenants comme à leur liberté relative leur richesse ? Il y a là quelque chose qui m'échappe.

Entièrement d'accord, Condorcet !

Il a beaucoup été question de programmes (et de formation des maîtres) — et rien de ce qui concerne l'Ecole n'est étranger à Bayrou.
Aux autres, en revanche…

Certes mais tout ce qui concerne l'enseignement de l'histoire-géographie ressort-il d'un choix politique ? Je pense que si le Général de Gaulle avait assisté aux assemblées générales de l'APHG, tous les participants n'auraient pas forcément apprécié... Et pourtant Charles de Gaulle était un ancien collègue !

C'est étrange. Quand les politiques s'occupent de nous,ils sont envahissants. Et s'ils ne s'en occupent pas, on leur reproche de s'en désintéresser. Double bind, comme on dit.
Je préfère encore qu'ils se tiennent au courant.

Et moi, j'aime bien exercer mon métier sans que l'on se penche toutes les cinq minutes sur mon épaule. J'appelle l'homme politique lorsque j'ai besoin de lui.