- bellaciaoFidèle du forum
victor44 a écrit: Donc si pas de médecin, pas de PAI. Si une infirmière tente d'imposer quoi que ce soit en dehors on peut lui dire crotte (ça m'est arrivé)
Si on est dans le cadre du PAI, je trouve inconcevable qu'on puisse dire "c'est pas mon job" ou "aboule l'oseille d'abord"
Pour ce qui est des souffrances de certains collègues, je compatis, mais il me semble que le collègue à l'origine du post était loin du burnout. J'ai ressenti (peut-être à tort), qu'il cherchait à s'extraire d'une "obligation"
Et d'une, l'élève n'est pas malade, loin de là ; par ailleurs, si tu as lu mon compte-rendu, tu n'auras pas manqué le fait que rien n'est clairement établi médicalement, justement. Pourtant, le médecin scolaire assistait à la réunion, sur la base des tests psycho-motriciens de la CO-Psy (= médecin ??).
Et de deux, non, je ne cherche pas à me soustraire à une obligation, je souhaite simplement, comme d'ailleurs le texte du PAI le préconise, qu'il soit demandé à chacun d'intervenir selon ses qualifications. Voilà, je m'en tiens là.
Nuits, tu as très bien exprimé ce ras-le-bol que je ressens souvent aussi, bien que j'ai quinze ans de métier, et toujours une charge énorme de travail !
- victor44Habitué du forum
bellaciao a écrit:victor44 a écrit: Donc si pas de médecin, pas de PAI. Si une infirmière tente d'imposer quoi que ce soit en dehors on peut lui dire crotte (ça m'est arrivé)
Si on est dans le cadre du PAI, je trouve inconcevable qu'on puisse dire "c'est pas mon job" ou "aboule l'oseille d'abord"
Pour ce qui est des souffrances de certains collègues, je compatis, mais il me semble que le collègue à l'origine du post était loin du burnout. J'ai ressenti (peut-être à tort), qu'il cherchait à s'extraire d'une "obligation"
Et d'une, l'élève n'est pas malade, loin de là ; par ailleurs, si tu as lu mon compte-rendu, tu n'auras pas manqué le fait que rien n'est clairement établi médicalement, justement. Pourtant, le médecin scolaire assistait à la réunion, sur la base des tests psycho-motriciens de la CO-Psy (= médecin ??).
Et de deux, non, je ne cherche pas à me soustraire à une obligation, je souhaite simplement, comme d'ailleurs le texte du PAI le préconise, qu'il soit demandé à chacun d'intervenir selon ses qualifications. Voilà, je m'en tiens là.
Nuits, tu as très bien exprimé ce ras-le-bol que je ressens souvent aussi, bien que j'ai quinze ans de métier, et toujours une charge énorme de travail !
C'est quoi pour toi quelqu'un de malade? Souffrant de handicap? Nécessitant un PAI?
Le problème c'est que tu t'en fous et que tu racontes des bétises. Si le médecin scolaire est présent comme tu l'indiques ça signifie deux choses:
1 Y a pas manque de moyen de ce coté là
2 Y a un problème médical que tu le veuilles ou non
Le fait qu'une prise en charge soit nécessaire ne donne pas à l'élève le droit de foutre le bazar, il faut donc recadrer l'infirmière (lui dire fermement que c'est pas à elle de définir le déroulement normal des cours). Mais je te croirais pour dire qu'il n'y a pas de problème médical si le médecin en question poste sur ce fil. Toi, tu n'a pas les compétences pour juger.
Si vous souhaitez n'avoir que des élèves qui bossent sans qu'on les forcent, qui parlent jamais en cours, qui sont jamais malades ou qui se plaignent pas lorsqu'ils le sont, qui ont des parents sympas qui soutiennent toujours les décisions des profs et qui sont tellement brillants que c'est un plaisir de corriger les copies, je vous conseille de réussir normal sup et d'enseigner à H IV ou Pierre de Fermat en prépa deuxième année.
Les élèves ont besoin de nous et s'il faut savoir poser des limites pour pas se faire bouffer par le boulot on ne doit pas perdre de vue que nous sommes en charge d'un service public qui nous impose de prendre TOUS les élèves en charge.
- CelebornEsprit sacré
victor44 a écrit:
Si vous souhaitez n'avoir que des élèves qui bossent sans qu'on les forcent, qui parlent jamais en cours, qui sont jamais malades ou qui se plaignent pas lorsqu'ils le sont, qui ont des parents sympas qui soutiennent toujours les décisions des profs et qui sont tellement brillants que c'est un plaisir de corriger les copies, je vous conseille de réussir normal sup et d'enseigner à H IV ou Pierre de Fermat en prépa deuxième année.
J'ai fait une prépa d'un niveau équivalent à HIV, et les élèves y bordélisaient la prof d'allemand de 2e année.
J'ai l'impression que vous êtes bien péremptoire. Par exemple, ce n'est pas parce que le médecin scolaire est là qu'il y a forcément un problème d'ordre médical : c'est peut-être juste qu'il a été convié à la réunion. Si ça se trouve, il a peut-être même dit qu'il n'avait rien à dire sur l'élève en question. Bref, ça me semble un peu léger pour affirmer que notre collègue s'en fout et raconte des bêtises.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- LilypimsGrand sage
victor44 a écrit:bellaciao a écrit:victor44 a écrit: Donc si pas de médecin, pas de PAI. Si une infirmière tente d'imposer quoi que ce soit en dehors on peut lui dire crotte (ça m'est arrivé)
Si on est dans le cadre du PAI, je trouve inconcevable qu'on puisse dire "c'est pas mon job" ou "aboule l'oseille d'abord"
Pour ce qui est des souffrances de certains collègues, je compatis, mais il me semble que le collègue à l'origine du post était loin du burnout. J'ai ressenti (peut-être à tort), qu'il cherchait à s'extraire d'une "obligation"
Et d'une, l'élève n'est pas malade, loin de là ; par ailleurs, si tu as lu mon compte-rendu, tu n'auras pas manqué le fait que rien n'est clairement établi médicalement, justement. Pourtant, le médecin scolaire assistait à la réunion, sur la base des tests psycho-motriciens de la CO-Psy (= médecin ??).
Et de deux, non, je ne cherche pas à me soustraire à une obligation, je souhaite simplement, comme d'ailleurs le texte du PAI le préconise, qu'il soit demandé à chacun d'intervenir selon ses qualifications. Voilà, je m'en tiens là.
Nuits, tu as très bien exprimé ce ras-le-bol que je ressens souvent aussi, bien que j'ai quinze ans de métier, et toujours une charge énorme de travail !
C'est quoi pour toi quelqu'un de malade? Souffrant de handicap? Nécessitant un PAI?
Le problème c'est que tu t'en fous et que tu racontes des bétises. Si le médecin scolaire est présent comme tu l'indiques ça signifie deux choses:
1 Y a pas manque de moyen de ce coté là
2 Y a un problème médical que tu le veuilles ou non
Le fait qu'une prise en charge soit nécessaire ne donne pas à l'élève le droit de foutre le bazar, il faut donc recadrer l'infirmière (lui dire fermement que c'est pas à elle de définir le déroulement normal des cours). Mais je te croirais pour dire qu'il n'y a pas de problème médical si le médecin en question poste sur ce fil. Toi, tu n'a pas les compétences pour juger.
Si vous souhaitez n'avoir que des élèves qui bossent sans qu'on les forcent, qui parlent jamais en cours, qui sont jamais malades ou qui se plaignent pas lorsqu'ils le sont, qui ont des parents sympas qui soutiennent toujours les décisions des profs et qui sont tellement brillants que c'est un plaisir de corriger les copies, je vous conseille de réussir normal sup et d'enseigner à H IV ou Pierre de Fermat en prépa deuxième année.
Les élèves ont besoin de nous et s'il faut savoir poser des limites pour pas se faire bouffer par le boulot on ne doit pas perdre de vue que nous sommes en charge d'un service public qui nous impose de prendre TOUS les élèves en charge.
Tu n'en sais rien. Je trouve le ton que tu emploies particulièrement déplacé et pontifiant. Rien de constructif en tout cas.
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- ClarinetteGrand Maître
En même temps, rien que de très habituel : la plupart des interventions de victor44 sont de ce tonneau-là...
- JohnMédiateur
arcturus38 a écrit:Clarinette a écrit:C'est une question que je me suis posée également. Même en supposant que le "eea" signifie "enseignement... adapté", je me demande si l'on ne leurre pas élèves et familles dans ce genre de dispositif...cath5660 a écrit:arcturus38 a écrit:
Mon fils est actuellement en L3 eea et a toujours eu des problèmes pour lire et pour écrire.
J’imagine bien que je vais me faire lapider, mais... Un élève qui a des difficultés de lecture et d'écriture au point d'avoir un niveau d'élève de 6° a-t-il sa place en L3?
pour info : Les licences EEA proposent une formation pluri-disciplinaire en Electronique, Electrotechnique (Génie Electrique), Automatique, Informatique Industrielle et Traitement du signal. (ce n'est pas une licence pro)
et il semblerait que mon fils ne s'en sorte que grâce à un QI plutôt élevé (141).
C'est surtout de penser qu'on puisse bloquer un élève (qui a à priori des capacités) qui me fait réagir.
Mais bon, c'est vrai qu'on se fait vraiment du soucis pour lui et on se demande si il pourra continuer ses études avec un tel handicap (dyslexie très très très sévère).
Si sa dyslexie est bien attestée, il doit avoir une aide. Il y a des dossiers à remplir, et après il a droit à des aides et aménagements.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- JohnMédiateur
Bon, tu n'as jamais postulé pour enseigner en prépa, tu n'y enseigneras jamais, et tu n'es apparemment pas passé par les prépas.Si vous souhaitez n'avoir que des élèves qui bossent sans qu'on les forcent, qui parlent jamais en cours, qui sont jamais malades ou qui se plaignent pas lorsqu'ils le sont, qui ont des parents sympas qui soutiennent toujours les décisions des profs et qui sont tellement brillants que c'est un plaisir de corriger les copies, je vous conseille de réussir normal sup et d'enseigner à H IV ou Pierre de Fermat en prépa deuxième année.
Pourquoi en parler de manière si péremptoire, en ce cas ?
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- victor44Habitué du forum
John a écrit:Bon, tu n'as jamais postulé pour enseigner en prépa, tu n'y enseigneras jamais, et tu n'es apparemment pas passé par les prépas.Si vous souhaitez n'avoir que des élèves qui bossent sans qu'on les forcent, qui parlent jamais en cours, qui sont jamais malades ou qui se plaignent pas lorsqu'ils le sont, qui ont des parents sympas qui soutiennent toujours les décisions des profs et qui sont tellement brillants que c'est un plaisir de corriger les copies, je vous conseille de réussir normal sup et d'enseigner à H IV ou Pierre de Fermat en prépa deuxième année.
Pourquoi en parler de manière si péremptoire, en ce cas ?
Je ne parle pas des prepas je n'ai ni l' envie ni les compétences pour y aller.
Si vous me relisez bien, je veux juste dire que notre quotidien est fait d'élèves qui n'ont rien de brillant et qui ont besoin d'aide. refuser de prendre en charge un dys est pour moi un non sens. Si on veut s'éviter de gérer ce genre de cas alors il faut aller dans les endroits où c'est déjà trié.
En ce qui me concerne j'ai fait une année de prépa dans un prestigieux lycée parisien (Chaptal) donc oui je connais. J'ai eu des profs brillants qui n'auraient pu s'adapter à un public médiocre, mais un certifié de collège ne peut se plaindre d'avoir au quotidien des élève nécessitant une adaptation pédagogique car c'est son boulot...
- JohnMédiateur
Si j'ai bien compris la question de bellaciao, il s'agit justement pour elle de savoir où s'arrête ce qu'on peut lui demander dans le cadre de son travail.un certifié de collège ne peut se plaindre d'avoir au quotidien des élève nécessitant une adaptation pédagogique car c'est son boulot...
Vous n'êtes donc pas forcément en désaccord a priori.
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- victor44Habitué du forum
bellaciao a écrit:
A votre avis, jusqu'où dois-je accepter, pour les collègues et moi-même, de prendre en charge ces difficultés ? J'en ai marre, là... bien que je sois d'accord pour aider cet élève, bien sûr.
Je bat ma coulpe bien volontiers
C'est ce post qui m'a fait réagir mille pardons à bellaciolilith888 a écrit:C'est surtout nous qui méritons mieux, en termes financiers et en moyens humains.
Nous ne sommes pas payés pour cela, tout simplement (et pourtant, je suis aussi maman moi même d'un petit garçon handicapé. Il a une AVS, c'est le boulot de l'AVS. Si le rectorat la lui supprime, j'irai faire une grève de la faim devant, mais jamais je ne demanderai à la maitresse/prof de faire le boulot de l'AVS)
Faut pas non plus se leurrer sur les AVS qui bien souvent sont des étudiants qui n'ont absolument aucune compétence (pédagogique ou paramédicale). Je préfère que les enseignants soient plus impliqués et que les AVS ne soient laissés seuls face à la difficulté des élèves
- bellaciaoFidèle du forum
Victor44, tu n'as pas besoin de me demander pardon, bien que tu aies dit que j'écrivais des bêtises !
A vrai dire, je n'ai pas émis de réserve sur la présence du médecin scolaire, au contraire, mais sur le fait qu'aucun dossier médical n'ait pour l'instant établi de handicap ; en ce domaine, j'aurais eu plus confiance envers le CMPP que les tests de la CO-Psy, auxquels du reste nous n'avons pas accès.
Pour ce qui est de cet élève, j'ai discuté avec lui, il est soulagé des mesures qui sont prises. Je suis même allée jusqu'à vérifier les classeurs de toute la classe pour proposer à deux ou trois d'entre eux un cahier, de façon à ce qu'il ne soit pas le seul. Il était anxieux sur le fait d'être différencié par rapport aux autres. D'ailleurs, l'un de ces élèves était très content de pouvoir aussi prendre un cahier !
Enfin, je l'ai valorisé en parlant de son poème écrit en classe : certes, il n'a pu en faire que la moitié, mais avec des vers justes et déjà des comparaisons bien trouvées. Il avait pris en compte tout seul l'ensemble des critères. Je précise qu'il ne fait le bazar (les boulettes) que dans un cours ; en revanche, il n'est pas très courageux sur l'écriture et la prise en note du cours dans la plupart des matières où il faut écrire, et il a du mal à se concentrer (cela n'a pas été vérifié, pourtant, par les tests).
A vrai dire, je n'ai pas émis de réserve sur la présence du médecin scolaire, au contraire, mais sur le fait qu'aucun dossier médical n'ait pour l'instant établi de handicap ; en ce domaine, j'aurais eu plus confiance envers le CMPP que les tests de la CO-Psy, auxquels du reste nous n'avons pas accès.
Pour ce qui est de cet élève, j'ai discuté avec lui, il est soulagé des mesures qui sont prises. Je suis même allée jusqu'à vérifier les classeurs de toute la classe pour proposer à deux ou trois d'entre eux un cahier, de façon à ce qu'il ne soit pas le seul. Il était anxieux sur le fait d'être différencié par rapport aux autres. D'ailleurs, l'un de ces élèves était très content de pouvoir aussi prendre un cahier !
Enfin, je l'ai valorisé en parlant de son poème écrit en classe : certes, il n'a pu en faire que la moitié, mais avec des vers justes et déjà des comparaisons bien trouvées. Il avait pris en compte tout seul l'ensemble des critères. Je précise qu'il ne fait le bazar (les boulettes) que dans un cours ; en revanche, il n'est pas très courageux sur l'écriture et la prise en note du cours dans la plupart des matières où il faut écrire, et il a du mal à se concentrer (cela n'a pas été vérifié, pourtant, par les tests).
- DuplayExpert
Personnellement, je comprends bien les interrogations de Bellaciao face au flou artistique organisé dans lequel nous sommes tenus de travailler avec les élèves "en difficultés" et aux limites à définir quant à notre champ d'intervention et aux tâches qui nous incombent.
Depuis deux-trois ans, en primaire, nous assistons à l'apparition d'un nouveau type d'élève : l'élève qui n'a aucun problème officiellement identifié, aucun handicap officiellement reconnu mais pour lequel nous devons multiplier des réunions avec toutes sortes de "professionnels" (sachant que nous ne sommes bien évidemment reconnus professionnels de rien du tout !), les paperasses en tous genres, les aménagements individualisés... Des dizaines d'heures supplémentaires, non rémunérées bien évidemment, des semaines de travail qui dépassent allègrement les 60 heures, quoi de plus naturel ?
Certains des "professionnels" en question (médecins scolaires, médecins des CMPP, médecins libéraux, pédopsychiatres, infirmière scolaires, personnels divers des CMPP, psychologues scolaires ou libéraux, orthophonistes...) savent des choses, ont mis des noms sur certaines des pathologies ou difficultés de ces élèves, mais nous opposent le fameux secret professionnel, à nous sombres bourrins qui ne sommes pas des "professionnels". Sait-on jamais, des fois qu'on irait clamer sur la place du marché, armés de mégaphones, les infos qui nous auraient été communiquées !
Ça finit par devenir complètement surréaliste : des heures de réunions, des paperasses, l'obligation qui nous est faite de prendre en compte des difficultés pour des élèves dont on nous dit... qu'ils n'ont pas de troubles ou de problèmes... mais qu'il faut prendre en compte les troubles ou problèmes.
Le pompon, c'est quand les IEN en personne se déplacent pour venir présider certaines de ces réunions, parfois fort longues, en particulier les équipes éducatives, pour aboutir à la conclusion que ces élèves qui n'ont paraît-il aucun problème doivent bénéficier de dispositifs particuliers mais que ce sont des élèves comme les autres, qui n'ont rien de particulier.
Et si l'on finit par se retrouver en arrêt un ou deux jours parce que le surmenage nous a conduit à une tension de 8-9, on a maintenant l'honneur et l'avantage de tâter du jour de carence et de subir une sanction financière.
Quoi qu'il en soit, il faudrait peut-être un de ces jours qu'on arrête de confondre responsabilités et devoirs de l'Etat face aux élèves de ce pays et exploitation des enseignants considérés comme taillables et corvéables à merci dans l'arbitraire le plus total !
:colere: :colere: :colere: :colere: :colere: :colere: :colere:
Depuis deux-trois ans, en primaire, nous assistons à l'apparition d'un nouveau type d'élève : l'élève qui n'a aucun problème officiellement identifié, aucun handicap officiellement reconnu mais pour lequel nous devons multiplier des réunions avec toutes sortes de "professionnels" (sachant que nous ne sommes bien évidemment reconnus professionnels de rien du tout !), les paperasses en tous genres, les aménagements individualisés... Des dizaines d'heures supplémentaires, non rémunérées bien évidemment, des semaines de travail qui dépassent allègrement les 60 heures, quoi de plus naturel ?
Certains des "professionnels" en question (médecins scolaires, médecins des CMPP, médecins libéraux, pédopsychiatres, infirmière scolaires, personnels divers des CMPP, psychologues scolaires ou libéraux, orthophonistes...) savent des choses, ont mis des noms sur certaines des pathologies ou difficultés de ces élèves, mais nous opposent le fameux secret professionnel, à nous sombres bourrins qui ne sommes pas des "professionnels". Sait-on jamais, des fois qu'on irait clamer sur la place du marché, armés de mégaphones, les infos qui nous auraient été communiquées !
Ça finit par devenir complètement surréaliste : des heures de réunions, des paperasses, l'obligation qui nous est faite de prendre en compte des difficultés pour des élèves dont on nous dit... qu'ils n'ont pas de troubles ou de problèmes... mais qu'il faut prendre en compte les troubles ou problèmes.
Le pompon, c'est quand les IEN en personne se déplacent pour venir présider certaines de ces réunions, parfois fort longues, en particulier les équipes éducatives, pour aboutir à la conclusion que ces élèves qui n'ont paraît-il aucun problème doivent bénéficier de dispositifs particuliers mais que ce sont des élèves comme les autres, qui n'ont rien de particulier.
Et si l'on finit par se retrouver en arrêt un ou deux jours parce que le surmenage nous a conduit à une tension de 8-9, on a maintenant l'honneur et l'avantage de tâter du jour de carence et de subir une sanction financière.
Quoi qu'il en soit, il faudrait peut-être un de ces jours qu'on arrête de confondre responsabilités et devoirs de l'Etat face aux élèves de ce pays et exploitation des enseignants considérés comme taillables et corvéables à merci dans l'arbitraire le plus total !
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- bellaciaoFidèle du forum
Mowgli, on ne peut mieux parler !
De plus, j'ai la conviction qu'à l'école primaire vous êtes logés à moins bonne enseigne encore que nous : j'ai vu des réunions de liaison CM2-6e le mercredi matin pour lesquelles nous étions soit libérés de cours soit volontaires... Les profs des écoles étaient obligés de venir et leur inspecteur présent à la réunion. Le-dit inspecteur se complaisant dans du verbiage fumeux qui nous empêchait d'avoir vraiment un dialogue (c'était l'époque ORL, et il était à fond dedans). C'est le comble : être obligé de venir à une réunion de liaison avec les enseignants du collège et ne pas pouvoir communiquer.
Je ne m'écarte qu'à peine du sujet, parce que nous souhaitions justement dans cette réunion nous donner les infos sur les élèves en difficulté qui passaient en 6e et bénéficier de l'expérience des profs des écoles.
De plus, j'ai la conviction qu'à l'école primaire vous êtes logés à moins bonne enseigne encore que nous : j'ai vu des réunions de liaison CM2-6e le mercredi matin pour lesquelles nous étions soit libérés de cours soit volontaires... Les profs des écoles étaient obligés de venir et leur inspecteur présent à la réunion. Le-dit inspecteur se complaisant dans du verbiage fumeux qui nous empêchait d'avoir vraiment un dialogue (c'était l'époque ORL, et il était à fond dedans). C'est le comble : être obligé de venir à une réunion de liaison avec les enseignants du collège et ne pas pouvoir communiquer.
Je ne m'écarte qu'à peine du sujet, parce que nous souhaitions justement dans cette réunion nous donner les infos sur les élèves en difficulté qui passaient en 6e et bénéficier de l'expérience des profs des écoles.
- DuplayExpert
Oui, c'est semble-t-il la grande spécialité du primaire : nous assommer de pseudo-réunions de toutes sortes -réunions de concertation pour travailler en équipe au sein de l'école, réunions avec les partenaires de l'école, réunion fliquée pour assurer la liaison avec les collègues de collège- afin que nous ne puissions plus avoir une minute pour nous réunir et avoir un réel dialogue !
Et quand l'ordre du jour de la réunion risque d'aboutir à des échanges ou conclusions "incorrects", un oeil moscovite est dépêché sur les lieux du crime afin de présider aux réjouissances !
- doublecasquetteEnchanteur
Mowgli a écrit:
Oui, c'est semble-t-il la grande spécialité du primaire : nous assommer de pseudo-réunions de toutes sortes -réunions de concertation pour travailler en équipe au sein de l'école, réunions avec les partenaires de l'école, réunion fliquée pour assurer la liaison avec les collègues de collège- afin que nous ne puissions plus avoir une minute pour nous réunir et avoir un réel dialogue !
Et quand l'ordre du jour de la réunion risque d'aboutir à des échanges ou conclusions "incorrects", un oeil moscovite est dépêché sur les lieux du crime afin de présider aux réjouissances !
Nous, nous n'y allons plus ! Passer trois heures à débiter l'un après l'autre combien de PAI, combien de PPRE, combien d'APER, combien de B2i, merci bien...
- Hermione0908Modérateur
doublecasquette a écrit:Mowgli a écrit:
Oui, c'est semble-t-il la grande spécialité du primaire : nous assommer de pseudo-réunions de toutes sortes -réunions de concertation pour travailler en équipe au sein de l'école, réunions avec les partenaires de l'école, réunion fliquée pour assurer la liaison avec les collègues de collège- afin que nous ne puissions plus avoir une minute pour nous réunir et avoir un réel dialogue !
Et quand l'ordre du jour de la réunion risque d'aboutir à des échanges ou conclusions "incorrects", un oeil moscovite est dépêché sur les lieux du crime afin de présider aux réjouissances !
Nous, nous n'y allons plus ! Passer trois heures à débiter l'un après l'autre combien de PAI, combien de PPRE, combien d'APER, combien de B2i, merci bien...
Encore plus drôle chez nous l'année dernière, lors de cette fameuse réunion de liaison CM2-6e. Après avoir passé 3heures à
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Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- DhaiphiGrand sage
On ne s'adapte pas à un public médiocre, on le subit.victor44 a écrit: J'ai eu des profs brillants qui n'auraient pu s'adapter à un public médiocre,
_________________
De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- Thalia de GMédiateur
Réunions de liaison CM2-6e ? La dernière fut tellement fumeuse que cela m'a vaccinée. Les PE discutaient entre elles pour savoir comment chacune mettait en place le soutien, et ma collègue, ma cde et moi-même en sommes sorties avec le sentiment d'avoir été flouées
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- DhaiphiGrand sage
Mal organisée ?Thalia de G a écrit:Réunions de liaison CM2-6e ?
Chez nous, on présente nos CM2 aux profs qui notent nos remarques pour ensuite préparer les classses de 6ème au mieux.
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- cristalExpert spécialisé
C'est au niveau de la notation que, de mon côté, le problème se pose.
Ne pas noter pas l'orthographe en rédac, faire des dictées à trous, qcm.. d'accord.
Mais à la fin du trimestre comment justifier la moyenne?
Ne pas noter pas l'orthographe en rédac, faire des dictées à trous, qcm.. d'accord.
Mais à la fin du trimestre comment justifier la moyenne?
- victor44Habitué du forum
Dhaiphi a écrit:On ne s'adapte pas à un public médiocre, on le subit.victor44 a écrit: J'ai eu des profs brillants qui n'auraient pu s'adapter à un public médiocre,
T'es libre de pas subir: change de métier. En collège, on a tous les élèves. C'est comme si t'étais médecin et que tu subissait les gens malades... Si tu aimes pas les vieux et les malades change de métier.
- ClarinetteGrand Maître
Une intervention toute dans la mesure, comme on les aime ! :lol:
- doublecasquetteEnchanteur
Clarinette a écrit:Une intervention toute dans la mesure, comme on les aime ! :lol:
À la décharge de Victor44, quand on ne connaît (elle est pas là, nouvelle ortho ? j'vas encore me faire traiter de ringarde) pas Dhaiphi (et non Dhaïphi comme le Daïkiri), il surprend un peu, au début...
- ClarinetteGrand Maître
C'est une fille, tu crois ?doublecasquette a écrit:Clarinette a écrit:Une intervention toute dans la mesure, comme on les aime ! :lol:
À la décharge de Victor44, quand on ne connaît (elle est pas là, nouvelle ortho ? j'vas encore me faire traiter de ringarde) pas Dhaiphi (et non Dhaïphi comme le Daïkiri), il surprend un peu, au début...
- doublecasquetteEnchanteur
Clarinette a écrit:C'est une fille, tu crois ?doublecasquette a écrit:Clarinette a écrit:Une intervention toute dans la mesure, comme on les aime ! :lol:
À la décharge de Victor44, quand on ne connaît (elle est pas là, nouvelle ortho ? j'vas encore me faire traiter de ringarde) pas Dhaiphi (et non Dhaïphi comme le Daïkiri), il surprend un peu, au début...
Chais pas, tu lui demandes ? Orthographe, c'est féminin, non ?
Si j'étais un garçon et que je voulais défendre la réforme de 90, je choisirais Nouveau Dictionnaire comme pseudo, ça fait plus viril !
- ClarinetteGrand Maître
Moi, je n'ose rien lui demander par écrit... Chuis aussi ringarde que toi, question ortho ! Des fois qu'elle/il me gronderait...
- Peut-on m'obliger à prendre en charge une classe ULIS ?
- Exclusion élève : peut-on demander à ne plus avoir un élève terrible en classe ?
- Recherche textes réglementant le nombres d'heures de LP que peut prendre à sa charge un certifié.
- Peut-on prendre un seul élève en PPRE?
- Classe en sortie : le CDE peut-il imposer aux enseignants de prendre pendant les heures libérées une autre classe ?
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