Corriger les bulletins avant l'envoi quand on est P.P. ?

Nous nous faisons un conseil de classe avec videoprojecteur. Le CPE a son ordinateur et corrige les erreurs à ce moment-là. C'est bien pratique, également, pour voir les appréciations des collègues et ainsi se faire une idée globale du comportement/niveau de l'élève. Parfois on a bien des surprises à ce niveau-là. Et avec ce système, on évite d'éditer 50 fois les bulletins avec des fautes. Nous n'avons qu'une impression, la définitive.

Me voilà bien. Des fautes dans les bulletins de la classe dont je suis PP.
D'un côté, je n'ai aucune envie de me taper le travail des autres (un des collègues est formateur ESPE et a manifestement rempli ses bulletins à l'arrache... l'autre a l'excuse de ne pas avoir le français pour langue maternelle) et je trouve indélicat de faire quelque chose dans leur dos. De l'autre, l'image donnée me pousserait à corriger quand même...
J'ai un peu envie de proposer des corrections au collègue qui est d'origine étrangère, je sais qu'il ne le prendra pas mal. L'autre... je me contenterais bien d'un mail et il se débrouille. S'il veut se ridiculiser, il ne touche à rien.

kimy a écrit:Lorsque je prépare la synthèse, je relis toutes les remarques forcément et je note les erreurs de chacun. Ensuite, j'envoie un message perso à chacun via Scolastance et je leur signale qu'ils ont fait une coquille chez tel élève.

Je faisais comme ça jusqu'à l'année passée. Cette année, le collègue responsable de l'ent nous a montré comment corriger directement les bulletins et je le fais moi-même. Mais ce sont plutôt des fautes de frappe, à part peut-être pour un collègue de maths, peu sûr de lui en orthographe, qui nous demande régulièrement de le relire et qui a envie de progresser! (En fait, il ne fait pratiquement pas de fautes mais pour les bulletins ou les courriers administratifs, il stresse, se met à douter de tout et fait des fautes qu'il ne fait pas d'habitude.) En tout cas, c'est bon enfant et tout le monde prend ça bien.
Pour les fautes de syntaxe (genre "pallier à"), franchement, ça dépend des collègues. Si c'est quelqu'un que j'apprécie (et c'est le cas 9 fois sur 10), je lui explique un jour en tête à tête ou avec un petit mail léger. Si c'est un nabruti (ben oui, je découvre qu'*** est censuré), je laisse couler...