- lapetitemuExpert
D'habitude, pour travailler sur le vocabulaire (ici, en l'occurrence, celui de la peur et de l'étrangeté, je suis au début d'une séquence sur le fantastique), ou pour faire découvrir les thèmes et motifs récurrents d'un courant littéraire, je pars des textes. Sauf que là, j'ai un bête souci d'organisation : j'ai oublié de prévoir des textes en photocopies pour demain, et je voudrais pouvoir me débrouiller sans.
En formation stagiaires, l'an dernier, la formatrice nous avait fait écrire quelques lignes en nous donnant uniquement ces deux premiers mots, "Le château", et en précisant que ce qu'on allait écrire pourrait prendre place dans un recueil d'E.A. Poe. Le but était de nous faire retrouver nous-mêmes les motifs traditionnels du fantastique à partir d'un horizon d'attente.
Avec mes élèves, je voudrais faire un peu la même chose, mais à partir d'une image (All is vanity, qu'on a commentée ensemble mardi). En gros, je voudrais leur redonner l'image et qu'ils rédigent une courte scène dans laquelle ils raconteraient, à la première personne, comment la femme en train de se maquiller devant son miroir se rend compte tout à coup qu'un crâne gigantesque apparaît sous ses yeux. Je leur donnerais les étapes à suivre, mais je les laisserais libres ensuite de raconter ce qu'ils veulent. Je verrais ensuite à quoi ils ont pensé : mettre en place un cadre inquiétant au départ (obscurité, solitude...), utiliser le vocabulaire de la peur, apparition progressive du crâne...
A votre avis, c'est faisable par des 4e ou c'est à côté de la plaque ?
Sinon, je fais l'inverse, plus traditionnel : je donne d'abord du vocabulaire, sous forme de petits exercices, puis ils écrivent.
En formation stagiaires, l'an dernier, la formatrice nous avait fait écrire quelques lignes en nous donnant uniquement ces deux premiers mots, "Le château", et en précisant que ce qu'on allait écrire pourrait prendre place dans un recueil d'E.A. Poe. Le but était de nous faire retrouver nous-mêmes les motifs traditionnels du fantastique à partir d'un horizon d'attente.
Avec mes élèves, je voudrais faire un peu la même chose, mais à partir d'une image (All is vanity, qu'on a commentée ensemble mardi). En gros, je voudrais leur redonner l'image et qu'ils rédigent une courte scène dans laquelle ils raconteraient, à la première personne, comment la femme en train de se maquiller devant son miroir se rend compte tout à coup qu'un crâne gigantesque apparaît sous ses yeux. Je leur donnerais les étapes à suivre, mais je les laisserais libres ensuite de raconter ce qu'ils veulent. Je verrais ensuite à quoi ils ont pensé : mettre en place un cadre inquiétant au départ (obscurité, solitude...), utiliser le vocabulaire de la peur, apparition progressive du crâne...
A votre avis, c'est faisable par des 4e ou c'est à côté de la plaque ?
Sinon, je fais l'inverse, plus traditionnel : je donne d'abord du vocabulaire, sous forme de petits exercices, puis ils écrivent.
- lapetitemuExpert
Personne ne peut m'aider ?
Je simplifie ma question : est-ce mieux que je les fasse écrire avant, pour qu'ils trouvent eux-mêmes le vocabulaire, ou bien après leur avoir donné ce voca ?
Je simplifie ma question : est-ce mieux que je les fasse écrire avant, pour qu'ils trouvent eux-mêmes le vocabulaire, ou bien après leur avoir donné ce voca ?
- MamaVénérable
Ca me parait bien. Sinon, quand j'ai envie de leur donner du voc pour écrire un peu à l'improviste, on crée une banque de mots par sous thème au tableau, à partir de leur propositions : à eux tous ils trouvent beaucoup de choses (je les oriente un peu pour en rajouter), et mine de rien à chaque fois on réactive classes de mots, formation, familles, champ lexical...
Ils la recopient comme une fiche voc et ensuite ils puisent dedans à chaque écriture, et la révisent avant l'évaluation finale. Ca prend 10'.
Ils la recopient comme une fiche voc et ensuite ils puisent dedans à chaque écriture, et la révisent avant l'évaluation finale. Ca prend 10'.
- lapetitemuExpert
Dix minutes ?? A mon avis, avec les miens, le temps de les faire participer en canalisant, et ensuite qu'ils recopient tout, j'en ai pour une demi-heure... :shock:
- MamaVénérable
Ben ils recopient en même temps, et on ne met pas plus de, mettons 30 mots. Et souvent les élèves en difficulté et/ou difficiles connaissent quand même des mots, cela ne leur semble pas inaccessible, du coup ils participent volontiers.
Mais bon, même si tu mets une demi-heure, ce n'est pas plus long qu'avec des exos. Et cela permet déjà de réactiver des mots qu'ils ont vaguement entendus ou connus de certains bons élèves, avant d'enrichir davantage avec les textes. Ainsi ils ne peuvent pas dire que c'est du chinois !
Mais sinon tu peux peut-être travailler sans photocops avec un vidéoproj ?
Mais bon, même si tu mets une demi-heure, ce n'est pas plus long qu'avec des exos. Et cela permet déjà de réactiver des mots qu'ils ont vaguement entendus ou connus de certains bons élèves, avant d'enrichir davantage avec les textes. Ainsi ils ne peuvent pas dire que c'est du chinois !
Mais sinon tu peux peut-être travailler sans photocops avec un vidéoproj ?
- malo21Niveau 10
cette année j'ai donné un feuille remplie de divers exercices de voc que le thème de l'étrange, ils devaient en choisir trois puis nous les avons tous corrigés. il se sont servis de cette fiche lors de la rédaction en classe et de manière judicieuse
- lapetitemuExpert
Vidéoproj, haha, si seulement ! Non, cette année j'apprends le système D ^^.
Du coup, ça a été brainstorming à l'oral pour qu'ils définissent eux-mêmes les étapes du travail d'écriture, puis exercices de vocabulaire, avec consignes marquées au tableau, à l'ancienne, pour explorer le champ lexical de la peur. Ca nous a bien pris l'heure : la suite la semaine prochaine pour l'expression du doute (modalisateurs et phrases interrogatives).
Du coup, ça a été brainstorming à l'oral pour qu'ils définissent eux-mêmes les étapes du travail d'écriture, puis exercices de vocabulaire, avec consignes marquées au tableau, à l'ancienne, pour explorer le champ lexical de la peur. Ca nous a bien pris l'heure : la suite la semaine prochaine pour l'expression du doute (modalisateurs et phrases interrogatives).
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