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- lene75Prophète
J'avais oublié que vous n'aviez pas les mêmes sujets qu'en métropole ! En juin les STG de métropole ont eu : "L'art est-il un moyen d'accéder à la vérité ?"
Et en vérifiant les sujets je viens de m'apercevoir que j'étais un vrai boulet : je viens de passer à peu près la moitié de l'année sur la justice et la loi qui est tombé l'année dernière et le sujet de bac blanc que je leur ai donné est quasiment celui du bac voilà ce que c'est que de tout faire le nez dans le guidon Je peux toujours essayer de me rassurer en me disant que vu le petit nombre de notions à leur programme, elles peuvent retomber : sont tombés l'année dernière l'art, la vérité, la justice et la loi et la liberté.
Oui c'est atroce le petit nombre d'heures en STG, surtout qu'on y avance beaucoup moins vite que dans les autres sections. Et pour nous pas de philo en 1re, donc on ne s'appuie sur rien
Et en vérifiant les sujets je viens de m'apercevoir que j'étais un vrai boulet : je viens de passer à peu près la moitié de l'année sur la justice et la loi qui est tombé l'année dernière et le sujet de bac blanc que je leur ai donné est quasiment celui du bac voilà ce que c'est que de tout faire le nez dans le guidon Je peux toujours essayer de me rassurer en me disant que vu le petit nombre de notions à leur programme, elles peuvent retomber : sont tombés l'année dernière l'art, la vérité, la justice et la loi et la liberté.
Oui c'est atroce le petit nombre d'heures en STG, surtout qu'on y avance beaucoup moins vite que dans les autres sections. Et pour nous pas de philo en 1re, donc on ne s'appuie sur rien
- lene75Prophète
PS : s'ils ne passent jamais la philo au rattrapage, tu es beaucoup plus libre pour les oeuvres.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Libé-RationGuide spirituel
lene75 a écrit:PS : s'ils ne passent jamais la philo au rattrapage, tu es beaucoup plus libre pour les oeuvres.
Mouais, ce n'est pas parce que le chef déclare que nos élèves sont des génies et qu'ils réussissent tous le bac que c'est forcément vrai... il m'a d'abord baratinée avec ce refrain, et puis j'ai mis entre 1 et 3.5 à la quasi totalité de ma classe de 1ère STG au bac blanc... de là à être confiants sur leur chance de réussite aux examens, il y a plus d'un gouffre !
Bon, les STG n'ont pas d'oeuvre à lire, hein ? Les futurs ES-S devraient être bons, donc ils liront une ou peut-être deux oeuvre si je suis d'humeur joueuse :diable: non mais !
- lene75Prophète
Libellune a écrit:Bon, les STG n'ont pas d'oeuvre à lire, hein ?
Non, juste des textes
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- Libé-RationGuide spirituel
lene75 a écrit:Libellune a écrit:Bon, les STG n'ont pas d'oeuvre à lire, hein ?
Non, juste des textes
Et déjà, ça va être !!! Bon, heureusement, ce sont des amours, ils sont adorables...
- lene75Prophète
Libellune a écrit:Bon, heureusement, ce sont des amours, ils sont adorables...
T'as de la chance... encore ceux que j'ai cette année, ça va à peu près, mais quand en plus tu tombes sur des emm*
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- K.JenniJe viens de m'inscrire !
" Je ne cherche pas à lier logiquement ma progression ; ce que je perds en cohérence, je le regagne en intérêt des élèves, et cela me permet de réviser ensuite ce que j'ai vu quand je reviens sur un thème proche."
Bonjour à tous je vais être stagiaire dans quelques semaines, j'ai ces mêmes questions! oui en travaillant par grands problèmes pour mobiliser les notions de manière transversale ça va à peu près mais par contre lier tous ces grands problèmes entre eux est difficile (les unités qui regroupent plusieurs notions), j'ai peur que les élèves s'y perdent et moi aussi : en voulant privilégier une cohérence annuelle avec des transitions logiques entre chaque grands problèmes, j'ai l'impression de devoir faire une gigantesque dissertation sur un an. Pour eux cela doit être compliqué aussi à gérer s'il n 'y a pas de séquences distinctes, ce serait un cours sans fin.....
Bonjour à tous je vais être stagiaire dans quelques semaines, j'ai ces mêmes questions! oui en travaillant par grands problèmes pour mobiliser les notions de manière transversale ça va à peu près mais par contre lier tous ces grands problèmes entre eux est difficile (les unités qui regroupent plusieurs notions), j'ai peur que les élèves s'y perdent et moi aussi : en voulant privilégier une cohérence annuelle avec des transitions logiques entre chaque grands problèmes, j'ai l'impression de devoir faire une gigantesque dissertation sur un an. Pour eux cela doit être compliqué aussi à gérer s'il n 'y a pas de séquences distinctes, ce serait un cours sans fin.....
- RuthvenGuide spirituel
Difficile de te répondre car c'est une vraie question ! Il faut surtout que tu cernes ce qu'attend ton tuteur (j'ai déjà entendu une défense du cours unifié autour d'un unique problème avec progression logique). Sur le fond, c'est discutable, tant sur le plan philosophique où l'on reste hanté par la nécessité d'un système, sur l'unité problématique d'un questionnement rattaché implicitement à un principe (à quoi on peut opposer des problématiques régionales) que sur le plan pédagogique (les élèves peuvent avoir une impression de stagnation).
Le plus important pour l'instant est de savoir par quoi tu veux commencer l'année (c'est généralement LE cours que les élèves retiennent) et quels problèmes tu veux traiter ; tu trouveras les liaisons en fonction de ce que ton tuteur te proposeras. Il faut que tu sois exigeante sur la lecture des textes (proposer un texte un peu long en oeuvre suivie, que tu puisses mobiliser dans plusieurs cours, comme le Gorgias, ce souci des textes est une ligne émergente aujourd'hui).
Le plus important pour l'instant est de savoir par quoi tu veux commencer l'année (c'est généralement LE cours que les élèves retiennent) et quels problèmes tu veux traiter ; tu trouveras les liaisons en fonction de ce que ton tuteur te proposeras. Il faut que tu sois exigeante sur la lecture des textes (proposer un texte un peu long en oeuvre suivie, que tu puisses mobiliser dans plusieurs cours, comme le Gorgias, ce souci des textes est une ligne émergente aujourd'hui).
- lene75Prophète
À mon avis, il ne faut pas trop se prendre la tête avec la recherche d'une cohérence annuelle, ne serait-ce que parce que les contingences matérielles peuvent nous amener à changer l'ordre des cours (si les élèves fatiguent ou si des vacances approchent, par exemple, je préfère parfois switcher pour leur faire un cours plus court ou plus attrayant, il arrive aussi que les questions des élèves me fassent tellement anticiper sur une notion que je décide de la traiter plus tôt que prévu).
Ce que j'ai en revanche constaté à l'usage, c'est qu'une ligne directrice ou un thème directeur émerge chaque année a posteriori de mes cours. Je ne sais pas trop comment ni pourquoi, mais ça peut changer d'une année à l'autre sans qu'il y ait de volonté de ma part. Je crois que c'est parce que mes cours sont de plus en plus vivants, au sens où mes centres d'intérêt du moment y résonnent beaucoup plus fortement qu'avant.
Ruthven, je suis étonnée par ta dernière remarque. Quand tu dis que le souci des textes est une ligne émergente aujourd'hui, c'est dans le discours de l'inspection ? Dans ma pratique au contraire, la place des textes, et tout particulièrement de l'oeuvre complète tend à diminuer En relisant mes posts sur ce fil, je vois que je faisais les Méditations métaphysiques ailleurs qu'en L avant... ça me paraît aujourd'hui impensable et même pour les L je me pose maintenant la question de faire plus simple et plus court.
Ce que j'ai en revanche constaté à l'usage, c'est qu'une ligne directrice ou un thème directeur émerge chaque année a posteriori de mes cours. Je ne sais pas trop comment ni pourquoi, mais ça peut changer d'une année à l'autre sans qu'il y ait de volonté de ma part. Je crois que c'est parce que mes cours sont de plus en plus vivants, au sens où mes centres d'intérêt du moment y résonnent beaucoup plus fortement qu'avant.
Ruthven, je suis étonnée par ta dernière remarque. Quand tu dis que le souci des textes est une ligne émergente aujourd'hui, c'est dans le discours de l'inspection ? Dans ma pratique au contraire, la place des textes, et tout particulièrement de l'oeuvre complète tend à diminuer En relisant mes posts sur ce fil, je vois que je faisais les Méditations métaphysiques ailleurs qu'en L avant... ça me paraît aujourd'hui impensable et même pour les L je me pose maintenant la question de faire plus simple et plus court.
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- RuthvenGuide spirituel
lene75 a écrit:
Ruthven, je suis étonnée par ta dernière remarque. Quand tu dis que le souci des textes est une ligne émergente aujourd'hui, c'est dans le discours de l'inspection ?
Oui, discours de l'inspection qui insistait tant sur l'explication de texte que sur la nécessité de ne pas renoncer à faire de nos élèves des lecteurs (d'où l'idée qu'ils lisent un livre complet et non un texte court comme la Lettre à Ménécée).
- philospiritNiveau 1
Mais quand tu dis "discours de l'inspection", tu parles d'un inspecteur ou de directives données à l'ensemble des inspecteurs ?
Par ailleurs, je fais régulièrement la Lettre à Ménécée, qui est certes courte mais qui est dense et riche, et qui en plus a le mérite d'être utilisée par les élèves à l'oral. Le problème d'une oeuvre longue, c'est que nous manquons de temps, et en effet les élèves ont du mal à suivre. Je ne parle pas pour les TL, mais pour les autres, et je pense principalement non pas aux très bons élèves, mais aux autres qui regroupent quand même la majorité. Comme toi Iene75, j'ai pu étudier les deux premières méditations en S en début de carrière, mais je me suis vite aperçu que c'était complètement inadapté!
Concernant le sujet de la discussion, je suis aussi d'accord avec Iene75 : un grand problème guidant tous les cours de l'année n'émerge qu'a posteriori ; vouloir tout prévoir et tout faire tenir dans un cadre a priori assez rigide me semble risqué, car on risque de s'enfermer dans son cours, qui n'a pas à être magistral, et supposerait qu'on a déjà crée tout un système? Pour ma part j'y vais pas à pas, et pareil d'année en année je modifie des choses en fonction de ce qui a marché ou pas, de mes centres d'intérêt, de mes expérience etc.
Par ailleurs, je fais régulièrement la Lettre à Ménécée, qui est certes courte mais qui est dense et riche, et qui en plus a le mérite d'être utilisée par les élèves à l'oral. Le problème d'une oeuvre longue, c'est que nous manquons de temps, et en effet les élèves ont du mal à suivre. Je ne parle pas pour les TL, mais pour les autres, et je pense principalement non pas aux très bons élèves, mais aux autres qui regroupent quand même la majorité. Comme toi Iene75, j'ai pu étudier les deux premières méditations en S en début de carrière, mais je me suis vite aperçu que c'était complètement inadapté!
Concernant le sujet de la discussion, je suis aussi d'accord avec Iene75 : un grand problème guidant tous les cours de l'année n'émerge qu'a posteriori ; vouloir tout prévoir et tout faire tenir dans un cadre a priori assez rigide me semble risqué, car on risque de s'enfermer dans son cours, qui n'a pas à être magistral, et supposerait qu'on a déjà crée tout un système? Pour ma part j'y vais pas à pas, et pareil d'année en année je modifie des choses en fonction de ce qui a marché ou pas, de mes centres d'intérêt, de mes expérience etc.
- RuthvenGuide spirituel
philospirit a écrit:Mais quand tu dis "discours de l'inspection", tu parles d'un inspecteur ou de directives données à l'ensemble des inspecteurs ?
C'était le discours d'un IG sur la nécessité de ne pas renoncer à faire de nos élèves des lecteurs (avec l'exemple du Gorgias comme texte possible).
- AspasieNiveau 10
Ce sont aussi les directives données à l'ensemble des inspecteurs. Le relai en a été fait par les IA-IPR à l'occasion de la diffusion des consignes de l'Inspection Générale sur le travail des élèves.philospirit a écrit:Mais quand tu dis "discours de l'inspection", tu parles d'un inspecteur ou de directives données à l'ensemble des inspecteurs ?
" L’étude suivie des œuvres (une dans les séries ES et S de la voie générale, deux dans la série L) n’est pas séparable de l’étude des notions et des problèmes philosophiques. Elle peut, selon le choix du professeur, être articulée ou intégrée à l’un ou à l’autre des chapitres du cours, parfois à plusieurs. Il importe que la dimension de l’œuvre, considérée dans sa totalité, soit effectivement prise en compte. Une telle étude ne doit pas être confondue avec une explication ou un commentaire linéaire et systématique – ce qui aurait pour conséquence de limiter le choix à des œuvres très courtes – ni réservée à la seule préparation de l’oral du baccalauréat et donc repoussée en fin d’année scolaire."
Explicitement, l'IG demande que l'on n'en reste pas à des oeuvres courtes, et vise implicitement la Lettre à Ménécée (ce qu'ont explicité certains IA-IPR).
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Libé-Ration a écrit:Merci pour tous ces conseils !!!!
Pour l'oral de rattrapage, j'avais proposé à mon proviseur de faire une liste... il n'a pas accepté, arguant qu'aucun élève n'irait au rattrapage, et certainement pas en philo.
Tiens, je pensais que c'était une chose obligatoire!
Sinon, merci pour vos progressions, ça donne des idées et c'est intéressant même quand on n'est pas encore enseignant.
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«Primus ego in patriam mecum, modo uita supersit. »
Virgile Georgiques.
« Ma science ne peut être qu’une science de pointillés. Je n’ai ni le temps ni les moyens de tracer une ligne continue. »
Marcel Jousse
- lene75Prophète
La difficulté, je trouve, c'est que d'expérience, plus "l'oeuvre" est simple et courte, mieux les élèves s'en sortent au rattrapage. Si on ne leur livre pas des explications de texte clés en main (ce qui prend énormément de temps), ils n'y arrivent pas. Du coup, faire une vraie oeuvre complète de façon approfondie, c'est perdre beaucoup de temps sur le cours pour un bénéfice souvent négatif le jour du bac Et j'ai toujours du mal à survoler une oeuvre aussi difficile que le Gorgias, par exemple : je trouve que ce n'est pas honnête vis-à-vis des élèves de dire qu'on l'a étudiée s'il y a des pages qui leur restent obscures. J'avoue que j'ai de plus en plus de mal à assumer cette position. Je préfère, par exemple, faire une synthèse claire et rapide des deux premières Méditations dans mon cours, sans utiliser cette oeuvre comme oeuvre complète et traiter à côté la Lettre à Ménécée à grands renforts de polys en vue de l'épreuve du bac. Surtout que pour le coup c'est un texte riche qui complète bien le cours. De la même manière, je préfère passer 4h (soit déjà presque 1 semaine 1/2 de cours) sur un extrait d'une vingtaine de lignes du Gorgias, plutôt que de faire l'oeuvre complète en à peine plus de temps, parce qu'on ne peut pas décemment y passer plus de 2 semaines dans l'année. Sans compter, même si c'est plus secondaire, le problème de l'achat du livre, qui est un obstacle supplémentaire.
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- User17706Bon génie
Je suis assez d'accord, sur tous les points. En fait, la Lettre à Ménécée, de sinistre réputation, est un texte très riche (et très subtil, et très complet). Après, on comprend très bien qu'elle soit victime de son succès, mais il y a de bonnes choses à faire dessus.
- AspasieNiveau 10
Je suis évidemment d'accord aussi avec vous.
Mais comme tu le dis Pauvre Yorick, la Lettre est victime de son succès... et victime aussi de la faible exploitation qu'en font certains collègues.
De fait, j'ai la même expérience que toi Lene75, pour le rattrapage. Et cela a toujours été pour moi un cas de conscience. Reste la solution préconisée par l'IG : "Pour les séries générales, la délimitation des parties plus précisément expliquées est explicitement indiquées". L'idée (relayée par les IA-IPR citant justement le Gorgias-et pour cause, vu la densité de l'oeuvre) est de suivre en somme ce que propose Magnard dans sa série "apprendre à philosopher en lisant..." : analyse globale, travail sur l'oeuvre intégrale, mais étude précise de passages ciblés qui sont listés pour l'oral de rattrapage. L'obligation est faite à l'examinateur d'interroger sur les passages, mais libre à lui d'aller ensuite (et l'ordre est évidemment important) questionner le candidat sur l'ensemble de l'oeuvre.
@ Paul Dedalus : la liste pour l'oral de rattrapage en série générale et technologique est, en effet, obligatoire...
Mais comme tu le dis Pauvre Yorick, la Lettre est victime de son succès... et victime aussi de la faible exploitation qu'en font certains collègues.
De fait, j'ai la même expérience que toi Lene75, pour le rattrapage. Et cela a toujours été pour moi un cas de conscience. Reste la solution préconisée par l'IG : "Pour les séries générales, la délimitation des parties plus précisément expliquées est explicitement indiquées". L'idée (relayée par les IA-IPR citant justement le Gorgias-et pour cause, vu la densité de l'oeuvre) est de suivre en somme ce que propose Magnard dans sa série "apprendre à philosopher en lisant..." : analyse globale, travail sur l'oeuvre intégrale, mais étude précise de passages ciblés qui sont listés pour l'oral de rattrapage. L'obligation est faite à l'examinateur d'interroger sur les passages, mais libre à lui d'aller ensuite (et l'ordre est évidemment important) questionner le candidat sur l'ensemble de l'oeuvre.
@ Paul Dedalus : la liste pour l'oral de rattrapage en série générale et technologique est, en effet, obligatoire...
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Aspasie a écrit:
@ Paul Dedalus : la liste pour l'oral de rattrapage en série générale et technologique est, en effet, obligatoire...
C'est bien ce qui me semblait.
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Virgile Georgiques.
« Ma science ne peut être qu’une science de pointillés. Je n’ai ni le temps ni les moyens de tracer une ligne continue. »
Marcel Jousse
- InvitéSnNiveau 6
Aspasie a écrit:
Ce sont aussi les directives données à l'ensemble des inspecteurs. Le relai en a été fait par les IA-IPR à l'occasion de la diffusion des consignes de l'Inspection Générale sur le travail des élèves.
A ce propos, notre ipr nous a en résumé les grandes lignes lors de la réunion d'entente fin juin, mais le texte lui-même a-t-il été diffusé depuis ? Aspasie, tu sembles le citer. Saurais-tu où le trouver ?
- RuthvenGuide spirituel
On trouve le texte par exemple ici :
http://pedagogie.ac-toulouse.fr/philosophie/IMG/pdf/recommandationstravailclasses-igen-ipr.pdf
Au passage, la citation d'ouverture du site académique de philo de Lille m'a fait sourire :
http://philo.discipline.ac-lille.fr/
"La profession de pédagogue non pratiquant est grosse de dangers pour l'esprit de celui qui l'exerce et pour les malheureux destinés à servir de matière à ses expériences."
P. Clairin, Un peu de vérité sur l'enseignement secondaire, Paris, 1897, p. 11.
http://pedagogie.ac-toulouse.fr/philosophie/IMG/pdf/recommandationstravailclasses-igen-ipr.pdf
Au passage, la citation d'ouverture du site académique de philo de Lille m'a fait sourire :
http://philo.discipline.ac-lille.fr/
"La profession de pédagogue non pratiquant est grosse de dangers pour l'esprit de celui qui l'exerce et pour les malheureux destinés à servir de matière à ses expériences."
P. Clairin, Un peu de vérité sur l'enseignement secondaire, Paris, 1897, p. 11.
- InvitéSnNiveau 6
Ruthven a écrit:On trouve le texte par exemple ici :
http://pedagogie.ac-toulouse.fr/philosophie/IMG/pdf/recommandationstravailclasses-igen-ipr.pdf
Merci ! Mais elles datent de septembre 2015... et notre IPR qui nous en parlait fin juin comme d'un truc tout neuf bientôt publié !
Je croyais qu'il était encore hâtif de les chercher sur le net.
Ruthven a écrit:Au passage, la citation d'ouverture du site académique de philo de Lille m'a fait sourire :
http://philo.discipline.ac-lille.fr/
"La profession de pédagogue non pratiquant est grosse de dangers pour l'esprit de celui qui l'exerce et pour les malheureux destinés à servir de matière à ses expériences."
P. Clairin, Un peu de vérité sur l'enseignement secondaire, Paris, 1897, p. 11.
Très actuel, d'ailleurs, dans sa vérité, même si c'est malheureusement loin d'être évident pour beaucoup aujourd'hui.
- lene75Prophète
Aspasie a écrit:L'obligation est faite à l'examinateur d'interroger sur les passages, mais libre à lui d'aller ensuite (et l'ordre est évidemment important) questionner le candidat sur l'ensemble de l'oeuvre.
Ça je ne le savais pas, je croyais que c'était l'usage mais que l'examinateur était tout à fait en droit de découper le texte qu'il voulait dans l'oeuvre.
Il faudrait que je lise les fameuses consignes... qui ne nous ont jamais été transmises par notre inspection...
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- AspasieNiveau 10
Je précise que ce n'est pas une obligation légale (le texte qui encadre les épreuves orales fait mention d'une délimitation des l'oeuvre qui doit figurer sur la liste, mais pas de l'obligation de l'examinateur par rapport à elle) mais plutôt une recommandation, là encore, de l'iG...
Pour les consignes (je pensais qu'elles avaient été transmises par tous les IA...), du coup, il me semble qu'il n'est pas inintéressant qu'elles fassent l'objet d'un fil. J'ouvre donc le fil en question. .
Pour les consignes (je pensais qu'elles avaient été transmises par tous les IA...), du coup, il me semble qu'il n'est pas inintéressant qu'elles fassent l'objet d'un fil. J'ouvre donc le fil en question. .
- User17706Bon génie
OK, c'est bien ce qu'il me semblait.Aspasie a écrit:Je précise que ce n'est pas une obligation légale (le texte qui encadre les épreuves orales fait mention d'une délimitation des l'oeuvre qui doit figurer sur la liste, mais pas de l'obligation de l'examinateur par rapport à elle) mais plutôt une recommandation, là encore, de l'iG...
Je pense, à destination des jeunes collègues / futurs collègues, qu'il est bon, en effet, de préciser que ces recommandations ne s'imposent pas aux professeurs (même si bon nombre d'entre elles sont tout à fait raisonnables). De ce point de vue, c'est un peu "léger", si j'ose dire, de préciser en préambule que le document peut servir de "repère" aux parents d'élèves.
Merci pour ton post, dont je donne le lien, tant qu'à faire:
https://www.neoprofs.org/t104681-recommandations-de-l-ig-sur-le-travail-dans-les-classes-de-philosophie
(Je n'avais pas moi-même, sauf erreur, eu communication de ce document.)
- InvitéSnNiveau 6
PauvreYorick a écrit: ces recommandations ne s'imposent pas aux professeurs (même si bon nombre d'entre elles sont tout à fait raisonnables). De ce point de vue, c'est un peu "léger", si j'ose dire, de préciser en préambule que le document peut servir de "repère" aux parents d'élèves.
PauvreYorick a écrit:
(Je n'avais pas moi-même, sauf erreur, eu communication de ce document.)
Ces deux informations mises côte à côte sont bien étranges : On ne diffuse pas (il n'y a pas eu de publication officielle, ce sont certains sites d'inspections académiques qui ont pris l'initiative de le mettre en ligne) et on propose pourtant aux parents... Pour mémoire, les recommandations de 1977 étaient destinées aux profs par voie de circulaire. Les "Instructions" de Monzie, publiée carrément au Journal officiel, s'adressaient à la sphère politique (c'était un discours de ministre). Aujourd'hui on est face à la drôle de logique d'une administration qui n'entend plus protéger par principe l'autorité de ses agents.
- User17706Bon génie
Je viens de vérifier, et je confirme: le papier en question ne m'a jamais été communiqué. J'ai en revanche reçu des recommandations (du 1er juin 2016) sur la correction des épreuves de philosophie du baccalauréat.
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