- JohnMédiateur
Le Parti socialiste et le ministre de l'Education nationale Luc Chatel se sont affrontés une nouvelle fois, mardi, sur la question du moratoire, réclamé par...
Le Parti socialiste et le ministre de l'Education nationale Luc Chatel se sont affrontés une nouvelle fois, mardi, sur la question du moratoire, réclamé par le PS, sur les suppressions de postes dans l'Education.
"Vous êtes le premier licencieur de France", a lancé le député PS du Nord, Yves Durand, en s'adressant à M. Chatel, lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
"Contrairement à vos sempiternels discours d'autosatisfaction, l'école ne cesse de se dégrader comme le montrent toutes les études, y compris celles de votre propre ministère. C'est d'ailleurs sans doute pour cela que vous en interdisez la publication", a-t-il ajouté.
"Nous exigeons un moratoire de ces suppressions de postes que rien ne justifie. Monsieur le ministre, l'école n'a pas besoin de bonimenteurs mais d'un gouvernement qui investisse dans la jeunesse pour lui redonner confiance", a déclaré le député.
"Ce mot (de moratoire) nous est étranger parce qu'il est synonyme d'inaction. Cela vous ressemble tellement M. Durand! Nous, nous avons décidé d'agir pour moderniser le service public de l'Education nationale et M. Durand, ça marche!", a rétorqué M. Chatel.
Le ministre a contesté les accusations de "purge du système éducatif" en évoquant la revalorisation salariale des enseignants de "18% en cinq ans", le recrutement de "19.000 personnes dont 80% en CDI pour 40 années à la charge de l'Etat", et la hausse du "budget des enfants handicapés de 30% l'année prochaine".
"M. Durand, face à ça, vous n'avez qu'une réponse: la question des moyens. Et bien M. Durand, vous retardez et d'ailleurs", le mot moratoire "vient du latin morari qui signifie retarder. Vous retardez M. Durand!", a lancé le ministre.
Lundi, la première secrétaire du PS Martine Aubry, également maire de Lille, avait demandé un moratoire, jugeant "inacceptable" cette "nouvelle attaque (au) service public". M. Chatel avait immédiatement réagi en fustigeant "l'irresponsabilité" et "l'absence totale d'idée nouvelle" des socialistes.
Le projet de budget 2012 prévoit 14.000 suppressions de postes dans l'Education nationale, les départements du Nord et du Pas-de-Calais devant en perdre un millier à eux seuls. Au total, 80.000 postes auront été supprimés entre 2007 et 2012.
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- micaschisteMonarque
Cela vous ressemble tellement M. Durand! Nous, nous avons décidé d'agir pour moderniser le service public de l'Education nationale et M. Durand, ça marche!", a rétorqué M. Chatel.
vraiment ???? seulement les 3-4 premiers échelons ?Le ministre a contesté les accusations de "purge du système éducatif" en évoquant la revalorisation salariale des enseignants de "18% en cinq ans",
Ils parlent des stagiaires ?le recrutement de "19.000 personnes dont 80% en CDI pour 40 années à la charge de l'Etat".
Sinon le projet de budget 2012 a définitivement été adopté cet après-midi par l'assemblée nationale d'après BFM.
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