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grèviste: j'annonce ou pas?
- User5899Demi-dieu
Oh oui. Il nous fait pencher en avant et nous fesse, nous traite de grosses larves immondes, nous crache au visage, et avec son stylo, il nous envoie une grosse giclée d'encre dans la figure.C'est très humiliant. La dernière fois, j'ai pleuréGalipette a écrit:Je l'ai dit aux élèves que j'avais et à la cpe, mais pas à l'administration.
Par contre, une question, car c'est ma premiere gréve, il se passe quoi, on recoit un mot pour régulariser, on va chez le principal et on lui dit qu'on etait gréviste puis voila? Il peut vous passer un savon ou pas?
- Spoiler:
- Il vous demande si vous n'avez pas oublié de régulariser votre absence, vous ne répondez rien et c'est réglé
- FrisouilleEnchanteur
Cripure a écrit:Oh oui. Il nous fait pencher en avant et nous fesse, nous traite de grosses larves immondes, nous crache au visage, et avec son stylo, il nous envoie une grosse giclée d'encre dans la figure.C'est très humiliant. La dernière fois, j'ai pleuréGalipette a écrit:Je l'ai dit aux élèves que j'avais et à la cpe, mais pas à l'administration.
Par contre, une question, car c'est ma premiere gréve, il se passe quoi, on recoit un mot pour régulariser, on va chez le principal et on lui dit qu'on etait gréviste puis voila? Il peut vous passer un savon ou pas?
Un brin tendancieux mais :lol: :lol!:
- CondorcetOracle
Frisouille a écrit:Cripure a écrit:Oh oui. Il nous fait pencher en avant et nous fesse, nous traite de grosses larves immondes, nous crache au visage, et avec son stylo, il nous envoie une grosse giclée d'encre dans la figure.C'est très humiliant. La dernière fois, j'ai pleuréGalipette a écrit:Je l'ai dit aux élèves que j'avais et à la cpe, mais pas à l'administration.
Par contre, une question, car c'est ma premiere gréve, il se passe quoi, on recoit un mot pour régulariser, on va chez le principal et on lui dit qu'on etait gréviste puis voila? Il peut vous passer un savon ou pas?
Un brin tendancieux mais :lol: :lol!:
:lol!: :lol!: :lol!:
- Karine B.Guide spirituel
Cripure a écrit:C'est surtout qu'il n'y a pas, pour le second degré, de texte stipulant qu'on doive se déclarerbabette a écrit:Dans notre collège, on nous demande de compléter un papier en salle des profs 48heures avant pour savoir qui est gréviste. La vie scolaire réorganise ainsi l'EDT des classes concernées, je trouve ça particulièrement nul. Existe-t-il un texte indiquant que nous ne sommes pas tenus de nous annoncer gréviste avant? Je précise que suis dans le privé.
Une réorganisation de l'edt, c'est un bris de grève, puisqu'on cherche à diminuer, voire à annuler l'impact de l'action. Une grève, ça doit déranger. A tous les sens du terme.
Tu vas voir l'administration disant que finalement tu ne penses plus faire grève et .. tu la fais !
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- Raoul VolfoniGrand sage
Cripure a écrit:Oh oui. Il nous fait pencher en avant et nous fesse, nous traite de grosses larves immondes, nous crache au visage, et avec son stylo, il nous envoie une grosse giclée d'encre dans la figure.C'est très humiliant. La dernière fois, j'ai pleuréGalipette a écrit:Je l'ai dit aux élèves que j'avais et à la cpe, mais pas à l'administration.
Par contre, une question, car c'est ma premiere gréve, il se passe quoi, on recoit un mot pour régulariser, on va chez le principal et on lui dit qu'on etait gréviste puis voila? Il peut vous passer un savon ou pas?
- Spoiler:
Il vous demande si vous n'avez pas oublié de régulariser votre absence, vous ne répondez rien et c'est réglé
:lol:
Bref, pour éviter le post inutile... J'ai rien dit à mes élèves, moi. Ni oui, ni non, ni hostias. De toute façon, les mômes seront grévistes... Quant à la direction, elle ne demande rien.
- sorceressNiveau 9
Je veux bien que le Principal me fesse ! jamais testé le SM.
Sinon, je le dis aux élèves (ici la plupart viennent de loin en bus, et la vie sco est débordée ou brasse du vent au choix). Je le dis aussi à la secrétaire qui est ma grande copine et qui me défend toujours face au CPE et à la CDE .
Sinon, je le dis aux élèves (ici la plupart viennent de loin en bus, et la vie sco est débordée ou brasse du vent au choix). Je le dis aussi à la secrétaire qui est ma grande copine et qui me défend toujours face au CPE et à la CDE .
- bellaciaoFidèle du forum
Je le dis aux élèves lorsqu'ils me le demandent (en tenant jusqu'au dernier moment - la veille). Je pense que les familles décident au nombre de profs en grève si les gamins vont en cours ou pas, et cela ne me dérange pas qu'un élève reste chez lui un jour de grève - tant pis si les profs qui font cours ont des classes allégées.
Je ne le dis pas à l'administration : je pense que c'est plutôt si on était absent pour une autre raison que la grève qu'il faut le signaler ; je ne m'en occupe pas et je n'en parle même pas.
Et vous savez quoi : cette année, ils ont réussi à mettre le repas de Noël le jour de la grève et ne l'ont pas bougé. Moi qui ne mange jamais à la cantine, je me suis inscrite pour rien, et je n'aurai plus qu'à manger les restes le lendemain - comme invitée. Dure vie des grévistes !
Je ne le dis pas à l'administration : je pense que c'est plutôt si on était absent pour une autre raison que la grève qu'il faut le signaler ; je ne m'en occupe pas et je n'en parle même pas.
Et vous savez quoi : cette année, ils ont réussi à mettre le repas de Noël le jour de la grève et ne l'ont pas bougé. Moi qui ne mange jamais à la cantine, je me suis inscrite pour rien, et je n'aurai plus qu'à manger les restes le lendemain - comme invitée. Dure vie des grévistes !
- bellaciaoFidèle du forum
Si ça se trouve, les profs qui ne font pas grève y vont pour le repas de Noël - de la part de l'Administration, cela pourrait s'assimiler à un bris de grève, non ?
- GrypheMédiateur
Chez nous on a déplacé le repas de Noël et la rencontre parents-profs.bellaciao a écrit:cette année, ils ont réussi à mettre le repas de Noël le jour de la grève
En revanche, on apprécie quand les gens déclarent ce qu'ils comptent faire, même si on ne bouge pas les EDT derrière.
A noter que les journées où il n'y a pas de vie sco, et où on a une centaine d'élèves sur les bras qui n'ont pas cours, de 7h50 à 16h30, comment dire, c'est très très chaud.
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- viescoNiveau 2
Gryphe a écrit:
En revanche, on apprécie quand les gens déclarent ce qu'ils comptent faire, même si on ne bouge pas les EDT derrière.
A noter que les journées où il n'y a pas de vie sco, et où on a une centaine d'élèves sur les bras qui n'ont pas cours, de 7h50 à 16h30, comment dire, c'est très très chaud.
Pas les mêmes horaires mais sinon, je plussoie
- DaphnéDemi-dieu
Gryphe a écrit: A noter que les journées où il n'y a pas de vie sco, et où on a une centaine d'élèves sur les bras qui n'ont pas cours, de 7h50 à 16h30, comment dire, c'est très très chaud.
Oui mais une grève c'est quand même fait pour ça !
Et on gêne nettement moins que la RATP ou la SNCF.
- InvitéMAFidèle du forum
viesco a écrit:Gryphe a écrit:
En revanche, on apprécie quand les gens déclarent ce qu'ils comptent faire, même si on ne bouge pas les EDT derrière.
A noter que les journées où il n'y a pas de vie sco, et où on a une centaine d'élèves sur les bras qui n'ont pas cours, de 7h50 à 16h30, comment dire, c'est très très chaud.
Pas les mêmes horaires mais sinon, je plussoie
Oui, ça se comprend. Le soucis, c'est que, chez nous, les edt sont refaits...Chose que je n'approuve pas vraiment!
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
babette a écrit: La vie scolaire réorganise ainsi l'EDT des classes concernées
A mon sens, ceci est anormal...
Pour ma part, je répondais ( là je suis en retraite, gniarf !) aux questions des élèves afin qu'ils ne se déplacent pas pour rien. Mais j'ai toujours été persuadée ( peut-être à tort) que modifier les EDT était interdit : lorsque j'étais non-gréviste, j'expliquais aux élèves que cela ne se faisait pas.
Cela dit, il m'est arrivé de retrouver des classes bien clairsemées alors que presque tous les profs étaient présents !
- teutonetteNiveau 9
Cripure a écrit:C'est surtout qu'il n'y a pas, pour le second degré, de texte stipulant qu'on doive se déclarerbabette a écrit:Dans notre collège, on nous demande de compléter un papier en salle des profs 48heures avant pour savoir qui est gréviste. La vie scolaire réorganise ainsi l'EDT des classes concernées, je trouve ça particulièrement nul. Existe-t-il un texte indiquant que nous ne sommes pas tenus de nous annoncer gréviste avant? Je précise que suis dans le privé.
Une réorganisation de l'edt, c'est un bris de grève, puisqu'on cherche à diminuer, voire à annuler l'impact de l'action. Une grève, ça doit déranger. A tous les sens du terme.
Surtout si en plus d'arranger les EDT, on met en place des remplacements de courte durée à la demande de certains collègues.
- ClarinetteGrand Maître
Vais me faire lyncher... mais tant pis ! C'est fait pour ça : ça quoi ? Emmerder les élèves, les familles, la direction, toutes personnes non responsables de ce que nous dénonçons ?Daphné a écrit:Gryphe a écrit: A noter que les journées où il n'y a pas de vie sco, et où on a une centaine d'élèves sur les bras qui n'ont pas cours, de 7h50 à 16h30, comment dire, c'est très très chaud.
Oui mais une grève c'est quand même fait pour ça !
Et on gêne nettement moins que la RATP ou la SNCF.
Quand les syndicats se décideront-ils à envisager les choses autrement, de façon plus adaptée ? La grève est un moyen mis au point au XIX siècle pour bloquer un appareil de production et faire perdre de l'argent aux patrons afin de les pousser à la négociation !
En quoi cela s'applique-t-il à l'éducation nationale, qui ne produit rien, et dont les "patrons", au contraire, gagnent de l'argent quand nous faisons grève ?
Aujourd'hui, c'est apparemment le juridique (et le fric...) qui mène le monde : pourquoi ne pas attaquer juridiquement le MEN à chaque fois qu'il prend des décisions contraires au droit ? Ce n'est qu'un exemple ; je ne suis pas responsable syndicale déchargée, moi ! Mais franchement, que ceux qui ont du temps dégagé pour cela réfléchissent à de vrais moyens de pression, plutôt que ces grévettes-mascarades inutiles depuis des années ! :colere:
- teutonetteNiveau 9
Je suis d'accord pour prévenir et permettre d'alléger les perms (on est sensés embêter les parents, pas les assistants d'éducation et nos chefs, surtout quand ils font bien leur boulot !)
Si les élèves peuvent venir plus tard ou rentrer plus tôt, ça ne me dérange pas.
Ce qui me dérange, c'est quand je fais grève et que les emplois du temps sont aménagés, des cours reportés (certains collègues se sont retrouvés à avoir leur journée grâce à ce procédé, les grévistes sont idiots alors) et que certains touchent un joli pécule en remplaçant plusieurs heures.
Si les élèves peuvent venir plus tard ou rentrer plus tôt, ça ne me dérange pas.
Ce qui me dérange, c'est quand je fais grève et que les emplois du temps sont aménagés, des cours reportés (certains collègues se sont retrouvés à avoir leur journée grâce à ce procédé, les grévistes sont idiots alors) et que certains touchent un joli pécule en remplaçant plusieurs heures.
- viescoNiveau 2
Daphné a écrit:Oui mais une grève c'est quand même fait pour ça ! Et on gêne nettement moins que la RATP ou la SNCF.
Clarinette a écrit:Vais me faire lyncher... mais tant pis ! C'est fait pour ça : ça quoi ? Emmerder les élèves, les familles, la direction, toutes personnes non responsables de ce que nous dénonçons ?
Quand les syndicats se décideront-ils à envisager les choses autrement, de façon plus adaptée ? La grève est un moyen mis au point au XIX siècle pour bloquer un appareil de production et faire perdre de l'argent aux patrons afin de les pousser à la négociation !
En quoi cela s'applique-t-il à l'éducation nationale, qui ne produit rien, et dont les "patrons", au contraire, gagnent de l'argent quand nous faisons grève ?
Aujourd'hui, c'est apparemment le juridique (et le fric...) qui mène le monde : pourquoi ne pas attaquer juridiquement le MEN à chaque fois qu'il prend des décisions contraires au droit ? Ce n'est qu'un exemple ; je ne suis pas responsable syndicale déchargée, moi ! Mais franchement, que ceux qui ont du temps dégagé pour cela réfléchissent à de vrais moyens de pression, plutôt que ces grévettes-mascarades inutiles depuis des années ! :colere:
Je pense effectivement que ça ne sert plus à grand chose. Au final, on gêne qui quand on fait grève ? Les personnels du bahut qui restent et les parents d'élèves. Cerise sur le gâteau, on refile 1/30ème à notre ministère qui réalise du coup une petite économie toujours bonne à prendre en cette période chahutée.
Je reste persuadé que seules les grosses manifestations organisées à Paris un samedi après-midi (en période de soldes ?) et qui mobilisent des services annexes (préfecture, police ...) ont un impact. Les autorités marchent sur des œufs dans ce genre de situation (parce qu'elles craignent que ça parte en live) et l'opinion publique y est plus favorable vu qu'on enquiquine pas l'usager.
Enfin je dis ça ...
- ClarinetteGrand Maître
Absolument. Et puis, faire grève alors qu'on sait que cela ne sert à rien, "mais parce qu'on n'a rien inventé d'autre depuis 1864".... très peu pour moi !viesco a écrit:Daphné a écrit:Oui mais une grève c'est quand même fait pour ça ! Et on gêne nettement moins que la RATP ou la SNCF.
Vais me faire lyncher... mais tant pis ! C'est fait pour ça : ça quoi ? Emmerder les élèves, les familles, la direction, toutes personnes non responsables de ce que nous dénonçons ?Clarinette a écrit:Quand les syndicats se décideront-ils à envisager les choses autrement, de façon plus adaptée ? La grève est un moyen mis au point au XIX siècle pour bloquer un appareil de production et faire perdre de l'argent aux patrons afin de les pousser à la négociation !
En quoi cela s'applique-t-il à l'éducation nationale, qui ne produit rien, et dont les "patrons", au contraire, gagnent de l'argent quand nous faisons grève ?
Aujourd'hui, c'est apparemment le juridique (et le fric...) qui mène le monde : pourquoi ne pas attaquer juridiquement le MEN à chaque fois qu'il prend des décisions contraires au droit ? Ce n'est qu'un exemple ; je ne suis pas responsable syndicale déchargée, moi ! Mais franchement, que ceux qui ont du temps dégagé pour cela réfléchissent à de vrais moyens de pression, plutôt que ces grévettes-mascarades inutiles depuis des années ! :colere:
Je pense effectivement que ça ne sert plus à grand chose. Au final, on gêne qui quand on fait grève ? Les personnels du bahut qui restent et les parents d'élèves. Cerise sur le gâteau, on refile 1/30ème à notre ministère qui réalise du coup une petite économie toujours bonne à prendre en cette période chahutée.
Je reste persuadé que seules les grosses manifestations organisées à Paris un samedi après-midi (en période de soldes ?) et qui mobilisent des services annexes (préfecture, police ...) ont un impact. Les autorités marchent sur des œufs dans ce genre de situation (parce qu'elles craignent que ça parte en live) et l'opinion publique y est plus favorable vu qu'on enquiquine pas l'usager.
Enfin je dis ça ...
D'ailleurs, je finis par trouver ce manque d'inventivité des syndicats un tantinet suspect...
- Scarabee15Habitué du forum
Il y a maintenant quelques année, j'étais salariée et suivais des cours du soir au CNAM. Ce soir là, je pars du boulot vers 20h pour commencer mon cours de 21H à 23H, avec une prof dont j'appreciais beaucoup les cours (excellente technicienne, très pointu). Jour de grève, je vérifie bien sûr la page internet du prof sur laquelle elle nous diffuse les supports de cours pour m'assurer qu'elle sera là : tout est normal.
J'arrive au CNAM, porte de la salle close, on cherche dans tous les bâtiments une info (sur 3 patés de maisons et 5 étages) penant 45 mn, personne au courant de rien, mais de toute évidence la prof en grève.
C'est quoi cette logique de planter volontairement 50 gus qui se tapent une journée de boulot + des transports pour suivre des cours à pas d'heure, alors que ça n'emmerde en rien sa direction, ça ne fait perdre d'argent à personne ?
Bref, j'ai jamais remis un pied dans le cours de cette con***se.
Et n'allez pas m'agiter le droit de grève sous le nez, c'est hors sujet !
J'arrive au CNAM, porte de la salle close, on cherche dans tous les bâtiments une info (sur 3 patés de maisons et 5 étages) penant 45 mn, personne au courant de rien, mais de toute évidence la prof en grève.
C'est quoi cette logique de planter volontairement 50 gus qui se tapent une journée de boulot + des transports pour suivre des cours à pas d'heure, alors que ça n'emmerde en rien sa direction, ça ne fait perdre d'argent à personne ?
Bref, j'ai jamais remis un pied dans le cours de cette con***se.
Et n'allez pas m'agiter le droit de grève sous le nez, c'est hors sujet !
- ClarinetteGrand Maître
Serais-je moins isolée que je ne le craignais ?
- Karine B.Guide spirituel
Clarinette a écrit:
Aujourd'hui, c'est apparemment le juridique (et le fric...) qui mène le monde : pourquoi ne pas attaquer juridiquement le MEN à chaque fois qu'il prend des décisions contraires au droit ? Ce n'est qu'un exemple ; je ne suis pas responsable syndicale déchargée, moi ! Mais franchement, que ceux qui ont du temps dégagé pour cela réfléchissent à de vrais moyens de pression, plutôt que ces grévettes-mascarades inutiles depuis des années ! :colere:
Mais on le fait, avec des résultats très inégaux (par exemple, le rectorat de Lille a gagné au TA sur les frais de déplacement alors que le texte de juillet est clair, il a pourtant accepté de les donner suite à un combat d'usure que nous avons mené (et pour faire passer la fusion des zones). On vient de gagner au conseil d'Etat sur les stagiaires, j'ai interpellé personnellement le rectorat hier (après avoir envoyé un courrier pour demander le respect du droit, pas de réponse)
Quant aux déchargés : certains syndicats font peut-être le choix d'avoir des déchargés complets, ce n'est pas le cas du SNES, je suis secrétaire académique d'une grosse académie, 6 h de décharge, 103 élèves répartis sur 3 classes (dont un nouveau programme), emploi du temps sur 4 jours du lundi au samedi (j'ai bloqué le mardi et le mercredi pour les permanences et les réunions diverses et variées), ça me prend un temps fou et c'est frustrant de travailler dans l'urgence constamment (au point que j 'aspire (et ma famille aussi) à revenir à la situation d'avant où, là, j'avais du temps pour réfléchir)
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- Karine B.Guide spirituel
viesco a écrit:
Je reste persuadé que seules les grosses manifestations organisées à Paris un samedi après-midi (en période de soldes ?) et qui mobilisent des services annexes (préfecture, police ...) ont un impact. Les autorités marchent sur des œufs dans ce genre de situation (parce qu'elles craignent que ça parte en live) et l'opinion publique y est plus favorable vu qu'on enquiquine pas l'usager.
Enfin je dis ça ...
et qui vient à ces manifs du samedi après-midi, les mêmes en moins nombreux que ceux qui viennent faire la manif un jour de grève (j'en suis depuis 1993 alors ne me racontez pas de conneries : entre le je peux pas, je reçois ce soir, ou mince, j'avais prévu autre chose, c'est la punition du militant le samedi !!!)
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Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- lalilalaEmpereur
je le dis aux élèves parce que certains viennent de loin et se lèvent tôt pour venir...
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- Karine B.Guide spirituel
Clarinette a écrit:
Quand les syndicats se décideront-ils à envisager les choses autrement, de façon plus adaptée ? La grève est un moyen mis au point au XIX siècle pour bloquer un appareil de production et faire perdre de l'argent aux patrons afin de les pousser à la négociation !
En quoi cela s'applique-t-il à l'éducation nationale, qui ne produit rien, et dont les "patrons", au contraire, gagnent de l'argent quand nous faisons grève ?
la dernière semaine
avant les vacances de Noël 2006, nous avions fait grève le lundi, les
candidats avaient pris position sur le décret de robien (qui supprimait
l'heure de chaire et imposait la bivalence). Nicolas Sarkozy avait
abrogé le décret en devenant président, respectant une promesse faite
pendant la campagne !
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Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- ClarinetteGrand Maître
Je me méfie davantage des instances dirigeantes nationales que des gens comme toi qui essaient de faire leur boulot du mieux possible.Karine B. a écrit:Clarinette a écrit:
Aujourd'hui, c'est apparemment le juridique (et le fric...) qui mène le monde : pourquoi ne pas attaquer juridiquement le MEN à chaque fois qu'il prend des décisions contraires au droit ? Ce n'est qu'un exemple ; je ne suis pas responsable syndicale déchargée, moi ! Mais franchement, que ceux qui ont du temps dégagé pour cela réfléchissent à de vrais moyens de pression, plutôt que ces grévettes-mascarades inutiles depuis des années ! :colere:
Mais on le fait, avec des résultats très inégaux (par exemple, le rectorat de Lille a gagné au TA sur les frais de déplacement alors que le texte de juillet est clair, il a pourtant accepté de les donner suite à un combat d'usure que nous avons mené (et pour faire passer la fusion des zones). On vient de gagner au conseil d'Etat sur les stagiaires, j'ai interpellé personnellement le rectorat hier (après avoir envoyé un courrier pour demander le respect du droit, pas de réponse) Bien !
Quant aux déchargés : certains syndicats font peut-être le choix d'avoir des déchargés complets, ce n'est pas le cas du SNES, je suis secrétaire académique d'une grosse académie, 6 h de décharge, 103 élèves répartis sur 3 classes (dont un nouveau programme), emploi du temps sur 4 jours du lundi au samedi (j'ai bloqué le mardi et le mercredi pour les permanences et les réunions diverses et variées), ça me prend un temps fou et c'est frustrant de travailler dans l'urgence constamment (au point que j 'aspire (et ma famille aussi) à revenir à la situation d'avant où, là, j'avais du temps pour réfléchir)
Quand on n'aura plus à perdre que nos chaînes, on se bougera peut-être davantage le popotin....Karine B. a écrit:viesco a écrit:
Je reste persuadé que seules les grosses manifestations organisées à Paris un samedi après-midi (en période de soldes ?) et qui mobilisent des services annexes (préfecture, police ...) ont un impact. Les autorités marchent sur des œufs dans ce genre de situation (parce qu'elles craignent que ça parte en live) et l'opinion publique y est plus favorable vu qu'on enquiquine pas l'usager.
Enfin je dis ça ...
et qui vient à ces manifs du samedi après-midi, les mêmes en moins nombreux que ceux qui viennent faire la manif un jour de grève (j'en suis depuis 1993 alors ne me racontez pas de conneries : entre le je peux pas, je reçois ce soir, ou mince, j'avais prévu autre chose, c'est la punition du militant le samedi !!!)
- DuplayExpert
Clarinette a écrit: Ce n'est qu'un exemple ; je ne suis pas responsable syndicale déchargée, moi ! Mais franchement, que ceux qui ont du temps dégagé pour cela réfléchissent à de vrais moyens de pression, plutôt que ces grévettes-mascarades inutiles depuis des années ! :colere:
Curieuse conception du syndicalisme...
Adepte du "lider maximo" ou du "duce" qui réfléchit à ta place ?
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