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- doublecasquetteEnchanteur
Tu n'étais pas du bon côté de la grille ! Fallait le lui dire sur le trottoir et en dehors de tes heures de service.V.Marchais a écrit:Ouais ben alors ça, c'est sûr que ça marcherait pas chez nous. Parce que notre CDE ne dit rien quand F***, petit con notoire, l'insulte de façon gratinée depuis la grille du collège ("Ben il est dehors, on peut rien faire" :colere: ) mais il ne supporte même pas que nous le contredisions poliment. Un jour que je lui ai reproché son laxisme un peu trop directement, il m'a menacée de faire un rapport... sur moi ! L'élève et ses conneries, oubliés !
Moi, je m'en tape, mais c'est pour dire que c'est pas le traiter de connard pour lui montrer ce que ça fait qui le fera évoluer.
- DalivaNeoprof expérimenté
La même chose s'est produite vers chez moi l'an dernier. Cela n'a rien changé et le CDE est toujours à son posteJaneB a écrit:C'est grave effectivement et très répandu malheureusement...
j'ai vu cette semaine dans le journal que les enseignants d'un collège de ma région se sont mis en grève contre leur principal qui visiblement sapait leur autorité en revenant sur les punitions données aux élèves etc etc ...
- ProvenceEnchanteur
V.Marchais a écrit:Je n'y crois guère.
Mon CDE refuse de faire des conseils de disc, d'exclure les élèves, il envoie en seconde générale des brêles qui ont 5 de moyenne en maths et 4 en français parce que c'est ce que veut l'IA. Il vient de recevoir les palmes académiques...
Notre hiérarchie et nous n'avons manifestement pas les mêmes préoccupations. C'est grave.
Mon CDE est vraiment super: il n'a pas peur d'engueuler les gamins, de convoquer un conseil de discipline, d'envoyer bouler les parents qui confondent l'école et une épicerie. Notre collège tourne vraiment bien (et pique des élèves au privé ). Assez récemment, ce CDE a reçu un blâme pour avoir ouvert grand sa gueule dans la presse. Cherchez l'erreur...
- V.MarchaisEmpereur
Y a pas d'erreur. Le Politburo, pardon, les IA remplissent leur office.
- V.MarchaisEmpereur
À propos, si c'est pour dire du bien, est-ce qu'on a le droit de donner des noms ? Sinon, qu'un modérateur mle le dise, j'effacerai aussitôt.
J'ai eu dans ma carrière, à Saint-Denis (autrement dit, tout sauf un établissement pépère) une CDE remarquable, Mme Saur. Elle ne plaisait pas à tout le monde parce qu'elle était rudement exigeante, y compris avec les adultes, mais moi, je trouve ça normal, pas évident dans le contexte où elle exerçait, et j'avais beaucoup d'admiration pour elle. Je pense souvent à elle et me demande ce qu'elle est devenue et ce qu'elle pense de tout ce qui est en train de se passer. Si quelqu'un la connaît, pourrait-il me donner de ses nouvelles par MP ?
J'ai eu dans ma carrière, à Saint-Denis (autrement dit, tout sauf un établissement pépère) une CDE remarquable, Mme Saur. Elle ne plaisait pas à tout le monde parce qu'elle était rudement exigeante, y compris avec les adultes, mais moi, je trouve ça normal, pas évident dans le contexte où elle exerçait, et j'avais beaucoup d'admiration pour elle. Je pense souvent à elle et me demande ce qu'elle est devenue et ce qu'elle pense de tout ce qui est en train de se passer. Si quelqu'un la connaît, pourrait-il me donner de ses nouvelles par MP ?
- Thalia de GMédiateur
Provence a écrit:V.Marchais a écrit:Je n'y crois guère.
Mon CDE refuse de faire des conseils de disc, d'exclure les élèves, il envoie en seconde générale des brêles qui ont 5 de moyenne en maths et 4 en français parce que c'est ce que veut l'IA. Il vient de recevoir les palmes académiques...
Notre hiérarchie et nous n'avons manifestement pas les mêmes préoccupations. C'est grave.
Mon CDE est vraiment super: il n'a pas peur d'engueuler les gamins, de convoquer un conseil de discipline, d'envoyer bouler les parents qui confondent l'école et une épicerie. Notre collège tourne vraiment bien (et pique des élèves au privé ). Assez récemment, ce CDE a reçu un blâme pour avoir ouvert grand sa gueule dans la presse. Cherchez l'erreur...
Ce sont les cde de Provence et l'ex cde de Véronique qui mériteraient les palmes académiques, ou du moins il ne faudrait que des cde de cette trempe.V.Marchais a écrit:À propos, si c'est pour dire du bien, est-ce qu'on a le droit de donner des noms ? Sinon, qu'un modérateur mle le dise, j'effacerai aussitôt.
J'ai eu dans ma carrière, à Saint-Denis (autrement dit, tout sauf un établissement pépère) une CDE remarquable, Mme Saur. Elle ne plaisait pas à tout le monde parce qu'elle était rudement exigeante, y compris avec les adultes, mais moi, je trouve ça normal, pas évident dans le contexte où elle exerçait, et j'avais beaucoup d'admiration pour elle. Je pense souvent à elle et me demande ce qu'elle est devenue et ce qu'elle pense de tout ce qui est en train de se passer. Si quelqu'un la connaît, pourrait-il me donner de ses nouvelles par MP ?
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- ParenthèseÉrudit
V.Marchais a écrit:À propos, si c'est pour dire du bien, est-ce qu'on a le droit de donner des noms ? Sinon, qu'un modérateur mle le dise, j'effacerai aussitôt.
J'ai eu dans ma carrière, à Saint-Denis (autrement dit, tout sauf un établissement pépère) une CDE remarquable, Mme . Elle ne plaisait pas à tout le monde parce qu'elle était rudement exigeante, y compris avec les adultes, mais moi, je trouve ça normal, pas évident dans le contexte où elle exerçait, et j'avais beaucoup d'admiration pour elle. Je pense souvent à elle et me demande ce qu'elle est devenue et ce qu'elle pense de tout ce qui est en train de se passer. Si quelqu'un la connaît, pourrait-il me donner de ses nouvelles par MP ?
C'était pas une ancienne prof de physique-chimie par hasard ?
- V.MarchaisEmpereur
Maths ou physique, il me semble. Je ne sais plus. Elle doit être proche de la retraite, si elle exerce encore. Ça te dit quelque chose, Parenthèse ? Une dame plutôt trapue, pas très grande, mais ayant une forte présence.
- ParenthèseÉrudit
Ben j'ai eu une prof de ce nom quand j'étais au collège. Pas très grande, blonde, lunettes. Mariée à un prof de SVT (ils bossaient en binôme : Quand on avait une mauvaise note avec elle, c'est lui qui nous passait un savon !). Et oui, elle doit être retraitée depuis, je pense. Il me semble avoir entendu qu'elle était devenue principale.
- victor44Habitué du forum
V.Marchais a écrit:Ça a donné ce que je souhaitais, à savoir une remontée à l'IA faisant état d'une disproportion flagrante entre la qualification des faits par la justice et la réponse apportée par mon établissement.
Bien sûr qu'il n'y a pas eu procès, simple rappel à la loi.
Qui a fait remonté? Qui s'en soucie? Personne
On t'a juste dit ce que tu voulais entendre et ça a marché, mais d'un point de vue pénal il ne s'est rien passé.
Le gamin de metz a eu trois points de sutures, ses blessures sont validées par la médecine légale et le collègue est passé au tribunal.
Autre fait divers: http://www.francesoir.fr/actualite/justice/quatre-mois-prison-ferme-pour-une-gifle-au-principal-d-un-college-162019.html
La justice se base sur des faits: c'est aggravant de frapper un fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions, c'est aggravant de frapper lorsqu'on est détenteur de l'autorité sur mineur (cas de l'instituteur).
Ca fait 20 ans que je sévis en ZEP et non jamais je n'ai bousculé un élève, élevé le ton oui, des écarts de langages très rarement mais ça a pu m'échapper.
Personnellement je ne pense pas que 3 mois avec sursis pour le collègue ne signifie grand chose à part répondre à la famille. Je crains malheureusement qu'il n'y ait pas de mesure disciplinaire (ce que va défendre le SNES) et je trouve celà proprement inqualifiable.
Nous sommes des professionnels et devons nous maitriser!!!
- V.MarchaisEmpereur
victor44 a écrit: Nous sommes des professionnels et devons nous maitriser!!!
Qu'est-ce qui, dans la situation actuelle, affirme et soutient ce professionnalisme ?
L'évolution du comportement des élèves d'une part et surtout des réponses de l'institution viennent-ils à l'appui de cette maîtrise ?
- ClarinetteGrand Maître
Ne pas oublier non plus qu'il s'agit d'un directeur d'école : je suis bien placée pour savoir que l'on est tellement débordé, à devoir gérer en permanence le pédagogique et l'administratif, qu'être sur les nerfs n'est pas rare.
Cela étant, j'étais plus "tactile" au début de ma carrière. Peu à peu, j'ai appris à passer par la parole (pas tendre, si nécessaire...) sans besoin d'avoir recours au physique. D'ailleurs, il y a des élèves qu'il vaut mieux ne pas prendre l'habitude de brusquer physiquement, parce qu'on ne s'arrêterait plus ! :diable:
Cela étant, j'étais plus "tactile" au début de ma carrière. Peu à peu, j'ai appris à passer par la parole (pas tendre, si nécessaire...) sans besoin d'avoir recours au physique. D'ailleurs, il y a des élèves qu'il vaut mieux ne pas prendre l'habitude de brusquer physiquement, parce qu'on ne s'arrêterait plus ! :diable:
- superheterodyneNiveau 9
V.Marchais a écrit:Maths ou physique, il me semble. Je ne sais plus. Elle doit être proche de la retraite, si elle exerce encore. Ça te dit quelque chose, Parenthèse ? Une dame plutôt trapue, pas très grande, mais ayant une forte présence.
Officiait-elle dans un collège nommé en l'honneur du compositeur de l'Internationale ?
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« Tout agent, quelle que soit sa fonction, doit obéissance passive et immédiate aux signaux le concernant. »
- V.MarchaisEmpereur
Non, Degeyter, c'étaient les étrangers ! :lol:
Nous, c'était Barbusse.
Nous, c'était Barbusse.
- RenéNiveau 6
zebra a écrit:Bonjour,
Trois points de suture, ça fait une plaie profonde de 1,5 centimètre. Sur le menton d'un enfant en école primaire (l'âge de nous est pas précisé) certes difficile mais quand même, bonne bousculade ! De surcroit, le médecin délivre trois jours d'ITT.
Désolé, mais j'en viens à comprendre le dépôt de plainte de la mère. Ensuite, la police fait son travail, rapporté de façon pour le moins orientée par le communiqué syndical.
Quand on a un peu de culture juridique, la garde à vue, qui n'a peut être duré que le temps de l'audition de l'enseignant, et qui l'a sans aucun doute mis dans la position de faire valoir son droit à la défense (avocat, entre autres) est normale. Tout comme l'audition des témoins et protagonistes de l'affaire. L'enseignant reconnait les faits, la médiation engagée par l'administration n'a pas le pouvoir de se substituer à la justice. Il est reconnu coupable et sanctionné.
Trois mois avec sursis, 3000€ de dommages et intérêts, ce n'est ni inadmissible, ni disproportionné pour des blessures involontaires sur un mineur de moins de quinze ans. Il suffit de regarder les décisions rendues pour les mêmes motifs par les tribunaux pour s'en convaincre.
Je doute que tu aies regardé les décisions rendues quand les froces de l'ordre tuent des êtres humains, parfois menottés, dans les fourgons ou dans les commissariats.
Amnesty met régulièrement en lumière le fonctionnement très orienté de notre police-justice.
La CDEH condamne la France avec une régularité qui place notre beau pays au niveau de la Turquie et de la Russie en matière de respect des Droits de l'Homme.
- RenéNiveau 6
V.Marchais a écrit:Ça a donné ce que je souhaitais, à savoir une remontée à l'IA faisant état d'une disproportion flagrante entre la qualification des faits par la justice et la réponse apportée par mon établissement.
Bien sûr qu'il n'y a pas eu procès, simple rappel à la loi. Et heureusement qu'on n'applique pas immédiatement les peines lourdes encourues à une gamine qui passe à l'acte pour la première fois (ma colère et mon action, en la circonstance, étaient dirigés bien moins contre cette élève, qui n'est qu'une pauvre gosse mal élevée et sans repères, que contre ma hiérarchie particulièrement laxiste). Quand mon chef a rempli la déclaration d'accident avec le rapport du médecin et celui de la police, le deuxième en quinze jours (peu auparavant, une surveillante avait été "bousculée" par des élèves et avait dévalé l'escalier), je l'ai vu pour la première fois perdre sa superbe et pâlir.
Les enfants bénéficient, à juste titre, d'une certaine compréhension. Je trouve que, vu les conditions dans lesquelles nous travaillons, nous pourrions, selon les circonstances, bénéficier nous aussi à juste titre de cette compréhension. Il s'agit simplement de prendre en compte le fait que les torts ne sont pas unilatéraux et que l'absence de réponse satisfaisante de l'institution et des parents aux problèmes maintes fois signalés nous met souvent dans des situations intenables.
J'ai évoqué un peu mon établissement, ZEP ordinaire. Vous pensez bien qu'avec la politique démagogique qui y est menée, l'atmosphère se dégrade de jour en jour. On nous renvoie en cours des élèves qui se battent en classe, invectivent les autres, nous insultent, j'en passe et des meilleures, au prétexte que l'exclusion de cours ne devrait intervenir que si l'élève présente un danger pour lui-même ou pour autrui. Une de mes collègues, l'an dernier, a quitté sa salle, refusant de subir davantage ces humiliations perpétuelles (car c'est de cela que nous parlons, appelons un chat un chat), disant que oui, certains élèves représentaient bien un danger, pour eux-mêmes et pour elle, car devant tant de vulgarité et d'irrespect, elle ne se sentait plus maîtresse d'elle-même et était à deux doigts de leur mettre la gifle qu'ils auraient dû recevoir depuis longtemps. Et sa souffrance, nous sommes nombreux à la ressentir dans un établissement où, comme dans tant d'autres, l'avertissement est le sommet de la "violence" exercée sur un élève. Nous envisagions de faire valoir notre droit de retrait
Alors...action !
parce que tous, régulièrement, nous nous sentons à un cheveu du dérapage, et que nous savons fort bien que, dans ce cas-là, malgré le dizaines de rapports accumulés, nous serons les seuls incriminés.
Je crois qu'il faudrait vraiment le faire. Pas une grève. L'exercice du droit de retrait partout où notre autorité est si souvent bafouée qu'elle nous met en danger de dérapage. Voilà l'idée d'un nouveau type d'action à suggérer aux syndicats, qui interpellerait probablement plus efficacement sur "le malaise de l'école" qu'une énième journée de grève isolée.
- Thalia de GMédiateur
Véronique, je suis d'accord avec toi sur le droit de retrait, que j'ai failli exercer cette année.
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Soleil noir de mes mélancolies.
- User5899Demi-dieu
Ben moi aussi, je les ai. Et je n'ai jamais eu une moyenne de classe à deux chiffres, je ne revois jamais mes notes dans les délibérations d'examen, j'enlève des points à tire-larigot pour l'orthographe, je ne monte aucun projet et je me torche avec les compétences.V.Marchais a écrit:Je n'y crois guère.
Mon CDE refuse de faire des conseils de disc, d'exclure les élèves, il envoie en seconde générale des brêles qui ont 5 de moyenne en maths et 4 en français parce que c'est ce que veut l'IA. Il vient de recevoir les palmes académiques...
- V.MarchaisEmpereur
J'ai mes chances, alors. :lol:
- ChocolatGuide spirituel
Non, parce que tu es une femme (et je ne plaisante qu'à moitié...)
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- RenéNiveau 6
Je pense que le contexte joue un rôle important, bien plus que le sexe de l'enseignant.
Quand as-tu obtenu tes palmes ? Et quel âge (si j'ose dire ) avaient tes inspecteurs ?
N'es-tu pas par ailleurs en lycée plutôt qu'en collège ?
Je suis convaincu que quelqu'un dont les classes de collège n'obtiennent pas la moyenne aujourd'hui se trouve confronté en très peu de temps à un sévère dénigrement. S'il n'a pas d'ancrage et de soutien, cela tourne très vite à la cabale.
Quand as-tu obtenu tes palmes ? Et quel âge (si j'ose dire ) avaient tes inspecteurs ?
N'es-tu pas par ailleurs en lycée plutôt qu'en collège ?
Je suis convaincu que quelqu'un dont les classes de collège n'obtiennent pas la moyenne aujourd'hui se trouve confronté en très peu de temps à un sévère dénigrement. S'il n'a pas d'ancrage et de soutien, cela tourne très vite à la cabale.
- ClarinetteGrand Maître
Je ne le "connais" que depuis peu, notre Cripure (si l'on me permet cet affecteux usage de l'adjectif possessif), mais je le vois mal se faire cabaler !
- roxanneOracle
euh n'exagérons pas non plus, il m'arrive chaque année d'avoir des moyennes de classes autour de 9, voir moins..mais il y a toujours des élèves à 17..et puis je ne suis pas la seule, les moyennes de maths sont souvent équivalentes..après , quand la classe tourne bien, les moyennes sont tout à fait correctes..René a écrit:Je pense que le contexte joue un rôle important, bien plus que le sexe de l'enseignant.
Quand as-tu obtenu tes palmes ? Et quel âge (si j'ose dire ) avaient tes inspecteurs ?
N'es-tu pas par ailleurs en lycée plutôt qu'en collège ?
Je suis convaincu que quelqu'un dont les classes de collège n'obtiennent pas la moyenne aujourd'hui se trouve confronté en très peu de temps à un sévère dénigrement. S'il n'a pas d'ancrage et de soutien, cela tourne très vite à la cabale.
- ProvenceEnchanteur
René a écrit:
Je suis convaincu que quelqu'un dont les classes de collège n'obtiennent pas la moyenne aujourd'hui se trouve confronté en très peu de temps à un sévère dénigrement. S'il n'a pas d'ancrage et de soutien, cela tourne très vite à la cabale.
Quand j'ai des classes pourries, la moyenne est pourrie. Je n'ai jamais subi aucune pression à ce sujet (ni de dénigrement).
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