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- ysabelDevin
Sapotille a écrit:
Dans une école en Alsace, un pauvre instit venant de l'intérieur, là-bas en France (comme disent les gens ici), avait arraché, au nom de la laïcité, l'image du Saint Nicolas sur le pain d'épice d'un gamin fort surpris devant des collègues alsaciens fort étonnés et consternés...
Comprennent rien, les gens de l'intérieur, ceux de là-bas , en France !!!
pfff ! effectivement, quand on ne connaît pas nos coutumes, ça doit sérieusement surprendre sauf que pour 90% des gens par chez nous, c'est tout sauf religieux...
- ysabelDevin
Mamino a écrit:Sapotille a écrit:
Dans une école en Alsace, un pauvre instit venant de l'intérieur, là-bas en France (comme disent les gens ici), avait arraché, au nom de la laïcité, l'image du Saint Nicolas sur le pain d'épice d'un gamin fort surpris devant des collègues alsaciens fort étonnés et consternés...
Comprennent rien, les gens de l'intérieur, ceux de là-bas , en France !!!
Euh ... nouvelle arrivée dans ma classe d'une école étiquetée au mouvement "congréganiste", mais publique, de Moselle, le jour de la prérentrée, j'ai voulu décrocher le crucifix qui était au dessus du tableau.
La peinture de la classe datait de longtemps, et la trace du crucifix était encore pire. Je suis remontée sur mon échelle et je l'ai raccroché ....
bah, c'est pas pareil la Moselle, c'est encore le Concordat ! et 2 jours fériés en plus ! les veinards (avec les alsaciens)...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Marie LaetitiaBon génie
ysabel a écrit:Sapotille a écrit:gelsomina31 a écrit:
Je ne doute pas que l'interdit du porc et d'autres pratiques aient eu du sens à l'époque où ils ont été créés. De là à dire qu'ils sont pertinents aujourd'hui...
La viande de porc est celle qui doit être consommée le plus rapidement possible après l'abattage de l'animal parce qu'elle ne supporte ni le temps qui passe , ni la chaleur.
Pour vous en convaincre, cherchez dans une boucherie-charcuterie le nombre de morceaux de porc que l'on consomme salés et fumés...
Cette façon de conserver le porc remonte à la nuit des temps, et dans les fermes, on tuait le porc au début de l'hiver .
Les pièces de boeuf salées ou fumées n'existent pas ... (enfin, là je m'avance un peu... mais je n'ai pas souvenir en avoir vu !!!)
manger du bovin est qq chose de relativement récent surtout. Le bovin était un animal de travail auparavant pas un animal à viande (comme le cheval). L'avantage du cochon c'est que la croissance est rapide : entre sa naissance au printemps et son abattage à l'entrée de l'hiver il a pris 80 kg et on consomme tout dans cette bête.
la viande qui s'abîme le plus vite, c'est la viande de cheval, elle devient noire très rapidement.
Tu parles de quelle époque, Ysabel ? (pour la 1ère phrase en gras)
Mouais enfin, le cochon du VIIIe siècle devait atteindre au mieux 40 kilos (je n'ai plus mes bouquins sous la main, les estimations que l'on possède proviennent des ossements retrouvés)... (enfin c'est déjà ça, mais une fois retiré tout ce qui ne se mange pas...)
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ysabelDevin
Marie Laetitia a écrit:pour le cochon, le risque existe encore sur d'autres continents. Mon mari a vu les effets du ver sur un homme qui a passé sa vie en Afrique, comment dire... oui, ça coupe l'appétit. Et même plus.
je parlais par chez nous évidemment, nous ne mangeons que du cochon français ou allemand, dûment immatriculé dès la naissance.
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- ysabelDevin
Marie Laetitia a écrit:ysabel a écrit:Sapotille a écrit:gelsomina31 a écrit:
Je ne doute pas que l'interdit du porc et d'autres pratiques aient eu du sens à l'époque où ils ont été créés. De là à dire qu'ils sont pertinents aujourd'hui...
La viande de porc est celle qui doit être consommée le plus rapidement possible après l'abattage de l'animal parce qu'elle ne supporte ni le temps qui passe , ni la chaleur.
Pour vous en convaincre, cherchez dans une boucherie-charcuterie le nombre de morceaux de porc que l'on consomme salés et fumés...
Cette façon de conserver le porc remonte à la nuit des temps, et dans les fermes, on tuait le porc au début de l'hiver .
Les pièces de boeuf salées ou fumées n'existent pas ... (enfin, là je m'avance un peu... mais je n'ai pas souvenir en avoir vu !!!)
manger du bovin est qq chose de relativement récent surtout. Le bovin était un animal de travail auparavant pas un animal à viande (comme le cheval). L'avantage du cochon c'est que la croissance est rapide : entre sa naissance au printemps et son abattage à l'entrée de l'hiver il a pris 80 kg et on consomme tout dans cette bête.
la viande qui s'abîme le plus vite, c'est la viande de cheval, elle devient noire très rapidement.
Tu parles de quelle époque, Ysabel ? (pour la 1ère phrase en gras)
Je n'ai plus trop les époques en tête mais pas avant le XXe pour parler d'un véritable élevage de production de viande. Auparavant on ne tuait que les bovins qui ne pouvaient plus travailler/faire veau (on n'avait pas ce qu'on appelle aujourd'hui les races à viande et les races à lait). Alors oui, on tuait un laiton mais on n'avait pas de bovins à l'engraissement comme aujourd'hui (qq boeufs quand même mais qui demandent un engraissement de 3 à 4 ans, c'est pourquoi il n'y en a plus aujourd'hui, et dont la viande se marchandait très chère) car il faut une production fourragère très importante pour nourrir un troupeau de bestiaux à l'engraissement.
D'ailleurs c'est pour cette raison qu'au XIXe siècle on a introduit en France la consommation de viande de cheval : pour nourrir les citadins/ouvriers on vendait "peu cher" la viande des chevaux réformés qui étaient très nombreux. Et il y a eu toute une propagande médicale justement sur la "qualité" de cette viande (et c'est pour cette raison qu'il fallait une autorisation spéciale pour les boucheries chevalines - je me rappelle encore ma grand-mère, née en 1904, me parler justement du médecin qui disait depuis qu'elle était toute gamine que la viande de cheval fortifiait)
Mouais enfin, le cochon du VIIIe siècle devait atteindre au mieux 40 kilos (je n'ai plus mes bouquins sous la main, les estimations que l'on possède proviennent des ossements retrouvés)... (enfin c'est déjà ça, mais une fois retiré tout ce qui ne se mange pas...) tu n'enlèves que les os et le contenu des viscères, tout le reste se mange, même le sang.
le cochon du VIIIe était un frère du sanglier - effectivement, c'est le cochon moderne qui prend ce poids aussi rapidement ! et surtout il avait une épaisse couche de graisse que nous avons diminué en 150 ans par des croisements.
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- Marie LaetitiaBon génie
ysabel a écrit:
Je n'ai plus trop les époques en tête mais pas avant le XXe pour parler d'un véritable élevage de production de viande. Auparavant on ne tuait que les bovins qui ne pouvaient plus travailler/faire veau (on n'avait pas ce qu'on appelle aujourd'hui les races à viande et les races à lait). Alors oui, on tuait un laiton mais on n'avait pas de bovins à l'engraissement comme aujourd'hui (qq boeufs quand même mais qui demandent un engraissement de 3 à 4 ans, c'est pourquoi il n'y en a plus aujourd'hui, et dont la viande se marchandait très chère) car il faut une production fourragère très importante pour nourrir un troupeau de bestiaux à l'engraissement.
Mouais... non, pas vraiment d'accord. La Normandie s'est spécialisée au XVIIe siècle comme le Limousin dans l'élevage de bovins expédiés sur pied à la capitale pour être abattus. En revanche, en milieu paysan modeste, oui on mangeait de la vieille bête, de la vieille vache.
Mais c'est vrai la viande de boeuf n'était pas à la portée de toutes les bourses (je viens de regarder les prix pour le XVIIe siècle... :shock: )
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ysabelDevin
Evidemment qu'il y avait déjà une production de viande, mais la quantité de bête restait extrêmement limitée et il s'agissait quand même de bêtes de réformes quand même (des vaches après qq vélages, sachant que l'espérance de vie d'un bovin est de 25 ans) car si tu demandes à une génisse de faire des centaines de km à pieds elle arrivera avec la peau sur les os et les mâles seraient ingérables.
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- TristanaVénérable
Je ne nie pas qu'il y a énormément de chevaux qui sont envoyés à la boucherie sans suivi, mais on ne peut pas nier non plus qu'il y a aujourd'hui des éleveurs de chevaux destinés à la boucherie (races de trait notamment), viande qui du coup possède le suivi qui manque aux autres.ysabel a écrit:Quant au cheval, c'est une autre histoire puisque c'est la seule viande sans aucun suivi : on mange des chevaux de réforme de club, course, d'Europe de l'Est (sans savoir leur histoire : hormones, infiltration, antibio etc.), des mustangs d'Amérique, des chevaux sauvage d'Australie (évidemment tous des bestiaux qui n'ont jamais vu un vermifuge de leur vie). Bref, tous les ans en France et Italie (seuls pays hippophages) il y a des morts à cause de la trichinose.
Je suis néanmoins d'accord sur le fait qu'un cheval qu'on arrive pas à vendre, et dont la provenance est parfois douteuse, on va l'envoyer assez rapidement à la boucherie.
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« C’est tout de même épatant, et pour le moins moderne, un dominant qui vient chialer que le dominé n’y met pas assez du sien. »
Virginie Despentes
- Marie LaetitiaBon génie
ysabel a écrit:Evidemment qu'il y avait déjà une production de viande, mais la quantité de bête restait extrêmement limitée et il s'agissait quand même de bêtes de réformes quand même (des vaches après qq vélages, sachant que l'espérance de vie d'un bovin est de 25 ans) car si tu demandes à une génisse de faire des centaines de km à pieds elle arrivera avec la peau sur les os et les mâles seraient ingérables.
je ne voudrais pas avoir l'air d'insister mais euh dans le cas de la spécialisation du XVIIe siècle il ne s'agissait pas de bêtes de réforme... La distance Rouen Paris (120) était faite dans mon souvenir en deux mois. Donc pas de bêtes épuisées... Je me suis assez bouffée d'histoire rurale avec LE spécialiste français de la question pour ne pas pouvoir répondre... (en quelque sorte c'est ma revanche sur ces heures de cours qui me barbaient légèrement puisque moi c'était la viiiille qui m'intéressait. Pas la campagne que je connaissais.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- CeladonDemi-dieu
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/laicite-sud-education-ne-veut-plus-105241
Etrange.
Etrange.
- gelsomina31Grand Maître
Celadon a écrit:http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/laicite-sud-education-ne-veut-plus-105241
Etrange.
Il semblerait que certains membres de Sud Education confondent lutte pour le respect de la laïcité et lutte contre la politique de l'actuel gouvernement. D'où une position paradoxale sur la liberté des accompagnants de porter un signe religieux ostentatoire.
La fin de l'article m'interpelle :
Les accompagnateurs de voyages scolaires remplissent une mission de service public et doivent respecter la laïcité de l'école et avoir la capacité de s'occuper de tous les enfants qui leur sont confiés dans le cadre d'une « neutralité » réelle.
Aujourd'hui on met en exergue cette question mais vous oubliez que les enseignants ne prenaient hier comme accompagnateurs et accompagnatrices que des personnes de toute confiance : des personnes qui ne s'occuperaient pas uniquement de leurs propres enfants ….
Il faudrait qu'un jour, au lieu de jeter des anathèmes, le débat s'instaure :
Les voyages scolaires ne sont intéressants que lorsqu'ils s'inscrivent dans un projet construit et non quand ils sont conçus comme une promenade.
Les accompagnateurs ne devraient pas être des parents de bonne volonté mais des animateurs formés, par exemple ceux des accueils de loisirs....
Voici là un sujet à un réel débat.
C'est vrai qu'avoir plus d'adultes dans les écoles primaires sous forme d'intervenant ou d'animateurs culturels formés pourrait résoudre pas mal de problèmes mais bon, cela coûte des sous et notre gouvernement préfère investir sur les marchés boursiers plutôt que dans l'éducation de ses citoyens...
- doublecasquetteEnchanteur
Tristana a écrit:Je ne nie pas qu'il y a énormément de chevaux qui sont envoyés à la boucherie sans suivi, mais on ne peut pas nier non plus qu'il y a aujourd'hui des éleveurs de chevaux destinés à la boucherie (races de trait notamment), viande qui du coup possède le suivi qui manque aux autres.ysabel a écrit:Quant au cheval, c'est une autre histoire puisque c'est la seule viande sans aucun suivi : on mange des chevaux de réforme de club, course, d'Europe de l'Est (sans savoir leur histoire : hormones, infiltration, antibio etc.), des mustangs d'Amérique, des chevaux sauvage d'Australie (évidemment tous des bestiaux qui n'ont jamais vu un vermifuge de leur vie). Bref, tous les ans en France et Italie (seuls pays hippophages) il y a des morts à cause de la trichinose.
Je suis néanmoins d'accord sur le fait qu'un cheval qu'on arrive pas à vendre, et dont la provenance est parfois douteuse, on va l'envoyer assez rapidement à la boucherie.
Disons quand même que pour entrer dans un abattoir français, un cheval doit être identifié par puce, avec document d'accompagnement du SIRE, mentionnant que son propriétaire autorise l'abattage en vue de sa consommation. Si, sur ce livret, il est inscrit un seul médicament prohibé pour les équidés "viande", même administré plusieurs années auparavant, l'animal ne sera pas commercialisable dans le circuit viande.
Donc, au terme de la loi, il est impossible que le cheval soit d'origine "douteuse".
Après, vu que les maquignons bovins sont des anges en comparaison de la filière équine, tout est possible.
- ysabelDevin
Tristana a écrit:Je ne nie pas qu'il y a énormément de chevaux qui sont envoyés à la boucherie sans suivi, mais on ne peut pas nier non plus qu'il y a aujourd'hui des éleveurs de chevaux destinés à la boucherie (races de trait notamment), viande qui du coup possède le suivi qui manque aux autres.ysabel a écrit:Quant au cheval, c'est une autre histoire puisque c'est la seule viande sans aucun suivi : on mange des chevaux de réforme de club, course, d'Europe de l'Est (sans savoir leur histoire : hormones, infiltration, antibio etc.), des mustangs d'Amérique, des chevaux sauvage d'Australie (évidemment tous des bestiaux qui n'ont jamais vu un vermifuge de leur vie). Bref, tous les ans en France et Italie (seuls pays hippophages) il y a des morts à cause de la trichinose.
Je suis néanmoins d'accord sur le fait qu'un cheval qu'on arrive pas à vendre, et dont la provenance est parfois douteuse, on va l'envoyer assez rapidement à la boucherie.
on ne consomme aucun cheval de boucherie en France ou presque pas, ils sont envoyés en Italie car le français aime la viande de cheval rouge or seuls les chevaux de réforme ont une viande bien rouge.
on mange aussi bcp de chevaux ibériques, des réformés lusitaniens et autres... envoyés par camions.
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- doublecasquetteEnchanteur
Ysabel, je crains, sans vouloir t'offenser, que tu ne lises un peu trop de mauvaise littérature sur ce sujet où tu adoptes une position très passionnelle. Peut-être as-tu raison mais ça me fait un peu penser au gosse de trois ans dans la machine à laver, ton discours, ou aux faits-divers des revues SPA.
- ysabelDevin
doublecasquette a écrit:Tristana a écrit:Je ne nie pas qu'il y a énormément de chevaux qui sont envoyés à la boucherie sans suivi, mais on ne peut pas nier non plus qu'il y a aujourd'hui des éleveurs de chevaux destinés à la boucherie (races de trait notamment), viande qui du coup possède le suivi qui manque aux autres.ysabel a écrit:Quant au cheval, c'est une autre histoire puisque c'est la seule viande sans aucun suivi : on mange des chevaux de réforme de club, course, d'Europe de l'Est (sans savoir leur histoire : hormones, infiltration, antibio etc.), des mustangs d'Amérique, des chevaux sauvage d'Australie (évidemment tous des bestiaux qui n'ont jamais vu un vermifuge de leur vie). Bref, tous les ans en France et Italie (seuls pays hippophages) il y a des morts à cause de la trichinose.
Je suis néanmoins d'accord sur le fait qu'un cheval qu'on arrive pas à vendre, et dont la provenance est parfois douteuse, on va l'envoyer assez rapidement à la boucherie.
Disons quand même que pour entrer dans un abattoir français, un cheval doit être identifié par puce, avec document d'accompagnement du SIRE, mentionnant que son propriétaire autorise l'abattage en vue de sa consommation. ça c'est une belle arnaque, ca c'est uniquement pour la consommation humaine, donc le bestiau peut se retrouver dans les boites pour animaux...
Si, sur ce livret, il est inscrit un seul médicament prohibé pour les équidés "viande", même administré plusieurs années auparavant, l'animal ne sera pas commercialisable dans le circuit viande.
Donc, au terme de la loi, il est impossible que le cheval soit d'origine "douteuse".
Après, vu que les maquignons bovins sont des anges en comparaison de la filière équine, tout est possible.
la puce suffit pour l'abattoir, inutile d'avoir un document SIRE. En outre, même sur le doc d'accompagnement, il n'y a aucune obligation de mettre les traitements du cheval, hormis les vaccinations obligatoires.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- ysabelDevin
doublecasquette a écrit: Ysabel, je crains, sans vouloir t'offenser, que tu ne lises un peu trop de mauvaise littérature sur ce sujet où tu adoptes une position très passionnelle. Peut-être as-tu raison mais ça me fait un peu penser au gosse de trois ans dans la machine à laver, ton discours, ou aux faits-divers des revues SPA.
Non, je connais très bien la filière équine tout simplement, peu importe laquelle.
J'en connais qui récupère les ibériques à la sortie du camion (donc uniquement pucés) ils les achètent un peu plus cher que la viande et les revendent à des benêts 5000 ou 6000€.
je tiens mes sources d'éleveurs, marchands, etc.
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- doublecasquetteEnchanteur
En cherchant des chiffres, je trouve ceci
NB: tec = tonnes équivalent carcasse
LE COMMERCE EXTERIEUR DU SECTEUR EQUIN
81 % de la viande chevaline consommée en France vient de l’étranger.
Les exportations se sont élevées en 2008 à :
- 11.100 têtes pour les chevaux vivants (40% en volume des exportations totales) dirigées à plus de 80 % vers deux pays de l’Union européenne : l’Italie, principal débouché pour la production française de poulains, et l’Espagne ;
- 8.720 tec pour les viandes (60% en volume des exportations totales), principalement destinées à la Belgique (70%) et à l’Italie (27%).
Les importations se sont élevées en 2008 à :
- 7.220 têtes pour les animaux vivants (14% en volume des importations totales) provenant essentiellement de Pologne, premier fournisseur de la France, mais aussi de Grande-Bretagne, de Suisse et du Portugal ;
- 25.030 tec pour les viandes (86% en volume des importations totales) provenant principalement du Canada, d’Amérique du Sud (Argentine, Brésil, Uruguay) et de la Belgique et du Royaume-Uni pour l’Union européenne.
Donc importés après abattage et non avant.Source SCEES 2007.
NB: tec = tonnes équivalent carcasse
- ysabelDevin
doublecasquette a écrit: En cherchant des chiffres, je trouve ceci
LE COMMERCE EXTERIEUR DU SECTEUR EQUIN
81 % de la viande chevaline consommée en France vient de l’étranger.
Les exportations se sont élevées en 2008 à :
- 11.100 têtes pour les chevaux vivants (40% en volume des exportations totales) dirigées à plus de 80 % vers deux pays de l’Union européenne : l’Italie, principal débouché pour la production française de poulains, et l’Espagne ;
- 8.720 tec pour les viandes (60% en volume des exportations totales), principalement destinées à la Belgique (70%) et à l’Italie (27%).
Les importations se sont élevées en 2008 à :
- 7.220 têtes pour les animaux vivants (14% en volume des importations totales) provenant essentiellement de Pologne, premier fournisseur de la France, mais aussi de Grande-Bretagne, de Suisse et du Portugal ;
- 25.030 tec pour les viandes (86% en volume des importations totales) provenant principalement du Canada, d’Amérique du Sud (Argentine, Brésil, Uruguay) et de la Belgique et du Royaume-Uni pour l’Union européenne.
Donc importés après abattage et non avant.Source SCEES 2007.
NB: tec = tonnes équivalent carcasse
C'est bien ce que je disais...
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- doublecasquetteEnchanteur
L'article complet est ici:
http://www.civ-viande.org/10-69-cheval-chiffres.html
http://www.civ-viande.org/10-69-cheval-chiffres.html
- Thalia de GMédiateur
J'aime la saucisse de cheval. C'est vachement bon. Vous connaissez ?
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- CeladonDemi-dieu
Ca ne risque pas, je n'ai jamais compris comment on pouvait immoler une bête pareille pour la bouffer.
- SapotilleEmpereur
Thalia de G a écrit:J'aime la saucisse de cheval. C'est vachement bon. Vous connaissez ?
:lol!:
- Reine MargotDemi-dieu
superheterodyne a écrit:Reine Margot a écrit:heu franchement je ne comprends pas la comparaison avec l'église le dimanche (ou la mosquée, ou la synagogue): ce sont des lieux de culte, y va qui veut, et surtout c'est normal que les règles de la religion s'y appliquent, tout comme à l'école ce sont celles de la laicité.
Je répondais à Aurore qui avait écrit ceci (c'est moi qui souligne) :Aurore a écrit:Oui, mais il y a une contradiction flagrante entre être un citoyen de la république française et étaler sa religion en dehors de la sphère privée.
Je soulignais simplement que ces lieux de culte étant situés (pour la majorité d'entre eux, en tous cas) sur le domaine public, les fidèles qui s'y rendent et en sortent sont en-dehors de leur sphère privée et sont visibles publiquement.
mais le lieu de culte est un endroit particulier, peu importe qu'on voie les gens y aller, s'ils sont dans la rue, ils peuvent aller là comme ailleurs, et l'endroit où ils vont ne regarde qu'eux..
- Thalia de GMédiateur
@ Sapotille. On sourit comme on peut dans un sujet qui est grave et important.
Je ne suis pas confrontée à ce problème et heureusement, mais je lis tout ce qui se dit sur le fil.
Je ne suis pas confrontée à ce problème et heureusement, mais je lis tout ce qui se dit sur le fil.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- SapotilleEmpereur
Thalia de G a écrit:@ Sapotille. On sourit comme on peut dans un sujet qui est grave et important.
Je ne suis pas confrontée à ce problème et heureusement, mais je lis tout ce qui se dit sur le fil.
Je lis aussi ce fil très fidèlement...
Sais-tu qu'en alsacien et suisse allemand on dit "Saugut" pour vachement bon, c'est à dire "cochonnement bon " ???
D'ailleurs, les historiennes, grâce auxquelles nous avons tant appris sur ce fil, pourraient-elle expliquer pourquoi le porc est proscrit par la religion musulmane, si ce n'est que les régions islamisées sont majoritairement des régions chaudes du globe ?
- CeladonDemi-dieu
Oui, bon Sapotille, c'est pas parce que c'est cochon que c'est hot, tout de même ?
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