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- NLM76Grand Maître
De toute façon, ce qui compte ce sont les textes. La "problématique", c'est toujours "Quel est l'intérêt de ces textes?" Ici, par exemple : "Qu'est-ce que les fables de La Fontaine ajoutent à la simple traduction des fables d'Esope, Phèdre, Pilpay et autres Faërne ?" ou "Qu'est-ce qui fait de La Fontaine le plus grand poète français ?" (Après Frank Venaille, bien sûr.)
- HannibalHabitué du forum
Celeborn a écrit:Hannibal a écrit:le Français a attendu les oeuvres de C. Angot pour se fixer définitvement.
Vivement leur réédition en Ortograf fonétik !!!
C'est pas déjà écrit en phonétique ?
- aposiopèseNeoprof expérimenté
Edlihtma a écrit:doctor who a écrit:Edlihtma a écrit:Je suis d'accord avec toi mais il faut bien une problématique pour que l'examinateur sache sous quel angle d'approche nous avons abordé les textes en classe.
Là, à la fois tu me fais peur, parce que des angles d'approche, je n'en ai pas qu'un et je n'en fais pas la colonne vertébrale de mon cours, et tu me fais m'interroger sur le niveau que tu supposes aux examinateurs. J'ai fait passer deux fois les oraux, je ne suis pas un cake dans bien des domaines de la littérature, mais je n'ai jamais eu de problème à trouver quoi demander aux élèves.
Oui,enfin il ne s'agit pas non plus d'étudier de façon exhaustive chaque texte. J'ai moi aussi plusieurs angles d'approches par texte et par séquence.
Je pense surtout à des œuvres contemporaines que certains professeurs étudient avec leurs élèves et que les examinateurs n'ont pas forcément lues, la problématique me paraît là indispensable. Sans elle, on risque de piéger ses propres élèves. Je ne préjuge pas de la qualité des examinateurs qui font passer les élèves !
en tout cas, c'est ce qu'on nous a rebâché à l'IUFm : il faut être le plus précis dans sa problématique et choisir vraiment UN angle d'approche (vu que, selon nos inspecteurs, une LA se fait en une heure, 1h30 maximum Avec mes STi qui ne savent pas / veulent pas prendre de notes et préfèrent écrire des phrases sans abréviations, je n'y arrive pas !)
je pense étudier aussi la justice dans les Fables mais avec une séquence plus courte que toi (toujours mes STI)
Sais-tu que beaucoup de tribunaux acceptent des visites de classes ? Renseigne-toi, ça peut être intéressant (+ travail interdisciplinaire avec le prof d'ECJS). J'y emmène mes 2ndes vendredi, on doit assister à quelques audiences. Je ne sais pas si j'y emmènerai mes 1eres, par contre : cela collerait très bien à ma séquence, mais certains ne sont pas "sortables".
Sinon, je cherche les réécritures des Fables en argot par Pierre Perret. j'ai perdu mon livre... Je ne sais pas si je pourrai en exploiter un texte, mais ça permettrait sans doute d'éveiller l'attention de mes STI !
- ysabelDevin
aposiopèse a écrit:Edlihtma a écrit:doctor who a écrit:Edlihtma a écrit:Je suis d'accord avec toi mais il faut bien une problématique pour que l'examinateur sache sous quel angle d'approche nous avons abordé les textes en classe.
Là, à la fois tu me fais peur, parce que des angles d'approche, je n'en ai pas qu'un et je n'en fais pas la colonne vertébrale de mon cours, et tu me fais m'interroger sur le niveau que tu supposes aux examinateurs. J'ai fait passer deux fois les oraux, je ne suis pas un cake dans bien des domaines de la littérature, mais je n'ai jamais eu de problème à trouver quoi demander aux élèves.
Oui,enfin il ne s'agit pas non plus d'étudier de façon exhaustive chaque texte. J'ai moi aussi plusieurs angles d'approches par texte et par séquence.
Je pense surtout à des œuvres contemporaines que certains professeurs étudient avec leurs élèves et que les examinateurs n'ont pas forcément lues, la problématique me paraît là indispensable. Sans elle, on risque de piéger ses propres élèves. Je ne préjuge pas de la qualité des examinateurs qui font passer les élèves !
en tout cas, c'est ce qu'on nous a rebâché à l'IUFm : il faut être le plus précis dans sa problématique et choisir vraiment UN angle d'approche (vu que, selon nos inspecteurs, une LA se fait en une heure, 1h30 maximum Avec mes STi qui ne savent pas / veulent pas prendre de notes et préfèrent écrire des phrases sans abréviations, je n'y arrive pas !)
je pense étudier aussi la justice dans les Fables mais avec une séquence plus courte que toi (toujours mes STI)
Sais-tu que beaucoup de tribunaux acceptent des visites de classes ? Renseigne-toi, ça peut être intéressant (+ travail interdisciplinaire avec le prof d'ECJS). J'y emmène mes 2ndes vendredi, on doit assister à quelques audiences. Je ne sais pas si j'y emmènerai mes 1eres, par contre : cela collerait très bien à ma séquence, mais certains ne sont pas "sortables".
Sinon, je cherche les réécritures des Fables en argot par Pierre Perret. j'ai perdu mon livre... Je ne sais pas si je pourrai en exploiter un texte, mais ça permettrait sans doute d'éveiller l'attention de mes STI !
tu parles ! et que fais ton malheureux élève de ST si l'examinateur pose une pbq qui prend un autre angle ?
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- doctor whoDoyen
Exactement comme Ysabel. Pour pouvoir répondre à une question sur un texte, il faut vraiment bien le connaître.
Je ne suis pas contre le principe de la question à l'oral. C'est finalement l'intermédiaire entre le commentaire et la dissert. C'est une dissert sur texte.
Je trouve plus facile d'acquérir dans un texte connu et circonscrit la méthode pour répondre à une question d'ordre littéraire.
Mais une question n'est pas une problématique.
La problématique suppose qu'on a pour étudier le texte une démarche hypothético-déductive. On fait une hypothèse de lecture issue d'un problème présent dans les données initiales, et on "teste" la validité de cette hypothèse en piochant dans le texte des éléments pour la valider ou la nuancer.
Je trouve cela très différent de répondre avec ses connaissances et son bon sens à une question concernant un texte qu'on maîtrise. Cela suppose cependant que la question soit honnête.
Je ne suis pas contre le principe de la question à l'oral. C'est finalement l'intermédiaire entre le commentaire et la dissert. C'est une dissert sur texte.
Je trouve plus facile d'acquérir dans un texte connu et circonscrit la méthode pour répondre à une question d'ordre littéraire.
Mais une question n'est pas une problématique.
La problématique suppose qu'on a pour étudier le texte une démarche hypothético-déductive. On fait une hypothèse de lecture issue d'un problème présent dans les données initiales, et on "teste" la validité de cette hypothèse en piochant dans le texte des éléments pour la valider ou la nuancer.
Je trouve cela très différent de répondre avec ses connaissances et son bon sens à une question concernant un texte qu'on maîtrise. Cela suppose cependant que la question soit honnête.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- HannibalHabitué du forum
aposiopèse a écrit:
en tout cas, c'est ce qu'on nous a rebâché à l'IUFm : il faut être le plus précis dans sa problématique et choisir vraiment UN angle d'approche (vu que, selon nos inspecteurs, une LA se fait en une heure, 1h30 maximum
L'angle d'approche unique, c'est pour la séquence, parce qu'il faut bien justifier la cohérence du corpus d'extraits ou de textes.
Ce n'est pas pour les explications de textes.
- EdlihtmaNiveau 6
Oui voilà, Hannibal a très bien résumé ma pensée.
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