- gelsomina31Grand Maître
holderfar a écrit:Je nuancerai, quand même. On peut aussi, malgré la difficulté des débuts, avoir affaire à des gens bien, administration comprise.
Il y a des gens biens, comme partout mais il ne faut pas s'attendre à tomber sur des gens biens sous tout rapport sous prétexte qu'ils ont eu le CAPES, le CRPE, l'agrégation, le concours de directeur, etc...
Idem pour les parents.
De même qu'il ne faut pas oublier qu'un enfant/élève, même âgé de 3 ans, c'est une masse de nerfs et de muscles qui peut faire très mal quand il s'énerve... y'en a même qui mordent, retournent les doigts de leurs instits, cassent le nez de leur camarades, etc.
- philannDoyen
PROCÉDURES DISCIPLINAIRES
Organisation des procédures disciplinaires dans les EPLE
NOR : MENE0402340C
RLR : 551-2
CIRCULAIRE N°2004-176 DU 19-10-2004
MEN
DESCO B6
La circulaire n° 2000-105 du 11 juillet 2000 a précisé les grands principes juridiques qui s’appliquent aux punitions scolaires et aux sanctions disciplinaires à l’intérieur de l’établissement scolaire soumis, comme toute organisation, aux règles du droit.
Toutefois, le caractère spécifique de l’acte pédagogique et des missions des enseignants implique que l’autorité de ceux-ci soit respectée partout où elle s’exerce. Aussi est-il entendu que, lorsque son autorité est remise en cause par des actes fautifs, inadaptés, contrevenant aux règles fixées pour atteindre les objectifs assignés aux apprentissages scolaires, l’enseignant peut décider des punitions qu’il prendra pour assurer la poursuite de sa mission. Il en informe le chef d’établissement. La punition sera d’autant mieux suivie d’effets que les parents auront été avisés et convaincus des motifs de celle-ci.
S’il est utile de souligner le principe d’individualisation de la punition ou de la sanction, il faut rappeler qu’une punition peut être infligée pour sanctionner le comportement d’un groupe d’élèves identifiés qui, par exemple, perturbe le fonctionnement de la classe. Par ailleurs, dans le cadre de l’autonomie pédagogique du professeur, quand les circonstances l’exigent, celui-ci peut donner un travail supplémentaire à l’ensemble des élèves. Ce travail doit contribuer à trouver ou retrouver des conditions sereines d’enseignement en même temps qu’il satisfait aux exigences d’apprentissage.
Les faits d’indiscipline, de transgressions ou de manquements aux règles de vie collective qui atteignent un niveau de gravité plus important et perturbent le fonctionnement en tout ou partie de l’établissement doivent être portés immédiatement à la connaissance du chef d’établissement afin qu’il engage les poursuites disciplinaires prévues par la réglementation. Il est précisé que lorsque le chef d’établissement, saisi par écrit d’une demande de saisine du conseil de discipline émanant d’un membre de la communauté éducative, décide de ne pas engager de procédure disciplinaire, il lui notifie sa décision motivée.
Je pensais que l'on pouvait discuter entre adultes et collègues mais à force d'entendre des âneries et et des "faux tatillons" en matière de droit! Puisqu'il leur faut des textes pour affirmer l'autorité des profs, et bah voilà!!
Si l'un de vous trouve une circulaire plus récente allant dans l'autre sens, il est le bienvenu. Mais dans le cas contraire, merci d'arrêter de prétendre que l'on ne peut pas donner de punition collective.
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- philannDoyen
t'as raison, je corrige donc:
Je fais mon Mea culpa....mais commente:
1) Je pense que ce texte est un recul du point de vue de l'autonomie de l'enseignant ET dans son absence de considération pour les phénomènes de groupe, d'entrainement.
2) Devinez qui a oeuvré pour ce "changement"?
http://www.cahiers-pedagogiques.com/La-punition-collective-un-non-sens
Organisation des procédures disciplinaires dans les collèges, les lycées et les établissements régionaux d'enseignement adapté, mesures de prévention et alternatives aux sanctions
NOR : MENE1120336C
circulaire n° 2011-111 du 1-8-2011
MEN - DGESCO B3-3
5 - Le principe de l'individualisation
Le principe de l'individualisation des sanctions est conforme à la règle d'équité : elles ne peuvent atteindre indistinctement un groupe d'élèves.
a) Énoncé du principe
Le principe d'individualisation implique de tenir compte du degré de responsabilité de l'élève. La sanction ne se fonde pas seulement sur l'acte en lui-même mais également sur la prise en compte de la personnalité de l'élève, surtout s'agissant des mineurs, ainsi que du contexte dans lequel la faute a été commise. Les punitions ou sanctions collectives sont donc prohibées. Outre le fait qu'elles sont illégales, leur finalité éducative ne serait pas atteinte. Il s'agit en effet de mettre l'élève en situation de s'interroger sur sa conduite et les conséquences de ses actes.
b) Faits d'indiscipline commis en groupe
Le principe de l'individualisation n'est toutefois pas exclusif de sanctions prononcées à raison de faits commis par un groupe d'élèves identifiés qui, par exemple, perturbe le fonctionnement de la classe. Il convient d'établir, dans toute la mesure du possible, les degrés de responsabilité de chacun(e) afin d'individualiser la sanction, ce qui n'exclut pas qu'elle soit identique pour plusieurs élèves. Dans l'hypothèse d'incidents impliquant plusieurs élèves, la commission éducative (voir ci-après) peut notamment jouer son rôle dans la recherche d'une réponse éducative personnalisée.
Je fais mon Mea culpa....mais commente:
1) Je pense que ce texte est un recul du point de vue de l'autonomie de l'enseignant ET dans son absence de considération pour les phénomènes de groupe, d'entrainement.
2) Devinez qui a oeuvré pour ce "changement"?
http://www.cahiers-pedagogiques.com/La-punition-collective-un-non-sens
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- OlympiasProphète
philann a écrit:PROCÉDURES DISCIPLINAIRES
Organisation des procédures disciplinaires dans les EPLE
NOR : MENE0402340C
RLR : 551-2
CIRCULAIRE N°2004-176 DU 19-10-2004
MEN
DESCO B6
La circulaire n° 2000-105 du 11 juillet 2000 a précisé les grands principes juridiques qui s’appliquent aux punitions scolaires et aux sanctions disciplinaires à l’intérieur de l’établissement scolaire soumis, comme toute organisation, aux règles du droit.
Toutefois, le caractère spécifique de l’acte pédagogique et des missions des enseignants implique que l’autorité de ceux-ci soit respectée partout où elle s’exerce. Aussi est-il entendu que, lorsque son autorité est remise en cause par des actes fautifs, inadaptés, contrevenant aux règles fixées pour atteindre les objectifs assignés aux apprentissages scolaires, l’enseignant peut décider des punitions qu’il prendra pour assurer la poursuite de sa mission. Il en informe le chef d’établissement. La punition sera d’autant mieux suivie d’effets que les parents auront été avisés et convaincus des motifs de celle-ci.
S’il est utile de souligner le principe d’individualisation de la punition ou de la sanction, il faut rappeler qu’une punition peut être infligée pour sanctionner le comportement d’un groupe d’élèves identifiés qui, par exemple, perturbe le fonctionnement de la classe. Par ailleurs, dans le cadre de l’autonomie pédagogique du professeur, quand les circonstances l’exigent, celui-ci peut donner un travail supplémentaire à l’ensemble des élèves. Ce travail doit contribuer à trouver ou retrouver des conditions sereines d’enseignement en même temps qu’il satisfait aux exigences d’apprentissage.
Les faits d’indiscipline, de transgressions ou de manquements aux règles de vie collective qui atteignent un niveau de gravité plus important et perturbent le fonctionnement en tout ou partie de l’établissement doivent être portés immédiatement à la connaissance du chef d’établissement afin qu’il engage les poursuites disciplinaires prévues par la réglementation. Il est précisé que lorsque le chef d’établissement, saisi par écrit d’une demande de saisine du conseil de discipline émanant d’un membre de la communauté éducative, décide de ne pas engager de procédure disciplinaire, il lui notifie sa décision motivée.
Je pensais que l'on pouvait discuter entre adultes et collègues mais à force d'entendre des âneries et et des "faux tatillons" en matière de droit! Puisqu'il leur faut des textes pour affirmer l'autorité des profs, et bah voilà!!
Si l'un de vous trouve une circulaire plus récente allant dans l'autre sens, il est le bienvenu. Mais dans le cas contraire, merci d'arrêter de prétendre que l'on ne peut pas donner de punition collective.
Merci de l'info Philann
- Numéro 6Niveau 6
En tout état de causes, vous avez intérêt à ne sanctionner que des faits établis de manière très concrète.
Pour ce faire, si vous n'êtes pas capable de faire un rapport descriptif très prosaïque et contextuel (ex: il n'a pas sorti son livre alors que je le lui ai demandé trois fois, ou après la troisième fois j'ai entendu "elle fait chier la ***"....) vaut peut être mieux laissé tomber....
Des motifs du type "s'est montré insolent", "bavarde", "ne travaille pas" n'ont à peu près aucun sens et ne sont pas défendables devant des parents soucieux de défendre leur rejeton... (comme nous tous).
Donc pour punir, il faut savoir... percevoir, discriminer et ... écrire.
Quand on sait faire ça (qu'on n'est pas trop stressé par la situation...) on peut attribuer à chacun ou à quelques un d'entre eux une responsabilité, qui n'est plus collective mais individuelle... (même si on ne gaule pas tout le monde...)
A ces conditions... seulement, il est possible pour un enseignant de se repositionner dans le groupe.....
https://twitter.com/SortirDuVillage
Pour ce faire, si vous n'êtes pas capable de faire un rapport descriptif très prosaïque et contextuel (ex: il n'a pas sorti son livre alors que je le lui ai demandé trois fois, ou après la troisième fois j'ai entendu "elle fait chier la ***"....) vaut peut être mieux laissé tomber....
Des motifs du type "s'est montré insolent", "bavarde", "ne travaille pas" n'ont à peu près aucun sens et ne sont pas défendables devant des parents soucieux de défendre leur rejeton... (comme nous tous).
Donc pour punir, il faut savoir... percevoir, discriminer et ... écrire.
Quand on sait faire ça (qu'on n'est pas trop stressé par la situation...) on peut attribuer à chacun ou à quelques un d'entre eux une responsabilité, qui n'est plus collective mais individuelle... (même si on ne gaule pas tout le monde...)
A ces conditions... seulement, il est possible pour un enseignant de se repositionner dans le groupe.....
https://twitter.com/SortirDuVillage
- Mestelle51Habitué du forum
Aletheia a écrit:
Comment pourrait-on me donner un blâme injustement ? soit c'est justifié et je l'accepte, soit ça ne l'est pas et je me défends (parce que précisément la vie m'a appris à le faire !!!) , et si on me le met quand même et que je n'accepte pas, je change de métier. Ca sera dur, mais tout n'est pas rose dans la vie. Et alors ? quel est le rapport avec le fait de critiquer un prof pour quelque chose qu'on estime illégal
Bien sur que tu ne l'accepterais pas et que tu irais le contester, points de règlement à l'appui et c'est normal. Mais c'est ce que je trouve hypocrite. Tu attends d'un élève qu'il accepte une sanction injuste, alors qu'il n'a rien fait, mais si une telle sanction (le blâme) te touchait injustement, tu irais immédiatement la contester. Selon la logique que tu imposes à tes élèves, tu devrais docilement l'accepter, puisque la vie est injuste et que cela ne fera que te l'apprendre. C'est même une bonne leçon donc. Et pour la "légalité" de la punition collective, elle est bien interdite dans le règlement, les directives précises ont été données dans les premières pages.
Par ailleurs, les élèves actuels ont un sens aigu de la justice, et je n'ai jamais de contestation, ils comprennent très bien que je ne punis que ce que je vois, et que si je ne peux pas faire cours à cause d'un ensemble, peu importe qui est "responsable" à quel "pourcentage" ou "degré", c'est l'ensemble qui est sanctionné. Ils comprennent surtout que j'ai raison de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour pouvoir continuer à assurer un cours de qualité. C'est mon rôle et même quand ils se comportent mal, c'est ce qu'ils attendent de moi.
J'ai plutôt l'impression que tu parles pour eux, et que tu projettes ce qu'ils attendent de toi. Je doute également que les parents d'élèves te félicitent quand tu donnes des punitions collectives à leurs enfants, à moins que tu ne sois tombée sur un panel inhabituellement compréhensif. Tant mieux pour toi.
- User5899Demi-dieu
Heu, Victor, ce ne sont pas mes arguments. Je suis sans la moindre discussion opposé à tout châtiment corporel et à toute punition collective, tous deux n'étant à mon sens, en plus de mesures illégales et vexatoires, que des actes susceptibles de nourrir de la rancoeur et d'envenimer des situations qui n'ont pas besoin de l'être. Alors merci de ne pas m'adresser ce genre de remarques. Ce que je répondais était tout autre. Lisez un peu, au lieu de réagir avec vos entrailles.victor44 a écrit:Ce n'est pas l'exemple qui est idiot mais les profs qui pratiquent la punition collective qui sont [modéré] hors la loi.Cripure a écrit:L'exemple est idiot.On ne peut pas enlever deux jours de traitement pour une absence d'un jour. Par ailleurs, vous avez raison, la punition collective est injuste, mais je crois que nous sommes assez intelligents pour le comprendre sans besoin d'exemples débiles.profdocisa a écrit:Voilà: imaginons un collègue qui ne vient pas surveiller le brevet. Il a gentiment fait sauter 4 h. Mais impossible de savoir qui c'est, car l’administration, face à une panne informatique ou par négligence, n'a établi aucune convocation individuelle, que sais-je. Vraiment personne n'arrive à savoir qui c'est. On parle alors de lui retirer 2 journées entières de salaire car ce qu'il/elle a fait est très grave. Mais comme il ne se dénonce pas, alors on retire 2 jours de salaire à TOUS les profs de l'établissement, et aussi aux ATOS, au CPE, aux surveillants, à la doc... Voilà. Histoire qu'ils comprennent qu'ils ne doivent pas être solidaire de l'autre. Non mais... Que ressentez-vous ? De l'indignation envers le collègue, ou plutôt contre la décision illégale (et injuste) ?
C'est interdit point final, à quoi sert d'avoir des lois si chacun fait comme bon lui semble parcequ'il trouve ça pas grave.
Demain en salle des profs je vais caresser les seins de toutes mes collègues, c'est interdit mais elles vont pas en mourir, qui n'a pas reçu de mains aux fesses etc gnagnagna et compagnie.
Vos arguments sont hors de propos et indignes de gens chargés d'instruire les générations futures.
- philannDoyen
Je dois être super méga réac' mais les défenseurs à tout prix (car il y a un prix à payer et il est élevé) des droits de leur monchérimoncoeur me font regretter l'époque où pour une punition à l'école le gamin se prenait le double à la maison. J'ai eu des parents plutôt cool mais à part humiliation publique, il ne serait pas venu à l'idée de mes parents de contester une punition d'un de mes profs et il ne me serait jamais venu à l'esprit de contester une punition.
Que la priorité ne soit pas d'assurer l'autorité du maître dans sa classe me fait halluciner... Et certaines questions sont un luxe que nous n'avons pas tous ni en tant que prof ni en tant que parent d'élèves...
Que la priorité ne soit pas d'assurer l'autorité du maître dans sa classe me fait halluciner... Et certaines questions sont un luxe que nous n'avons pas tous ni en tant que prof ni en tant que parent d'élèves...
- User5899Demi-dieu
Eh bien je pense que dans certains cas, le prof qui se cachera aussi sous la table aura la paix pendant un moment. Savoir réagir, c'est aussi le métier, et la réaction, ce n'est pas forcément la punition.idolsfan a écrit:Que la punition collective soit interdite pour ne pas punir ceux qui sont innocents, c'est à mon sens normal mais quid des situations ou toute une classe fait le bazar?
Mon petit frère qui est au collège m'a raconté qu'il a une mode dans certaines classes qui consiste à ce qu'un élève crie "le mammouth" pour que tout le monde tape des pieds le plus fort possible ou à crier "l'autruche" pour que tout le monde se cache sous la table quand on avait envie d'embêter un prof qu'ils n'aiment pas ou qui n'a pas forcément d'autorité.
Attention, hein, je sais ce que vivent certains, et je n'écris pas ce qui précède comme une réponse générale, valable pour tous tout le temps.
- User5899Demi-dieu
Philann, "un groupe identifié"...philann a écrit:PROCÉDURES DISCIPLINAIRES
Organisation des procédures disciplinaires dans les EPLE
NOR : MENE0402340C
RLR : 551-2
CIRCULAIRE N°2004-176 DU 19-10-2004
MEN
DESCO B6
La circulaire n° 2000-105 du 11 juillet 2000 a précisé les grands principes juridiques qui s’appliquent aux punitions scolaires et aux sanctions disciplinaires à l’intérieur de l’établissement scolaire soumis, comme toute organisation, aux règles du droit.
Toutefois, le caractère spécifique de l’acte pédagogique et des missions des enseignants implique que l’autorité de ceux-ci soit respectée partout où elle s’exerce. Aussi est-il entendu que, lorsque son autorité est remise en cause par des actes fautifs, inadaptés, contrevenant aux règles fixées pour atteindre les objectifs assignés aux apprentissages scolaires, l’enseignant peut décider des punitions qu’il prendra pour assurer la poursuite de sa mission. Il en informe le chef d’établissement. La punition sera d’autant mieux suivie d’effets que les parents auront été avisés et convaincus des motifs de celle-ci.
S’il est utile de souligner le principe d’individualisation de la punition ou de la sanction, il faut rappeler qu’une punition peut être infligée pour sanctionner le comportement d’un groupe d’élèves identifiés qui, par exemple, perturbe le fonctionnement de la classe. Par ailleurs, dans le cadre de l’autonomie pédagogique du professeur, quand les circonstances l’exigent, celui-ci peut donner un travail supplémentaire à l’ensemble des élèves. Ce travail doit contribuer à trouver ou retrouver des conditions sereines d’enseignement en même temps qu’il satisfait aux exigences d’apprentissage.
Les faits d’indiscipline, de transgressions ou de manquements aux règles de vie collective qui atteignent un niveau de gravité plus important et perturbent le fonctionnement en tout ou partie de l’établissement doivent être portés immédiatement à la connaissance du chef d’établissement afin qu’il engage les poursuites disciplinaires prévues par la réglementation. Il est précisé que lorsque le chef d’établissement, saisi par écrit d’une demande de saisine du conseil de discipline émanant d’un membre de la communauté éducative, décide de ne pas engager de procédure disciplinaire, il lui notifie sa décision motivée.
Je pensais que l'on pouvait discuter entre adultes et collègues mais à force d'entendre des âneries et et des "faux tatillons" en matière de droit! Puisqu'il leur faut des textes pour affirmer l'autorité des profs, et bah voilà!!
Si l'un de vous trouve une circulaire plus récente allant dans l'autre sens, il est le bienvenu. Mais dans le cas contraire, merci d'arrêter de prétendre que l'on ne peut pas donner de punition collective.
Et le travail suplémentaire donné à tous n'est pas lié à la discipline.
Et le texte de 2000 est remplacé par celui de juin 2011.
- User5899Demi-dieu
Philann, ça n'a pas de rapport avec le sujet, ça.philann a écrit:Je dois être super méga réac' mais les défenseurs à tout prix (car il y a un prix à payer et il est élevé) des droits de leur monchérimoncoeur me font regretter l'époque où pour une punition à l'école le gamin se prenait le double à la maison. J'ai eu des parents plutôt cool mais à part humiliation publique, il ne serait pas venu à l'idée de mes parents de contester une punition d'un de mes profs et il ne me serait jamais venu à l'esprit de contester une punition.
- JacqGuide spirituel
dandelion a écrit:Et si on se met à plusieurs pour punir le même, la punition collective est toujours interdite? Juste pour savoir
Il adore cela.
- philannDoyen
Cripure a écrit:Philann, ça n'a pas de rapport avec le sujet, ça.philann a écrit:Je dois être super méga réac' mais les défenseurs à tout prix (car il y a un prix à payer et il est élevé) des droits de leur monchérimoncoeur me font regretter l'époque où pour une punition à l'école le gamin se prenait le double à la maison. J'ai eu des parents plutôt cool mais à part humiliation publique, il ne serait pas venu à l'idée de mes parents de contester une punition d'un de mes profs et il ne me serait jamais venu à l'esprit de contester une punition.
Bien au contraire, cher Cripure, il faut relire l'ensemble du fil pour voir le lien (enfin si vraiment vous n'avez rien à faire!!) Vous y verrez des gens pour écrire un mot dans le carnet parce que son pauvre petit a eu une petite punition collective; un autre disant que la punition collective c'est mal (5 min. debout dans mon cas) mais que dicter tout le cours ça c'est bien et autorisé.
Quant au texte, je me suis corrigée moi-même suite à la remarque de Holderfar.
- JacqGuide spirituel
philann a écrit:t'as raison, je corrige donc:
Je fais mon Mea culpa....mais commente:
1) Je pense que ce texte est un recul du point de vue de l'autonomie de l'enseignant ET dans son absence de considération pour les phénomènes de groupe, d'entrainement.
2) Devinez qui a oeuvré pour ce "changement"?
http://www.cahiers-pedagogiques.com/La-punition-collective-un-non-sens
Un extrait des cahiers péda :
"Enfin, le recours à la punition collective, outre un aveu implicite d’échec, est contre-éducatif en tant qu’il incite dans la quasi-totalité des cas à la délation : la seule alternative consiste à dénoncer autrui, ou à subir collectivement la punition.
Élèves, enseignants, parents, chefs d’établissement, personnels d’éducation ont travaillé longtemps ensemble pour établir les règles les plus justes et les plus équilibrées en matière disciplinaire. Ils ont prévu ensemble des procédures alternatives au conseil de discipline, qui visent à anticiper les conflits, à les traiter à la racine, et à les résoudre d’abord et avant tout dans une perspective éducative. Cette tâche est difficile, délicate et requiert la mobilisation de toute la communauté éducative."
Il arrive qu'un élève ayant le courage d'assumer ses actes se dénonce...
En plus, les élèves ne se dénoncent pas pour un fait survenu en classe, par contre ils n'hésitent souvent pas à lâcher leurs camarades sans rien qu'on leur demande. "Ouais m'ssieur machin il est devant le lycée et je l'ai vu, il est même pas malade en vré".
Par contre je ne comprends pas tellement pourquoi les cahiers-péda mélangent ici "punition collective", ou même tout simplement les punitions (légales) scolaires et les mesures de prévention alternatives au conseil de discipline. Je ne vois pas le rapport.
- philannDoyen
Moi je la vois!!
C'est l'idée implicite que la nécessité de sanction ne fait que révéler l'incapacité éducative. que s'il y a sanction c'est que les adultes ont raté quelque chose...et pas du tout le fait que les élèves sont responsables y compris collectivement de la tenue de chacun.
En revanche, j'ai un vrai problème perso avec la tendance à la délation de certains élèves, problème d'autant plus important qu'une de mes collègues (dans le super collège, elle est L'EXCEPTION), prof d'EPS, incite clairement ses élèves à ça!! :shock:
C'est l'idée implicite que la nécessité de sanction ne fait que révéler l'incapacité éducative. que s'il y a sanction c'est que les adultes ont raté quelque chose...et pas du tout le fait que les élèves sont responsables y compris collectivement de la tenue de chacun.
En revanche, j'ai un vrai problème perso avec la tendance à la délation de certains élèves, problème d'autant plus important qu'une de mes collègues (dans le super collège, elle est L'EXCEPTION), prof d'EPS, incite clairement ses élèves à ça!! :shock:
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- victor44Habitué du forum
albertine02 a écrit:je dois être rétrograde.....dans mon esprit, c'est aux élèves de s'adapter et d'avoir un comportement normal.
Les enseignants s'adaptent quotidiennement sur suffisamment de points aux classes pour que des barrières subsistent et soient infranchissables. Ne plus écrire au tableau car cela me met en danger est proprement inconcevable et plus que regrettable....
Sur le principe je suis d'accord mais quand la réalité du terrain est différente il vaut mieux ne pas se retourner plutot que punir au hasard ou collectivement
- NitaEmpereur
philann a écrit:Moi je la vois!!
C'est l'idée implicite que la nécessité de sanction ne fait que révéler l'incapacité éducative. que s'il y a sanction c'est que les adultes ont raté quelque chose...et pas du tout le fait que les élèves sont responsables y compris collectivement de la tenue de chacun.
En revanche, j'ai un vrai problème perso avec la tendance à la délation de certains élèves, problème d'autant plus important qu'une de mes collègues (dans le super collège, elle est L'EXCEPTION), prof d'EPS, incite clairement ses élèves à ça!! :shock:
Attention, Philann, il y a délation et il y a signalement... j'encourage les 6e à me tenir au courant de toutes les formes de harcèlement (actuellement, c'est très tendance, dans mon collège...) dont ils seraient les victimes et / ou les témoins...
_________________
A clean house is a sign of a broken computer.
- LilypimsGrand sage
C'est quand même dingue qu'on s'écharpe là-dessus alors qu'il s'agit d'une mesure (illégale, certes) prise en dernier recours pour pouvoir enseigner dans de bonnes conditions. Si un professeur en est là, c'est quand même bien à cause du comportement des élèves et du sentiment d'impunité de certains.
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- gelsomina31Grand Maître
Lilypims a écrit:C'est quand même dingue qu'on s'écharpe là-dessus alors qu'il s'agit d'une mesure (illégale, certes) prise en dernier recours pour pouvoir enseigner dans de bonnes conditions. Si un professeur en est là, c'est quand même bien à cause du comportement des élèves et du sentiment d'impunité de certains.
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Fear buildswalls.Hope builds bridges !
« De chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins. »
- victor44Habitué du forum
Lilypims a écrit:C'est quand même dingue qu'on s'écharpe là-dessus alors qu'il s'agit d'une mesure (illégale, certes) prise en dernier recours pour pouvoir enseigner dans de bonnes conditions. Si un professeur en est là, c'est quand même bien à cause du comportement des élèves et du sentiment d'impunité de certains.
Prenons nous en à ces certains et pas aux autres.
Définitivement on ne peut sanctionner quelqu'un qu'on ne sait pas coupable. Quant à ceux qui considèrent que les élèves n'ont qu'à être parfaits, dociles, travailleurs, polis et je ne sais quoi encore, qu'ils obtiennent des postes de profs en prépa où la population est triée et d'un bon niveau
Mais en collège oui il y aura toujours des élèves réfractaires et refuser de se confronter à eux au prétexte qu'ils ne devraient pas l'être est surtout d'une grande lacheté.
Punir un élève volontaire parcequ'on a pas le courage de s'affronter avec ceux qui gènent ne peut en rien se justifier. Il faut cadrer et punir les leaders négatifs, cette partie du métier est incontournable et la refuser n'est rien d'autre que de la paresse.
- JPhMMDemi-dieu
victor44 a écrit:refuser de se confronter à eux au prétexte qu'ils ne devraient pas l'être est surtout d'une grande lacheté.
Faudrait savoir.victor44 a écrit:refuser n'est rien d'autre que de la paresse.
Tout est jugement moral chez vous, ça a l'air pratique.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ErgoDevin
Vous enseignez où, victor ?
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- victor44Habitué du forum
Ergo a écrit:Vous enseignez où, victor ?
[modéré]
Répondez sur le fond, mais dans un endroit où je suis rarement dos à la classe.
- victor44Habitué du forum
JPhMM a écrit:victor44 a écrit:refuser de se confronter à eux au prétexte qu'ils ne devraient pas l'être est surtout d'une grande lacheté.Faudrait savoir.victor44 a écrit:refuser n'est rien d'autre que de la paresse.
Tout est jugement moral chez vous, ça a l'air pratique.
Je ne vois que deux motifs au fait de ne pas s'opposer aux vrais fauteurs de trouble:
la paresse (car cette opposition est épuisante)
Ou la lacheté (certains collègues ont peur de ces élèves et donc ne s'y frottent pas directement)
Là où vous voyez de la morale , j'y vois de l'éthique
- ErgoDevin
J'ai déjà répondu sur le fond et je pense que ça a une grande importance. Parce que les seules personnes qui m'ont fait la morale sur certaines façons de gérer une classe sont celles qui ne sont pas dans un établissement comme le mien à temps plein, dans un quartier comme celui-là.
Mais vous avez raison, sur le fond, ça n'a aucune importance.
Enfin, vous confondez paresse et épuisement, lâcheté et désespoir.
S'opposer seul à des gamins à qui l'on ment en leur sous-entendant un avenir parce que tout leur tombera tout cuit sans qu'ils changent et sans qu'ils fassent d'efforts, soutenus par des parents qui mettent dans un carnet que MonChériMonCoeur a parfaitement le droit de se mettre de la biafine en classe, c'est au-delà de l'épuisement, jour après jour.
Parce qu'avec certains, on a beau se concentrer sur les fauteurs de trouble, ils continuent quand même d'être fauteurs de trouble - on en parlait l'autre jour pour nos 4e qui ont des avertissements ou des blâmes depuis la 6e.
Alors, vous m'excuserez, mais le problème n'est pas dans cet infâme prof qui craque et met une punition collective, juste pour respirer deux minutes, pour s'en sortir deux minutes, mais bien dans ce qu'on est en train de faire de nos collèges.
Mais vous avez raison, sur le fond, ça n'a aucune importance.
Enfin, vous confondez paresse et épuisement, lâcheté et désespoir.
S'opposer seul à des gamins à qui l'on ment en leur sous-entendant un avenir parce que tout leur tombera tout cuit sans qu'ils changent et sans qu'ils fassent d'efforts, soutenus par des parents qui mettent dans un carnet que MonChériMonCoeur a parfaitement le droit de se mettre de la biafine en classe, c'est au-delà de l'épuisement, jour après jour.
Parce qu'avec certains, on a beau se concentrer sur les fauteurs de trouble, ils continuent quand même d'être fauteurs de trouble - on en parlait l'autre jour pour nos 4e qui ont des avertissements ou des blâmes depuis la 6e.
Alors, vous m'excuserez, mais le problème n'est pas dans cet infâme prof qui craque et met une punition collective, juste pour respirer deux minutes, pour s'en sortir deux minutes, mais bien dans ce qu'on est en train de faire de nos collèges.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
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« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
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