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- olive-in-oilSage
Je pense que l'EN a proscrit la punition collective surtout pour satisfaire des parents toujours plus protecteurs et procéduriés.
Je ne suis bien sûr pas "pour" mais on a besoin d'autorité pour enseigner.
Je n'en ai jamais usé mais j'ai menacé une fois d'y recourir car il y avait eu un incident grave et le responsable ne se dénonçait pas. J'avais alors conseillé aux gamins de motiver le responsable à se faire connaître pour leur éviter à tous cette punition... ils ont donc poussé le gamin à se dénoncer dès le prochain cours ! Voilà comment on évite la délation et la punition collective du même coup!!
Je ne suis bien sûr pas "pour" mais on a besoin d'autorité pour enseigner.
Je n'en ai jamais usé mais j'ai menacé une fois d'y recourir car il y avait eu un incident grave et le responsable ne se dénonçait pas. J'avais alors conseillé aux gamins de motiver le responsable à se faire connaître pour leur éviter à tous cette punition... ils ont donc poussé le gamin à se dénoncer dès le prochain cours ! Voilà comment on évite la délation et la punition collective du même coup!!
- profecolesHabitué du forum
Vous l'avez bien défendue ...
Il va la faire ...
Il va la faire ...
- LilypimsGrand sage
holderfar a écrit:Et les relations basées sur le juridique, ça facilite notre métier, aussi? Ah la vache, je n'aimerais pas avoir vos enfants en cours...Mestelle51 a écrit:Les punitions collectives sont interdites, et je trouve que c'est très bien comme ça. Passer le message qu'on peut punir une personne qui n'a rien fait, ce ne sont pas les valeurs que je souhaite transmettre à mes élèves.
Ce sont des méthodes répressives d'intimidation et non de sanction. Je pense que tu fais bien d'écrire un mot dans le carnet, car cette enseignante a commis une erreur et doit en prendre conscience.
De plus, je pense que ce genre de punitions dégrade l'image de l'enseignant auprès des élèves plus qu'autre chose.
+1. C'est plutôt cette attitude de contestation permanente qui dégrade l'image de l'enseignant auprès des élèves.
- LilypimsGrand sage
profecoles a écrit:Vous l'avez bien défendue ...
Il va la faire ...
C'est une sage décision.
- Mestelle51Habitué du forum
holderfar a écrit:Et les relations basées sur le juridique, ça facilite notre métier, aussi? Ah la vache, je n'aimerais pas avoir vos enfants en cours...Mestelle51 a écrit:Les punitions collectives sont interdites, et je trouve que c'est très bien comme ça. Passer le message qu'on peut punir une personne qui n'a rien fait, ce ne sont pas les valeurs que je souhaite transmettre à mes élèves.
Ce sont des méthodes répressives d'intimidation et non de sanction. Je pense que tu fais bien d'écrire un mot dans le carnet, car cette enseignante a commis une erreur et doit en prendre conscience.
De plus, je pense que ce genre de punitions dégrade l'image de l'enseignant auprès des élèves plus qu'autre chose.
Mieux vaut un simple rappel que d'aller râler à la hiérarchie. Il ne faut pas surinterpréter l'effet qu'ont les billets des parents sur nous, surtout quand effectivement, c'est l'enseignant qui est en tort. On n'est pas parfait, il arrive que les parents aient raison et que nous ayons tort. Il ne faut pas avoir de fierté mal placée à ce niveau.
- InvitéInvité
A la limite, ce n'est même pas ça le problème. On peut exprimer son désaccord posément en prenant rendez-vous, si vraiment cela s'impose. Mais un mot dans le carnet du type "Le texte xxxx dit que vous n'avez pas le droit..." rajoute à la maladresse du collègue celle du parent, et ce n'est bon pour personne. Et en retour, là, ça a provoqué une réaction peu maligne de la collègue en question.Lilypims a écrit:holderfar a écrit:Et les relations basées sur le juridique, ça facilite notre métier, aussi? Ah la vache, je n'aimerais pas avoir vos enfants en cours...Mestelle51 a écrit:Les punitions collectives sont interdites, et je trouve que c'est très bien comme ça. Passer le message qu'on peut punir une personne qui n'a rien fait, ce ne sont pas les valeurs que je souhaite transmettre à mes élèves.
Ce sont des méthodes répressives d'intimidation et non de sanction. Je pense que tu fais bien d'écrire un mot dans le carnet, car cette enseignante a commis une erreur et doit en prendre conscience.
De plus, je pense que ce genre de punitions dégrade l'image de l'enseignant auprès des élèves plus qu'autre chose.
+1. C'est plutôt cette attitude de contestation permanente qui dégrade l'image de l'enseignant auprès des élèves.
- Mestelle51Habitué du forum
Lilypims a écrit:holderfar a écrit:Et les relations basées sur le juridique, ça facilite notre métier, aussi? Ah la vache, je n'aimerais pas avoir vos enfants en cours...Mestelle51 a écrit:Les punitions collectives sont interdites, et je trouve que c'est très bien comme ça. Passer le message qu'on peut punir une personne qui n'a rien fait, ce ne sont pas les valeurs que je souhaite transmettre à mes élèves.
Ce sont des méthodes répressives d'intimidation et non de sanction. Je pense que tu fais bien d'écrire un mot dans le carnet, car cette enseignante a commis une erreur et doit en prendre conscience.
De plus, je pense que ce genre de punitions dégrade l'image de l'enseignant auprès des élèves plus qu'autre chose.
+1. C'est plutôt cette attitude de contestation permanente qui dégrade l'image de l'enseignant auprès des élèves.
Que pense un élève de l'enseignante qui lui donne une punition alors qu'il n'a rien fait? "Elle a raison, il faut rétablir l'ordre" ou bien plutôt "C'est qu'une ******" ? C'est donc injuste et contre productif.
- LilypimsGrand sage
Mestelle51 a écrit:Lilypims a écrit:holderfar a écrit:Et les relations basées sur le juridique, ça facilite notre métier, aussi? Ah la vache, je n'aimerais pas avoir vos enfants en cours...Mestelle51 a écrit:Les punitions collectives sont interdites, et je trouve que c'est très bien comme ça. Passer le message qu'on peut punir une personne qui n'a rien fait, ce ne sont pas les valeurs que je souhaite transmettre à mes élèves.
Ce sont des méthodes répressives d'intimidation et non de sanction. Je pense que tu fais bien d'écrire un mot dans le carnet, car cette enseignante a commis une erreur et doit en prendre conscience.
De plus, je pense que ce genre de punitions dégrade l'image de l'enseignant auprès des élèves plus qu'autre chose.
+1. C'est plutôt cette attitude de contestation permanente qui dégrade l'image de l'enseignant auprès des élèves.
Que pense un élève de l'enseignante qui lui donne une punition alors qu'il n'a rien fait? "Elle a raison, il faut rétablir l'ordre" ou bien plutôt "C'est qu'une ******" ? C'est donc injuste et contre productif.
Il y en a pour le penser.
- InvitéInvité
Il manquerait plus que ça, d'aller râler à la hiérarchie pour si peu. Ce n'est pas de la fierté mal placée, c'est un constat: il me paraît difficilement acceptable de prendre contact avec un enseignant, si l'incident est isolé, en lui mettant sous le nez les textes réglementaires. L'intimidation, elle est là, je regrette.Mestelle51 a écrit:holderfar a écrit:Et les relations basées sur le juridique, ça facilite notre métier, aussi? Ah la vache, je n'aimerais pas avoir vos enfants en cours...Mestelle51 a écrit:Les punitions collectives sont interdites, et je trouve que c'est très bien comme ça. Passer le message qu'on peut punir une personne qui n'a rien fait, ce ne sont pas les valeurs que je souhaite transmettre à mes élèves.
Ce sont des méthodes répressives d'intimidation et non de sanction. Je pense que tu fais bien d'écrire un mot dans le carnet, car cette enseignante a commis une erreur et doit en prendre conscience.
De plus, je pense que ce genre de punitions dégrade l'image de l'enseignant auprès des élèves plus qu'autre chose.
Mieux vaut un simple rappel que d'aller râler à la hiérarchie. Il ne faut pas surinterpréter l'effet qu'ont les billets des parents sur nous, surtout quand effectivement, c'est l'enseignant qui est en tort. On n'est pas parfait, il arrive que les parents aient raison et que nous ayons tort. Il ne faut pas avoir de fierté mal placée à ce niveau.
- InvitéInvité
La punition collective est une bêtise, râler par écrit avec références aux textes réglementaires en est une autre, et d'une autre portée, je trouve, venant d'enseignants.Mestelle51 a écrit:Lilypims a écrit:holderfar a écrit:Et les relations basées sur le juridique, ça facilite notre métier, aussi? Ah la vache, je n'aimerais pas avoir vos enfants en cours...Mestelle51 a écrit:Les punitions collectives sont interdites, et je trouve que c'est très bien comme ça. Passer le message qu'on peut punir une personne qui n'a rien fait, ce ne sont pas les valeurs que je souhaite transmettre à mes élèves.
Ce sont des méthodes répressives d'intimidation et non de sanction. Je pense que tu fais bien d'écrire un mot dans le carnet, car cette enseignante a commis une erreur et doit en prendre conscience.
De plus, je pense que ce genre de punitions dégrade l'image de l'enseignant auprès des élèves plus qu'autre chose.
+1. C'est plutôt cette attitude de contestation permanente qui dégrade l'image de l'enseignant auprès des élèves.
Que pense un élève de l'enseignante qui lui donne une punition alors qu'il n'a rien fait? "Elle a raison, il faut rétablir l'ordre" ou bien plutôt "C'est qu'une ******" ? C'est donc injuste et contre productif.
- profecolesHabitué du forum
Mestelle51 a écrit:Les punitions collectives sont interdites, et je trouve que c'est très bien comme ça. Passer le message qu'on peut punir une personne qui n'a rien fait, ce ne sont pas les valeurs que je souhaite transmettre à mes élèves.
Ce sont des méthodes répressives d'intimidation et non de sanction. Je pense que tu fais bien d'écrire un mot dans le carnet, car cette enseignante a commis une erreur et doit en prendre conscience.
De plus, je pense que ce genre de punitions dégrade l'image de l'enseignant auprès des élèves plus qu'autre chose.
Je suis d'accord avec ce que tu dis. Je suis foncièrement contre les sanctions collectives, fussent-elles légères.
C'est pour ça que j'ai écrit le mot.
Maintenant, il y a le principe de réalité. En élémentaire, discuter avec eux, hausser le ton, "faire la morale" suffit encore. En secondaire, je suis bien consciente que non. Elle a eu tort mais elle n'avait pas trop le choix pour maintenir son autorité (Encore qu'en cherchant bien ..., certains ont donné des exemples) ...
Et ce qui m'importe en tant que parent c'est que les conditions d'apprentissage du Français 5e soient réunies.
S'il faut en passer par là, tant pis.
Quant à la justice, les valeurs, je me charge de les transmettre à mon fils.
Je pense quand même que mon mot la fera réfléchir : si elle était tombée sur un parent plus procédurier, ça aurait pu lui retomber dessus. J'espère qu'elle en prendra conscience ...
- Singing in The RainHabitué du forum
profecoles a écrit: Je pense quand même que mon mot la fera réfléchir : si elle était tombée sur un parent plus procédurier, ça aurait pu lui retomber dessus. J'espère qu'elle en prendra conscience ...
Et dire qu'à la base, c'est le comportement pénible des autres élèves qui devrait être déploré.... et on finit par retomber sur la condamnation de la prof...
La punition 20 fois, "je ne sifflerai pas en classe" est très modeste, proportionnée, et en même temps, c'est un engagement individuel de chaque élève à réfléchir à ce comportement nuisible....
- corisandianeNiveau 9
c'est évident que lorsque on en arrive la, cela veut dire que c'est un constat d'échec. Je reconnais. Mais concrétement, il y a parfois ou la menace d'une punition collective "si les cris d'animaux derrière mon dos se reproduise" par exemple, "le devoir maison que j'avais prévu pour la semaine prochaine aura lieu dés ce soir et je mettrai des exerices bien costauds" suffit comme par magie à arréter toute velleité des quelques lascars qui n'ont pas envie de se mettre tous leurs copains à dos. Et l'enseignant est parfois tout seul face à une classe ou quelques élèves ont décidé de pourrir le cours. Alors oui, c'est évident que ce n'est pas ce qu'il faudrait, mais parfois on fait ce qu'on peut. Et mon fils est rentré un jour avec une punition collective à faire donnée par une AED parce que toute l'étude avait été infecte avec elle, il a dit "ouiais c'est pas juste j'ai rien fait etc...", et bien crois moi il a fait sa punition, et je ne lui ai pas mis un mot dans le carnet pour protester sur les punitions collectives. On fait un métier suffisament difficile, si on n'a pas un minimum de soutien de la part des parents, c'est encore plus dur.Mestelle51 a écrit:Lilypims a écrit:holderfar a écrit:Et les relations basées sur le juridique, ça facilite notre métier, aussi? Ah la vache, je n'aimerais pas avoir vos enfants en cours...Mestelle51 a écrit:Les punitions collectives sont interdites, et je trouve que c'est très bien comme ça. Passer le message qu'on peut punir une personne qui n'a rien fait, ce ne sont pas les valeurs que je souhaite transmettre à mes élèves.
Ce sont des méthodes répressives d'intimidation et non de sanction. Je pense que tu fais bien d'écrire un mot dans le carnet, car cette enseignante a commis une erreur et doit en prendre conscience.
De plus, je pense que ce genre de punitions dégrade l'image de l'enseignant auprès des élèves plus qu'autre chose.
+1. C'est plutôt cette attitude de contestation permanente qui dégrade l'image de l'enseignant auprès des élèves.
Que pense un élève de l'enseignante qui lui donne une punition alors qu'il n'a rien fait? "Elle a raison, il faut rétablir l'ordre" ou bien plutôt "C'est qu'une ******" ? C'est donc injuste et contre productif.
- Mestelle51Habitué du forum
holderfar a écrit:Il manquerait plus que ça, d'aller râler à la hiérarchie pour si peu. Ce n'est pas de la fierté mal placée, c'est un constat: il me paraît difficilement acceptable de prendre contact avec un enseignant, si l'incident est isolé, en lui mettant sous le nez les textes réglementaires. L'intimidation, elle est là, je regrette.Mestelle51 a écrit:holderfar a écrit:Et les relations basées sur le juridique, ça facilite notre métier, aussi? Ah la vache, je n'aimerais pas avoir vos enfants en cours...Mestelle51 a écrit:Les punitions collectives sont interdites, et je trouve que c'est très bien comme ça. Passer le message qu'on peut punir une personne qui n'a rien fait, ce ne sont pas les valeurs que je souhaite transmettre à mes élèves.
Ce sont des méthodes répressives d'intimidation et non de sanction. Je pense que tu fais bien d'écrire un mot dans le carnet, car cette enseignante a commis une erreur et doit en prendre conscience.
De plus, je pense que ce genre de punitions dégrade l'image de l'enseignant auprès des élèves plus qu'autre chose.
Mieux vaut un simple rappel que d'aller râler à la hiérarchie. Il ne faut pas surinterpréter l'effet qu'ont les billets des parents sur nous, surtout quand effectivement, c'est l'enseignant qui est en tort. On n'est pas parfait, il arrive que les parents aient raison et que nous ayons tort. Il ne faut pas avoir de fierté mal placée à ce niveau.
Pourtant, c'est le meilleur argument, neutre, indiscutable, irréfutable. Cette enseignante a répondu par de l'ironie et de la mauvaise foi, ce qui montre qu'elle est probablement le genre de personne qui s'imagine un peu en despote avec leur classe, incapable de se remettre en question, ou d'accepter une remise en question, même quand une autre enseignante lui démontre qu'elle est en tort. J'avoue que pour le coup, avec une telle réponse à un mot neutre et inoffensif, j'aurais commencé à m'agacer. Être en tort est une chose, persister à vouloir passer outre ce fait en est une autre.
- albertine02Expert spécialisé
j'ai été confrontée à cette situation l'année dernière; la remplaçante de la maîtresse (enfin, à mi-temps) ne s'en sortait pas avec les élèves et donnait au minimum deux fois par semaine des punitions collectives, des lignes et exercices aussi à faire le soir à la maison.
Je n'ai rien dit les premières fois, après tout, elle est la maîtresse, je ne suis pas à sa place et les élèves n'ont qu'à être sages.
Sauf que ça a fini par dépasser les bornes : le procédé était systématique, les punitions longues et les les exercices donnés hors programme.
J'ai fini par mettre un mot très court à savoir : ma fille a fait la punition avec mon aide.
Et je me suis adressée directement à la maîtresse, très gentiment du reste. Elle ignorait tout simplement que les punitions collectives étaient interdites, c'était son premier remplacement, en tant que contractuelle.
La conversation n'a pas été tendue du tout, au contraire, elle a bien compris que j'étais plutôt solidaire de ses problèmes, consciente de la difficulté du métier car enseignante aussi. et maman d'élève...pas procédurière mais ...un peu agacée à la longue.
Et du jour au lendemain, les punitions ont été ciblées , seuls les perturbateurs ont été punis.
Morale de l'histoire.....aller en parler d'abord avec l'enseignant.....
Je n'ai rien dit les premières fois, après tout, elle est la maîtresse, je ne suis pas à sa place et les élèves n'ont qu'à être sages.
Sauf que ça a fini par dépasser les bornes : le procédé était systématique, les punitions longues et les les exercices donnés hors programme.
J'ai fini par mettre un mot très court à savoir : ma fille a fait la punition avec mon aide.
Et je me suis adressée directement à la maîtresse, très gentiment du reste. Elle ignorait tout simplement que les punitions collectives étaient interdites, c'était son premier remplacement, en tant que contractuelle.
La conversation n'a pas été tendue du tout, au contraire, elle a bien compris que j'étais plutôt solidaire de ses problèmes, consciente de la difficulté du métier car enseignante aussi. et maman d'élève...pas procédurière mais ...un peu agacée à la longue.
Et du jour au lendemain, les punitions ont été ciblées , seuls les perturbateurs ont été punis.
Morale de l'histoire.....aller en parler d'abord avec l'enseignant.....
- InvitéInvité
L'erreur de la collègue, c'est d'avoir donné des lignes (interdit). Donner autre chose peut se justifier d'un point de vue pédagogique, et on élimine les polémiques.Happy Flower a écrit:profecoles a écrit: Je pense quand même que mon mot la fera réfléchir : si elle était tombée sur un parent plus procédurier, ça aurait pu lui retomber dessus. J'espère qu'elle en prendra conscience ...
Et dire qu'à la base, c'est le comportement pénible des autres élèves qui devrait être déploré.... et on finit par retomber sur la condamnation de la prof...
La punition 20 fois, "je ne sifflerai pas en classe" est très modeste, proportionnée, et en même temps, c'est un engagement individuel de chaque élève à réfléchir à ce comportement nuisible....
- InvitéInvité
Voilà, c'est ce que je voulais dire. Aller en parler de façon informelle, ça me paraît mieux.albertine02 a écrit:j'ai été confrontée à cette situation l'année dernière; la remplaçante de la maîtresse (enfin, à mi-temps) ne s'en sortait pas avec les élèves et donnait au minimum deux fois par semaine des punitions collectives, des lignes et exercices aussi à faire le soir à la maison.
Je n'ai rien dit les premières fois, après tout, elle est la maîtresse, je ne suis pas à sa place et les élèves n'ont qu'à être sages.
Sauf que ça a fini par dépasser les bornes : le procédé était systématique, les punitions longues et les les exercices donnés hors programme.
J'ai fini par mettre un mot très court à savoir : ma fille a fait la punition avec mon aide.
Et je me suis adressée directement à la maîtresse, très gentiment du reste. Elle ignorait tout simplement que les punitions collectives étaient interdites, c'était son premier remplacement, en tant que contractuelle.
La conversation n'a pas été tendue du tout, au contraire, elle a bien compris que j'étais plutôt solidaire de ses problèmes, consciente de la difficulté du métier car enseignante aussi. et maman d'élève...pas procédurière mais ...un peu agacée à la longue.
Et du jour au lendemain, les punitions ont été ciblées , seuls les perturbateurs ont été punis.
Morale de l'histoire.....aller en parler d'abord avec l'enseignant.....
- doubledeckerSage
profecoles a écrit:holderfar a écrit:Ben je trouve que mettre un mot était une mauvaise idée à la base.
Ca ne tuera pas ton fils de faire la punition...
Peut-être ...mais les parents ont aussi le droit d'être fatigués et en colère.
ça m'est déjà arrivé d'avoir une mauvaise réaction due à la fatigue dans ma classe (Rien de grave, je vous rassure)
Si un parent me reprend là-dessus, je mets "Vu" et on n'en parle plus.ça ne sert à rien de s'enferrer quand on a tort en général et tort par rapport aux textes qui plus est.
Mais là elle précise qu'elle n'était pas en colère, que c'était une décision réfléchie et qu'elle la maintient que ça me plaise ou non et illégal ou pas ....Et là, je trouve qu'elle abuse !
je suis d'accord avec Profecoles : ça me gêne toujours de lire des choses comme "20 lignes ça ne fera pas de mal"; "ça permet d'apprendre que la vie est injuste" quant il s'agit de répondre à quelqu'un qui poste au sujet d'une punition. Faire faire un truc à mon gamin sous prétexte de ne pas remettre en cause l'autorité de son enseignant ça ne passe pas. Je veux bien qu"on défende des collègues mais il y a des choses sur lesquelles la défense est difficile à prendre.
_________________
If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- LilypimsGrand sage
Mestelle51 a écrit:holderfar a écrit:Il manquerait plus que ça, d'aller râler à la hiérarchie pour si peu. Ce n'est pas de la fierté mal placée, c'est un constat: il me paraît difficilement acceptable de prendre contact avec un enseignant, si l'incident est isolé, en lui mettant sous le nez les textes réglementaires. L'intimidation, elle est là, je regrette.Mestelle51 a écrit:holderfar a écrit:Et les relations basées sur le juridique, ça facilite notre métier, aussi? Ah la vache, je n'aimerais pas avoir vos enfants en cours...Mestelle51 a écrit:Les punitions collectives sont interdites, et je trouve que c'est très bien comme ça. Passer le message qu'on peut punir une personne qui n'a rien fait, ce ne sont pas les valeurs que je souhaite transmettre à mes élèves.
Ce sont des méthodes répressives d'intimidation et non de sanction. Je pense que tu fais bien d'écrire un mot dans le carnet, car cette enseignante a commis une erreur et doit en prendre conscience.
De plus, je pense que ce genre de punitions dégrade l'image de l'enseignant auprès des élèves plus qu'autre chose.
Mieux vaut un simple rappel que d'aller râler à la hiérarchie. Il ne faut pas surinterpréter l'effet qu'ont les billets des parents sur nous, surtout quand effectivement, c'est l'enseignant qui est en tort. On n'est pas parfait, il arrive que les parents aient raison et que nous ayons tort. Il ne faut pas avoir de fierté mal placée à ce niveau.
Pourtant, c'est le meilleur argument, neutre, indiscutable, irréfutable. Cette enseignante a répondu par de l'ironie et de la mauvaise foi, ce qui montre qu'elle est probablement le genre de personne qui s'imagine un peu en despote avec leur classe, incapable de se remettre en question, ou d'accepter une remise en question, même quand une autre enseignante lui démontre qu'elle est en tort. J'avoue que pour le coup, avec une telle réponse à un mot neutre et inoffensif, j'aurais commencé à m'agacer. Être en tort est une chose, persister à vouloir passer outre ce fait en est une autre.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- DUMACNiveau 6
C'est quand même incroyable qu'on ponde un texte qui interdise les punitions collectives!
Il me semblait que les devoirs l'étaient aussi. Doit-on les interdire aussi?
Il me semblait que les devoirs l'étaient aussi. Doit-on les interdire aussi?
- profecolesHabitué du forum
Happy Flower a écrit:profecoles a écrit: Je pense quand même que mon mot la fera réfléchir : si elle était tombée sur un parent plus procédurier, ça aurait pu lui retomber dessus. J'espère qu'elle en prendra conscience ...
Et dire qu'à la base, c'est le comportement pénible des autres élèves qui devrait être déploré.... et on finit par retomber sur la condamnation de la prof...
La punition 20 fois, "je ne sifflerai pas en classe" est très modeste, proportionnée, et en même temps, c'est un engagement individuel de chaque élève à réfléchir à ce comportement nuisible....
comportement nuisible qu'il n'aurait jamais l'idée d'avoir en classe (Si mon éducation a porté ses fruits).
Il y a bien longtemps j'espère que mon fils a compris que ce genre de comportement n'était pas tolérable et ce n'est pas la punition collective qui va le lui apprendre ....
La punition 20 fois, "je ne sifflerai pas en classe" est très modeste,
Pour celui qui l'a fait , trop modeste ...Pour les 30 autres, c'est déjà trop.
- Singing in The RainHabitué du forum
corisandiane a écrit:On fait un métier suffisament difficile, si on n'a pas un minimum de soutien de la part des parents, c'est encore plus dur.
En effet, dire ouvertement à son fils que l'enseignante est en tort risque de la discréditer durablement aux yeux de l'enfant ... On peut le penser, c'est normal mais il faut rester solidaire des mesures qui visent quand même à assurer un cours dans de bonnes conditions... surtout si elles sont ponctuelles et modérées... (pas si ce sont des sanctions excessives, acharnées bien sûr...)
- InvitéInvité
L'enseignante a mal réagi, ce n'est pas une raison pour surenchérir en poussant le môme à désobéir. 20 lignes, c'est stupide mais ni inhumain ni chronophage.doubledecker a écrit:profecoles a écrit:holderfar a écrit:Ben je trouve que mettre un mot était une mauvaise idée à la base.
Ca ne tuera pas ton fils de faire la punition...
Peut-être ...mais les parents ont aussi le droit d'être fatigués et en colère.
ça m'est déjà arrivé d'avoir une mauvaise réaction due à la fatigue dans ma classe (Rien de grave, je vous rassure)
Si un parent me reprend là-dessus, je mets "Vu" et on n'en parle plus.ça ne sert à rien de s'enferrer quand on a tort en général et tort par rapport aux textes qui plus est.
Mais là elle précise qu'elle n'était pas en colère, que c'était une décision réfléchie et qu'elle la maintient que ça me plaise ou non et illégal ou pas ....Et là, je trouve qu'elle abuse !
je suis d'accord avec Profecoles : ça me gêne toujours de lire des choses comme "20 lignes ça ne fera pas de mal"; "ça permet d'apprendre que la vie est injuste" quant il s'agit de répondre à quelqu'un qui poste au sujet d'une punition. Faire faire un truc à mon gamin sous prétexte de ne pas remettre en cause l'autorité de son enseignant ça ne passe pas. Je veux bien qu"on défende des collègues mais il y a des choses sur lesquelles la défense est difficile à prendre.
- doubledeckerSage
profecoles a écrit:Happy Flower a écrit:profecoles a écrit: Je pense quand même que mon mot la fera réfléchir : si elle était tombée sur un parent plus procédurier, ça aurait pu lui retomber dessus. J'espère qu'elle en prendra conscience ...
Et dire qu'à la base, c'est le comportement pénible des autres élèves qui devrait être déploré.... et on finit par retomber sur la condamnation de la prof...
La punition 20 fois, "je ne sifflerai pas en classe" est très modeste, proportionnée, et en même temps, c'est un engagement individuel de chaque élève à réfléchir à ce comportement nuisible....
comportement nuisible qu'il n'aurait jamais l'idée d'avoir en classe (Si mon éducation a porté ses fruits).
Il y a bien longtemps j'espère que mon fils a compris que ce genre de comportement n'était pas tolérable et ce n'est pas la punition collective qui va le lui apprendre ....
La punition 20 fois, "je ne sifflerai pas en classe" est très modeste,
Pour celui qui l'a fait , trop modeste ...Pour les 30 autres, c'est déjà trop.
moi je trouve ça surtout très stupide comme punition...mais je sais que je suis une cause perdue dans ce domaine
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If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- Mestelle51Habitué du forum
Lilypims a écrit:Il manquerait plus que ça, d'aller râler à la hiérarchie pour si peu. Ce n'est pas de la fierté mal placée, c'est un constat: il me paraît difficilement acceptable de prendre contact avec un enseignant, si l'incident est isolé, en lui mettant sous le nez les textes réglementaires. L'intimidation, elle est là, je regrette.Mestelle51 a écrit:
Mieux vaut un simple rappel que d'aller râler à la hiérarchie. Il ne faut pas surinterpréter l'effet qu'ont les billets des parents sur nous, surtout quand effectivement, c'est l'enseignant qui est en tort. On n'est pas parfait, il arrive que les parents aient raison et que nous ayons tort. Il ne faut pas avoir de fierté mal placée à ce niveau.
Pourtant, c'est le meilleur argument, neutre, indiscutable, irréfutable. Cette enseignante a répondu par de l'ironie et de la mauvaise foi, ce qui montre qu'elle est probablement le genre de personne qui s'imagine un peu en despote avec leur classe, incapable de se remettre en question, ou d'accepter une remise en question, même quand une autre enseignante lui démontre qu'elle est en tort. J'avoue que pour le coup, avec une telle réponse à un mot neutre et inoffensif, j'aurais commencé à m'agacer. Être en tort est une chose, persister à vouloir passer outre ce fait en est une autre.[/quote]
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Pour moi, indiquer à quelqu'un qu'il s'est trompé n'est pas une attaque, ni contre son travail ni et encore moins contre sa personne. J'avoue que j'ai beaucoup de mal a comprendre les gens qui ne veulent pas se remettre en question, même quand ils savent qu'ils ont tort. Il y a des messages de parents qui dépassent les bornes, mais celui ci n'est pas critiquable à mon sens, ni dans son fond, ni dans sa forme.
- kiwiGuide spirituel
On est tous humain et cela peut arriver. Cela m'est arrivée l'année dernière. Evidemment j'ai regretté pour certains élèves qui n'avaient rien vu (une tentative de vol d'un objet m'appartenant), mais aussi faut bien le dire parce que je savais très bien que les parents d'élèves allaient me tomber dessus.
Je regrette aujourd'hui d'avoir réagi sous le coup de l'énervement et de la colère et de ne pas avoir différé la sanction. Aujourd'hui, c'est ce que je fais : plutôt que de m'énerver et de monter en sanction et en menaces, je dis "très bien, à vous de voir, nous règlerons ça demain", je réfléchis posément, et le lendemain on reprend où l'on s'était arrêtés, si nécessaire avec la CPE. Mais tout le monde peut faire une ânerie.
Ainsi, s'il s'agit d'un fait ponctuel, je pense aussi qu'il vaut mieux que ton enfant fasse cette punition (pas bien grave finalement).
En ce qui concerne la délation, bien sûr que personne n'est favorable à cela. Sauf dans certains cas (quand un élève est au courant d'un fait grave par exemple...). Où s'arrête la dénonciation? Où commence la complicité? Dans le cas de harcèlement, tous les enfants savent. Peu disent parce que "c'est dénoncer", "je suis une poucave". Ben ouais, sauf que ça pourrait sauver la vie. Là bien sûr il ne s'agit pas de cela, ni même de quelque chose de grave donc a été victime l'enseignante. Mais le hic, c'est qu'en disant aux enfants (en primaire si j'ai compris) que "dénoncer c'est pas bien", ils finissent par se taire pour tout... Je ne crois pas que ça soit très sain.
Quant à ça franchement :
Je regrette aujourd'hui d'avoir réagi sous le coup de l'énervement et de la colère et de ne pas avoir différé la sanction. Aujourd'hui, c'est ce que je fais : plutôt que de m'énerver et de monter en sanction et en menaces, je dis "très bien, à vous de voir, nous règlerons ça demain", je réfléchis posément, et le lendemain on reprend où l'on s'était arrêtés, si nécessaire avec la CPE. Mais tout le monde peut faire une ânerie.
Ainsi, s'il s'agit d'un fait ponctuel, je pense aussi qu'il vaut mieux que ton enfant fasse cette punition (pas bien grave finalement).
En ce qui concerne la délation, bien sûr que personne n'est favorable à cela. Sauf dans certains cas (quand un élève est au courant d'un fait grave par exemple...). Où s'arrête la dénonciation? Où commence la complicité? Dans le cas de harcèlement, tous les enfants savent. Peu disent parce que "c'est dénoncer", "je suis une poucave". Ben ouais, sauf que ça pourrait sauver la vie. Là bien sûr il ne s'agit pas de cela, ni même de quelque chose de grave donc a été victime l'enseignante. Mais le hic, c'est qu'en disant aux enfants (en primaire si j'ai compris) que "dénoncer c'est pas bien", ils finissent par se taire pour tout... Je ne crois pas que ça soit très sain.
Quant à ça franchement :
Je me prosterne devant toi grande prêtresse du "je ne fais jamais d'erreur".Les punitions collectives sont interdites, et je trouve que c'est très bien comme ça. Passer le message qu'on peut punir une personne qui n'a rien fait, ce ne sont pas les valeurs que je souhaite transmettre à mes élèves.
Ce sont des méthodes répressives d'intimidation et non de sanction. Je pense que tu fais bien d'écrire un mot dans le carnet, car cette enseignante a commis une erreur et doit en prendre conscience.
De plus, je pense que ce genre de punitions dégrade l'image de l'enseignant auprès des élèves plus qu'autre chose.
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