INSEE : L’évolution du nombre d’élèves en difficulté face à l’écrit depuis une dizaine d’années

l'étude dont on parle en ce moment, l'intégrale:

http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/FPORSOC11l_D1_Eleves.pdf

Extrait:

Cependant, depuis une dizaine d’années, la proportion d’élèves pouvant être considérés en difficulté face à l’écrit a augmenté, et ce phénomène concerne aujourd’hui près d’un élève sur cinq.
En fin d’école, le pourcentage d’élèves faibles en compréhension de l’écrit a presque doublé de 1997 à 2007, passant de 11,0%à 21,4%, selon les résultats de l’évaluation LEC. En début de 6e, la part des élèves en difficulté de lecture augmente également, mais de manière moins marquée d’après l’enquête SPEC6 (« test spécifique de lecture à l’entrée en 6e ») : de 14,9 % en 1997 à 19,0 % en 2007.

Euh...... mais ils sont où les partisans du "niveau qui monte" ????

PS: autre extrait

Les filles ont de meilleurs résultats que les garçons en lecture et en compréhension de l’écrit, et cela dès l’enseignement primaire.

Reportage sur la 2 à 20h dans un collège de Gagny.

Cependant, depuis une dizaine d’années, la proportion d’élèves pouvant être considérés en difficulté face à l’écrit a augmenté

Un collègue m'a récemment dit avoir lu un article parlant de ce phénomène que l'on constate dans l'ensemble des pays occidentaux ; cet article n'avançait aucune explication.

Docteur OX a écrit:Euh...... mais ils sont où les partisans du "niveau qui monte" ????

pas à l'INSEE!

Docteur OX a écrit:
Euh...... mais ils sont où les partisans du "niveau qui monte" ????

Ici : http://www.amazon.fr/niveau-monte-Christian-Baudelot/dp/2020103850

On rappellera que la thèse du livre est basée sur les données recueillies par les hurluberlus gauchistes de l'Armée Française au cours des tests d'incorporation. Et ce sur une trentaine d'années. A l'époque, les faits étaient redoutablement têtus : entre les années 50 et les années 90, le niveau MOYEN avait bel et bien augmenté.

Depuis les années 90 la situation a bien changé :
Stagnation du taux d'accès au bac
Installation durable du chômage de masse
Explosion des inégalités de revenus

Dans ces circonstances, et sous réserve d'inventaire quand à la fiabilité de l'outil de mesure, il est fort probable que, oui le niveau baisse.

oui, l'insee pourrait aussi faire une étude sur :

évolution du nombre d'élèves travaillant sérieusement
évolution du nombre d'élèves attentifs en cours / de la discipline des élèves
évolution des programmes et de leur degré d'exigence (le ludique est divertissant mais ne fait pas tout)

voilà, l'enseignant ne fait pas tout... personnellement je ne culpabilise pas par rapport à une éventuelle baisse du niveau des élèves

celà dit, nos écoles diplôment toujours des ingénieurs etc. qui s'avèrent tout à fait efficaces au final... mais il y a certainement un flottement dans une partie du cursus