Parcours de lecture Bel Ami

Daliva a écrit:Voilà:
http://pedagogie.ac-amiens.fr/lettres-histoire/actu/bacpro-3ans-seconde-fr.html

J'hésitais entre Bel Ami et Mme Bovary en 2nde, d'où mes recherches. ( J'ai finalement opté pour le dernier )

Abraxas a écrit:

Daliva a écrit:Voilà:
http://pedagogie.ac-amiens.fr/lettres-histoire/actu/bacpro-3ans-seconde-fr.html

J'hésitais entre Bel Ami et Mme Bovary en 2nde, d'où mes recherches. ( J'ai finalement opté pour le dernier )

Je serais IG (mais malheureusement, ça ne risque pas) et quelqu'un ferait ça à Bel-Ami, je le détruirais…

doublecasquette a écrit:

Abraxas a écrit:

Daliva a écrit:Voilà:
http://pedagogie.ac-amiens.fr/lettres-histoire/actu/bacpro-3ans-seconde-fr.html

J'hésitais entre Bel Ami et Mme Bovary en 2nde, d'où mes recherches. ( J'ai finalement opté pour le dernier )

Je serais IG (mais malheureusement, ça ne risque pas) et quelqu'un ferait ça à Bel-Ami, je le détruirais…

A la place, vous êtes parent d'élève, et on fera faire "ça" à vos enfants ...

Abraxas a écrit:

doublecasquette a écrit:

Abraxas a écrit:

Daliva a écrit:Voilà:
http://pedagogie.ac-amiens.fr/lettres-histoire/actu/bacpro-3ans-seconde-fr.html

J'hésitais entre Bel Ami et Mme Bovary en 2nde, d'où mes recherches. ( J'ai finalement opté pour le dernier )

Je serais IG (mais malheureusement, ça ne risque pas) et quelqu'un ferait ça à Bel-Ami, je le détruirais…

A la place, vous êtes parent d'élève, et on fera faire "ça" à vos enfants ...

J'ai dans l'idée que je serai un parent d'élève chiant — avec le prof de Français au moins. C'est le problème quand on est spécialiste.

Daliva a écrit:Qu'est-ce que vous reprochez exactement? Le fait qu'il n'ait que quelques extraits?
Si c'est le cas, je suis d'accord, c'est malheureux de réduire une telle oeuvre à quelques extraits.
Mais A tuin et moi-même sommes en LP, donc avec un public très particulier. Cette séquence s'adresse à des 2nde bac pro. Le parcours de lecture, préconisé par nos inspecteurs généraux, (on retrouve même un exemple sur Madame Bovary dans les documents ressources) , a certes des inconvénients, mais il permet de faire découvrir des oeuvres patrimoniales à des élèves en grande difficulté de lecture.
Je préfère ça à une oeuvre insignifiante et creuse, mais étudiée car elle ne fait que 5 ou 6 pages .

Abraxas a écrit:quels que soient les élèves (et c'est un roman que j'ai fait à des niveaux très différents au cours de ma carrière), ce n'est pas avec le spistes de ces "séances" que l'on va passionner les léèves.

Abraxas a écrit:
Idem pour l'incipit. Ce n'est pas une question de portrait : ça commence en parlant d'argent }— et le dernier mot du roman est "lit" : tout se construit sur ces deux repères.

Abraxas a écrit:

Daliva a écrit:Qu'est-ce que vous reprochez exactement? Le fait qu'il n'ait que quelques extraits?
Si c'est le cas, je suis d'accord, c'est malheureux de réduire une telle oeuvre à quelques extraits.
Mais A tuin et moi-même sommes en LP, donc avec un public très particulier. Cette séquence s'adresse à des 2nde bac pro. Le parcours de lecture, préconisé par nos inspecteurs généraux, (on retrouve même un exemple sur Madame Bovary dans les documents ressources) , a certes des inconvénients, mais il permet de faire découvrir des oeuvres patrimoniales à des élèves en grande difficulté de lecture.
Je préfère ça à une oeuvre insignifiante et creuse, mais étudiée car elle ne fait que 5 ou 6 pages .

Tout à fait d'accord sur le choix, mais quels que soient les élèves (et c'est un roman que j'ai fait à des niveaux très différents au cours de ma carrière), ce n'est pas avec le spistes de ces "séances" que l'on va passionner les léèves. tout à fait d'accord... comment rendre un excellent roman en roman emmerdant au possibleJe vous en propose une, au hasard. Dès le premier chapitre, B-A bouscule les gens sur le boulevard, et une femme se retourne en disant : "En voilà un animal !"
Quand on lit attentivement le ivre, on se rend compte que les métaphores animalières sont légion là-dedans — jusqu'à l'avant-dernier paragraphe et au "bond" qu'il va faire de la Madeleine à la Chambre des députés.
En fait, Maupassant (j'ai fait un bouquin sur lui, c'est pourquoi j'en parle assez facilement — plus une étude sur B-A) était un lecteur enthousiaste de Darwin, et surtout de Spencer, qui a adapté la théorie de l'évolution et de la struggle for life à la sociologie. Et la métaphore animale est bien plus significative de la lutte pour la vie qui est au cœur du roman que toute réflexion creuse sur son ambition.

Idem pour l'incipit. Ce n'est pas une question de portrait : ça commence en parlant d'argent }— et le dernier mot du roman est "lit" : tout se construit sur ces deux repères. On peut étudier en parallèle l'augmentation des ressources de B-A, et sa progression qualitative amoureuse — parce que c'est pour lui la même chose : deux marqueurs de sa réussite. ah oui ! je mets toujours le doigt dessus ! c'est une évidence... Ah, ce côté délicieusement immoral : il se marie et pense à sa maîtresse au saut du lit
Quant à finir sur Maupassant… Pourquoi ne pas commencer par là ? Racontez-leur donc les relations de Guy et de Gisèle — ça les passionnera, en Bac Pro…