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- ProvenceEnchanteur
https://www.neoprofs.org/t34201-nouvelle-facon-de-travailler-en-outils-de-la-langue?highlight=outils+langue
page 2, tu as des liens proposés par Véronique.
Voir aussi:
https://www.neoprofs.org/t36972-organiser-langue-et-litterature-en-6-5?highlight=outils+de+la+langue
https://www.neoprofs.org/t35152-un-cahier-etude-de-la-langue-un-cahier-etude-de-texte-ca-marche?highlight=outils+de+la+langue
https://www.neoprofs.org/t25442-frequence-des-cours-de-langue-au-college?highlight=outils+de+la+langue
https://www.neoprofs.org/t37325-organisation-des-seances-texte-langue-dans-une-sequence-besoin-d-aide?highlight=outils+langue
page 2, tu as des liens proposés par Véronique.
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https://www.neoprofs.org/t36972-organiser-langue-et-litterature-en-6-5?highlight=outils+de+la+langue
https://www.neoprofs.org/t35152-un-cahier-etude-de-la-langue-un-cahier-etude-de-texte-ca-marche?highlight=outils+de+la+langue
https://www.neoprofs.org/t25442-frequence-des-cours-de-langue-au-college?highlight=outils+de+la+langue
https://www.neoprofs.org/t37325-organisation-des-seances-texte-langue-dans-une-sequence-besoin-d-aide?highlight=outils+langue
- AdrenFidèle du forum
Je vais voir tout ça . Merci beaucoup.
Quand je posais la question de la progression, c'est plutôt celle de langue que j'ai du mal à imaginer.
Quand je posais la question de la progression, c'est plutôt celle de langue que j'ai du mal à imaginer.
- ProvenceEnchanteur
Adren a écrit:Je vais voir tout ça . Merci beaucoup.
Quand je posais la question de la progression, c'est plutôt celle de langue que j'ai du mal à imaginer.
Pourquoi?
- zabriskieÉrudit
Un exemple de ce que donne, juste pour la grammaire, en 4è :
I. Eléments de base de la phrase
1. Mots variables / invariables
(nom, déterminant, pronom, adjectif, verbe)
(préposition, adverbe, conjonction coordination/subordination, interjection)
2. Les déterminants (articles, déterminants possessifs, démonstratifs, indéfinis quant/non quant)
3. Les pronoms (personnels, possessifs, démonstratifs, indéfinis quant/non quant)
4. L’adverbe
5. Phrase simple / phrase complexe
II. Le verbe
6. Verbes transitifs et intransitifs
7. Verbes attributifs
8. Verbes impersonnels
9. Forme pronominale
10. Voix active / voix passive
11. Les compléments circonstanciels
III. Les fonctions autour du nom
12. Les expansions du nom
13. La fonction apposition
14. L’adjectif : fonctions et degrés
IV. La phrase complexe
15 Proposition subordonnée relative et conjonctive
16. La PSR
17. Les paroles rapportées
18. La subordonnée interrogative indirecte
19. Les subordonnées de temps
20. Les subordonnées de cause, conséquence, but
Pour la mise en oeuvre, j'enchaîne bêtement les leçons les unes après les autres, sur mes deux dernières heures de la semaine, en alternant bien sûr grammaire/orthographe/conjugaison.
I. Eléments de base de la phrase
1. Mots variables / invariables
(nom, déterminant, pronom, adjectif, verbe)
(préposition, adverbe, conjonction coordination/subordination, interjection)
2. Les déterminants (articles, déterminants possessifs, démonstratifs, indéfinis quant/non quant)
3. Les pronoms (personnels, possessifs, démonstratifs, indéfinis quant/non quant)
4. L’adverbe
5. Phrase simple / phrase complexe
II. Le verbe
6. Verbes transitifs et intransitifs
7. Verbes attributifs
8. Verbes impersonnels
9. Forme pronominale
10. Voix active / voix passive
11. Les compléments circonstanciels
III. Les fonctions autour du nom
12. Les expansions du nom
13. La fonction apposition
14. L’adjectif : fonctions et degrés
IV. La phrase complexe
15 Proposition subordonnée relative et conjonctive
16. La PSR
17. Les paroles rapportées
18. La subordonnée interrogative indirecte
19. Les subordonnées de temps
20. Les subordonnées de cause, conséquence, but
Pour la mise en oeuvre, j'enchaîne bêtement les leçons les unes après les autres, sur mes deux dernières heures de la semaine, en alternant bien sûr grammaire/orthographe/conjugaison.
- AllianceNiveau 9
Sur quoi vous appuyez-vous, officiellement, pour ne plus travailler en séquences?
Je vous demande cela parce que les stagiaires qui nous arrivent continuent à organiser leur travail de cette manière...
Je vous demande cela parce que les stagiaires qui nous arrivent continuent à organiser leur travail de cette manière...
- doctor whoDoyen
Sur les nouveaux programmes : parlent de "périodes", n'utilisent pas le mot "séquence", ne parlent pas de décloisonnement, insistent sur la nécessité d'une vraie progression grammaticale.
Impossible à réfuter, d'après moi, cette interprétation (mais il faudrait y regarder ensemble de plus près : ce soir, si personne ne le fait d'ici là).
Impossible à réfuter, d'après moi, cette interprétation (mais il faudrait y regarder ensemble de plus près : ce soir, si personne ne le fait d'ici là).
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- MufabGrand Maître
Je ne sais pas trop à quoi correspond ce travail en "séquences" au collège, mais je me demande s'il n'est pas possible à l'inverse de partir d'une programmation en grammaire, et de faire des liens avec la litté, dont les textes seraient choisis en fonction des points de grammaire étudiés (ils pourraient servir de réservoirs d'exemples ou de "modèles" d'écriture pour la prod).
(Me dire si j'enfonce des portes ouvertes. Ou ne pas me répondre : j'ai l'habitude.)
(Me dire si j'enfonce des portes ouvertes. Ou ne pas me répondre : j'ai l'habitude.)
- AllianceNiveau 9
doctor who a écrit:Sur les nouveaux programmes : parlent de "périodes", n'utilisent pas le mot "séquence", ne parlent pas de décloisonnement, insistent sur la nécessité d'une vraie progression grammaticale.
Impossible à réfuter, d'après moi, cette interprétation (mais il faudrait y regarder ensemble de plus près : ce soir, si personne ne le fait d'ici là).
Je ne pense pas que séquences et progression grammaticale soient incompatibles... Mais tout cela me semble flou et tellement sujet à interprétations diverses...
- doctor whoDoyen
Mufab a écrit:Je ne sais pas trop à quoi correspond ce travail en "séquences" au collège, mais je me demande s'il n'est pas possible à l'inverse de partir d'une programmation en grammaire, et de faire des liens avec la litté, dont les textes seraient choisis en fonction des points de grammaire étudiés (ils pourraient servir de réservoirs d'exemples ou de "modèles" d'écriture pour la prod).
(Me dire si j'enfonce des portes ouvertes. Ou ne pas me répondre : j'ai l'habitude.)
Le grand classique à faire ça, c'est le Livre unique de français, de Dumas.
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- FantômetteHabitué du forum
Mufab a écrit:Je ne sais pas trop à quoi correspond ce travail en "séquences" au collège, mais je me demande s'il n'est pas possible à l'inverse de partir d'une programmation en grammaire, et de faire des liens avec la litté, dont les textes seraient choisis en fonction des points de grammaire étudiés (ils pourraient servir de réservoirs d'exemples ou de "modèles" d'écriture pour la prod).
(Me dire si j'enfonce des portes ouvertes. Ou ne pas me répondre : j'ai l'habitude.)
L'écueil est de ne se servir des textes que comme prétextes à la langue, ce que je trouve très très gênant. Je pense qu'il ne faut surtout pas choisir les textes en fonction des points de grammaire étudiés, mais bien pour eux-mêmes, leur portée émotionnelle, culturelle, que sais-je..mais c'est aussi un moyen de préserver le plaisir de lire, tout simplement d'aimer les histoires...Assujettir les textes à l'étude de la langue, ça peut être aussi un moyen de ne plus faire aimer la lecture aux élèves. (Après, rien n'empêche à l'occasion de faire d'un texte un modèle d'écriture dans l'étude de certains procédés, bien sûr!)
- NitaEmpereur
Fantômette a écrit:Mufab a écrit:Je ne sais pas trop à quoi correspond ce travail en "séquences" au collège, mais je me demande s'il n'est pas possible à l'inverse de partir d'une programmation en grammaire, et de faire des liens avec la litté, dont les textes seraient choisis en fonction des points de grammaire étudiés (ils pourraient servir de réservoirs d'exemples ou de "modèles" d'écriture pour la prod).
(Me dire si j'enfonce des portes ouvertes. Ou ne pas me répondre : j'ai l'habitude.)
L'écueil est de ne se servir des textes que comme prétextes à la langue, ce que je trouve très très gênant. Je pense qu'il ne faut surtout pas choisir les textes en fonction des points de grammaire étudiés, mais bien pour eux-mêmes, leur portée émotionnelle, culturelle, que sais-je..mais c'est aussi un moyen de préserver le plaisir de lire, tout simplement d'aimer les histoires...Assujettir les textes à l'étude de la langue, ça peut être aussi un moyen de ne plus faire aimer la lecture aux élèves. (Après, rien n'empêche à l'occasion de faire d'un texte un modèle d'écriture dans l'étude de certains procédés, bien sûr!)
Effectivement, les anciennes IO précisaient bien que le texte ne devait pas être un prétexte. Personnellement, j'ai toujours trouvé la contrainte de lier points de grammaire et textes pénible et peu productive, du coup, je n'en ai fait qu'à ma tête, quitte à montrer aux élèves un usage particulier des pronoms dans un cours de littérature, par exemple.
Bref, je continue à nommer pompeusement séquences mes machins, disons chapitres, et mon classeur a l'air décloisonné, mais ne l'est pas entièrement, et je fais de la grammaire à part, pour sa chanson douce épicétou.
Je constate, d'ailleurs, que les gamins aiment le cloisonnement : enfin quelque chose de logique !
_________________
A clean house is a sign of a broken computer.
- doctor whoDoyen
A Allliance
Autant pour moi, il y a le mot "décloisonnement". Mais il est présenté comme synonyme d'"articulation". Or, on peut articuler les domaines de l'enseignement du français autrement que dans le cadre de la séquence. Ce dernier mot est oublié : on peut donc se passer de la chose. Le tout est d'arriver à faire les ponts entre les différents enseignements. Ce n'est pas forcément extrêmement difficile. A la limite, le fait d'abandonner la prééminence d'une forme d'articulation (la langue comme outil de la lecture) permet de s'apercevoir de toutes les autres (langue / écriture, écriture / langue, lecture / écriture, écriture / lecture, langue / lecture, lecture / langue).
En outre, une progression parfaitement "méthodique" du cours de grammaire rend extrêmement contrainte l'élaboration d'une progression de littérature qui lui soit "étroitement liée" : le texte ne le dit pas, mais je pense que c'est impossible, ou alors seulement au prix de choix qui mutilent l'un des deux versants du cours.
L’organisation des programmes de français vise à la fois à satisfaire les exigences du
socle, à établir des correspondances avec d’autres disciplines et à articuler les
différents domaines de l’enseignement du français que sont l’étude de la langue, la
lecture, l’expression écrite et orale. Cette articulation ou décloisonnement permet aux
élèves de percevoir clairement ce qui relie la diversité des exercices qu’ils réalisent.
Autant pour moi, il y a le mot "décloisonnement". Mais il est présenté comme synonyme d'"articulation". Or, on peut articuler les domaines de l'enseignement du français autrement que dans le cadre de la séquence. Ce dernier mot est oublié : on peut donc se passer de la chose. Le tout est d'arriver à faire les ponts entre les différents enseignements. Ce n'est pas forcément extrêmement difficile. A la limite, le fait d'abandonner la prééminence d'une forme d'articulation (la langue comme outil de la lecture) permet de s'apercevoir de toutes les autres (langue / écriture, écriture / langue, lecture / écriture, écriture / lecture, langue / lecture, lecture / langue).
"Période" indique juste qu'il n'est pas possible de faire une suite de cours ayant pour seules limites celles de l'année scolaire. Il faut se concentrer sur certains objets, l'espace de quelques semaines. En quoi cela dit-il qu'il faut subordonner la grammaire à la littérature ?La liberté pédagogique du professeur, définie dans la loi d’orientation de 2005,
s’exerce dans le respect des principes énoncés ci-dessus. Afin de mieux atteindre les
objectifs fixés par les programmes nationaux, le professeur organise sur l’année la
progression de son enseignement et adapte sa démarche aux besoins et à la diversité
des publics scolaires. Il veille à la cohérence du travail qu’il conduit avec ses élèves,
afin d’éviter une dispersion des enseignements qui serait contraire à l’efficacité des
apprentissages et à l’unité de la discipline. Il organise, par périodes, et autour d’un ou
plusieurs objectifs, les activités qu’il va conduire. Il prend soin de s’assurer
régulièrement des acquis
L'expression "peuvent ne pas être articulées avec les autres composantes de l'enseignement du français" est une manière de laisser ouvertes les deux voies (en séquence ou non). Je l'entends personnellement comme la possibilité de ne pas du tout subordonner la langue à la lecture : les liens existent, mais il n'y a pas obligation à traiter simultanément un objet littéraire et les points de langues qui (souvent arbitrairement) y sont associés. D'autres y verront simplement la possibilité de décrocher certains cours de grammaire : selon moi, la formulation est ambiguë.Les séances consacrées à l’étude de la langue sont conduites selon une progression
méthodique et peuvent n’être pas étroitement articulées avec les autres composantes
de l’enseignement du français. L’attention portée aux faits de langue a également sa
place et son utilité dans le cadre des travaux de lecture et d’écriture, qui fournissent
l’occasion, selon leurs perspectives propres, de renforcer la compréhension et la mise
en pratique des connaissances acquises.
En outre, une progression parfaitement "méthodique" du cours de grammaire rend extrêmement contrainte l'élaboration d'une progression de littérature qui lui soit "étroitement liée" : le texte ne le dit pas, mais je pense que c'est impossible, ou alors seulement au prix de choix qui mutilent l'un des deux versants du cours.
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- AdrenFidèle du forum
Zabriskie : merci pour l'xemple, c'est beaucoup plus clair.
Provence : merci pour le liens, je vais voir ça de plus près.
La réflexion mûrit, je vais voir si/quand je me lance. J'aimerais bcp une progression + raisonnée et je n'ai pas trop de scrupules à tailler dans la littérature, si c'est pour avoir des élèves qui maîtrisent vraiment leur langue maternelle.
Provence : merci pour le liens, je vais voir ça de plus près.
La réflexion mûrit, je vais voir si/quand je me lance. J'aimerais bcp une progression + raisonnée et je n'ai pas trop de scrupules à tailler dans la littérature, si c'est pour avoir des élèves qui maîtrisent vraiment leur langue maternelle.
- doctor whoDoyen
JG a écrit:Derborence a écrit:Je ne peux pas dire que je ne travaille plus en séquence, mais, cette année, j'ai adopté pour la première fois une progression grammaticale séparée.
Je fais ainsi beaucoup plus de langue que les années passées.
Certes, je ne vais pas réussir à terminer ma 2e séquence avant les vacances, mais je suis satisfaite du travail mené en étude de la langue.
Si les instructions officielles préconisent une double progression (donc une progression séparée en grammaire), il n'est pas nécessaire ni obligatoire de totalement "décrocher" la leçon de langue... Pour ma part, j'ai une double progression et mes textes en littérature me servent toujours de corpus aux leçons de grammaire (au besoin, je "bricole" un peu mes corpus)...
C'est une possibilité. Je ne voudrai pas faire comme ça parce que, pour moi, la grammaire est davantage une réflexion sur le langage quotidien que sur son utilisation littéraire. Cela ne m'empêche pas de faire des analyses grammaticales ou logiques de phrases tirées de textes lus en classe.
Mais ce que tu proposes, ce n'est pas du tout le décloisonnement par séquences. Il s'agissait d'étudier la langue à l'occasion de l'étude des textes, et dans l'objectif de les analyser (même pas de les comprendre). Ca ,c'est à mon avis complètement has been. J'ai même lu des didacticiens qui nuançaient beaucoup ce modèle.
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- NLM76Grand Maître
Pas trop d'accord.doctor who a écrit:
C'est une possibilité. Je ne voudrai pas faire comme ça parce que, pour moi, la grammaire est davantage une réflexion sur le langage quotidien que sur son utilisation littéraire.
Le bon usage que nous transmettons c'est celui des auteurs.
Ensuite, il n'y a pas deux langues: l'orale et l'écrite, la littéraire et la familière.
- doctor whoDoyen
C'est pourquoi je parlais de l'utilisation littéraire du langage.
Bon, pour couper la poire en deux, disons que le cours de grammaire sert à amender et développer le langage des élèves par son analyse et la fréquentation de la langue des auteurs.
Bon, pour couper la poire en deux, disons que le cours de grammaire sert à amender et développer le langage des élèves par son analyse et la fréquentation de la langue des auteurs.
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