Les stagiaires n'en peuvent plus...

je préfère attendre avant de demander une mut sur poste fixe (faire valoir éventuellement des points enfants).

Mais en participant à chaque fois aux mut, tu gâches des points, non?

Et tu fais comment pour donner tes voeux d'affectation dans les trois cas que tu présentes? Tu restes scotché à iprof ou tu passes par ton syndicat?

Tu ne perds pas de points tant que tu n'obtiens pas de mutation.

Dans les trois cas, c'est pareil : voeux en avril (ancien système) ou en juin (nouveau système). Il ne faut pas manquer le moment pour les faire, et les résultats arrivent à l'issue des commissions d'affectation (courrier d'un syndicat (bien que n'étant syndiqué nulle part...), info sur I-Prof). Quand on est affecté après la rentrée, c'est souvent directement le secrétariat de l'établissement où on remplace qui appelle, une fois que le rectorat leur a transmis les coordonnées.

boris vassiliev a écrit:Tu ne perds pas de points tant que tu n'obtiens pas de mutation.

Dans les trois cas, c'est pareil : voeux en avril (ancien système) ou en juin (nouveau système). Il ne faut pas manquer le moment pour les faire, et les résultats arrivent à l'issue des commissions d'affectation (courrier d'un syndicat (bien que n'étant syndiqué nulle part...), info sur I-Prof). Quand on est affecté après la rentrée, c'est souvent directement le secrétariat de l'établissement où on remplace qui appelle, une fois que le rectorat leur a transmis les coordonnées.

OK, donc surveiller iprof et se manifester auprès des syndicats dès avril. Je crains que les collégiens ne me rendent chèvre. Pour la charge de boulot lycée, j'ai un peu peur mais entre la peste et le choléra...

Marie Laetitia a écrit:Dis, Boris, tu peux m'expliquer le truc ? L'année prochaine je serai TZR (cette année je suis encore en détachement). J'ai déjà mon rattachement administratif. Pour faire des voeux de remplacement, ça se passe comment? C'est une fois ton rattachement administratif connu? Est-ce qu'il faut participer aux muts même quand on n'a pas de raison de changer de RAD?

Tu n'es pas obligée de participer aux mutations intra. Si ta zone te convient, et que tu n'as pas envie de changer de zone ou d'obtenir un poste fixe, pas de voeux intra. Pareil pour les préférences, tu ne fais des préférences que si tu as envie d'être en AFA. Les préférences sont à faire en même temps que les voeux intra (sur une autre page i prof de mémoire), et tu peux en faire 5. Tu as toujours la possibilité de les envoyer par courrier au rectorat fin juin avant les commissions d'affectation des TZR en juillet.
Si tu veux faire de la courte et moyenne durée, pas de préférences ,tu seras affectée en fonction des besoins après la rentrée de septembre.

Bon aujourd'hui je me suis prise ma première vraie claque en pleine figure... J'avais déjà eu des journées difficiles comme le jour où les 3e LV2 ont décidé de lancer des objets en cours, mais là... A midi, au moment de remettre les chaises en place, je découvre sur l'une d'entre elles, des insultes à mon égard (avec mon nom et mon prénom)... C'est déprimant. J'ai l'impression parfois que les élèves se payent ma tête. Je sens que ça va chauffer aux conseils de classe.

Zizza, je ne sais que te dire : tiens bon, ne te déprime pas !

zizza a écrit:Bon aujourd'hui je me suis prise ma première vraie claque en pleine figure... J'avais déjà eu des journées difficiles comme le jour où les 3e LV2 ont décidé de lancer des objets en cours, mais là... A midi, au moment de remettre les chaises en place, je découvre sur l'une d'entre elles, des insultes à mon égard (avec mon nom et mon prénom)... C'est déprimant. J'ai l'impression parfois que les élèves se payent ma tête. Je sens que ça va chauffer aux conseils de classe.

Immonde... Cette bande de petits ne te mérite pas. Est-ce que tu sais quel élève était assis à cette chaise ? Ouvre un post si tu veux. Des neoprofs plus expérimentés t'aideront.

Merci pour vos messages

Non, je ne sais pas quel élève, et encore moins de quelle classe il s'agit. Comme je les ai toutes tous les jours, difficile de savoir... Ce boulot est usant, c'est un véritable sacerdoce pour lequel on se donne à fond, et on a quoi en échange??? Entre autre des insultes...
Et dire que je suis dans un collège à la réputation "tranquille"...

Kalliopé a écrit:J'ai ressenti exactement la même chose que toi il y a quelques jours linkus. J'ai complètement "pété un plomb" ce week-end en pensant à tout le temps et à tous les efforts que je mettais à préparer mes cours, exercices et contrôles, et tout çà pour les entendre rouspéter, soupirer, et me dire "ah bon, il fallait faire çà pour aujourd'hui?" etc...
J'ai pris contact avec une enseignante pour faire un vrai M2 recherche l'an prochain (si j'y arrive!) et si possible poursuivre par une thèse.

Qu'est-ce qui te fait craquer linkus? Tu étais à la formation des stagiaires de lettres aujourd'hui? Moi ça m'a fait beaucoup de bien: j'ai discuté avec plusieurs personnes et ai pu constater qu'il y en avait beaucoup qui ressentaient la même fatigue, usure et frustration face à leurs classes. Mine de rien, ça fait du bien au moral de sentir qu'on n'est pas seul dans sa situation! Courage! :flower:

Non,je suis en mathématique. J'ai pété un plomb car à peine 4 semaines de cours (j'ai eu un arrêt d'un mois) et hop une inspecteur. Heureusement, c'est une visite conseil.
Mais ça arrive comme ça d'un coup sans prévenir. De plus, je n'arrive pas à savoir si je travaille trop ou pas assez mais il y tellement de choses à faire......
C'est ma deuxième année de stage et ça me soule. Depuis l'an dernier, j'ai voulu allé ailleurs, prendre une dispo pour continuer les études.
Pour le financement, il n'y aura pas de problème.

Les stages à la con en mathématique, je m'en serai bien passé. Comment voulez-vous ne pas devenir dingue quand la formation concerne exclusivement le Collège alors qu'on enseigne au Lycée.
Comment voulez-vous ne pas devenir dingue avec des inspecteurs infantilisants?
On s'est déjà pris une fessée de leur part.

linkus a écrit:
De plus, je n'arrive pas à savoir si je travaille trop ou pas assez mais il y tellement de choses à faire......

Je partage le même sentiment.

zizza a écrit:
Et dire que je suis dans un collège à la réputation "tranquille"...

Ben voyons ! S'il était si "tranquille" ce collège, tu n'aurais pas à eu à subir ce que tu nous as raconté.

Tu as sans doute raison Ciara. Mais je m'inquiète un peu tout de même, j'ai peur d'être trop gentille avec eux.
En fait j'ai beaucoup de mal à distinguer la frontière entre le "copinage" et ce qu'il faut faire pour se faire respecter... En cours, je n'arrive pas à être suffisamment lucide à cause de toute cette fatigue qu'on accumule. Du coup, il m'arrive de laisser passer des choses que je ne devrais pas, mais sans le vouloir. Et j'en suis arrivée à un point où mes élèves se croient autorisés à s'adresser à moi avec familiarité (même dans mes classes où d'habitude ça se passe bien! Du coup, quand il y a trop d'agitation je gueule bien fort, ça les calme 5 mn et ça recommence). Je ne doute pas que ce soit une tendance générale chez les enfants de cette génération, mais tout de même je ne peux pas m'empêcher de penser que c'est un peu ma faute... En plus les deux semaines qui viennent s'annoncent très chargées (entre les conseils de classe jusqu'à 20h et les réunions parents-profs jusqu'à 20h voire plus)...

Ce qui serait grave serait de nier qu'il y a un souci.

Petite solution ?
- interrogation écrite toutes les deux séances (facile à corriger : vocabulaire, conjugaison...) en début d'heure. Ça va les calmer.
- ou tu fais un oral (tirage au sort)

Quand ils sont pénibles, tu les fais passer au travail écrit, noté. Le premier qui moufte est noté directement. Tu l'appelles à ton bureau, tu corriges, lui, reste debout à attendre pendant ce temps, et tu lui rends.

Et "Si vous avez une question, vous l'écrivez. Et seulement, après vous levez la main."

Il y a d'autres astuces, mais je crois que tu arriveras à les construire au fur à mesure. Ne t'inquiète pas. On en est tous là.

Question à ceux qui refont une année de stage : je me demande depuis le début du mien quelles sont les motifs les + courants de non titularisation.
J'ai l'impression qu'il y en a pas mal, et évidemment, la pression est là... je crois qu'on craint tous de ne pas être à la hauteur. Ce serait un supplice de devoir repasser par là! Merci pour vos réponses.

Zizza, mon établissement n'est ni tranquille ni difficile mais il m'est aussi arrivé de trouver sur le dossier d'une chaise mon nom de famille suivi de "sale p***". C'est un élève de ma classe Bisounours qui m'a averti. J'ai viré la chaise de ma classe. Ne connaissant pas le coupable, on ne peut pas faire grand chose. Courage!

J'ai l'impression que ça s'améliore un peu de mon côté niveau gestion de classe, mais peut être que ce n'est que temporaire. En tout cas, j'ai le sentiment d'être à ma place et je pense que c'est le plus important.

Pour ce qui est des motifs de non-titularisation, mon tuteur me répète que la gestion de classe est primordiale et que la didactique de ton cours ne vient qu'après. Je connais deux stagiaires dans ma discipline qui refont leur année, la première pour le déroulement de sa séance qui s'est mal passé : oubli de faire l'anticipation, écoute trop difficile pour les élèves, elle a essayé tant bien que mal d'avancer et au final les élèves étaient largués avec des joyeux "mais on comprend rien", etc. Les élèves ont fini par mettre le bordel, et voila... Et pourtant elle a l'air plus que compétente à la vue de nos échanges. Pour l'autre stagiaire, c'est clairement la gestion de classe qui s'est mal passé mais il ne souhaite pas revenir dessus donc je ne peux pas t'éclairer.

linkus a écrit:

Kalliopé a écrit:J'ai ressenti exactement la même chose que toi il y a quelques jours linkus. J'ai complètement "pété un plomb" ce week-end en pensant à tout le temps et à tous les efforts que je mettais à préparer mes cours, exercices et contrôles, et tout çà pour les entendre rouspéter, soupirer, et me dire "ah bon, il fallait faire çà pour aujourd'hui?" etc...
J'ai pris contact avec une enseignante pour faire un vrai M2 recherche l'an prochain (si j'y arrive!) et si possible poursuivre par une thèse.

Qu'est-ce qui te fait craquer linkus? Tu étais à la formation des stagiaires de lettres aujourd'hui? Moi ça m'a fait beaucoup de bien: j'ai discuté avec plusieurs personnes et ai pu constater qu'il y en avait beaucoup qui ressentaient la même fatigue, usure et frustration face à leurs classes. Mine de rien, ça fait du bien au moral de sentir qu'on n'est pas seul dans sa situation! Courage! :flower:

Non,je suis en mathématique. J'ai pété un plomb car à peine 4 semaines de cours (j'ai eu un arrêt d'un mois) et hop une inspecteur. Heureusement, c'est une visite conseil.
Mais ça arrive comme ça d'un coup sans prévenir. De plus, je n'arrive pas à savoir si je travaille trop ou pas assez mais il y tellement de choses à faire......
C'est ma deuxième année de stage et ça me soule. Depuis l'an dernier, j'ai voulu allé ailleurs, prendre une dispo pour continuer les études.
Pour le financement, il n'y aura pas de problème.

Les stages à la con en mathématique, je m'en serai bien passé. Comment voulez-vous ne pas devenir dingue quand la formation concerne exclusivement le Collège alors qu'on enseigne au Lycée.
Comment voulez-vous ne pas devenir dingue avec des inspecteurs infantilisants?
On s'est déjà pris une fessée de leur part.

J'ai rarement éprouvé des sentiments aussi violents qu'après une journée de formation.

J'ai reçu d'autres insultes. Ce matin, sur la même chaise (cette fois c'était écrit au marqueur, donc plus dur à faire partir), en début d'après-midi sur une autre chaise, et ce soir sur la table juste devant la première chaise (sans mon nom cette fois, mais il y a fort à parier du coup que ça s'adressait à moi). J'en déduis donc que les élèves ont vu ces inscriptions (même si j'ai tout fait pour les nettoyer immédiatement), qu'ils se sont passés le mot, et qu'il y a donc deux coupables. D'après les horaires, je soupçonne fortement deux classes et deux élèves en particulier, mais pas ceux auxquels je m'attendais. Mais je peux tout à fait me tromper, étant donné que je n'ai pas le temps de vérifier les tables et les chaises à chaque interclasse.

En plus, ils ne se privent pas de s'adresser à moi avec familiarité, par exemple en ce moment je suis très fatiguée alors j'ai fait beaucoup d'erreurs sûrement graves, même dans le contenu du cours, ce qu'ils ne se privent pas de me faire remarquer avec irrespect. Sans parler des interventions intempestives, bavardages, etc.

J'entends partout qu'à cette époque de l'année, on est censés avoir un déclic et aller mieux sur le plan pédagogique et de la gestion de classe. Et d'après ce que j'entends des autres stagiaires (ceux que je vois en formation et ce que je lis sur le forum), ça a l'air de se passer de mieux en mieux, par exemple Pioupp tu dis que ça s'améliore ta gestion de classe.
Moi j'ai l'impression que c'est de pire en pire. La preuve j'ai eu des insultes. Au début de l'année, je n'avais pas de problèmes particuliers, si ce n'est des bavardages et des interventions intempestives dans certaines classes et je trouvais ça déjà énorme. Après j'ai eu les lancers d'objets (j'en ai encore parfois mais pas au point d'empêcher que le cours se fasse), et maintenant les insultes, la familiarité et l'irrespect. Ce qui m'inquiète encore plus c'est qu'apparemment je suis la seule à qui ça arrive dans ce collège (les insultes), donc je ne peux pas m'empêcher de penser que je suis nulle.
Pourtant, j'essaie de tout faire pour être ferme quand il le faut et à l'écoute quand il le faut. J'essaie de trouver ce fameux juste milieu, mais c'est très dur car à 18h par semaine ça fait beaucoup de choses à gérer en même temps, et je n'y arrive pas. Je me dis que ce n'est pas possible, que si j'en suis là, c'est forcément ma faute, j'ai forcément échoué quelque part sinon ils ne se permettraient pas ce genre de choses. Ma tutrice dit que je m'en sors bien malgré quelques maladresses. Bref, elle est très confiante (ou peut-être qu'elle dit ça pour me rassurer), mais si l'IPR nous évalue entre autres sur la gestion de classe, c'est sûr que dans les circonstances actuelles ça ne passerait pas (par exemple les insultes que je n'ai toujours pas sanctionnées, faute de savoir qui c'est, ou bien un élève qui tombe de sa chaise à force de se balancer et que je ne sanctionne que par un sermon oral... J'en ai encore des tonnes). Le problème c'est qu'à chaque fois je réalise trop tard.

Bref, clairement je ne me sens pas à la hauteur. Il faut que je sois encore plus ferme dans les jours qui viennent, ne rien laisser passer oui bien sûr, mais les trois mois qui viennent de passer me montrent que je n'en suis pas capable physiquement.
Excusez-moi pour ce long message, ce que je dis ne signifie pas que j'abandonne mais j'ai juste besoin de vider mon sac après une journée éprouvante (7h). Rien que l'idée d'y retourner jeudi (le mardi je vais voir ma tutrice et le mercredi je ne travaille pas) m'angoisse terriblement, sachant qu'en plus j'ai conseil de classe jusqu'à 20h et que le lendemain matin j'ai ma visite-conseil. J'en ai marre.....

zizza, es-tu soutenue par le CPE et/ou le chef d'établissement?
Si oui, un remontage de bretelles dans les règles s'impose! Tu demandes qu'ils interviennent dans ton cours. Il ne faut pas laisser passer des insultes.

Et les collègues qui ont ces classes, ne peuvent-ils pas te donner un coup de main?

Le problème est que je ne suis pas sûre de quelle classe il s'agit. Je n'ai que des doutes à cause des horaires. Et ce ne sont pas les classes les plus difficiles. Je pensais de toute façon contrôler les chaises et les tables à chaque fois, dès que je peux, comme ça je finirai par avoir mon/ma/mes coupables, et écrire un rapport d'incident.
Je ne sais pas si la CPE me soutient, je n'ai pas vraiment eu affaire à elle pour la discipline pour l'instant. Mais la CDE ne me soutient pas du tout, elle est connue pour ça. En plus, je flippe à l'idée qu'elle déduise de cette histoire que je ne sache pas gérer mes classes (ce qui est peut-être vrai finalement).

zizza a écrit:
J'entends partout qu'à cette époque de l'année, on est censés avoir un déclic et aller mieux sur le plan pédagogique et de la gestion de classe. Et d'après ce que j'entends des autres stagiaires (ceux que je vois en formation et ce que je lis sur le forum), ....

Non, ne crois surtout pas ça: c'est au contraire la pire période de l'année (déprime, fatigue). Ca ira mieux en janvier, quand tu te seras vraiment reposée pendant deux semaines.

Et surtout ne culpabilise pas, ce n'est pas de ta faute, tu gères comme tu peux un système de m...

Courage, courage, fais-toi arrêter si tu le peux, et sinon réclame le soutien de tout le monde (PP, CPE, etc).

Et

Ah bon? Mais ce qui m'inquiète, c'est qu'en janvier ils auront pris leurs habitudes (ce qui est déjà le cas) et ce sera alors trop tard pour redresser la barre, non?
Merci pour ton message, Tess. Je ne crois pas pouvoir me faire arrêter, les conseils commencent jeudi et ma tutrice m'a dit que ce serait mal vu si je ne viens pas. En plus j'ai visite conseil vendredi, et de toute façon je sens que si je les élèves ne m'ont pas pendant un moment ce sera encore plus dur au moment de les reprendre (comme ça l'était à la rentrée de la Toussaint).

zizza a écrit:Le problème est que je ne suis pas sûre de quelle classe il s'agit. Je n'ai que des doutes à cause des horaires. Et ce ne sont pas les classes les plus difficiles. Je pensais de toute façon contrôler les chaises et les tables à chaque fois, dès que je peux, comme ça je finirai par avoir mon/ma/mes coupables, et écrire un rapport d'incident.
Je ne sais pas si la CPE me soutient, je n'ai pas vraiment eu affaire à elle pour la discipline pour l'instant. Mais la CDE ne me soutient pas du tout, elle est connue pour ça. En plus, je flippe à l'idée qu'elle déduise de cette histoire que je ne sache pas gérer mes classes (ce qui est peut-être vrai finalement).

C'est ce que j'allais te conseiller de faire pour le(s) coincer.

Je ne serai pas de très bon conseil, démarrant comme toi. Voila comment je réagirais, après, est-ce la bonne solution, à toi de voir.

As-tu parlé en classe de ces marques ? Moi je ferai une sacré gueulante en début de cours, en disant que tu as vu les insultes, que c'est inadmissible. Certes tu ne sais pas qui c'est, mais fais le quand même, et si besoin dans plusieurs classes. Il faut montrer que tu n'acceptes pas cela.

Je ne sais pas comment sont tes élèves, mais j'essaierai de leur faire peur. Je dirais que ce n'ets pas la première fois, que vous en avez parlé entre collègues (quand je dis ca, même si c'est pas vrai, mes élèves aiment pas du tout), et que leur attitude globale est inadmissible, et que beaucoup compromettent en ce moment leur passage, leur avenir au lycée, leur avenir professionnel etc. Je leur dirai que vous avez trouvé des insultes dans plusieurs classes et que tant que le coupable ne se sera pas désigné, tu seras très pénible avec eux. Là je marquerais le coup en faisant un autre plan de classe ( par ex par ordre alpha si tu l'as pas déjà fait), puis tu fais un contrôle surprise. Tu dis que ce n'est pas le dernier et tu en refais à chaque cours.

De ton côté, va directement en parler au CPE, s'il est compétent, il t'aidera à trouver une solution. Parle en aussi au PP concerné si tu as un bon feeling.

Voila, concrètement en te lisant comme je réagirais, après je ne connais pas tes élèves !

Bon sang, moi-aussi je galère. En fait, je me rends compte que ce n'est pas ma place d'enseigner au Lycée. Après mon stage de l'an dernier, je serais plus approprié à l'enseignement à l'université.
Je ne supporte plus la gestion de classe qu'il faut faire. Cela me fatigue et me fait faire des erreurs.
J'ai des élèves qui pensent que je suis nul en maths....
Cela me fait bien rire mais j'espère être titularisé cette année et me mettre en disponibilité l'année suivante.

zizza a écrit:Ah bon? Mais ce qui m'inquiète, c'est qu'en janvier ils auront pris leurs habitudes (ce qui est déjà le cas) et ce sera alors trop tard pour redresser la barre, non?

On peut toujours redresser la barre. Ta tutrice est confiante, c'est l'essentiel. Le problème des insultes écrites sur les tables, c'est que les élèves pensent passer au travers des sanctions et se lâchent plus facilement. Pas vu, pas pris.

C'est vrai que cette période de l'année est super difficile!
On dit que c'est la plus dure.... j'espère bien, au-moins à Noël on sera heureux de l'avoir passée!
Tout nous tombe dessus en même temps : conseils de classes, réunions parents-profs, visites, voeux d'affectation, formations.... enfants malades et baisse personnelle de régime.... on s'en prend plein la figure!
Et j'avoue que comme j'ai pu le lire plus haut, les jours où je me sens totalement découragée sont ceux qui suivent les formations..... fatigue + pression + impression de perdre son temps = le cocktail explosif!
Courage à tous... pensons à ceux qui s'aprêtent à passer les écrits du Capes... une étape déjà franchie pour nous!
On se motive comme on peut!