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- lene75Prophète
Les miens sont des tout petits bébés tout choupinets Qui aime bien châtie bien Les pétasses, je peux pas les punir : leur adresser la parole m'insupporte :lol: En plus avec elles, c'est toujours des histoires à n'en plus finir. Avec les garçons, au moins, c'est direct. Dernier "dialogue" (si si) en date :
"- Maintenant vous m'expliquez pourquoi vous faites ça et ce que ça vous apporte.
- Y a pas de raison, c'était de la pure bêtise."
Au moins on n'y passe pas 3h
"- Maintenant vous m'expliquez pourquoi vous faites ça et ce que ça vous apporte.
- Y a pas de raison, c'était de la pure bêtise."
Au moins on n'y passe pas 3h
- PryneiaNiveau 9
Je suis assez d'accord avec Rikki, les garçons sont punis par "convention". "Ah qu'est-ce qu'il est remuant, c'est bien un garçon, mais bon c'est normal à son âge !". Il y a même un effet pervers de surenchère : "Je suis encore puni, trop bien, je suis trop un caïd".
Les filles, elles n'ont pas le droit à l'erreur, pas un geste, pas une parole de travers, on les épingle de suite et de façon très claire."Ah, que c'est laid un gros mot dans la bouche d'une petite fille" (dixit une ancienne collègue). Devant la sécheresse des remarques, les filles comprennent très vite; on n'attend pas d'elles qu'elles se bagarrent, qu'elles se tapent etc. Elles doivent être douces et rester dans le rang. Travailler à plein temps et s'occuper du foyer sans broncher. Accepter des salaires pourris sans l'ouvrir. Fermer leur gueule devant les images de femme-objet dont on les abreuve jour après jour, etc. Oups je m'égare
Les filles, elles n'ont pas le droit à l'erreur, pas un geste, pas une parole de travers, on les épingle de suite et de façon très claire."Ah, que c'est laid un gros mot dans la bouche d'une petite fille" (dixit une ancienne collègue). Devant la sécheresse des remarques, les filles comprennent très vite; on n'attend pas d'elles qu'elles se bagarrent, qu'elles se tapent etc. Elles doivent être douces et rester dans le rang. Travailler à plein temps et s'occuper du foyer sans broncher. Accepter des salaires pourris sans l'ouvrir. Fermer leur gueule devant les images de femme-objet dont on les abreuve jour après jour, etc. Oups je m'égare
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"Leave me alone and let me go to hell by my own route." Calamity Jane
« Nicht ein Wolf ist der Mensch dem Menschen. Er ist ihm Produkt, die totale Ware ist er ihm. » E. Palmetshofer
(« L’homme n’est pas un loup pour l’homme. Il est un produit pour lui, une marchandise, rien de plus. »)
- Ali DevineNiveau 8
« (…) j’attire l’attention des esprits strictement soucieux d’égalité des sexes, sur le déséquilibre en matière de politique carcérale. Cécile Prieur, peu suspecte de sexisme, révélait déjà dans un article du Monde intitulé « La justice est plus clémente envers les femmes qu’envers les hommes » qu’à égalité de délits, les juges enfermaient infiniment moins systématiquement et moins longuement les femmes que les hommes (…) » (Source : chronique de Goldnagel sur atlantico.fr. Oui, je sais.)
Je crois qu’à l’école comme au tribunal, les femmes bénéficient des clichés répandus à leur sujet : elles peuvent porter la vie et ne sauraient être entièrement mauvaises ; leur psychisme est particulier, à l’image d’une physiologie bizarre et fréquemment dysfonctionnelle ; elles compensent des aptitudes logiques faibles par une intelligence émotionnelle dont seule une brute oserait brimer les manifestations. Et depuis Adam et Eve au moins, elles ont tellement souffert !
En discutant avec mes collègues (y compris des femmes et des gens de gauche), je me suis aperçu que bon nombre sont misogynes à leur insu, mais d’une misogynie que l’on pourrait qualifier de gentille : ils jugent clairement les femmes inférieures, mais excusent cette infériorité et considèrent qu’elle les oblige à un surcroît de bienveillance. Ces personnes montrent d’ailleurs en général un état d’esprit tout proche à l’égard des élèves issus de la diversité : « Ouais, bien sûr X est chiant, mais enfin il faut voir d’où il vient, on DOIT l’aider ce gamin, etc ».
Cette inégalité des punitions selon le sexe est une véritable discrimination quotidienne, et elle est d’autant plus grave qu’elle est subie à la fois par les garçons (qui se mangent toutes les heures de colle) et par les filles (qui sont clairement infériorisées par l’indulgence qu’on leur accorde). Depuis que j’ai pris conscience de ce fait, je me suis en ce qui me concerne donné pour mission de compenser dans toute la mesure de mes moyens l’injustice commise. Aussi je ne punis plus que les filles, systématiquement, avec sévérité, et si possible dans le plus grand arbitraire. Elles se plaignent, elles gémissent et pleurent, certaines même s’évanouissent quand j’élève la voix ; mais je suis un homme de principe et je ne me détournerai pas de la voie éthique où je me suis engagée.
D’autant que j’aime bien quand elles pleurent.
Je crois qu’à l’école comme au tribunal, les femmes bénéficient des clichés répandus à leur sujet : elles peuvent porter la vie et ne sauraient être entièrement mauvaises ; leur psychisme est particulier, à l’image d’une physiologie bizarre et fréquemment dysfonctionnelle ; elles compensent des aptitudes logiques faibles par une intelligence émotionnelle dont seule une brute oserait brimer les manifestations. Et depuis Adam et Eve au moins, elles ont tellement souffert !
En discutant avec mes collègues (y compris des femmes et des gens de gauche), je me suis aperçu que bon nombre sont misogynes à leur insu, mais d’une misogynie que l’on pourrait qualifier de gentille : ils jugent clairement les femmes inférieures, mais excusent cette infériorité et considèrent qu’elle les oblige à un surcroît de bienveillance. Ces personnes montrent d’ailleurs en général un état d’esprit tout proche à l’égard des élèves issus de la diversité : « Ouais, bien sûr X est chiant, mais enfin il faut voir d’où il vient, on DOIT l’aider ce gamin, etc ».
Cette inégalité des punitions selon le sexe est une véritable discrimination quotidienne, et elle est d’autant plus grave qu’elle est subie à la fois par les garçons (qui se mangent toutes les heures de colle) et par les filles (qui sont clairement infériorisées par l’indulgence qu’on leur accorde). Depuis que j’ai pris conscience de ce fait, je me suis en ce qui me concerne donné pour mission de compenser dans toute la mesure de mes moyens l’injustice commise. Aussi je ne punis plus que les filles, systématiquement, avec sévérité, et si possible dans le plus grand arbitraire. Elles se plaignent, elles gémissent et pleurent, certaines même s’évanouissent quand j’élève la voix ; mais je suis un homme de principe et je ne me détournerai pas de la voie éthique où je me suis engagée.
D’autant que j’aime bien quand elles pleurent.
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- A TuinVénérable
lene75 a écrit:Avec les garçons, au moins, c'est direct. Dernier "dialogue" (si si) en date :
"- Maintenant vous m'expliquez pourquoi vous faites ça et ce que ça vous apporte.
- Y a pas de raison, c'était de la pure bêtise."
Au moins on n'y passe pas 3h
Ça ça me fait doucement rire. Tu prends certaines classes de LP remplies de gamins, quand il y a l'état d'esprit bien pourri et le manque de maturité ça peut être infernal, un paquet de gamins réunis. Tu en punis un, il se réfugie derrière le groupe. Des lâches doublés de faux-culs.
Ce n'est pas souvent mais dans ces cas là honnêtement, n'importe quelle classe de filles c'est mumuse à côté. Ton propos est vrai quand on tombe sur des classes de gamins normaux, à peu près civilisés. Quand ils ont été mal élevés chez eux et qu'en plus ils ont mauvaise mentalité, ce n'est pas évident.
- MalagaModérateur
A propos des attitudes d'adultes différentes selon qu'ils ont affaire à une fille ou à un garçon, durant l'émission "Les maternelles" consacrée aux bébés secoués, une pédiatre a expliqué que les bébés garçons sont beaucoup plus victimes de secouements violents que les bébés filles. La seule explication à cela est nous avons une attitude différente selon le sexe de l'enfant, même tout petit...
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- roxanneOracle
C'est vrai que je me sens moins armée pour élever un petit garçon que je ne l'aurais été pour une fille ...mais je verrais à l'usage ..
- lene75Prophète
A Tuin, ça va dans le sens de mon propos : les classes de filles sont beaucoup plus calmes parce qu'elles sont plus rarement dans l'affrontement direct (en revanche celles qui le sont n'ont rien à envier aux garçons ), beaucoup plus dans la dissimulation, la négociation, etc., voire le coup de p* par derrière.
Ne t'inquiète pas (enfin si justement), il n'y a pas besoin d'être en LP pour avoir des gamins qui te sortent : "Non, je ne le ferai pas", "Non je ne me tairai pas tant que les autres ne se tairont pas", voire des trucs sympas du style "Si tu lui obéis t'es pas un homme" ou tout simplement qui se barrent en claquant la porte parce que tu aurais soi-disant voulu les faire changer de place injustement alors que "tout le monde parlait".
PS roxanne : ça dépend de ton milieu, aussi, moi quand j'ai appris que j'allais avoir une fille, j'ai stressé parce que dans ma famille il n'y a quasi que des garçons et que du coup, une fille, je ne sais pas vraiment comment ça fonctionne (surtout avec ma réputation de garçon manqué ). Je me voyais déjà avec la pouf à la maison, celle que je ne supporte pas
Ne t'inquiète pas (enfin si justement), il n'y a pas besoin d'être en LP pour avoir des gamins qui te sortent : "Non, je ne le ferai pas", "Non je ne me tairai pas tant que les autres ne se tairont pas", voire des trucs sympas du style "Si tu lui obéis t'es pas un homme" ou tout simplement qui se barrent en claquant la porte parce que tu aurais soi-disant voulu les faire changer de place injustement alors que "tout le monde parlait".
PS roxanne : ça dépend de ton milieu, aussi, moi quand j'ai appris que j'allais avoir une fille, j'ai stressé parce que dans ma famille il n'y a quasi que des garçons et que du coup, une fille, je ne sais pas vraiment comment ça fonctionne (surtout avec ma réputation de garçon manqué ). Je me voyais déjà avec la pouf à la maison, celle que je ne supporte pas
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- BotentoushNiveau 10
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Faites gaffe au bottage en touche!!
docco est toujours en moi!
- lene75Prophète
Excellent !... comme quoi il y a aussi des filles mal élevées
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Ali DevineNiveau 8
Un garçon, élève de première, a été arrêté dans mon lycée pour avoir incendié une voiture (oui, il y a des émeutes dans mon établissement ; si vous voulez des détails, voyez mon blog. Je note au passage que les protagonistes de ces évènements étaient exclusivement masculins).
Interrogé par le proviseur sur le motif de son acte, l'adolescent a répondu : "C'était pour me défouler." Garde à vue, conseil de discipline, etc.
Interrogé par le proviseur sur le motif de son acte, l'adolescent a répondu : "C'était pour me défouler." Garde à vue, conseil de discipline, etc.
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