- AudreyOracle
John, franchement...
Ai-je dit que les textes que tu citais étaient ceux de grands auteurs?
Avoir l'esprit taquin, c'est bien, mais faut pas pousser quand même...
Le point de vue adopté ici est professionnel, et je ne peux imaginer qu'au fond de toi, tu trouves que Provence, Violet, Thalia et moi disons des conneries...
Après, dans mon quotidien, à l'oral, oui, je dis "on" pour "nous", mais jamais dans les apprentissages menés en classe.
Tu peux me corriger si tu veux ici, ça ne me pose aucun souci et je parle comme ça si je veux sur le forum, ça n'a rien à voir avec ma façon de parler en cours.
Ai-je dit que les textes que tu citais étaient ceux de grands auteurs?
Avoir l'esprit taquin, c'est bien, mais faut pas pousser quand même...
Le point de vue adopté ici est professionnel, et je ne peux imaginer qu'au fond de toi, tu trouves que Provence, Violet, Thalia et moi disons des conneries...
Après, dans mon quotidien, à l'oral, oui, je dis "on" pour "nous", mais jamais dans les apprentissages menés en classe.
Tu peux me corriger si tu veux ici, ça ne me pose aucun souci et je parle comme ça si je veux sur le forum, ça n'a rien à voir avec ma façon de parler en cours.
- JohnMédiateur
Je n'ai pas pensé sérieusement que tu le disais !John, franchement...
Ai-je dit que les textes que tu citais étaient ceux de grands auteurs?
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- SergeMédiateur
Amaliah a écrit:Tiens! Ça me fait penser que j'ai trouvé un "malgré que" dans Le Livre de ma mère que j'ai relu cet après-midi!
"Malgré que" est parfaitement grammatical et se trouve chez de grands auteurs (Flaubert, Proust, Céline, etc.)
C'est un certain usage, bien relayé par le corps enseignant, qui l'a stigmatisé et en a fait une expression à proscrire, la rendant "horrible à l'oreille" (ce qu'elle est réellement pour moi, même en sachant parfaitement qu'elle n'a rien d'incorrecte en réalité. Je ne peux me résoudre à l'employer).
Selon cette vidéo, la mauvaise réputation de l'emploi de "malgré que" serait infondée et rien d'objectif n'en empêcherait l'usage.
http://www.tv5.org/TV5Site/webtv/video-3703-Malgre_que.htm
- HermionyGuide spirituel
Thalia de G a écrit:Puisqu'on y est, quelle est la catégorie grammaticale exacte de "on" ?
Pronom indéfini, non?
Ma mère disait toujours que "on est un con qui ne dit pas son nom" : elle refusait que ses élèves de primaire l'emploient...et nous avec! J'ai parfois été tentée de ressortir cette phrase à mes élèves quand ils ne comprennent pas que je leur compte faux en rédac. A l'oral par contre, je l'utilise...
- OudemiaBon génie
Audrey a écrit:Ben dans une rédac, oui, John, je suis "intégriste".
Et je ne suis pas la seule.
marrant, rigolo/rigoler, copain, prof...
C'est noté fam. à chaque fois chez moi
- HermionyGuide spirituel
Oudemia a écrit:Audrey a écrit:Ben dans une rédac, oui, John, je suis "intégriste".
Et je ne suis pas la seule.
marrant, rigolo/rigoler, copain, prof...
C'est noté fam. à chaque fois chez moi
Chez moi aussi...
- SergeMédiateur
Cela me semble évident. On agit tous ainsi, non ?
Sinon, c'est comme si on disait : "en dictée, j'accepte les fautes d'orthographe et les erreurs de conjugaison" :lol:
Sinon, c'est comme si on disait : "en dictée, j'accepte les fautes d'orthographe et les erreurs de conjugaison" :lol:
- Thalia de GMédiateur
Serge a écrit:Cela me semble évident. On agit tous ainsi, non ?
Sinon, c'est comme si on disait : "en dictée, j'accepte les fautes d'orthographe et les erreurs de conjugaison" :lol:
Cela va sans dire, mais cela va encore mieux en le disant
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- AudreyOracle
Mufab a écrit: (Jonasz, moi ça me sied.)
Je n'ai rien contre Jonasz, c'est sympa, certes, mais avant d'étudier Jonasz, il y a des tas d'écrivains à étudier. Surtout en cours de français.
- MufabGrand Maître
Oui, y'a pas que Jonasz, c'est sûr. Y'a Renaud aussi.
:lol!:
:lol!:
- NitaEmpereur
Oui, cela va sans dire. Mais je doute qu'au CE2 on s'intéresse aux auteurs.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- Thalia de GMédiateur
Ouais ! Ce n'est pas parce qu'il porte un message qu'il est transcendant en ce qui concerne la langue. Je préfère étudier la littérature.Mufab a écrit:Oui, y'a pas que Jonasz, c'est sûr. Y'a Renaud aussi.
:lol!:
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Thalia de GMédiateur
Ce serait dommage. Sans doute quelques uns, voire beaucoup, sont-ils accessibles.Nita a écrit:Oui, cela va sans dire. Mais je doute qu'au CE2 on s'intéresse aux auteurs.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- MorgaredNiveau 9
Rikki a écrit:
Déjà, "on est partis", j'ai parfois du mal [...]
Moi, c'est l'inverse, mes yeux saignent à chaque fois que je vois le titre de l'émission "On n'est pas couché".
L'accord en genre et nombre du participe/adjectif doit se faire en fonction du sens de on et du pronom auquel il se substitue. Et quand on est employé familèrement à la place de nous, il faut bien conserver cette marque du pluriel pour que ce on soit compris.
- MufabGrand Maître
Allez, pour vous rassurer, mon corpus en lectures suivies : (Je ne fais pas lire que du Jonasz)
Perrault : Le PCR
Grimm : le PCR
Rodari : une histoire au téléphone
Yak Rivais : un conte du miroir
Yvan Pommeau : John Chatterton
Catherine Storr : Une histoire de Polly la futée
Anthony Brown : Le Tunnel
Eric Sanvoisin : Le Buveur d'encre et le Petit Buveur d'encre rouge
Irina Korschunow : Renardeau
+ des poésies : Verlaine, La Fontaine, Desnos...
+ des lectures libres validées par QCM, comme le Hollandais sans peine (Marie-Aude Murail), Pas de baiser pour maman (Tomi Ungerer), Yakari, Les Musiciens de Brême...
Mais il s'agit pour le moment de les lire, et non d'écrire comme eux.
Perrault : Le PCR
Grimm : le PCR
Rodari : une histoire au téléphone
Yak Rivais : un conte du miroir
Yvan Pommeau : John Chatterton
Catherine Storr : Une histoire de Polly la futée
Anthony Brown : Le Tunnel
Eric Sanvoisin : Le Buveur d'encre et le Petit Buveur d'encre rouge
Irina Korschunow : Renardeau
+ des poésies : Verlaine, La Fontaine, Desnos...
+ des lectures libres validées par QCM, comme le Hollandais sans peine (Marie-Aude Murail), Pas de baiser pour maman (Tomi Ungerer), Yakari, Les Musiciens de Brême...
Mais il s'agit pour le moment de les lire, et non d'écrire comme eux.
- HannibalHabitué du forum
Thalia de G a écrit:Ouais ! Ce n'est pas parce qu'il porte un message qu'il est transcendant en ce qui concerne la langue. Je préfère étudier la littérature.Mufab a écrit:Oui, y'a pas que Jonasz, c'est sûr. Y'a Renaud aussi.
:lol!:
La Littérature et les Grands Auteurs ne planent pas dans un monde idéal non plus. Baudelaire écoutait Pierre Dupont, Hugo n'a pas tout inventé de l'argot parisien, et Proust a immortalisé les cuirs de quelques personnages.
Alors ces gens-là remodèlent sûrement la langue, mais avant cela, ils la trouvent en l'état, telle qu'elle se parle et s'écrit, façonnée par le vulgaire autant que par le bourgeois et les littérateurs.
Quant à ce bon vieux Renaud, il a fait davantage bouger la langue française que bien des prix Goncourt. Essaie d'en faire autant pour voir...
- MufabGrand Maître
(Et je ne l'utilise pas souvent, ce smiley, pourtant : c'est ma deuz.).
- AudreyOracle
Hannibal, la question n'est pas de savoir si nous, enseignants, pouvons faire "bouger" la langue, mais de savoir quel niveau de langue nous devons enseigner à nos élèves. Et la réponse n'est certainement pas la langue de Renaud ou jonasz, grand corps malade ou NTM. Je n'ai pas pour rôle de maintenir les élèves dans le bain culturel qui est le leur ( même si beaucoup n'ont jamais entendu Renaud ou jonasz), mais de leur donner les outils linguistiques leur ouvrant l'accès à la littérature ou plus simplement de veiller à leur permettre de comprendre ce que des gens pourraient essayer de leur faire gober en les prenant pour des incultes analphabètes.
- ProvenceEnchanteur
Audrey a écrit:Hannibal, la question n'est pas de savoir si nous, enseignants, pouvons faire "bouger" la langue, mais de savoir quel niveau de langue nous devons enseigner à nos élèves. Et la réponse n'est certainement pas la langue de Renaud ou jonasz, grand corps malade ou NTM. Je n'ai pas pour rôle de maintenir les élèves dans le bain culturel qui est le leur ( même si beaucoup n'ont jamais entendu Renaud ou jonasz), mais de leur donner les outils linguistiques leur ouvrant l'accès à la littérature ou plus simplement de veiller à leur permettre de comprendre ce que des gens pourraient essayer de leur faire gober en les prenant pour des incultes analphabètes.
D'accord avec Audrey évidemment.
- MufabGrand Maître
Il s'agit surtout de ne renier aucune langue : l'important, pour moi, est de savoir (et de leur faire savoir) dans quel registre elle se situe, et donc quel degré de liberté elle prend avec la "norme" (- qu'il reste encore à définir, car elle peut fluctuer : celle des informations télévisées ou de la Presse ? Celle des exercices scolaires ?). Un texte exagérément précieux est également une prise de liberté avec elle.
Cela fait partie aussi de la culture. Mais c'est parfois de longue haleine.
Et je suis bien sûr d'accord pour évincer l'argot du dialogue pédagogique, cela va de soi. Mais pas forcément de tous les textes lus ou chantés.
Cela fait partie aussi de la culture. Mais c'est parfois de longue haleine.
Et je suis bien sûr d'accord pour évincer l'argot du dialogue pédagogique, cela va de soi. Mais pas forcément de tous les textes lus ou chantés.
- AudreyOracle
On est d'accord sur ce point Mufab. Il faut donner aux élèves un aperçu des différents niveaux de langue ( et pas registres...), mais la langue pratiquée à l'écrit ne peut être que soutenue.
- HannibalHabitué du forum
Mufab a écrit:Eh bien elle ne l'est pas toujours. Quoi qu'on die.
Excellent ! :lol:
- AudreyOracle
Elle ne l'est pas toujours par les élèves, mais il nous incombe de leur dire que ce que nous attendons d'eux n'est pas de produire un écrit courant ou familier. Ne pas le leur dire, le leur montrer, serait une faute. Qu'ils n'y arrivent pas seuls, c'est normal, mais nous devons les mener vers le niveau de langue soutenu, à plus forte raison s'il ne s'agit que d'une écriture d'une phrase ou deux. Je préfère deux lignes correctes plutôt qu'une tartine illisible de 25 lignes. Il sera toujours possible d'augmenter la longueur de la production si les bases sont clairement et simplement posées.
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