Diffamation, harcèlement d'un principal : que faire ?

Bonsoir,
Cela fait 2 ans que notre principal harcèle des collègues, fait de la diffamation devant les parents lors des CA (ils nous a traité de fégnasses, dit que les récrés c'est pour les gosses car nous on se tourne les pouces pendant ce temps ) ou en rencontre dans son bureau voire devant d'autres collègues en absence de l'intéressé.
C'est à nous de rattraper ses erreurs d'emploi du temps, de gestion des options. Dès qu'un parent gronde un peu, le prof a tort. Une fois, il a même dit à un parent qu'il ne comprenait pas la décision du conseil de discipline à l'encontre de son enfant, lui qui nous rappelle à tout bout de champ que c'est secret !
Que faire ? Demander un AG avec présence de syndicats ? Faire remonter au rectorat ?
Merci pour vos réponses.

Poussinmadikera a écrit:Bonsoir,
(...)
Que faire ? Demander un AG avec présence de syndicats ? Faire remonter au rectorat ?
Merci pour vos réponses.

oui

Une lettre à l'IG?

attendre qu'il mute ou prenne sa retraite, au final ça se termine toujours comme ça.

il a quel âge? près de la retraite?

Oui, en parler à un syndicat, faire des heures d'info syndicale, monter une action COLLECTIVE. face à des profs tous contre lui, un ppal a bien du mal.

Vous notez tout ! Et vous montez une action collective.

Dans le collège où j'arrive, les collègue sont eu de gros problèmes avec le principal l'an dernier, et les problèmes persistent à la rentrée. Ils ont constitué un dossier pour l'IA et obtenu une audience. Il y aura un audit à chaque trimestre au collège.

1) Récolter le maximum de preuves écrites,
2) Contacter des syndicats (éviter l'UNSA, très présent... chez les CdE),
3) Contacter l'IA-IPR de vie scolaire

Une de mes collègues se fait proprement harceler par la cde. Elle a écrit une lettre à la principale, avec copie à l'inspection, dans laquelle de façon tout à fait factuelle elle rappelle les faits et les paroles prononcées, et lui demande de normaliser les rapports entre elles. Elle a aussi écrit d'autres lettres, mais je ne sais plus à qui. Elle ne la rencontre plus seule, mais toujours accompagnée d'un collègue de la discipline ou de la déléguée syndicale.

Ok ! Merci à tous pour vos réponses !
Je ne savais pas qu'il existait un IA-IPR de vie scolaire.
Une audience à l'IA puis possibilité d'audit me semble bien aussi.
Pour la retraite, cela fait deux ans qu'on attend... On y croyait cette année mais il y a un stagiaire donc 3 ans et il a décidé de prolonger (je ne savais pas qu'il pouvait !)

Si, hélas, même cas chez nous, elle aurait l'âge de partir, mais on se la cogne depuis 3 ans, et on y a encore droit cette année et l'année prochaine (et après, on pense qu'on ne pourra pas avoir pire, mais on ne sait jamais...).

Vous pouvez contacter le médiateur de l'académie!
Bon courage!

Oui Hermione0908, moi non plus je ne rencontre plus le CDE seule mais le problème c'est qu'il faut obligatoirement un délégué syndical. Si c'est un autre collègue et en plus femme, cela ne l'empêche pas de hurler ! Y'a qu'avec les hommes qu'il se contient.
Début juillet, j'ai dû retourner au collège pour problème de répartition et je me suis faite incendiée devant ma fille (2 ans) alors que c'est lui qui nous avait donné un mauvais document. Erreur fatale, je lui ai monté son erreur, hurlements et...j'ai claqué la porte

pavot a écrit:Vous pouvez contacter le médiateur de l'académie!
Bon courage!

Encore une découverte ! Merci !

Quant aux insultes injures et diffamations il y a des lois pour ça. Toutes les actions vers l'IA et le rectorat c'est vis-à-vis de l'individu dans ses fonctions de principal.
Une plainte c'est contre Monsieur Machin qui n'a pas le droit d'insulter, injurier diffamer une ou plusieurs personnes (si vous alliez tous porter plainte pour injure...)

Un collègue a poursuivi notre CDE au TA pour harcèlement moral, et il a gagné, elle a été condamnée. Mais, elle est toujours en poste, et lui n'a obtenu aucune mutation pour bouger...

Effectivement la situation doit-être tendue ? Mais elle devait l'être avant aussi.

Il faut voir si toute l'équipe est remontée contre le CDE, là une action collective est possible ou s'il a des "alliés" au sein des collègues et joue la division pour mieux régner... :diable:

Et dire qu'elle avait été mis dans cet établissement pour cause de mesure disciplinaire...
La situation reste tendue, mais moins que l'an dernier, car elle voit qu'elle ne peut pas tout se permettre, elle garde bien plus ses distances, et passe systématiquement par l'écrit dès qu'elle veut faire passer un message (une des exigences de l'équipe), elle ne peut plus dire "j'ai jamais dit ça".

une collègue et amie a porté plainte au TA et a gagné. Elle a obtenu la protection fonctionnelle. Les deux ont été déplacés (mais pas au même endroit, heureusement !). Son secret, encaisser, tout consigner par écrit, faire faire des attestations par les témoins...
Le souci, même si les faits sont reconnus , c'est que le harceleur déplacé a toutes les chances de recommencer à harceler dans son nouvel établissement.

Nous avons obtenu, dans mon ancien collège, le remplacement de notre CDE au milieu du premier trimestre. Elle avait planté tout l'emploi du temps du collège et face à la grogne collective des profs, elle a eu la mauvaise idée de faire appel à l'IPR vie scolaire qui a constaté son incompétence. Une délégation d'élu au CA, dont je faisais partie a été reçue à l'inspection académique. Nous y avons racontés tous ses méfaits (harcèlement, intimidation etc.). Elle avait déjà fait l'objet d'une mesure disciplinaire quelques années auparavant. Ils lui ont retiré son poste pendant deux ans puis, comme ils ne l'ont pas passée en commission disciplinaire, elle a obtenu une mutation et a continué à pourrir la vie de tous, ailleurs...

Comme cela est intéressant, notre CDE est connu comme le loup blanc ailleurs. Je ne sais pas s'il y a eu mesure disciplinaire par contre...
J'aurai de quoi discuter avec les collègues lundi.

C'est pas possible, c'est contagieux... Notre cde aussi est connue comme le loup blanc, et les bruits de couloirs disent qu'elle est loin d'être partie de son ancien bahut en odeur de sainteté, bien au contraire, j'ai même ouï dire qu'il s'agissait d'une mutation plus ou moins disciplinaire.

Action syndicale collective, avant toute chose.
ET démarche au rectorat -- inspection vie scolaire.
Bon courage à vous !

Ce qui a joué contre la CDE, c'est qu'elle a mal pris le fait qu'affolé l'IPR vie scolaire demande à un autre CDE de refaire l'emploi du temps. Elle s'est mise en arrêt maladie et a conservé le PC portable sur lequel se trouvait l'emploi du temps. Comme le CDE venu pour refaire l'emploi du temps n'arrivait à rien, c'est toute une équipe de CDE de l'académie qui est venu travailler les week-end sur l'emploi du temps. Nous, pendant ce temps, on a déposé un préavis de grève au cas où elle aurait pu récupérer son poste. L'ensemble des profs était d'accord pour cesser le travail au cas où. Je pense que c'est tout cela qui a pesé dans la balance. Pour la mesure disciplinaire dont elle avait fait l'objet dans le passé, ce sont les profs du bahut précédent qui nous ont prévenu. Chaque coordinateur de matière a reçu une lettre sur ses divers agissements au mois de juin précédant son entrée en fonction chez nous. Elle n'a donc jamais pu nous diviser, et même mieux, tout le monde s'est réconcilié pour faire face à l'ennemi commun. Finalement, ça peut avoir du bon un mauvais chef...