Horaires de langues anciennes : je me sens maltraitée.

C'est un peu fort mais cela s'applique à mon cas. Depuis que je suis arrivée en lycée, on joue avec mes nerfs en langues anciennes. Chaque jour, je découvre des noms d'élèves intéressés par le latin (inscrits l'an passé pour certains) et qui ne peuvent pas pour cause d'emploi du temps surchargé ( en fait, comme ils viennent de classes différentes on ne peut pas les regrouper) continuer l'option. Pire, on me rajoute des heures ou on m'en enlève c'est selon l'humeur du pro adjoint. Par exemple, j'ai commencé avec 3h de latin en seconde et maintenant je n'en ai plus que 2. En 1ère, j'ai toujours 3 (mais j'ai un élève qui ne peut assister qu'à une sur 3: on l'a donc invité à choisir...)). En Tle, je n'avais pas d'heure mais comme j'avais des élèves j'ai réussi à avoir 2h sur 3 (au bout de 15j de négociations).
Bref, j'ai l'impression qu'on s'acharne! De quoi dégoûter les élèves d'une option déjà moribonde!

Encore un témoignage consternant qui reflète bien la réalité de ce qu'est devenu cette "option". Et après on nous dira que les élèves ne font plus de latin...

Qu'on enlève des heures en cours d'année c'est quand même incroyable!

J'ai 3h au lycée pour les 3 niveaux... Même si je conçois que mon tout petit nombre d'élèves coûte cher, ça fait mal. Surtout quand mon CDE me prend à part la semaine et m'annonce qu'il a dû rendre des moyens et que je perds donc 30min sur ces 3h. Mais que je me rassure: je peux tjs les faire, il me les paiera en HSE...

Parles-en à ton inspecteur, ça a marché pour une de mes collègues l'an passé en collège.

Quand les langues anciennes deviennent une variable d'ajustement... C'est scandaleux !

Virginie, compagne de galère !!!
J'ai beaucoup déprimé la semaine dernière, parce que je suis dans une situation assez similaire... Ca me rend folle de voir qu'il y a des élèves pour grossir les troupes, mais qu'on ne peut (ou VEUT) pas leur donner dans leur edt des langues anciennes...
La seule solution que j'ai trouvée : râler, râler, râler, sans lâcher prise... (et pourtant je débarque dans l'établissement et je dois forcer ma nature).