- locus-amoenusJe viens de m'inscrire !
Bonjour à tous,
J'attends les résultats d'admission du CAPES Externe de Lettres Modernes, mais en attendant, je me suis déjà lancée dans la conception de ma première séquence... Quel fouilli !!! Je me perds dans la conception.
J'ai trouvé une séquence sur le cirque en poésie en 6ème que je trouve bien, mais bien évidemment, je veux la modifier, la faire à ma sauce, changer des poèmes... Mais le plus dur est d'intégrer les bons points de langue par rapport aux textes...
Comment faites vous pour intégrer la langue ? Quels sont les critères ? Et surtout, par quoi commencer en 6ème ????
Merci d'avance,
Elo
J'attends les résultats d'admission du CAPES Externe de Lettres Modernes, mais en attendant, je me suis déjà lancée dans la conception de ma première séquence... Quel fouilli !!! Je me perds dans la conception.
J'ai trouvé une séquence sur le cirque en poésie en 6ème que je trouve bien, mais bien évidemment, je veux la modifier, la faire à ma sauce, changer des poèmes... Mais le plus dur est d'intégrer les bons points de langue par rapport aux textes...
Comment faites vous pour intégrer la langue ? Quels sont les critères ? Et surtout, par quoi commencer en 6ème ????
Merci d'avance,
Elo
- cidNiveau 9
Cette année, j'ai décidé de commencer par la poésie. Ça a bien fonctionné. Je recommence l'an prochain.
Où as-tu trouvé ta séquence ? Si c'est dans un manuel, tu peux déjà t'inspirer de ce qu'il propose pour tes choix de langue. Sinon, pour ma part, en début d'année, je revois : le dictionnaire, la phrase simple (verbale ou pas + types de phrases), l'emploi des majuscules et des minuscules . Bon courage !N'hésite pas à redemander de l'aide. Je me souviens encore de l'état de stress dans lequel j'étais pour monter mes premières séquences. Dix ans plus tard, ça m'arrive encore. Je suis trop perfectionniste !!!
Où as-tu trouvé ta séquence ? Si c'est dans un manuel, tu peux déjà t'inspirer de ce qu'il propose pour tes choix de langue. Sinon, pour ma part, en début d'année, je revois : le dictionnaire, la phrase simple (verbale ou pas + types de phrases), l'emploi des majuscules et des minuscules . Bon courage !N'hésite pas à redemander de l'aide. Je me souviens encore de l'état de stress dans lequel j'étais pour monter mes premières séquences. Dix ans plus tard, ça m'arrive encore. Je suis trop perfectionniste !!!
- PoupsSage
Bonjour ,
Si tes textes sont au présent , tu peux faire une leçon dessus.
Tu parts d'un extrait et tu leur fais repérer tous les verbes au présent . S'ensuit la leçon plus des exercices.
Tu peux faire une leçon sur la nature des mots . A partir d'un poème , (pas trop long) tu la leur fais chercher . tu peux partir de leurs connaissances pour construire la leçon.
C'est très bien de commencer par la poésie . Tu peux leur faire écrire un recueil de poésie avec des dessins à la clé.
Bon courage pour les résultats !
Si tes textes sont au présent , tu peux faire une leçon dessus.
Tu parts d'un extrait et tu leur fais repérer tous les verbes au présent . S'ensuit la leçon plus des exercices.
Tu peux faire une leçon sur la nature des mots . A partir d'un poème , (pas trop long) tu la leur fais chercher . tu peux partir de leurs connaissances pour construire la leçon.
C'est très bien de commencer par la poésie . Tu peux leur faire écrire un recueil de poésie avec des dessins à la clé.
Bon courage pour les résultats !
- SeiGrand Maître
Bonjour Locus !
Tu connais déjà tes classes ?
Ce qui m'a beaucoup aidée, c'est de concevoir la progression de grammaire en autonomie des textes. C'est plus logique ainsi.
Un bouquet de trèfles pour les résultats...
Tu connais déjà tes classes ?
Ce qui m'a beaucoup aidée, c'est de concevoir la progression de grammaire en autonomie des textes. C'est plus logique ainsi.
Un bouquet de trèfles pour les résultats...
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"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
En sixième, je procédais souvent ainsi : des poèmes simples, l'écriture d'acrostiches et/ou d'abécédaires, et des exercices de manipulation du dictionnaire. Donc une séquence assez courte, avant d'embrayer sur les contes.cid a écrit:Cette année, j'ai décidé de commencer par la poésie. Ça a bien fonctionné. Je recommence l'an prochain.
Où as-tu trouvé ta séquence ? Si c'est dans un manuel, tu peux déjà t'inspirer de ce qu'il propose pour tes choix de langue. Sinon, pour ma part, en début d'année, je revois : le dictionnaire, la phrase simple (verbale ou pas + types de phrases), l'emploi des majuscules et des minuscules . Bon courage !N'hésite pas à redemander de l'aide. Je me souviens encore de l'état de stress dans lequel j'étais pour monter mes premières séquences. Dix ans plus tard, ça m'arrive encore. Je suis trop perfectionniste !!!
- retraitéeDoyen
Simplifie-toi la vie ! Fais une progression séparée et autonome pour l'étude de la langue. Revois d'abord les principales classes de mots, cela t'occupera déjà un bon bout de temps.
Revois en même temps la conjugaison. Considérations sur les modes et les temps. passage d'un temps simple au composé correspondant. Puis, systématiquement, les temps de l'indicatif, avoir et être, les verbes du premier groupe, en insistant sur le présent, le temps le plus irrégulier, avec les particularités au premier groupe (verbes en -cer, ger, guer, jeter, appeler, acheter, peler, les verbes en -yer. Le 2e groupe, c'est vite fait. pour le 3e groupe, les verbes en dre, les verbes comme offrir, cueillir, ouvrir, etc.
L'imparfait et le futur, ça va vite, le passé simple aussi si tu expliques le principe de fonctionnement. Et les temps composés, tu leur montres qu'on les compose!
Du vocabulaire systématique.
En parallèle, études de textes et lecture suivie. Tu peux effectivement commencer par la poésie.
Mais ne t'enquiquine pas avec les séquences ! C'est aussi le fouillis dans la tête des élèves qui les subissent.
Revois en même temps la conjugaison. Considérations sur les modes et les temps. passage d'un temps simple au composé correspondant. Puis, systématiquement, les temps de l'indicatif, avoir et être, les verbes du premier groupe, en insistant sur le présent, le temps le plus irrégulier, avec les particularités au premier groupe (verbes en -cer, ger, guer, jeter, appeler, acheter, peler, les verbes en -yer. Le 2e groupe, c'est vite fait. pour le 3e groupe, les verbes en dre, les verbes comme offrir, cueillir, ouvrir, etc.
L'imparfait et le futur, ça va vite, le passé simple aussi si tu expliques le principe de fonctionnement. Et les temps composés, tu leur montres qu'on les compose!
Du vocabulaire systématique.
En parallèle, études de textes et lecture suivie. Tu peux effectivement commencer par la poésie.
Mais ne t'enquiquine pas avec les séquences ! C'est aussi le fouillis dans la tête des élèves qui les subissent.
- A.vanWordenNiveau 6
J'ai commencé moi aussi par la poésie avec mes 6e cette année. Pour ma part je considère que c'est une erreur que je ne recommencerai plus -- pour tout dire, l'une des premières erreurs que j'ai commises et qui me coûtent in fine une année de stage supplémentaire.cid a écrit:Cette année, j'ai décidé de commencer par la poésie. Ça a bien fonctionné. Je recommence l'an prochain.
Pas d'histoire ou de personnage auquel les élèves puissent se "raccrocher" pour entrer dans le texte, uniquement l'expression de sentiments qui leur sont peu ou pas accessibles, expression qui passe en large part par l'usage de moyens stylistiques qu'il ne faut surtout pas leur présenter sous peine de passer pour un abominable formaliste. Ajoutons que le niveau des textes poétiques abordables par des 6e dans les premières semaines de l'année laisse peu de place à des textes véritablement passionnants. "Les mots il suffit qu'on les aime / pour écrire un poème" : sans être un maniaque de Mallarmé, Char et Celan, il me semble qu'on peut raisonnablement affirmer que ces quelques vers ne sont pas ce que Queneau a fait de mieux...
Nos IPR nous avaient "vendu" une séquence poésie clé en main au moment de la pré-rentrée, nous expliquant notamment que cela pouvait faire le lien avec le genre de textes que les élèves pouvaient avoir vu au primaire... Enfumage : ils nous ont avoué, plus tard dans l'année, qu'il s'agissait en fait de nous "forcer" gentiment la main pour être sûrs que nous étudierions la poésie et non pas seulement en fin d'année quand il n'y a plus de temps pour ça (voire plus d'élèves...), comme le feraient beaucoup de professeurs car "beaucoup de professeurs n'aiment pas vraiment la poésie"...
Mouais. À observer un peu autour de moi, j'ai l'impression qu'il n'y a de toute façon pas de "bonne" façon homologuée de finir une année. Si on finit par la poésie, c'est qu'on cherche à la sacrifier. Si on finit par le théâtre, idem. Et si on finit par les genres narratifs, c'est bête, les élèves adhèrent à ça alors pourquoi le sacrifier en le mettant à la fin ? En revanche, je ne sais pas forcément quelle est la "bonne" façon de commencer l'année, mais je sais que l'étude de la poésie a été un naufrage aussi bien avec ma très bonne classe (bilangue) qu'avec la pire (simili-ZEP), naufrage qui a contribué à lancer l'année sur de mauvais rails, si on me permet ce hardi montage métaphorique digne d'un maire de Champignac.
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- V.MarchaisEmpereur
A.vanWorden, je suis désolée de cette fâcheuse expérience, mais si j'ai bien compris, c'était ta première année : les débuts sont toujours un peu hasardeux, tu as tout le temps de faire mieux. Et c'est un peu court pur généraliser.
J'aime beaucoup commencer par la poésie. Ce sont généralement des textes courts qui posent moins de problèmes de compréhension que les récits. Ça me permet de poser des éléments importants (lecture à haute voix, rythme, attention aux sonorités, aux liens entre forme et effets) et de lancer un chapitre perlé, avec étude régulière d'un poème au fil de l'année. Je choisis des textes assez concrets (plutôt axés sur le thème des saisons), pas trop lyriques (chaque chose en son temps) et ça se passe très bien. Fais une pause si tu gardes un mauvais souvenir de cette expérience mais n'en tire pas de conclusion hâtive et ne t'interdis pas d'un revenir plus tard.
Elo(cus), je pense aussi que le plus simple, pour ne pas t'embrouiller dans les progressions grammaticale ou te retrouver avec des séquences qui débordent de partout, c'est d'avoir d'un côté ta progression littéraire, avec tes séquences mêlant lecture, vocabulaire, un peu de syntaxe en rapport avec les textes, et écriture, et de l'autre une progression grammaticale indépendante. Tu te simplifieras grandement l'existence et tu verras que tu feras un travail bien plus méthodique et plus efficace en langue.
Les IO nous demandent explicitement d'avoir une progression spécifique en langue. Bien sûr, il n'y en a pas une seule de bonne. Mais en 6e, commencer par le nom ou le verbe et entamer un travail solide sur les bases de la conjugaison (système du verbe, temps simples et composés, notions de verbe, auxiliaire et participe), c'est un bon début, à peu près incontournable. Rien ne t'interdit d'inclure ce travail dans tes séquences si tu y tiens, mais rien ne t'y oblige non plus, et si tu débutes, tu peux t'épargner ce surcroît de contraintes inutile.
J'aime beaucoup commencer par la poésie. Ce sont généralement des textes courts qui posent moins de problèmes de compréhension que les récits. Ça me permet de poser des éléments importants (lecture à haute voix, rythme, attention aux sonorités, aux liens entre forme et effets) et de lancer un chapitre perlé, avec étude régulière d'un poème au fil de l'année. Je choisis des textes assez concrets (plutôt axés sur le thème des saisons), pas trop lyriques (chaque chose en son temps) et ça se passe très bien. Fais une pause si tu gardes un mauvais souvenir de cette expérience mais n'en tire pas de conclusion hâtive et ne t'interdis pas d'un revenir plus tard.
Elo(cus), je pense aussi que le plus simple, pour ne pas t'embrouiller dans les progressions grammaticale ou te retrouver avec des séquences qui débordent de partout, c'est d'avoir d'un côté ta progression littéraire, avec tes séquences mêlant lecture, vocabulaire, un peu de syntaxe en rapport avec les textes, et écriture, et de l'autre une progression grammaticale indépendante. Tu te simplifieras grandement l'existence et tu verras que tu feras un travail bien plus méthodique et plus efficace en langue.
Les IO nous demandent explicitement d'avoir une progression spécifique en langue. Bien sûr, il n'y en a pas une seule de bonne. Mais en 6e, commencer par le nom ou le verbe et entamer un travail solide sur les bases de la conjugaison (système du verbe, temps simples et composés, notions de verbe, auxiliaire et participe), c'est un bon début, à peu près incontournable. Rien ne t'interdit d'inclure ce travail dans tes séquences si tu y tiens, mais rien ne t'y oblige non plus, et si tu débutes, tu peux t'épargner ce surcroît de contraintes inutile.
- melaniguizHabitué du forum
Je commence par la poésie en 6e et j'en suis très contente. Ca permet d'aborder pas mal de choses et les élèves que j'ai eus ces dernières années ont toujours bien accroché, beaucoup participé. Ca permet de travailler la lecture à haute voix (notamment les liaisons, l'expressivité, les e muet à prononcer ou pas...), ils se battent toujours pour avoir leur tour de lire le poème après l'étude. Ca permet de travailler sur le sens propre et le sens figuré, la comparaison, la personnification pour les textes que j'aborde, éventuellement la métaphore. Ce sont des notions qu'on retrouve sans cesse après, c'est bien de les voir dès le départ. En écriture, ça ne les fait qu'écrire qu'un tout petit peu, très bien aussi pour le début de l'année, et on peut les faire copier un peu (un poème à réciter ou leur faire faire une anthologie de poèmes).
Je fais une progression de langue séparée : en début d'année je travaille le nom, le GN, puis le verbe. Regarde la progression proposée par le manuel Terre des Lettres, ça te donnera une idée de progression (l'idée de base étant de ne faire un point de langue que quand les notions nécessaires à sa compréhension ont été vues dans les leçons précédentes). Et même quand je ne faisais pas de progression à part, je commençais de toute façon par les classes de mots, difficile de faire de la grammaire sans revoir cette base-là. Le dico et ce genre de choses, c'est fait en ATP et en soutien en début d'année dans mon collège donc je ne le fais pas dans le cadre du cours.
Pour le choix des textes, si tu as des manuels sous la main, regarde ce qu'ils proposent, mais commence d'abord par les poèmes qui te plaisent à toi, pas trop difficiles pour des 6e mais pas trop bébé non plus. Je travaille avec le manuel Fleurs d'encre ancien programme, donc je l'utilise quand je peux : cette année j'ai utilisé les poèmes Magma de Pierre Coran, le Jardin mouillé de Henri de Régnier, Chanson d'automne de Verlaine (thème la nature en poésie). Pas plus, car après ça prend beaucoup de temps en travaillant le vocabulaire pour le sens figuré et la versification, et je n'ai pas envie d'y être encore aux vacances de la Toussaint. Tu peux aussi choisir de partir sur les calligrammes, les haïkus... bref ça reste très ouvert.
Je fais une progression de langue séparée : en début d'année je travaille le nom, le GN, puis le verbe. Regarde la progression proposée par le manuel Terre des Lettres, ça te donnera une idée de progression (l'idée de base étant de ne faire un point de langue que quand les notions nécessaires à sa compréhension ont été vues dans les leçons précédentes). Et même quand je ne faisais pas de progression à part, je commençais de toute façon par les classes de mots, difficile de faire de la grammaire sans revoir cette base-là. Le dico et ce genre de choses, c'est fait en ATP et en soutien en début d'année dans mon collège donc je ne le fais pas dans le cadre du cours.
Pour le choix des textes, si tu as des manuels sous la main, regarde ce qu'ils proposent, mais commence d'abord par les poèmes qui te plaisent à toi, pas trop difficiles pour des 6e mais pas trop bébé non plus. Je travaille avec le manuel Fleurs d'encre ancien programme, donc je l'utilise quand je peux : cette année j'ai utilisé les poèmes Magma de Pierre Coran, le Jardin mouillé de Henri de Régnier, Chanson d'automne de Verlaine (thème la nature en poésie). Pas plus, car après ça prend beaucoup de temps en travaillant le vocabulaire pour le sens figuré et la versification, et je n'ai pas envie d'y être encore aux vacances de la Toussaint. Tu peux aussi choisir de partir sur les calligrammes, les haïkus... bref ça reste très ouvert.
- DalvaVénérable
Bonjour locus-amoenus,
comme V.Marchais et beaucoup d'autres, je commence par la poésie et j'en suis très contente car cela se passe vraiment très bien. Je trouve qu'en arrivant en 6e, les enfants sont à l'âge où l'on est encore prêt à tout accepter, à tout découvrir, à oser s'exprimer. C'est pourquoi la poésie est idéale, et on peut choisir des textes riches sans qu'ils soient pour autant difficiles.
J'avoue que je ne pars par de rien : j'utilise plusieurs poèmes du manuel Terre des Lettres. Je les aime beaucoup parce que je les trouve beaux (bien sûr) mais aussi parce que les élèves se prennent vraiment "au jeu". Écouter les sonorités, prêter attention aux mots et à leur place dans le vers...
Du coup, en ce qui concerne la langue, et bien que je ne relie pas spécifiquement mes séances de grammaire aux textes, je commence par les mots, et en premier lieu par l'usage du dictionnaire et un rappel à l'ordre alphabétique. Pendant plusieurs années, j'ai en effet été confrontée à des élèves qui le ne maîtrisaient pas du tout et étaient incapables d'utiliser un dictionnaire, ni efficacement, ni tout court. Je trouve que depuis un an ou deux ça va mieux, allez savoir pourquoi.
comme V.Marchais et beaucoup d'autres, je commence par la poésie et j'en suis très contente car cela se passe vraiment très bien. Je trouve qu'en arrivant en 6e, les enfants sont à l'âge où l'on est encore prêt à tout accepter, à tout découvrir, à oser s'exprimer. C'est pourquoi la poésie est idéale, et on peut choisir des textes riches sans qu'ils soient pour autant difficiles.
J'avoue que je ne pars par de rien : j'utilise plusieurs poèmes du manuel Terre des Lettres. Je les aime beaucoup parce que je les trouve beaux (bien sûr) mais aussi parce que les élèves se prennent vraiment "au jeu". Écouter les sonorités, prêter attention aux mots et à leur place dans le vers...
Du coup, en ce qui concerne la langue, et bien que je ne relie pas spécifiquement mes séances de grammaire aux textes, je commence par les mots, et en premier lieu par l'usage du dictionnaire et un rappel à l'ordre alphabétique. Pendant plusieurs années, j'ai en effet été confrontée à des élèves qui le ne maîtrisaient pas du tout et étaient incapables d'utiliser un dictionnaire, ni efficacement, ni tout court. Je trouve que depuis un an ou deux ça va mieux, allez savoir pourquoi.
- A.vanWordenNiveau 6
Oui, c'est bien ma première année, et qui ne s'est pas passée dans les meilleures conditions, c'est pourquoi j'ai essayé de préciser avec des "pour ma part" et autres... Tant mieux si pour d'autres cela fonctionne ! J'attirais juste l'attention sur le fait que cela pouvait aussi poser des difficultés... et peut-être notamment quand on débute, comme ce sera le cas de Locus.V.Marchais a écrit:A.vanWorden, je suis désolée de cette fâcheuse expérience, mais si j'ai bien compris, c'était ta première année : les débuts sont toujours un peu hasardeux, tu as tout le temps de faire mieux. Et c'est un peu court pur généraliser.
J'aime beaucoup commencer par la poésie. Ce sont généralement des textes courts qui posent moins de problèmes de compréhension que les récits. Ça me permet de poser des éléments importants (lecture à haute voix, rythme, attention aux sonorités, aux liens entre forme et effets) et de lancer un chapitre perlé, avec étude régulière d'un poème au fil de l'année. Je choisis des textes assez concrets (plutôt axés sur le thème des saisons), pas trop lyriques (chaque chose en son temps) et ça se passe très bien. Fais une pause si tu gardes un mauvais souvenir de cette expérience mais n'en tire pas de conclusion hâtive et ne t'interdis pas d'un revenir plus tard.
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- LarssonNiveau 8
Je compte commencer également par la poésie et j'enchaîne par les fables (même si ça ne plait pas à certains, je m'en fous éperdument...).
J'adopte une progression en langue semi-détachée : l'étude lexicale se fait toujours en rapport avec les textes, et si je pense qu'un point de grammaire est plus approprié dans l'étude d'un texte narratif, je l'étudie à ce moment-là. Ma progression est détachée à 90 %, je sais que ça embête les vieux de la vieille, mais je m'en contrefiche, puisque les programmes l'autorisent.
Sinon, Locus-Amoenus, si tu fais une recherche sur le forum tu trouveras des exemples de progressions grammaticales (tous niveaux).
J'adopte une progression en langue semi-détachée : l'étude lexicale se fait toujours en rapport avec les textes, et si je pense qu'un point de grammaire est plus approprié dans l'étude d'un texte narratif, je l'étudie à ce moment-là. Ma progression est détachée à 90 %, je sais que ça embête les vieux de la vieille, mais je m'en contrefiche, puisque les programmes l'autorisent.
Sinon, Locus-Amoenus, si tu fais une recherche sur le forum tu trouveras des exemples de progressions grammaticales (tous niveaux).
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