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- annacamilleNiveau 6
question "pratique"...est-ce que dans vos lectures analytiques sur "la question de l'homme", il y aura forcément un "point", un "axe", une dominante genre "quelle image de l'homme nous est donnée dans ce texte ?" "quelle vision de l'homme transparait à travers ces quelques lignes" etc...je sais, c'est un peu technique, mais bon, ça me turlupine un peu cette question de l'homme!
- ysabelDevin
pfff ! te casse pas la tête pour ce genre d'ânerie...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- User5899Demi-dieu
+1ysabel a écrit:pfff ! te casse pas la tête pour ce genre d'ânerie...
- AzadHabitué du forum
Cripure a écrit:+1ysabel a écrit:pfff ! te casse pas la tête pour ce genre d'ânerie...
+2
- RuthvenGuide spirituel
Pourquoi alors appelez-vous cela "la question de l'homme"? Question naïve (et perfide) de philosophe ... Si vous ne traitez pas dans votre analyse du fond même du texte, de quoi faut-il parler ?
- ysabelDevin
Bah, ce n'est pas nous, ce sont les IO...
pompeux et creux puisque toute la littérature parle de l'homme...
pompeux et creux puisque toute la littérature parle de l'homme...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- HannibalHabitué du forum
Ruthven a écrit:Pourquoi alors appelez-vous cela "la question de l'homme"? Question naïve (et perfide) de philosophe ... Si vous ne traitez pas dans votre analyse du fond même du texte, de quoi faut-il parler ?
Disons qu'on travaille rarement sur l'Histoire naturelle de Buffon pour l'argumentation...
- User5899Demi-dieu
C'est le point pervers du programme : une entrée purement technique (l'argumentation) par le biais d'un intitulé fourre-tout ("la question de l'homme"). Je suis un peu bête, sinon je ferais un autre métier, mais LA question de l'homme, je ne sais pas ce que c'est. Et parler de l'homme seulement par le biais de l'argumentation... Je ne sais pas vraiment comment faire. La question posée concerne je pense surtout l'habillage métalinguistique du descriptif de Bac. Comme Ysabel, je suis fatigué de devoir donner une orientation à ce qu'on nous déballe en vrac sur la table.Ruthven a écrit:Pourquoi alors appelez-vous cela "la question de l'homme"? Question naïve (et perfide) de philosophe ... Si vous ne traitez pas dans votre analyse du fond même du texte, de quoi faut-il parler ?
Mais bon, si le philosophe veut apporter son éclairage, je lis toujours ses avis avec plaisir (et il n'y a pas d'ironie).
- RuthvenGuide spirituel
Par la question de l'homme, j'entends la difficulté à définir le propre de l'homme. C'est l'objet de mon cours introductif, et justement je retrouve nombre de textes qui apparaissent dans vos biblios.
Penser l'homme dans son universalité est une posture récente, historique, et non naturelle.
C'est par la confrontation à la différence que se pose d'abord la question de l'homme. La question de l'humanité de l'autre s'est posé de manière complexe par la confrontation à un autre radical - animal ou dieu - ou à un autre intérieur - barbare ou saint.
L'humanité fait d'autant plus question que lorsqu'on cherche à la saisir, elle nous échappe ; peut-être que l'homme fait question car justement il n'a pas de nature, il est pur vide.
Et je parcours la Controverse de Valladolid, les Coches, Race et histoire et Tristes tropiques, le Discours sur la dignité de l'homme, et le Second discours pour ce qui est utilisable en littérature.
Penser l'homme dans son universalité est une posture récente, historique, et non naturelle.
C'est par la confrontation à la différence que se pose d'abord la question de l'homme. La question de l'humanité de l'autre s'est posé de manière complexe par la confrontation à un autre radical - animal ou dieu - ou à un autre intérieur - barbare ou saint.
L'humanité fait d'autant plus question que lorsqu'on cherche à la saisir, elle nous échappe ; peut-être que l'homme fait question car justement il n'a pas de nature, il est pur vide.
Et je parcours la Controverse de Valladolid, les Coches, Race et histoire et Tristes tropiques, le Discours sur la dignité de l'homme, et le Second discours pour ce qui est utilisable en littérature.
- ysabelDevin
on regroupe souvent ces textes sous le thème de l'altérité (avec les anciens programmes en 2de), maintenant en 1ère.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- User5899Demi-dieu
Voilà : dans le cadre d'un cours de philosophie dont vous avez la maîtrise. Mais nous sommes bien gênés par le fait que l'on ne nous demande pas un cours, mais le débroussaillage d'une question par le biais d'extraits que les élèves auront en support de bac à l'oral. Je crois que cette partie du programme va causer pas mal de problèmes.Ruthven a écrit:Par la question de l'homme, j'entends la difficulté à définir le propre de l'homme. C'est l'objet de mon cours introductif, et justement je retrouve nombre de textes qui apparaissent dans vos biblios.
Penser l'homme dans son universalité est une posture récente, historique, et non naturelle.
C'est par la confrontation à la différence que se pose d'abord la question de l'homme. La question de l'humanité de l'autre s'est posé de manière complexe par la confrontation à un autre radical - animal ou dieu - ou à un autre intérieur - barbare ou saint.
L'humanité fait d'autant plus question que lorsqu'on cherche à la saisir, elle nous échappe ; peut-être que l'homme fait question car justement il n'a pas de nature, il est pur vide.
Et je parcours la Controverse de Valladolid, les Coches, Race et histoire et Tristes tropiques, le Discours sur la dignité de l'homme, et le Second discours pour ce qui est utilisable en littérature.
- ysabelDevin
on va prendre des chemins de traverse
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- User5899Demi-dieu
Le "recours aux forêts" ? :lol:ysabel a écrit:on va prendre des chemins de traverse
- RuthvenGuide spirituel
ysabel a écrit:on va prendre des chemins de traverse
Holzwege, ça aussi c'est un truc de philosophe ... :lol!:
Edit. Je me rends compte que ma vanne n'est pas d'une clarté absolue, mais le malheur, c'est que je me comprends toujours avec moi-même. Holzwege est le titre d'un recueil de Heidegger, et c'est la croix et la bannière pour traduire le titre.
- User5899Demi-dieu
Disons qu'en principe, avec les Holzwege, on ne va pas loinRuthven a écrit:ysabel a écrit:on va prendre des chemins de traverse
Holzwege, ça aussi c'est un truc de philosophe ... :lol!:
Edit. Je me rends compte que ma vanne n'est pas d'une clarté absolue, mais le malheur, c'est que je me comprends toujours avec moi-même. Holzwege est le titre d'un recueil de Heidegger, et c'est la croix et la bannière pour traduire le titre.
EDIT Ruthven, je n'ai absolument rien contre les trucs de philosophe, j'espère qu'il n'y a pas de malentendu
- ysabelDevin
Ruthven a écrit:ysabel a écrit:on va prendre des chemins de traverse
Holzwege, ça aussi c'est un truc de philosophe ... :lol!:
Edit. Je me rends compte que ma vanne n'est pas d'une clarté absolue, mais le malheur, c'est que je me comprends toujours avec moi-même. Holzwege est le titre d'un recueil de Heidegger, et c'est la croix et la bannière pour traduire le titre.
C'est vrai que j'ai rien capté...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- RuthvenGuide spirituel
Cripure a écrit:Ruthven a écrit:ysabel a écrit:on va prendre des chemins de traverse
Holzwege, ça aussi c'est un truc de philosophe ... :lol!:
Edit. Je me rends compte que ma vanne n'est pas d'une clarté absolue, mais le malheur, c'est que je me comprends toujours avec moi-même. Holzwege est le titre d'un recueil de Heidegger, et c'est la croix et la bannière pour traduire le titre.
Disons qu'en principe, avec les Holzwege, on ne va pas loin
EDIT Ruthven, je n'ai absolument rien contre les trucs de philosophe, j'espère qu'il n'y a pas de malentendu
Je ne l'entendais pas autrement.
- ChlidéNiveau 9
Pour cette question, est-ce que je pourrais, selon vous, réutiliser le GT que je faisais les années passées sur la vision de la femme? Le GT comprend des extraits de L'Heptaméron, de Beauvoir, de Marivaux...
- HannibalHabitué du forum
Ben ça dépend : considère-t-on qu'une femme est un être humain ou non?
80 de nos députés insistent particulièrement pour que cette séquence s'intitule, au choix :
- Le sexe faible.
- La question des bonnes femmes.
- Quand t'auras fini d'écrire, tu pourrais faire la vaisselle ?
- La littérature, un truc de gonzesses.
Sans quoi il serait évident que tu tomberais dans la manipulation et l'idéologie.
80 de nos députés insistent particulièrement pour que cette séquence s'intitule, au choix :
- Le sexe faible.
- La question des bonnes femmes.
- Quand t'auras fini d'écrire, tu pourrais faire la vaisselle ?
- La littérature, un truc de gonzesses.
Sans quoi il serait évident que tu tomberais dans la manipulation et l'idéologie.
- JPhMMDemi-dieu
Finalement ils ont choisi le titre : « Germaine, où est ma bière ???????? »Hannibal a écrit:Ben ça dépend : considère-t-on qu'une femme est un être humain ou non?
80 de nos députés insistent particulièrement pour que cette séquence s'intitule, au choix :
- Le sexe faible.
- La question des bonnes femmes.
- Quand t'auras fini d'écrire, tu pourrais faire la vaisselle ?
- La littérature, un truc de gonzesses.
Sans quoi il serait évident que tu tomberais dans la manipulation et l'idéologie.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- cavecattumNeoprof expérimenté
JPhMM a écrit:Finalement ils ont choisi le titre : « Germaine, où est ma bière ???????? »Hannibal a écrit:Ben ça dépend : considère-t-on qu'une femme est un être humain ou non?
80 de nos députés insistent particulièrement pour que cette séquence s'intitule, au choix :
- Le sexe faible.
- La question des bonnes femmes.
- Quand t'auras fini d'écrire, tu pourrais faire la vaisselle ?
- La littérature, un truc de gonzesses.
Sans quoi il serait évident que tu tomberais dans la manipulation et l'idéologie.
Parfait! Comme ça ça plaira à mes premières bourrins!
- JohnMédiateur
Pour cette question, est-ce que je pourrais, selon vous, réutiliser le GT que je faisais les années passées sur la vision de la femme? Le GT comprend des extraits de L'Heptaméron, de Beauvoir, de Marivaux...
Oui : la femme est un homme comme les autres
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- carlottaHabitué du forum
Chlidé a écrit:Pour cette question, est-ce que je pourrais, selon vous, réutiliser le GT que je faisais les années passées sur la vision de la femme? Le GT comprend des extraits de L'Heptaméron, de Beauvoir, de Marivaux...
Oui !
Tu peux meme le nommer La Question de la Femme!
- IphigénieProphète
humanisme et remises en question de l'humanisme: on peut faire entrer à peu près tout là dedans....
- PryneiaNiveau 9
John a écrit:Pour cette question, est-ce que je pourrais, selon vous, réutiliser le GT que je faisais les années passées sur la vision de la femme? Le GT comprend des extraits de L'Heptaméron, de Beauvoir, de Marivaux...
Oui : la femme est un homme comme les autres
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"Leave me alone and let me go to hell by my own route." Calamity Jane
« Nicht ein Wolf ist der Mensch dem Menschen. Er ist ihm Produkt, die totale Ware ist er ihm. » E. Palmetshofer
(« L’homme n’est pas un loup pour l’homme. Il est un produit pour lui, une marchandise, rien de plus. »)
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