classe 2011-2012

Lysimaque a écrit:J'y ai pensé aussi. Je pense aussi écrire un courrier à l'IEN.

évidemment, et tu devrais commencer par ça avant que les parents ne le fassent! Tu dis "courrier", ça peut être "courrier électronique". Ici on ne communique presque que comme ça avec notre ien, et elle le souhaite d'ailleurs!

Lysimaque a écrit:J'y ai pensé aussi. Je pense aussi écrire un courrier à l'IEN.

S'il (elle) est du genre à leur souffler dans les bronches, c'est une bonne idée (l'autonome également).

C'est dingue, ça ! Des coups de règle sur les doigts, rien que ça ! Elles ne vont pas bien, ces deux-là...

Dès lundi, tu en parles en classe, non ? En disant aux élèves que s'il y en a un seul qui s'est pris un seul coup de règle sur les doigts, il faut qu'il le dise là, tout de suite, devant toute la classe, parce qu'une maîtresse qui fait ça fait quelque chose de complètement interdit par la loi et que toi, tu as toujours respecté la loi et que tu ne veux pas qu'on raconte de tels mensonges à ton sujet.

Là, tu auras déjà réglé, au moins temporairement, le cas des enfants qui se laisseraient influencer par les adultes et se mettraient à croire eux-mêmes qu'ils ont réellement pris des coups de règle sur les doigts.

Ensuite, au niveau des adultes, tu téléphones à l'Autonome et tu leur demandes conseil. Il ne faut surtout pas rester seule face à de telles pies-grièches !
Ils sauront sans doute te conseiller. Généralement, je crois que leurs avocats téléphonent aux personnes qui se livrent à de telles calomnies et leur rappellent ce que peuvent coûter des faux témoignages lorsqu'une affaire est portée devant un tribunal.

Enfin, tu prends à part des parents en lesquels tu as toute confiance. Tu leur joues la grande scène de l'acte 2, celle où, outragée, tu te retiens d'agir sans réflexion. Tu leur expliques à quel point une telle accusation t'a blessée. Tu les conjures de demander à leurs enfants s'ils ont été témoins de tels actes. Tu leur fais bien comprendre que tu comprendrais très bien que des parents fassent en sorte de faire sanctionner un collègue qui oserait se livrer à de tels procédés.

Si avec tout ça, tu n'as pas la paix rapidement, c'est à désespérer de notre avenir à tous.

Bon courage !

Il y avait des enfants présents à la réunion. On les a interrogés. Aucun n'a parlé de coup reçu.

doublecasquette a écrit: Généralement, je crois que leurs avocats téléphonent aux personnes qui se livrent à de telles calomnies et leur rappellent ce que peuvent coûter des faux témoignages lorsqu'une affaire est portée devant un tribunal.

Tout à fait !

Enfin, tu prends à part des parents en lesquels tu as toute confiance. Tu leur joues la grande scène de l'acte 2, celle où, outragée, tu te retiens d'agir sans réflexion. Tu leur expliques à quel point une telle accusation t'a blessée. Tu les conjures de demander à leurs enfants s'ils ont été témoins de tels actes. Tu leur fais bien comprendre que tu comprendrais très bien que des parents fassent en sorte de faire sanctionner un collègue qui oserait se livrer à de tels procédés.

Oui, enfin, bon, pas trop appuyée "la grande scène de l'acte II"... :lol:

L'argument des parents, c'est qu'ils se basent sur les dires de plusieurs enfants.

Lysimaque a écrit:L'argument des parents, c'est qu'ils se basent sur les dires de plusieurs enfants.

Tu vois qui ? Le pénible et le voyageur sédentarisé ? ou d'autres encore ?

Ils ne m'ont donné que ces deux noms précis. Mais sans les nommer ils ont laissé entendre que d'autres enfants seraient concernés.
Une des mères a dit que sa fille avait peur de venir dans ma classe.

Lysimaque a écrit:L'argument des parents, c'est qu'ils se basent sur les dires de plusieurs enfants.

C'est bien pour cela qu'il faut que tu leur parles en classe, à ces petits, hors de la présence des parents.
Sinon certains d'entre eux, plus influençables que les autres, vont finir par se laisser suggestionner et croire qu'ils ont vraiment reçu ces coups de règle.
C'est fragile, la mémoire des enfants, et la frontière entre réel et imaginaire est ténue et souvent poreuse...

Je le dis très sérieusement, tu sais. Fais-le, dès lundi matin. Ils ont besoin qu'un adulte en qui ils ont confiance les aide à se forger une conscience. S'ils te sentent sûre de toi, ils se laisseront moins facilement déstabiliser par les pies-grièches ou les adultes que celles-ci auront contaminés.

J'édite : Tu vois, j'ai raison. La mère a déjà réussi à déstabiliser sa propre fille...

doublecasquette a écrit:C'est bien pour cela qu'il faut que tu leur parles en classe, à ces petits, hors de la présence des parents...

Tout à fait, tu leur dis que le prochain qui raconte que tu les tapes, tu lui fais sauter ses dents de lait, non mais ! :lol:

Non, sérieusement, une mise au point s'impose, mieux vaut prévenir que guérir.

Voilà le brouillon de lettre que je compte envoyer à l'IEN.
Qu'en pensez-vous ?

J'ai eu, il y a deux ans (accusation de gifle). Le pénible, qui m'avait menacée de dire à sa mère que je l'avais frappé, avait fait du lobbying auprès des enfants, et plusieurs confirmaient (mais il avait oublié de dire aux gosses comment ça se serait passé, de sorte que les témoignages étaient pour le moins contradictoires). J'ai dit à la mère, devant le directeur et l'échevin, que si elle maintenait ses accusations, je porterais plainte en diffamation...
Jamais plus entendu la maman (j'ai actuellement la petite sœur du pénible en question, et la mère est invisible, incolore, inodore, insipide...)

Lysimaque: Courage!

Proposition de corrections.

Merci Rikki.
C'est mieux ainsi.

Tu as la bonne ? Celle qui est numérotée -1 ?

J'ai vu encore deux coquilles après... et j'ai édité vite fait.

Proposition aussi.

Je crois. Il y a encore une petite faute : un s à tête que ne devrait pas y être. Mais c'est mieux que mon premier essai.

Mufab a écrit:Proposition aussi.

Merci Mufab, c'est encore mieux.

100 % OK avec Mufab.

Sauf qu'elle a bossé plus vite que son ombre avant que je re-corrige, donc re-proposiiton (on va y arriver) :

Flûte je ne sais pas insérer un fichier, mais il reste des erreurs ds le texte de Rikki, et j'utiliserais un conditionnel (m'accuseraient)

Mince, le fichier n'est pas passé. Je recommence.

Je maintiens le "m'accuseraient", je suggère aussi "cette démarche", par rapport au 2e texte de Rikki.

Nouvelle version sans le "s" à tête, que je n'avais pas vu.

Par contre, pas OK pour le conditionnel qui ne me semble pas correct dans la phrase en question, qui commence par "ils ont affirmé que".

OK pour "cette démarche".

Exact, je n'avais pas tenu compte de la modif après Mufab. Cela dit, je crois important de faire remarquer que ce soir-là, les enfants prétendument battus n'étaient pas là non plus, et que les enfants présents n'ont pas confirmé les accusations diffamatoires des deux accusatrices. Et, finalement, on ne sait pas du tout si ces gamins ont dit quoi que ce soit.



et tant qu'à y être, je remplacerais "bien sûr" par bien évidemment