help ! philosophes : la théorie des genres

J'aimerais faire travailler mes premières dans le cadre "question de l'homme du XVIe à nos jours" sur le thème "nature//culture" et les amener à réfléchir sur cette polémique contemporaine. Mais comme je ne suis pas philosophe et que je ne veux pas dire n'importe quoi, avez-vous des références précises et fiables soit d'ouvrages soit d'articles qui puissent être soumis à des élèves sur cette question?

Pour les élèves, le plus simple est de renvoyer au Philosophie Magazine n°11 (http://www.philomag.com/fiche-dossiers.php?id=24).

La prose de Butler n'est pas toujours limpide ; tu peux aller voir du côté de J. Butler, Défaire le genre, dans le chap. IX "La fin de la différence sexuelle" ou plus théorique le chap. V de La vie psychique du pouvoir. C'est trop difficile pour les élèves et à mon sens trop empreint d'une forme de militantisme.


Une synthèse récente est parue en français sur les questions féministes par Elsa Dorlin, Sexe, genre et sexualités (http://www.puf.com/wiki/Autres_Collections:Sexe,_genre_et_sexualit%C3%A9s ), je ne l'ai pas lu, mais la collection est sérieuse et E. Dorlin une des spécialistes de ces questions.

Plus accessible pour les élèves, T. Hoquet, La virilité. A quoi rêvent les hommes ? (bon, c'est dans la collection de V. Cespedes, mais le livre est vraiment intéressant, il est de dissocier virilité et masculinité en montrant que la virilité est une qualité morale indépendante du corps : http://rencontres-et-debats-autrement.org/index.php?page=intro-thierry-oquet )

Et comme j'ai tendance à être plus historien des idées, je trouve que le livre de Th. Laqueur, La fabrique du sexe, malgré les critiques qu'il suscite (par ex. http://clio.revues.org/index113.html ), demeure passionnant pour comprendre l'intrication de la science et de l'idéologie (mais c'est trop dur pour les élèves).

Merci Ruthven!

(j'en étais restée à Beauvoir: "on ne naît pas femme on le devient: "une actualisation s'imposait!)
Je pars travailler ces doc

Beauvoir demeure une référence en la matière, dont se réclament la plupart des féministes américaines, hein. Il ne faut pas l'enterrer

certes:mais c'est la partie "jusqu'à nos jours" du programme qui me manquait