Page 2 sur 2 • 1, 2
- roxanneOracle
là je suis d'accord , d'ailleurs ce sont souvent les plus faibles , ceux qui en savent moins qui contestent.Je me rappelle d'un cours en 4°, il y avait écrit dans un texte "quant à lui", un élève me demane pourquoi ce "t" , j'explique et là une gamine sérieusement me dit "Vous êtes sure parce que moi je n'écris pas comme ça !" comme j'étais dans un mauvais jour je lui ai fait comprendre que d'une elle avait 13 ans , était en 4°, et d'aute part elle faisait 10 fautes par phrase et que moi j'étais prof de français et que donc il n'y avait pas "égalité" de discussion sur le sujet.Et je crois qu'elle n'avait même pas vu les choses sous cet angle, si elle n l'écrivait pas comme ça , pourquoi aurait-elle eu plus tort que moi ? Les autres ont ricané et elle s'est tue et a évité par la suite de poser des affirmations .Abraxas a écrit:Ça, c'est la configuration idéale. Le problème vient souvent de ceux — peut-être plus grands — qui sont dans la contestation permanente sans arguments ("c'est votre avis, c'est pas le mien") sans idée aucune qu'il peut y avoir des avis informés et d'autres… qui le sont moins."In-fans", étymologiquement, c'est celui qui ne sait pas parler. Pas forcément le bébé qui babille, mais celui qui n'arrive pas encore à former des idées qui tiennent la route.
Pythagore exigeait 5 ans de silence de ses disciples. Dans la Franc-maçonnerie, les apprentis se taisent pendant toute la première année de l'initiation (un seul cas où l'interdiction a été levée, ce fut pour Voltaire, initié au soir de sa vie, et dont les Frères ont considéré qu'il avait fait la preuve qu'il avait des choses à dire…). Eh bien, tant qu'ils ne sont pas Voltaire — même de loin…
C'est d'ailleurs frappant : mes élèves se taisent la plus grande partie du cours, sauf pour répondre à des questions précises — et viennent après le cours défouler une parole qu'on sent irrépressible, mais qu'ils apprennent à contenir. Après tout, ce n'est pas moi qui ai dit le premier qu'il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de proférer des âneries — ou que le silence est d'or…
Sans compter que lâcher la parole, c'est créer pour le coup des obstacles parfois insurmontables à ceux qui n'ont pas la parole aisée — et qui prennent dans le silence général une assurance progressive qu'ils ne trouveraient jamais dans le vacarme, ni dans la monopolisation du discours par les plus habiles, ou les plus bavards.
Cela dit, au stade final, je suis bien d'accord : il faut qu'ils sachent parler. Mais c'est une question d'apprentissage de la rhétorique — et personne n'a la rhétorique innée.
- Thalia de GMédiateur
x 1000roxanne a écrit:
là je suis d'accord , d'ailleurs ce sont souvent les plus faibles , ceux qui en savent moins qui contestent.Je me rappelle d'un cours en 4°, il y avait écrit dans un texte "quant à lui", un élève me demane pourquoi ce "t" , j'explique et là une gamine sérieusement me dit "Vous êtes sure parce que moi je n'écris pas comme ça !" comme j'étais dans un mauvais jour je lui ai fait comprendre que d'une elle avait 13 ans , était en 4°, et d'aute part elle faisait 10 fautes par phrase et que moi j'étais prof de français et que donc il n'y avait pas "égalité" de discussion sur le sujet.Et je crois qu'elle n'avait même pas vu les choses sous cet angle, si elle n l'écrivait pas comme ça , pourquoi aurait-elle eu plus tort que moi ? Les autres ont ricané et elle s'est tue et a évité par la suite de poser des affirmations .
Non seulement nous ne sommes pas à égalité, mais encore je les rembarre lorsqu'ils veulent "voter". La classe n'est pas un lieu de démocratie.
- IphigénieProphète
Pythagore exigeait 5 ans de silence de ses disciples
On ne dira jamais assez le mal de cette idéologie qui fait que l'enfant doit à tous les stades et dans tous les domaines exprimer" son vécu" :mitrailler: alors qu'il me semble que "s'éduquer" c'est commencer par s'extraire de son "vécu"....
- Thalia de GMédiateur
L'élève n'est-il pas celui qu'on élève en l'extrayant du magma (cf Pythagore) de sa pensée confuse ?
Ah, je me sens devenir lyrique.
Ah, je me sens devenir lyrique.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Marie LaetitiaBon génie
Abraxas a écrit:Ça, c'est la configuration idéale. Le problème vient souvent de ceux — peut-être plus grands — qui sont dans la contestation permanente sans arguments ("c'est votre avis, c'est pas le mien") sans idée aucune qu'il peut y avoir des avis informés et d'autres… qui le sont moins.
"In-fans", étymologiquement, c'est celui qui ne sait pas parler. Pas forcément le bébé qui babille, mais celui qui n'arrive pas encore à former des idées qui tiennent la route.
Pythagore exigeait 5 ans de silence de ses disciples. Dans la Franc-maçonnerie, les apprentis se taisent pendant toute la première année de l'initiation (un seul cas où l'interdiction a été levée, ce fut pour Voltaire, initié au soir de sa vie, et dont les Frères ont considéré qu'il avait fait la preuve qu'il avait des choses à dire…). Eh bien, tant qu'ils ne sont pas Voltaire — même de loin…
C'est d'ailleurs frappant : mes élèves se taisent la plus grande partie du cours, sauf pour répondre à des questions précises — et viennent après le cours défouler une parole qu'on sent irrépressible, mais qu'ils apprennent à contenir. Après tout, ce n'est pas moi qui ai dit le premier qu'il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de proférer des âneries — ou que le silence est d'or…
Sans compter que lâcher la parole, c'est créer pour le coup des obstacles parfois insurmontables à ceux qui n'ont pas la parole aisée — et qui prennent dans le silence général une assurance progressive qu'ils ne trouveraient jamais dans le vacarme, ni dans la monopolisation du discours par les plus habiles, ou les plus bavards.
Cela dit, au stade final, je suis bien d'accord : il faut qu'ils sachent parler. Mais c'est une question d'apprentissage de la rhétorique — et personne n'a la rhétorique innée.
entièrement d'accord ! (y compris avec les avis féminins anti-moustache. Pourtant mon mari sans sa barbe, même pas en rêve!)
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- macassaNiveau 7
"Les paroles sont libres et les écrits restent...", " il faut réfléchir avant de parler"...je rappelle souvent cela à mes élèves pour leur faire comprendre la différence fondamentale entre l'oral et l'écrit et l'importance du silence...je leur ai même parlé des " 3 singes de la sagesse" ( ça leur avait bien plu..ils sont tous allé cherché sur le net à ce sujet).
Nous ne devons pas oublier que nos jeunes élèves vivent dans les Nouvelles technologies, leurs écrits consistent à tchatter sur facebook et MSN en utilisant leurs codes et leurs abréviations..et que nous adultes vivons dans une société de consommation et de l'image un peu folle.
L'article est très intéressant car il explique bien que l'élève doit être tout sauf un roi et qu'un prof n'a pas besoin d'être un tyran dans sa pratique professionnelle.
Notre avis sur le sujet ne sera pas forcément le même car tout est fonction du niveau de vos classes, de la matière enseignée, du profil de vos élèves.
Prof en lycée pro en , j'enseigne entre autres la communication, mes élèves ont entre 16 et 20 ans, ils sont très faibles à l'écrit, manquent de culture générale, sont très bavards, sont dans la spontanéité mais ma matière m'oblige à les faire participer, à passer à l'oral puisque c'est dans leur futur métier.
Dans mon enseignement, je dois comme vous fixer des règles de vie, leur rappeler qu'ils sont des élèves, qu'ils doivent lever le doigt pour demander à prendre la parole, qu'ils doivent réfléchir avant de parler....bref il me faut bien un trimestre pour arriver à " une vie de classe " normale où les élèves se taisent, m'écoutent mais où je peux bien sûr faire participer et non faire bavarder mes élèves.
Nous ne devons pas oublier que nos jeunes élèves vivent dans les Nouvelles technologies, leurs écrits consistent à tchatter sur facebook et MSN en utilisant leurs codes et leurs abréviations..et que nous adultes vivons dans une société de consommation et de l'image un peu folle.
L'article est très intéressant car il explique bien que l'élève doit être tout sauf un roi et qu'un prof n'a pas besoin d'être un tyran dans sa pratique professionnelle.
Notre avis sur le sujet ne sera pas forcément le même car tout est fonction du niveau de vos classes, de la matière enseignée, du profil de vos élèves.
Prof en lycée pro en , j'enseigne entre autres la communication, mes élèves ont entre 16 et 20 ans, ils sont très faibles à l'écrit, manquent de culture générale, sont très bavards, sont dans la spontanéité mais ma matière m'oblige à les faire participer, à passer à l'oral puisque c'est dans leur futur métier.
Dans mon enseignement, je dois comme vous fixer des règles de vie, leur rappeler qu'ils sont des élèves, qu'ils doivent lever le doigt pour demander à prendre la parole, qu'ils doivent réfléchir avant de parler....bref il me faut bien un trimestre pour arriver à " une vie de classe " normale où les élèves se taisent, m'écoutent mais où je peux bien sûr faire participer et non faire bavarder mes élèves.
- jammeNeoprof expérimenté
Thalia de G a écrit:Non seulement nous ne sommes pas à égalité, mais encore je les rembarre lorsqu'ils veulent "voter". La classe n'est pas un lieu de démocratie.
Je suis d'accord. Je dis à mes élèves, sur le ton de la plaisenterie (qui n'en pas vraiment une), qu'ils ne sont pas en démocratie et que je suis un dictateur! Ca les fait marrer et ils se remttent au travail!
- roxanneOracle
[quote="macassa"]"Les paroles sont libres et les écrits restent...", " il faut réfléchir avant de parler"...je rappelle souvent cela à mes élèves pour leur faire comprendre la différence fondamentale entre l'oral et l'écrit et l'importance du silence...je leur ai même parlé des " 3 singes de la sagesse" ( ça leur avait bien plu..ils sont tous allé cherché sur le net à ce sujet).
Nous ne devons pas oublier que nos jeunes élèves vivent dans les Nouvelles technologies, leurs écrits consistent à tchatter sur facebook et MSN en utilisant leurs codes et leurs abréviations..et que nous adultes vivons dans une société de consommation et de l'image un peu folle.
L'article est très intéressant car il explique bien que l'élève doit être tout sauf un roi et qu'un prof n'a pas besoin d'être un tyran dans sa pratique professionnelle.
Notre avis sur le sujet ne sera pas forcément le même car tout est fonction du niveau de vos classes, de la matière enseignée, du profil de vos élèves.
Prof en lycée pro en , j'enseigne entre autres la communication, mes élèves ont entre 16 et 20 ans, ils sont très faibles à l'écrit, manquent de culture générale, sont très bavards, sont dans la spontanéité mais ma matière m'oblige à les faire participer, à passer à l'oral puisque c'est dans leur futur métier.
Dans mon enseignement, je dois comme vous fixer des règles de vie, leur rappeler qu'ils sont des élèves, qu'ils doivent lever le doigt pour demander à prendre la parole, qu'ils doivent réfléchir avant de parler....bref il me faut bien un trimestre pour arriver à " une vie de classe " normale où les élèves se taisent, m'écoutent mais où je peux bien sûr faire participer et non faire bavarder mes élèves.[/quote]
nuance importante ...d'autant plus que chaque fois qu'on se laisse prendre à un bavardage en classe, le bazar s'installe .
Nous ne devons pas oublier que nos jeunes élèves vivent dans les Nouvelles technologies, leurs écrits consistent à tchatter sur facebook et MSN en utilisant leurs codes et leurs abréviations..et que nous adultes vivons dans une société de consommation et de l'image un peu folle.
L'article est très intéressant car il explique bien que l'élève doit être tout sauf un roi et qu'un prof n'a pas besoin d'être un tyran dans sa pratique professionnelle.
Notre avis sur le sujet ne sera pas forcément le même car tout est fonction du niveau de vos classes, de la matière enseignée, du profil de vos élèves.
Prof en lycée pro en , j'enseigne entre autres la communication, mes élèves ont entre 16 et 20 ans, ils sont très faibles à l'écrit, manquent de culture générale, sont très bavards, sont dans la spontanéité mais ma matière m'oblige à les faire participer, à passer à l'oral puisque c'est dans leur futur métier.
Dans mon enseignement, je dois comme vous fixer des règles de vie, leur rappeler qu'ils sont des élèves, qu'ils doivent lever le doigt pour demander à prendre la parole, qu'ils doivent réfléchir avant de parler....bref il me faut bien un trimestre pour arriver à " une vie de classe " normale où les élèves se taisent, m'écoutent mais où je peux bien sûr faire participer et non faire bavarder mes élèves.[/quote]
nuance importante ...d'autant plus que chaque fois qu'on se laisse prendre à un bavardage en classe, le bazar s'installe .
- aposiopèseNeoprof expérimenté
ça me rappelle que j'ai un jour sorti à un élève qui se croit obliger de commenter TOUT ce que l'on fait ("ça me saoule cet exercice", "ah, j'aime bien ce texte", "oh ce texte-là est nul", "je n'ai pas envie de faire le travail", etc) : "Kevin, on n'est pas sur Facebook, la classe n'attend pas que tu donnes ton avis sur tout !" ça l'a vexé, il a boudé et je ne l'ai plus entendu pendant l'heure (faire rarissime). Le plus drôle, c'est qu'il m'a ressorti l'expression jusqu'à la fin de l'année :Nous ne devons pas oublier que nos jeunes élèves vivent dans les Nouvelles technologies, leurs écrits consistent à tchatter sur facebook et MSN en utilisant leurs codes et leurs abréviations..et que nous adultes vivons dans une société de consommation et de l'image un peu folle.
(Kévin marmonne).
Moi : Kévin, tais-toi !
Kévin : oui, je sais, madame, on n'est pas sur Facebook !
il n'empêche, j'ai remarqué que, de plus en plus, mes élèves prennent la parole de rien dire, poser une question qui a déjà été posée 2mn plus tôt et à laquelle j'ai déjà répondu... Non seulement ils ne s'écoutent pas, mais ils n'écoutent pas mes réponses : dès que je parle plus d'une minute, que ce soit pour répondre à une question ou faire une digression, ils se remettent à parler et n'écoutent plus rien, comme s'ils ne supportaient pas de voir le prof accaparer le discours. Je m'efforce de faire des réponses concises, précises, simples. Même comme ça, ils décrochent très vite et le brouhaha revient. On m'a dit qu'ils avaient peur du silence. J'ai plutôt l'impression qu'ils ne supportent pas de voir un adulte chercher à délivrer, seul, une parole, et qu'ils ont besoin de couvrir notre discours par leur voix, même pour ne rien dire.
Du coup, je me sens obligée de jouer aux questions-réponses pendant toute l'heure. Dès que je veux développer un peu une de leurs idées ou faire une digression (de 2mn maxi, hein) sur la vie de tel auteur, le contexte historique... ils s'énervent, poussent des cris d'animaux, me provoquent. Je trouve ça fou ! Bien sûr, tous les élèves ne sont pas concernés et j'en vois qui, au contraire, apprécient beaucoup les petites "parenthèses culturelles", mais je suis souvent obligée de m'arrêter pour punir les perturbateurs. ça me fatigue !
- roxanneOracle
enfin là ils cherchent...ils ne savent pas ce qu'ils font là..(en lycée ? )..pff c'est le pire , je trouve, les gamins qui refusent l'apprentissage ...là je ne sais pas comment faire ..aposiopèse a écrit:ça me rappelle que j'ai un jour sorti à un élève qui se croit obliger de commenter TOUT ce que l'on fait ("ça me saoule cet exercice", "ah, j'aime bien ce texte", "oh ce texte-là est nul", "je n'ai pas envie de faire le travail", etc) : "Kevin, on n'est pas sur Facebook, la classe n'attend pas que tu donnes ton avis sur tout !" ça l'a vexé, il a boudé et je ne l'ai plus entendu pendant l'heure (faire rarissime). Le plus drôle, c'est qu'il m'a ressorti l'expression jusqu'à la fin de l'année :Nous ne devons pas oublier que nos jeunes élèves vivent dans les Nouvelles technologies, leurs écrits consistent à tchatter sur facebook et MSN en utilisant leurs codes et leurs abréviations..et que nous adultes vivons dans une société de consommation et de l'image un peu folle.
(Kévin marmonne).
Moi : Kévin, tais-toi !
Kévin : oui, je sais, madame, on n'est pas sur Facebook !
il n'empêche, j'ai remarqué que, de plus en plus, mes élèves prennent la parole de rien dire, poser une question qui a déjà été posée 2mn plus tôt et à laquelle j'ai déjà répondu... Non seulement ils ne s'écoutent pas, mais ils n'écoutent pas mes réponses : dès que je parle plus d'une minute, que ce soit pour répondre à une question ou faire une digression, ils se remettent à parler et n'écoutent plus rien, comme s'ils ne supportaient pas de voir le prof accaparer le discours. Je m'efforce de faire des réponses concises, précises, simples. Même comme ça, ils décrochent très vite et le brouhaha revient. On m'a dit qu'ils avaient peur du silence. J'ai plutôt l'impression qu'ils ne supportent pas de voir un adulte chercher à délivrer, seul, une parole, et qu'ils ont besoin de couvrir notre discours par leur voix, même pour ne rien dire.
Du coup, je me sens obligée de jouer aux questions-réponses pendant toute l'heure. Dès que je veux développer un peu une de leurs idées ou faire une digression (de 2mn maxi, hein) sur la vie de tel auteur, le contexte historique... ils s'énervent, poussent des cris d'animaux, me provoquent. Je trouve ça fou ! Bien sûr, tous les élèves ne sont pas concernés et j'en vois qui, au contraire, apprécient beaucoup les petites "parenthèses culturelles", mais je suis souvent obligée de m'arrêter pour punir les perturbateurs. ça me fatigue !
- aposiopèseNeoprof expérimenté
effectivement, les élèves qui avaient ce comportement en seconde étaient ceux qui voulaient aller ne bac pro... mais à raison d'un tiers de la classe dans ce cas, ça devenait impossible de faire cours...enfin là ils cherchent...ils ne savent pas ce qu'ils font là..(en lycée ? )
- roxanneOracle
Je connais ...paradoxe d'une situation où on envoie plus en seconde générale qu'en bac pro...
Page 2 sur 2 • 1, 2
- L'enfant tyran selon Didier Pleux
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
- Mehdi Benchoufi dans Libération : "L'école française est un espace reclus [...]. Le jour de l’entrée à l'école, l’ensemble des capacités de l'enfant déclinent".
- Dérogation enfant prof collège
- Mauvais comportement : un enfant de trois ans radié de l'école
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum