jury de bac (rue89)

Raizel a écrit:Je trouve ça déprimant. A la remise des copies, l'inspecteur nous a "suggéré" qu'il serait bien d'arriver à 11 de moyenne et, franchement, je n'y arrive pas (j'en suis même très loin)

j'ai jamais eu aucune consigne de ce genre, ni au BEP, ni au Bac pro. mais ça va peut-être arriver, vu que "nos" résultats sont en baisse...

John a écrit:

Cripure a écrit:

frankenstein a écrit:Je jouais au naïf ... :diable:
Ce qui n'a pas de sens en réalité, c'est l'importance accordée au BAC. Lorsqu'un élève redouble au primaire ou plus tard ou que son passage en sixième est délicat (là, je connais et c'est vrai que c'est long cette commission...), au final donc, l'élève perdra un an. :lol: Mais il n'a pas "raté" un examen ! Psychologiquement c'est différent, en réalité c'est la même chose (bon, après il y a une histoire de coût du redoublement selon la classe... ). Voilà, j'ai résumé. C'est faux ?

Ce n'est pas faux totalement, mais les élèves perdent souvent, avec l'échec au Bac, la formation à laquelle ils avaient été acceptés. L'impact est différent.

C'est sur ce critère que j'ai vu des élèves, pris en école d'infirmiers, avoir leur note d'anglais ou de SVT remontée de 5 points, et avoir ainsi leur bac, pour ne pas perdre le bénéfice de leur concours à l'entrée en IFSI.
Moi je veux bien, mais je n'aimerais pas être soigné par ces infirmiers-là...

Comment le jury avait-il connaissance des projets d'orientation des candidats ?

C'était à l'oral, après dialogue des collègues avec les candidats sus-dits.

nevermore a écrit:Moi, ça y est, je viens de recevoir le fameux mail "m'invitant " à me rapprocher de la moyenne académique et à coller aux statistiques. Tout cela n'est vraiment qu'une vaste fumisterie. Le coordonnateur m'a dit que, lui, avait sciemment gonflé ses notes pour obtenir une moyenne correcte et ne pas se faire emmerder, édifiant

Raizel a écrit:Je trouve ça déprimant. A la remise des copies, l'inspecteur nous a "suggéré" qu'il serait bien d'arriver à 11 de moyenne et, franchement, je n'y arrive pas (j'en suis même très loin)

Mais si vous ne le faites pas, parce que vous estimez ne pas avoir à le faire, vous ne risquez rien et vous ne serez même pas oubliées l'an prochain. Ces tentatives de pression sont inadmissibles, seul un inspecteur qui corrige avec le correcteur peut donner un avis. Et je suis sûr que ceux qui ont plus de la moyenne académique n'ont pas reçu de mail les invitant à baisser leurs notes. Alors qu'une vraie harmonisation se fait à la hausse ET à la baisse.
Sinon, en cas d'angoisse, montez donc d'un point les meilleures notes...

John : Ah oui, OK, je vois... Mais sur votre crainte à l'égard des futurs infirmiers, ne vous en faites pas, c'est fichu ! Les pires élèves de A puis de L que j'ai pu avoir, ils ont tous fait infirmiers après

H.S mais je ne résiste pas:

Cripure a écrit:John : Ah oui, OK, je vois... Mais sur votre crainte à l'égard des futurs infirmiers, ne vous en faites pas, c'est fichu ! Les pires élèves de A puis de L que j'ai pu avoir, ils ont tous fait infirmiers après

Ah ça, c'est sûr qu'il y a de quoi être inquiet ! Pour les bacheliers ne sachant pas appliquer la règle de trois, il y a une autre voie que ministre de l'E.N, il y a les études d'infirmiers !!!

Ma Maman, qui enseignait dans un IFSI, m'a filé une peur bleue, à vie, des blouses blanches. Dans la correction de ses copies, les erreurs dans les exercices de calcul n'étaient pas éliminatoires (loi des quotas quand tu nous tient...), même si dans la pratique cela revenait à commettre une erreur de calcul de dose, donc une erreur potentiellement létale... Le nombre de perles que j'ai pu voir passer dans ces copies d'étudiants ayant au final obtenu leur diplôme, ça fait peur...

Désolée pour le H.S

Nuits a écrit:H.S mais je ne résiste pas:

Cripure a écrit:John : Ah oui, OK, je vois... Mais sur votre crainte à l'égard des futurs infirmiers, ne vous en faites pas, c'est fichu ! Les pires élèves de A puis de L que j'ai pu avoir, ils ont tous fait infirmiers après

Ah ça, c'est sûr qu'il y a de quoi être inquiet ! Pour les bacheliers ne sachant pas appliquer la règle de trois, il y a une autre voie que ministre de l'E.N, il y a les études d'infirmiers !!!

Ma Maman, qui enseignait dans un IFSI, m'a filé une peur bleue, à vie, des blouses blanches. Dans la correction de ses copies, les erreurs dans les exercices de calcul n'étaient pas éliminatoires (loi des quotas quand tu nous tient...), même si dans la pratique cela revenait à commettre une erreur de calcul de dose, donc une erreur potentiellement létale... Le nombre de perles que j'ai pu voir passer dans ces copies d'étudiants ayant au final obtenu leur diplôme, ça fait peur...

Désolée pour le H.S

je vais prolonger le HS, parce que quand même...

Le concours infirmier est un concours très sélectif, et pas forcément évident à obtenir. Avant beaucoup d'élèves de SMS y arrivaient, maintenant, même s'il y a encore pas mal de ST2S qui arrivent à l'avoir, il y a de plus en plus de S qui prennent ces places.
Pour les doses, il n'y a aucun pb, car ce sont les médecins qui font les prescriptions. Les infirmiers n'ont plus qu'à suivre les indications.

fin du HS

On ne connaît pas les mêmes IFSI, et on n'a pas connu les mêmes SMS...

Will, je suis plutôt d'accord avec toi : il ne faut pas s'emballer sur le niveau des infirmières, d'autant que la formation est dure, et j'ai au moins une ancienne élève de TS, pourtant assez bonne, qui s'est faite éjecter au cours de la dernière année d'école !

Ceci dit, j'ai une bonne copine infirmière, et une soeur sage-femme, qui me signalent quand même que certaines élèves qu'elles chaperonnent en stage, ne sont pas capables, par exemple, de diluer un composé afin de l'amener à la concentration demandée par le toubib, et cela peut parfois être fatal.
On peut espérer que celles-ci ne finissent pas le cycle...

elles osnt en formation pendant 3 ans ½, et si elles ne vont pas, elles ne deviennent pas infirmières

Will.T a écrit:

je vais prolonger le HS, parce que quand même...

Le concours infirmier est un concours très sélectif, et pas forcément évident à obtenir. Avant beaucoup d'élèves de SMS y arrivaient, maintenant, même s'il y a encore pas mal de ST2S qui arrivent à l'avoir, il y a de plus en plus de S qui prennent ces places.
Pour les doses, il n'y a aucun pb, car ce sont les médecins qui font les prescriptions. Les infirmiers n'ont plus qu'à suivre les indications.

fin du HS

Bah...Autrefois, pour réussir le concours, il fallait avoir fait S. J'avais eu les sujets en main, et franchement, je m'étais fait la remarque qu'avec ma 1°S en poche, j'aurais u du mal à l'obtenir.
Mais aujourd'hui, il s'agit de QCM...Avec un peu d'entrainement, c'est à la portée de tout le monde: je le sais, je me suis entrainée par curiosité (et pour pouvoir expliquer à qqn qui passait le concours).

Mais aujourd'hui, il s'agit de QCM...

Le concours n'est pas le même selon les IFSI.

Non:

http://www.infirmiers.com/concours-ifsi/presentation-concours/tout-savoir-sur-le-concours-ifsi-concours-infirmier.html

Contenu du concours
Épreuve d'admissibilité

* Une épreuve de culture générale portant sur l’étude d’un seul texte relatif à l’actualité sanitaire et sociale de 3000 à 6000 signes (soit une page A4 dactylographiée). Trois questions sont posées sur ce texte. L’évaluation porte sur : les capacités de compréhension, d’analyse, de synthèse, d’argumentation et d’écriture des candidats. Celle-ci, d'une durée de deux heures, est notée sur vingt points.
* Une épreuve de test d'aptitudes. L’évaluation porte sur : les capacités de raisonnement logique et analogique, d’abstraction, de concentration, de résolution de problème et les aptitudes numériques.
Celle-ci, d'une durée de deux heures, est notée sur vingt points.
Cette épreuve prend la place des anciens tests psychotechniques.
* Une note inférieure à 8 sur 20 à l'une de ces épreuves est éliminatoire. Pour être admissible, le candidat doit obtenir un total de points au moins égal à 20 sur 40 aux deux épreuves.
Avant la réforme, la note éliminatoire était de 7/20.

Mais il y a aussi des oraux normalement.

Bien sûr:

Épreuve d'admission

* Elle est ouverte aux candidats déclarés admissibles.
* Elle consiste en un entretien avec trois personnes : un formateur en IFSI, un cadre infirmier, un responsable de formation ou psychologue.
* Cet entretien, relatif à un thème sanitaire et social, est destiné à apprécier l'aptitude du candidat à suivre la formation, ses motivations et son projet professionnel. Elle est d'une durée maximale de 30 minutes. Le candidat dispose de 10 minutes de préparation (facultatif). Le candidat pour être admis doit obtenir au moins 10 points sur 20.
* Un classement est établi dans chaque IFSI selon les notes obtenues. liste principale ou liste complémentaire. Il est important de se rappeler que la majorité des candidats tentent le concours dans plusieurs IFSI, la liste principale des candidats peut donc évoluer rapidement grâce aux nombreux désistements. L'Ifsi fait alors appel aux candidats placés en liste complémentaire.

Merci cath : je ne pensais pas que c'était aussi bien cadré et harmonisé dans tous les IFSI.

même si c'est très cadré, selon les lieux le concours n'amène pas les mêmes candidats.
Nous conseillons à nos ST2S d'aller tenter le concours IFSI en Meuse, Vosges et dans les petites villes reculées de Moselle ou M&M car les concours de Nancy et Metz sont accaparés par des étudiants qui ont ratés médecine et pharma.

Compte tenu de ce que me dit mon frère des étudiants qui ont réussi médecine, je m'inquiète vraiment...

Lorica a écrit:

Raizel a écrit:Je trouve ça déprimant. A la remise des copies, l'inspecteur nous a "suggéré" qu'il serait bien d'arriver à 11 de moyenne et, franchement, je n'y arrive pas (j'en suis même très loin)

j'ai jamais eu aucune consigne de ce genre, ni au BEP, ni au Bac pro. mais ça va peut-être arriver, vu que "nos" résultats sont en baisse...

C'est vrai au bac pro en histoire -géographie on nous a dit d'utiliser toute la palette des notes.

Mais... on nous conseille/permet/suggère de mettre jusqu'à trois points de "bonification".

Hervé Hervé a écrit:

Lorica a écrit:

Raizel a écrit:Je trouve ça déprimant. A la remise des copies, l'inspecteur nous a "suggéré" qu'il serait bien d'arriver à 11 de moyenne et, franchement, je n'y arrive pas (j'en suis même très loin)

j'ai jamais eu aucune consigne de ce genre, ni au BEP, ni au Bac pro. mais ça va peut-être arriver, vu que "nos" résultats sont en baisse...

C'est vrai au bac pro en histoire -géographie on nous a dit d'utiliser toute la palette des notes.

Mais... on nous conseille/permet/suggère de mettre jusqu'à trois points de "bonification".

pff c'est vrai que tous les ans, on a la possibilité de mettre des points de bonification. J'en n'ai jamais mis. Il y a un barème sur 20 points et je ne note pas sur 23

Hervé Hervé a écrit:

Lorica a écrit:

Raizel a écrit:Je trouve ça déprimant. A la remise des copies, l'inspecteur nous a "suggéré" qu'il serait bien d'arriver à 11 de moyenne et, franchement, je n'y arrive pas (j'en suis même très loin)

j'ai jamais eu aucune consigne de ce genre, ni au BEP, ni au Bac pro. mais ça va peut-être arriver, vu que "nos" résultats sont en baisse...

C'est vrai au bac pro en histoire -géographie on nous a dit d'utiliser toute la palette des notes.

Mais... on nous conseille/permet/suggère de mettre jusqu'à trois points de "bonification".

J'en mets un (rarement) quand la copie est excellente.
Mais cette année, nouvel d'inspecteur: l'inspectrice d'histoire/géo suggère qu'on en mette un si on le souhaite, l'inspecteur de français rappelle que c'est illégal...

John a écrit:

Une partie de notre mission fastidieuse certes, mais essentielle, consiste à vérifier à l'énoncé de chaque numéro de candidat, que la note reportée sur sa collante est bien celle qui figure sur la copie que nous avons sous les yeux.

Ah bon ?

J'ai effectivement connu ça.
Et si les collègues étaient partis, laissant le triumvirat bosser sans leur aval? Difficile de poursuivre autant de monde!