- AudreyOracle
elle a cumulé les arrêts maladie ces dernières années...
Là, elle est en arrêt maladie "contraint", car sinon, ma principale la mettait à pied.
Là, elle est en arrêt maladie "contraint", car sinon, ma principale la mettait à pied.
- Reine MargotDemi-dieu
mais encore faut-il demander un poste au CNED, et ils sont très peu...d'autant qu'on en supprime actuellement. et bien des profs sont en arrêt maladie, donc il faut vraiment un dossier psy très lourd pour en espérer.
Sinon il y a les postes adaptés, également suite à des arrêts longs (pas seulement congés maladie ordinaire, des congés de plus de 3 mois cumulés sur un an de date à date) mais encore une fois il faut qu'il y ait des postes et généralement c'est un long processus qui va vers une reconversion au bout.
Sinon il y a les postes adaptés, également suite à des arrêts longs (pas seulement congés maladie ordinaire, des congés de plus de 3 mois cumulés sur un an de date à date) mais encore une fois il faut qu'il y ait des postes et généralement c'est un long processus qui va vers une reconversion au bout.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- InvitéInvité
Je suis toujours mal à l'aise quand je lis ça, parce que cette année, pour la première fois en dix ans, je me sens dans cette position-là. J'ai pourtant enseigné dans des établissements bien pires que celui où j'ai atterri. Ce n'est quand même pas apocalyptique : je ne reçois pas de projectiles et aucun élève blessé. Mais parfois une collègue est intervenue (le plus souvent aux mêmes horaires, en fait...) et c'est dur à vivre. Je partirais bien de ce bahut pour rejoindre mon lycée zone violence qui me manque tant mais voilà : je ne peux pas.
- kiwiGuide spirituel
Mon collègue de physique l'an dernier était dans la même situation. Souvent, les élèves d'une classe de 4ème me disaient "vous plaignez pas, c'est puissance 10 dans son cours..." Je n'ose même pas imaginer ce qu'il devait subir... déjà que moi, à chaque fin d'heure avec eux, je chialais, alors lui...
J'ai su qu'un dispositif a été mis en place en interne : heures d'ATPE lui enlevant quelques heures de son service de P/C, dédoublements... Enfin bon, je sais que la chef avait quand même appelé l'inspection pour une sanction....
J'ai su qu'un dispositif a été mis en place en interne : heures d'ATPE lui enlevant quelques heures de son service de P/C, dédoublements... Enfin bon, je sais que la chef avait quand même appelé l'inspection pour une sanction....
- InvitéInvité
Dans mon cas, c'est différent. Le CDE n'a appelé personne. Les parents d'élèves ne se sont pas plaints. En revanche, c'est le calme absolu dans le cours de la collègue à côté de ma salle, qui intervient parfois car c'est loin d'être le calme absolu quand j'ai mes élèves...J'aimerais bien, mais...ben non...en même temps, avec une de mes trois classes, la seule collègue qui ne se fait pas bordéliser, c'est la collègue à côté de ma salle. Ils ne sont calmes et ne travaillent que dans son cours, mais je ne connais pas sa recette.
J'ai demandé une inspection qui n'est jamais venue, beaucoup regretté mon lycée zone violence, et puis voilà : comment savoir quand on a atteint le seuil critique ?
J'ai demandé une inspection qui n'est jamais venue, beaucoup regretté mon lycée zone violence, et puis voilà : comment savoir quand on a atteint le seuil critique ?
- CarabasVénérable
En même temps, quand tu vois l'aide apportée quand tu en demandes...Audrey a écrit:Oui, ma collègue refuse elle aussi toute aide, depuis 8 ans.
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- Reine MargotDemi-dieu
Lornet a écrit:Dans mon cas, c'est différent. Le CDE n'a appelé personne. Les parents d'élèves ne se sont pas plaints. En revanche, c'est le calme absolu dans le cours de la collègue à côté de ma salle, qui intervient parfois car c'est loin d'être le calme absolu quand j'ai mes élèves...J'aimerais bien, mais...ben non...en même temps, avec une de mes trois classes, la seule collègue qui ne se fait pas bordéliser, c'est la collègue à côté de ma salle. Ils ne sont calmes et ne travaillent que dans son cours, mais je ne connais pas sa recette.
J'ai demandé une inspection qui n'est jamais venue, beaucoup regretté mon lycée zone violence, et puis voilà : comment savoir quand on a atteint le seuil critique ?
Dans ton cas Lornet, tu as été capable par le passé de gérer des classes dans un étb très dur, tu as des problèmes avec une seule classe, et c'est la 1ere fois. je pense que ce genre de chose peut arriver à n'importe qui, ça ne remet pas en question tes compétences de prof.
- Anna de NoaillesHabitué du forum
Lornet a écrit:Dans mon cas, c'est différent. Le CDE n'a appelé personne. Les parents d'élèves ne se sont pas plaints. En revanche, c'est le calme absolu dans le cours de la collègue à côté de ma salle, qui intervient parfois car c'est loin d'être le calme absolu quand j'ai mes élèves...J'aimerais bien, mais...ben non...en même temps, avec une de mes trois classes, la seule collègue qui ne se fait pas bordéliser, c'est la collègue à côté de ma salle. Ils ne sont calmes et ne travaillent que dans son cours, mais je ne connais pas sa recette.
J'ai demandé une inspection qui n'est jamais venue, beaucoup regretté mon lycée zone violence, et puis voilà : comment savoir quand on a atteint le seuil critique ?
je trouve ça fou que ta collègue se permette de surgir dans ta classe ainsi sans que tu aies demandé quoi que ce soit! Je ne me permettrais jamais ça à part si je sens un danger ou si on m'appelle! On peut en parler entre collègue mais entrer ainsi dans une classe devant les élèves, leur demander de se taire et mettre à mal le prof en cours qui parvient tant bien que mal de s'imposer, je trouve ça indécent!
- InvitéInvité
Reine Margot a écrit:Lornet a écrit:Dans mon cas, c'est différent. Le CDE n'a appelé personne. Les parents d'élèves ne se sont pas plaints. En revanche, c'est le calme absolu dans le cours de la collègue à côté de ma salle, qui intervient parfois car c'est loin d'être le calme absolu quand j'ai mes élèves...J'aimerais bien, mais...ben non...en même temps, avec une de mes trois classes, la seule collègue qui ne se fait pas bordéliser, c'est la collègue à côté de ma salle. Ils ne sont calmes et ne travaillent que dans son cours, mais je ne connais pas sa recette.
J'ai demandé une inspection qui n'est jamais venue, beaucoup regretté mon lycée zone violence, et puis voilà : comment savoir quand on a atteint le seuil critique ?
Dans ton cas Lornet, tu as été capable par le passé de gérer des classes dans un étb très dur, tu as des problèmes avec une seule classe, et c'est la 1ere fois. je pense que ce genre de chose peut arriver à n'importe qui, ça ne remet pas en question tes compétences de prof.
Pas avec une seule classe. J'ai les deux 6e les plus dures du bahut, et je n'ai pas assez serré la vis en arrivant. J'ai bataillé toute l'année. On a travaillé quand même, mais très souvent dans le bruit, avec quelques élèves qui hurlaient. Cette fin d'année est particulière : si pour les 6e, je suis "cool", les 5e m'ont catalogué "peau de vache à abattre" (il faut dire que là, on a énormément travaillé dans le calme toute l'année) et ce sont finalement les 5e qui sont odieux en cette fin d'année, me faisant payer de les avoir trop fait travailler.
- Reine MargotDemi-dieu
bon, tu vas finir cette année et l'an prochain tu sauras quelles erreurs éviter et comment les prendre d'entrée...
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- Anna de NoaillesHabitué du forum
Personnellement, je prendrais très mal qu'on vienne faire la police dans ma classe. Je remettrais les pendules à l"heure je pense. Hormis un danger effectif évidemment. D'ailleurs je ne suis jamais intervenue dans la classe de ma collègue alors que mes élèves me disent régulièrement quand il y a le bazar à côté: "mais pourquoi vous allez pas leur dire de se taire?".
- hophophopSage
Déjà une remarque : toi tu constates que ça na va pas (ou du moins que ça ne TE va pas). Je suis assez convaincue que les gens qui se font très intensément bordéliser ne se rendent compte de rien ou si peu : pour eux les élèves sont des petits cons point barre. Aucune remise en question ( qui n'est pas obligatoire d'ailleurs) ni même aucune "sensation" semble-t-il que ça dépasse une certaine norme, que ce n'est pas seulement une question de degré de tolérance...
J'ai du me faire bordeliser réellement qq heures ds ma vie. J'ai littéralement cru crever, alors que concrètement, personne ne sortait par la fenêtre ou n'était cul nu dans ma salle (ce qui est monnaie courante chez mon voisin de salle)
Bref, c'est certainement très dur ce que tu vis, lornet, mais je crois que ce n'est pas hyper grave tant qu'on garde une certaine conscience des choses. Je crois que tu atteins le seuil critique quand tu n'as plus el sens de la grvaité cde ce qui se passe, comme la collègue d'audrey ou encore comme mon collègue qui lance en rigolant "c'est fatiguant la fin d'année hein ?"
J'espère juste ne pas passer (trop) pourt une donneuse de leçon, je ne suis à l'abri de rien, comme toi lornet, et j'ai vécu mes 1ères années des moments très difficiles (avec les parents d'élèves notamment) !
J'ai du me faire bordeliser réellement qq heures ds ma vie. J'ai littéralement cru crever, alors que concrètement, personne ne sortait par la fenêtre ou n'était cul nu dans ma salle (ce qui est monnaie courante chez mon voisin de salle)
Bref, c'est certainement très dur ce que tu vis, lornet, mais je crois que ce n'est pas hyper grave tant qu'on garde une certaine conscience des choses. Je crois que tu atteins le seuil critique quand tu n'as plus el sens de la grvaité cde ce qui se passe, comme la collègue d'audrey ou encore comme mon collègue qui lance en rigolant "c'est fatiguant la fin d'année hein ?"
J'espère juste ne pas passer (trop) pourt une donneuse de leçon, je ne suis à l'abri de rien, comme toi lornet, et j'ai vécu mes 1ères années des moments très difficiles (avec les parents d'élèves notamment) !
- InvitéInvité
Anna de Noailles a écrit:
je trouve ça fou que ta collègue se permette de surgir dans ta classe ainsi sans que tu aies demandé quoi que ce soit! Je ne me permettrais jamais ça à part si je sens un danger ou si on m'appelle! On peut en parler entre collègue mais entrer ainsi dans une classe devant les élèves, leur demander de se taire et mettre à mal le prof en cours qui parvient tant bien que mal de s'imposer, je trouve ça indécent!
La première fois, j'étais en train d'exclure un élève avec le délégué qui attendait à la porte. Elle surgi : "Tu me suis immédiatement dans ma salle !" C'est sa PP. Mais il y a eu une fois où ça a été avec la classe dont elle n'est pas la PP...Ensuite, c'est vrai qu'ils étaient déchaînés ce jour-là, mais du coup, que de questions je me suis posées !
- Anna de NoaillesHabitué du forum
Lornet a écrit:Reine Margot a écrit:Lornet a écrit:Dans mon cas, c'est différent. Le CDE n'a appelé personne. Les parents d'élèves ne se sont pas plaints. En revanche, c'est le calme absolu dans le cours de la collègue à côté de ma salle, qui intervient parfois car c'est loin d'être le calme absolu quand j'ai mes élèves...J'aimerais bien, mais...ben non...en même temps, avec une de mes trois classes, la seule collègue qui ne se fait pas bordéliser, c'est la collègue à côté de ma salle. Ils ne sont calmes et ne travaillent que dans son cours, mais je ne connais pas sa recette.
J'ai demandé une inspection qui n'est jamais venue, beaucoup regretté mon lycée zone violence, et puis voilà : comment savoir quand on a atteint le seuil critique ?
Dans ton cas Lornet, tu as été capable par le passé de gérer des classes dans un étb très dur, tu as des problèmes avec une seule classe, et c'est la 1ere fois. je pense que ce genre de chose peut arriver à n'importe qui, ça ne remet pas en question tes compétences de prof.
Pas avec une seule classe. J'ai les deux 6e les plus dures du bahut, et je n'ai pas assez serré la vis en arrivant. J'ai bataillé toute l'année. On a travaillé quand même, mais très souvent dans le bruit, avec quelques élèves qui hurlaient. Cette fin d'année est particulière : si pour les 6e, je suis "cool", les 5e m'ont catalogué "peau de vache à abattre" (il faut dire que là, on a énormément travaillé dans le calme toute l'année) et ce sont finalement les 5e qui sont odieux en cette fin d'année, me faisant payer de les avoir trop fait travailler.
les petits sont difficiles dans les bahuts sensibles souvent. Chez nous, ce sont les 6è les pires.
- InvitéInvité
Je n'ai pas suffisamment confiance en moi pour remettre les pendules à l'heure. Je me sens comme une sous-merde faisant profil bas et je me remets en question.
- Anna de NoaillesHabitué du forum
Lornet a écrit:Anna de Noailles a écrit:
je trouve ça fou que ta collègue se permette de surgir dans ta classe ainsi sans que tu aies demandé quoi que ce soit! Je ne me permettrais jamais ça à part si je sens un danger ou si on m'appelle! On peut en parler entre collègue mais entrer ainsi dans une classe devant les élèves, leur demander de se taire et mettre à mal le prof en cours qui parvient tant bien que mal de s'imposer, je trouve ça indécent!
La première fois, j'étais en train d'exclure un élève avec le délégué qui attendait à la porte. Elle surgi : "Tu me suis immédiatement dans ma salle !" C'est sa PP. Mais il y a eu une fois où ça a été avec la classe dont elle n'est pas la PP...Ensuite, c'est vrai qu'ils étaient déchaînés ce jour-là, mais du coup, que de questions je me suis posées !
elle a fait son zorro! Alors que tu avais pris les choses en main en excluant un perturbateur, que tu ne lui avais rien demandé, elle se mêle de la situation, non pas pour bien faire mais pour montrer qu'à elle, ils lui obéissent (elle est forte!) ce qui l'a rassure sur sa propre capacité à se faire obéir. Un grand classique!
- CarabasVénérable
C'est bien pour ça que je suis hélas incapable de faire ce métier.Lornet a écrit:Je n'ai pas suffisamment confiance en moi pour remettre les pendules à l'heure. Je me sens comme une sous-merde faisant profil bas et je me remets en question.
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Terry Pratchett
- User5899Demi-dieu
Continuons à leur faire des journées apéro d'accueil quand ils sont au CM2...Anna de Noailles a écrit:les petits sont difficiles dans les bahuts sensibles souvent. Chez nous, ce sont les 6è les pires.
- Anna de NoaillesHabitué du forum
[quote="Lornet"]Je n'ai pas suffisamment confiance en moi pour remettre les pendules à l'heure. Je me sens comme une sous-merde faisant profil bas et je me remets en question.[/quot
Tout s'apprend et il faut sortir grandi de ses erreurs. Tu as conscience des choses ce qui est positif. Essaie de voir pourquoi à un moment donné la situation t'échappe. Est-ce un problème de cours? Les élèves sont-ils mis en activité rapidement? Comment gère-tu les conflits? As-tu des règles de vie de classes? ...
En analysant une situation, on peut rectifier ce qui ne va pas et ensuite recréer une atmosphère propice au travail.
Tout s'apprend et il faut sortir grandi de ses erreurs. Tu as conscience des choses ce qui est positif. Essaie de voir pourquoi à un moment donné la situation t'échappe. Est-ce un problème de cours? Les élèves sont-ils mis en activité rapidement? Comment gère-tu les conflits? As-tu des règles de vie de classes? ...
En analysant une situation, on peut rectifier ce qui ne va pas et ensuite recréer une atmosphère propice au travail.
- Anna de NoaillesHabitué du forum
Cripure a écrit:Continuons à leur faire des journées apéro d'accueil quand ils sont au CM2...Anna de Noailles a écrit:les petits sont difficiles dans les bahuts sensibles souvent. Chez nous, ce sont les 6è les pires.
on s'étonne après qu'ils soient à l'aise et comme chez eux une semaine après la rentrée!
- User5899Demi-dieu
AI, vous avez tout à fait raison. C'est d'ailleurs avec exactement le même souci que je me suis consciemment étalé sur l'inutilité de mes cours de cette année avec mes T L. Oui, j'avais le silence, mais j'ai été un prof nul, parce qu'ils n'ont rien appris de moi, ceux-là. Bien sûr que tout n'a pas reposé sur mes frêles épaules, mais bon, on le vit mal quand même. Je trouve que vous dites très bien ces choses, AI, et c'est déjà énorme.
- Reine MargotDemi-dieu
Al, j'ai l'impression de me retrouver énormément dans ce que tu dis. Je suis également exigeante dans mes cours (et je fais peu de trucs "amusants", cette année une mère de 6e m'a reproché de ne faire étudier que des classiques, que les élèves s'ennuyaient...), et je n'aime pas non plus l'aspect affectif de l'enseignement en collège.
cette année et 'lannée dernière ont été dures (enfin surtout l'an dernier), cette année les élèves m'ont fait sentir qu'ils ne m'aimaient pas, réclamaient le retour de leur prof, ils me reprochaient de ne pas les aimer (:shock: alors que j'expliquais que mon rôle était de leur faire cours, et non de les aimer ou pas), de ne pas assez les écouter (les écouter dire que je punis mais pas les élèves qu'il faut , bref)...ils ne me reprochent pas de ne rien faire ou de ne pas poser de limites mais de ne pas être assez en relation affective avec eux. et ça, ça ne m'intéresse pas,
je suis donc bien contente de partir...
cette année et 'lannée dernière ont été dures (enfin surtout l'an dernier), cette année les élèves m'ont fait sentir qu'ils ne m'aimaient pas, réclamaient le retour de leur prof, ils me reprochaient de ne pas les aimer (:shock: alors que j'expliquais que mon rôle était de leur faire cours, et non de les aimer ou pas), de ne pas assez les écouter (les écouter dire que je punis mais pas les élèves qu'il faut , bref)...ils ne me reprochent pas de ne rien faire ou de ne pas poser de limites mais de ne pas être assez en relation affective avec eux. et ça, ça ne m'intéresse pas,
je suis donc bien contente de partir...
- Anna de NoaillesHabitué du forum
Reine Margot a écrit:Al, j'ai l'impression de me retrouver énormément dans ce que tu dis. Je suis également exigeante dans mes cours (et je fais peu de trucs "amusants", cette année une mère de 6e m'a reproché de ne faire étudier que des classiques, que les élèves s'ennuyaient...), et je n'aime pas non plus l'aspect affectif de l'enseignement en collège.
cette année et 'lannée dernière ont été dures (enfin surtout l'an dernier), cette année les élèves m'ont fait sentir qu'ils ne m'aimaient pas, réclamaient le retour de leur prof, ils me reprochaient de ne pas les aimer (:shock: alors que j'expliquais que mon rôle était de leur faire cours, et non de les aimer ou pas), de ne pas assez les écouter (les écouter dire que je punis mais pas les élèves qu'il faut , bref)...ils ne me reprochent pas de ne rien faire ou de ne pas poser de limites mais de ne pas être assez en relation affective avec eux. et ça, ça ne m'intéresse pas,
je suis donc bien contente de partir...
il y a une part affective inévitable en effet. C'est as forcément normal mais c'est la réalité. Une classe se tient bien quand elle aime le prof bien souvent et vice versa. Chez nous, ils sont beaucoup dans l'affectif. Ce sont des gosses qui manquent d'attention chez eux, pour la plupart même si évidemment il ne faut pas généraliser et l'école , l'adulte a souvent un rôle de substitution de ce côté là.
- La JabotteNeoprof expérimenté
Anna de Noailles, je ne suis pas tout à fait d'accord. Parce qu'une heure de bordel dans la classe d'à côté, de temps en temps, ça passe. Mais quand je sais que ça me ruine systématiquement la même heure de cours du même jour pour la même classe, non, ce n'est pas tolérable.
Et d'une, certains collègues ne se remettent absolument pas en question.
Et de deux, certains collègues se remettent en question et ne savent plus que faire, et ça ne sert à rien de les laisser patauger. Le mieux est alors d'en parler avec eux pour expliquer : la prochaine fois, j'interviendrai, et tu n'auras qu'à envoyer un ou deux durs dans ma classe. Bien sûr, ça n'aide pas à poser une autorité mais en même temps, il me semble que l'autorité ne s'est de toute façon pas posée. Et je ne vois pas pourquoi je ferais semblant de ne pas entendre et de laisser souffrir mon collègue d'à côté.
Je ne pense pas que je serais intervenue dans les classes de Lornet, parce que ce qu'il décrit ressemble à du bruit, pas à un foutoir apocalyptique.
En revanche, il y a des moments où moi, je ne peux plus. Je ne supporte pas les chuchotements dans ma classe, je ne vois pas pourquoi j'aurais à supporter des injures, des hurlements, des cris de singe, de l'autre côté du mur.
Et d'une, certains collègues ne se remettent absolument pas en question.
Et de deux, certains collègues se remettent en question et ne savent plus que faire, et ça ne sert à rien de les laisser patauger. Le mieux est alors d'en parler avec eux pour expliquer : la prochaine fois, j'interviendrai, et tu n'auras qu'à envoyer un ou deux durs dans ma classe. Bien sûr, ça n'aide pas à poser une autorité mais en même temps, il me semble que l'autorité ne s'est de toute façon pas posée. Et je ne vois pas pourquoi je ferais semblant de ne pas entendre et de laisser souffrir mon collègue d'à côté.
Je ne pense pas que je serais intervenue dans les classes de Lornet, parce que ce qu'il décrit ressemble à du bruit, pas à un foutoir apocalyptique.
En revanche, il y a des moments où moi, je ne peux plus. Je ne supporte pas les chuchotements dans ma classe, je ne vois pas pourquoi j'aurais à supporter des injures, des hurlements, des cris de singe, de l'autre côté du mur.
- TrinityEsprit éclairé
J'ai connu le "il n'y a qu'avec toi que ça ne va pas"... ma première année. Je n'avais donc aucun recul, aucun point de comparaison pour relativiser.
J'étais tzr à l'année sur trois établissements de trois communes différentes (dont une à 30 bornes des deux autres, limitrophes, elles). Je bossais sur six jours : deux collèges étaient ouverts le mercredi et le dernier le samedi. Je ne faisais que passer des ces collèges et ne croisait que peu mes collègues.
Dans le collège de centre-ville, rien ne filtrait, tout allait bien pour tout le monde apparemment. J'ai laissé des messages d'alerte au pp d'une des classes et je n'ai jamais eu de réponse. Premier conseil de classe, le choc. C'était le foutoir dans tous les cours sauf chez ce monsieur pp. On s'est littéralement fait pourrir par le PA (devant les délégués de cette classe de merdeux) parce que "ce n'est pas à un conseil de classe qu'il doit entendre parler de tout ça, personne n'avait rien dit avant" !!! Ben si. On était en fait plusieurs à avoir laissé des mots dans le casier du pp mais il s'était bien gardé d'en parler à qui que ce soit. Résultat : zéro en crédibilité pour nous mais un soulagement énorme.
Maintenant, je suis en zep depuis 5 ans et... j'échangerai pas ma zep contre trois barils de centre-ville !! Ici, même si l'ambiance n'est pas toujours au beau fixe en SdP, on communique. De vive voix, par petits mots et, ô magie, en temps réel avec l'ent. Ça change tout. Sauf les gosses (qui arrivent à nous saccager nos cours mais pas, ou rarement, à nous casser le moral).
J'étais tzr à l'année sur trois établissements de trois communes différentes (dont une à 30 bornes des deux autres, limitrophes, elles). Je bossais sur six jours : deux collèges étaient ouverts le mercredi et le dernier le samedi. Je ne faisais que passer des ces collèges et ne croisait que peu mes collègues.
Dans le collège de centre-ville, rien ne filtrait, tout allait bien pour tout le monde apparemment. J'ai laissé des messages d'alerte au pp d'une des classes et je n'ai jamais eu de réponse. Premier conseil de classe, le choc. C'était le foutoir dans tous les cours sauf chez ce monsieur pp. On s'est littéralement fait pourrir par le PA (devant les délégués de cette classe de merdeux) parce que "ce n'est pas à un conseil de classe qu'il doit entendre parler de tout ça, personne n'avait rien dit avant" !!! Ben si. On était en fait plusieurs à avoir laissé des mots dans le casier du pp mais il s'était bien gardé d'en parler à qui que ce soit. Résultat : zéro en crédibilité pour nous mais un soulagement énorme.
Maintenant, je suis en zep depuis 5 ans et... j'échangerai pas ma zep contre trois barils de centre-ville !! Ici, même si l'ambiance n'est pas toujours au beau fixe en SdP, on communique. De vive voix, par petits mots et, ô magie, en temps réel avec l'ent. Ça change tout. Sauf les gosses (qui arrivent à nous saccager nos cours mais pas, ou rarement, à nous casser le moral).
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"Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue." Albert Einstein
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