- lulucastagnetteEmpereur
bellaciao a écrit:Mais est-ce qu'on "gère" quand on a des défauts flagrants ? Pour soi, en tout cas. Par exemple, je suis étourdie et j'oublie beaucoup. Je crois qu'ils m'acceptent comme ça, mais moi, je me sens humiliée quand cela m'arrive. Ou alors, c'est le TNI qui fonctionne mal et je ne suis pas hyper douée pour la technique, les branchements... Là, ils prennent de petits airs supérieurs qui m'agacent souverainement.
Ce ne sont que de petites choses qui ne me mettent pas en difficulté, mais qui sont parfois difficiles à accepter.
Pour les oublis, rien de tel que de TOUT NOTER !
Un agenda en plus de ton carnet de notes où tu écris tout au fur et à mesure (et que tu prends l'habitude de consulter chaque soir/chaque matin).
- TrinityEsprit éclairé
Perso, j'assume ma tête en l'air : des p'tites listes pour tout et n'importe quoi.
Quant au matériel... des fois je galère quand le TP inratable de chez J****n ne marche pas comme il devrait.
Quant au matériel... des fois je galère quand le TP inratable de chez J****n ne marche pas comme il devrait.
_________________
"Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue." Albert Einstein
- roxanneOracle
Moi je n'arrive pas à être trés rigoureuse sur les oublis, les croix à gérer, donc évidemment ils en "profitent" un peu.Seulement, il y a un jour où ça tombe, je ramasse , je note , et là tant pis.Ou pour un livre non lu je suis venue moi-même passer 3 heures un mercredi après_midi leur faire lire.Et ça , ça se sait et ça marque donc ils n'abusent pas non plus.
- JaneBNeoprof expérimenté
Je pense que l'assurance joue beaucoup dans notre relation aux élèves: se montrer sûr de soi, parfaitement à l'aise , ne pas se laisser destabiliser par diverses situations...
Les élèves auront tendance à s'engouffrer dans toute brèche s'ils sentent que leur prof est un peu hésitant, peu sûr de lui, jeune, inexpérimenté etc...
Les élèves auront tendance à s'engouffrer dans toute brèche s'ils sentent que leur prof est un peu hésitant, peu sûr de lui, jeune, inexpérimenté etc...
- User5899Demi-dieu
Ah, si nos cours doivent se laisser envahir par la technique, c'est sûr que nous aurons souvent l'air con des présentateurs télé lorsque le reportage ne part pas. Il faut bien accepter les inconvénients des supposés avantages.bellaciao a écrit:Mais est-ce qu'on "gère" quand on a des défauts flagrants ? Pour soi, en tout cas. Par exemple, je suis étourdie et j'oublie beaucoup. Je crois qu'ils m'acceptent comme ça, mais moi, je me sens humiliée quand cela m'arrive. Ou alors, c'est le TNI qui fonctionne mal et je ne suis pas hyper douée pour la technique, les branchements... Là, ils prennent de petits airs supérieurs qui m'agacent souverainement.
Ce ne sont que de petites choses qui ne me mettent pas en difficulté, mais qui sont parfois difficiles à accepter.
- bellaciaoFidèle du forum
Cripure a écrit:Ah, si nos cours doivent se laisser envahir par la technique, c'est sûr que nous aurons souvent l'air con des présentateurs télé lorsque le reportage ne part pas. Il faut bien accepter les inconvénients des supposés avantages.bellaciao a écrit:Mais est-ce qu'on "gère" quand on a des défauts flagrants ? Pour soi, en tout cas. Par exemple, je suis étourdie et j'oublie beaucoup. Je crois qu'ils m'acceptent comme ça, mais moi, je me sens humiliée quand cela m'arrive. Ou alors, c'est le TNI qui fonctionne mal et je ne suis pas hyper douée pour la technique, les branchements... Là, ils prennent de petits airs supérieurs qui m'agacent souverainement.
Ce ne sont que de petites choses qui ne me mettent pas en difficulté, mais qui sont parfois difficiles à accepter.
:lol!: Surtout que les élèves sont plus à l'aise que nous là-dessus !
- bellaciaoFidèle du forum
lulucastagnette a écrit:bellaciao a écrit:Mais est-ce qu'on "gère" quand on a des défauts flagrants ? Pour soi, en tout cas. Par exemple, je suis étourdie et j'oublie beaucoup. Je crois qu'ils m'acceptent comme ça, mais moi, je me sens humiliée quand cela m'arrive. Ou alors, c'est le TNI qui fonctionne mal et je ne suis pas hyper douée pour la technique, les branchements... Là, ils prennent de petits airs supérieurs qui m'agacent souverainement.
Ce ne sont que de petites choses qui ne me mettent pas en difficulté, mais qui sont parfois difficiles à accepter.
Pour les oublis, rien de tel que de TOUT NOTER !
Un agenda en plus de ton carnet de notes où tu écris tout au fur et à mesure (et que tu prends l'habitude de consulter chaque soir/chaque matin).
Oui, en fait c'est là où ça pèche : je commence à prendre l'habitude de noter, mais ensuite j'oublie de regarder l'agenda. :boulet:
- NitaEmpereur
bellaciao a écrit:
J'ai fait aussi une observation, qui me paraît assez décourageante (pour l'instant) : ils respectent les profs avec qui ils bossent bien, mais ils aiment et respectent vraiment (selon moi) les profs femmes qu'ils trouvent belles et bien habillées, c'est-à-dire féminines, voire assez sexy. Ce n'est pas tellement mon look, je suis plutôt naturelle, je n'ai pas le temps de me maquiller le matin, mais je me demande si je ne devrais pas jouer davantage un rôle par rapport à mon apparence. Attention, je ne dis pas que l'apparence remplace le travail, je dis qu'ils n'éprouvent qu'une indifférence polie envers les profs qui ne répondent pas à leurs critères esthétiques, alors qu'ils instaurent plus facilement une relation affective avec une prof qui leur plaît. Ou peut-être seulement moi qui vois les choses comme cela ?
Je ne chercherais pas à acheter leur intérêt en me préoccupant plus de mon apparence, mais je pense que l'affirmation de la féminité a à voir avec l'estime de soi et l'affirmation de soi et donc, quelque part, de l'autorité. Ce n'est pas une question d'âge ni de beauté, mais de mise en valeur de ses atouts. C'est aussi une scène théâtrale, la classe...
Euuuuuhhhhh... je crois que tu te fais des idées...
Je ne suis pas sexy (et je crois que je ne pourrais pas l'être même si mes mensurations me le permettaient, parce que je trouve cette attitude le plus souvent déplacée, et particulièrement dans un établissement scolaire, mais bon, chacun(e) voit midi à sa porte), et j'ai la plupart du temps d'excellentes relations avec mes élèves, même si, comme nous tous, j'ai rencontré des élèves réfractaires à mon charme incommensurable / ma personnalité rayonnante / mes méthodes géniales (rayez les mentions...), tout en étant relativement exigeante (depuis que je suis TZR, j'ai mis de l'eau dans mon vin, je ne recommencerai à attaquer les moulins à vent que lorsque j'aurai à nouveau un poste fixe).
Les élèves s'investissent affectivement dans la figure de leur prof, et réciproquement : il ne s'agit pas de s'intéresser à leur vie privée (qui sont leurs potes, avec qui ils sortent, que font-ils de leurs loisirs...), mais de les regarder comme des individus qui méritent (jusqu'à preuve du contraire) notre bienveillance.
Les profs populaires, d'après mon expérience, ce sont ceux qui sont "prévisibles", rigoureux et, finalement, sûrs d'eux, de leurs savoirs, de leurs buts, de leur légitimité. Ce qui dépend forcément, à mon sens, de la relation qu'on a avec une classe : si ça fonctionne, on est sûr de soi, si la mayonnaise ne prend pas, on doute de ses capacités à faire ce travail, non ?
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A clean house is a sign of a broken computer.
- NitaEmpereur
Cripure a écrit:
Je suis assez d'accord avec lulu, mais c'est une question d'équilibre individuel et de personnalité. Je crois qu'en classe, il faut que nous soyons sentis comme "à l'aise", et donc "maîtrisant" ("gérant" comme ils disent : "Cripure, y gère"). Ca implique, si nous jouons un rôle, de le maîtriser dans tous ses registres, et de faire très attention les jours où nous sommes crevés. Par ailleurs, si l'on peut ajouter une certaine dose d'imprévisibilité dans nos réactions, c'est mieux : rien de pire que le comique de répétition, surtout involontaire...
Au collège, la dose d'imprévisibilité ne doit pas être trop forte, ça les angoisse. Si la même sottise passe sans problème pendant un trimestre, et qu'elle est sanctionnée en suite, il va falloir expliquer pourquoi... sinon, il y a de grands risques qu'ils testent à nouveau les limites ("et ça ? est-ce que je peux le faire ? :mitrailler: ah, ben nan...)
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A clean house is a sign of a broken computer.
- bellaciaoFidèle du forum
Nita a écrit:
Euuuuuhhhhh... je crois que tu te fais des idées...
Je ne suis pas sexy (et je crois que je ne pourrais pas l'être même si mes mensurations me le permettaient, parce que je trouve cette attitude le plus souvent déplacée, et particulièrement dans un établissement scolaire, mais bon, chacun(e) voit midi à sa porte), et j'ai la plupart du temps d'excellentes relations avec mes élèves, même si, comme nous tous, j'ai rencontré des élèves réfractaires à mon charme incommensurable / ma personnalité rayonnante / mes méthodes géniales (rayez les mentions...), tout en étant relativement exigeante (depuis que je suis TZR, j'ai mis de l'eau dans mon vin, je ne recommencerai à attaquer les moulins à vent que lorsque j'aurai à nouveau un poste fixe).
Déjà, je précise que je ne parle pas pour moi. J'ai expliqué pourquoi je l'ai remarqué à partir des collègues de mon entourage.
Les élèves s'investissent affectivement dans la figure de leur prof, et réciproquement : il ne s'agit pas de s'intéresser à leur vie privée (qui sont leurs potes, avec qui ils sortent, que font-ils de leurs loisirs...),mais de les regarder comme des individus qui méritent (jusqu'à preuve du contraire) notre bienveillance.
Je suis bien d'accord avec toi, et je pense faire preuve de cette bienveillance, que j'éprouve. Néanmoins, ils sont sensibles aux profs qui les écoutent raconter leurs menus ennuis, disputes, affaires de coeur, et j'ai du mal à m'imaginer même faire ça. Donc, tant pis.
Les profs populaires, d'après mon expérience, ce sont ceux qui sont "prévisibles", rigoureux et, finalement, sûrs d'eux, de leurs savoirs, de leurs buts, de leur légitimité. Ce qui dépend forcément, à mon sens, de la relation qu'on a avec une classe : si ça fonctionne, on est sûr de soi, si la mayonnaise ne prend pas, on doute de ses capacités à faire ce travail, non ?
Justement, lorsque la mayonnaise ne prend pas et qu'on en vient à douter, où est-ce que ça a commencé ? Parce les élèves d'en face n'ont pas eu une réponse qui nous mette à l'aise ou parce qu'on doute ?
J'ajoute une dernière question : parvenez-vous à être "bons" en cours même dans l'adversité ? Je suis bien meilleure quand je suis en confiance avec un "public" que je sens acquis et participatif.
- TrinityEsprit éclairé
bellaciao a écrit:
Justement, lorsque la mayonnaise ne prend pas et qu'on en vient à douter, où est-ce que ça a commencé ? Parce les élèves d'en face n'ont pas eu une réponse qui nous mette à l'aise ou parce qu'on doute ?
J'ajoute une dernière question : parvenez-vous à être "bons" en cours même dans l'adversité ? Je suis bien meilleure quand je suis en confiance avec un "public" que je sens acquis et participatif.
Oui quand c'est une classe qui fonctionne bien en général : on a tous des hauts et des bas, eux aussi. Dans ce cas, j'arrive sans problème à prendre sur moi pour compenser leurs "bas".
Non, quand c'est une classe avec qui ça ne passe quasi jamais. Sur mes 10 classes cette année, il y en a 2 avec qui j'ai fait de la m***e, j'y allais à reculons et n'avais aucune motivation.
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"Deux choses sont infinies : l'Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l'Univers, je n'en ai pas encore acquis la certitude absolue." Albert Einstein
- InvitéInvité
Je n'ai eu aucune remarque quant à la valeur de mes cours, ou alors positives, venant de parents de bons élèves ou des élèves eux-mêmes. Donc je dois faire de bons cours. En revanche, c'est bruyant. C'est aussi ça de ne pas avoir sa salle et de faire cours dans des salles en U...
- NitaEmpereur
bellaciao a écrit:Nita a écrit:
Déjà, je précise que je ne parle pas pour moi. J'ai expliqué pourquoi je l'ai remarqué à partir des collègues de mon entourage.
Voui, mais j'ai répondu en citant sans lire tout le fil parce que j'étais abasourdie par ta remarque, et après, je n'ai pas édité...
Les élèves s'investissent affectivement dans la figure de leur prof, et réciproquement : il ne s'agit pas de s'intéresser à leur vie privée (qui sont leurs potes, avec qui ils sortent, que font-ils de leurs loisirs...),mais de les regarder comme des individus qui méritent (jusqu'à preuve du contraire) notre bienveillance.
Je suis bien d'accord avec toi, et je pense faire preuve de cette bienveillance, que j'éprouve. Néanmoins, ils sont sensibles aux profs qui les écoutent raconter leurs menus ennuis, disputes, affaires de coeur, et j'ai du mal à m'imaginer même faire ça. Donc, tant pis.
Mouiiiii... mais pas toujours. La posture du confident n'est pas obligatoire, et je ne m'intéresse pas à leurs menus ennuis !
Les profs populaires, d'après mon expérience, ce sont ceux qui sont "prévisibles", rigoureux et, finalement, sûrs d'eux, de leurs savoirs, de leurs buts, de leur légitimité. Ce qui dépend forcément, à mon sens, de la relation qu'on a avec une classe : si ça fonctionne, on est sûr de soi, si la mayonnaise ne prend pas, on doute de ses capacités à faire ce travail, non ?
Justement, lorsque la mayonnaise ne prend pas et qu'on en vient à douter, où est-ce que ça a commencé ? Parce les élèves d'en face n'ont pas eu une réponse qui nous mette à l'aise ou parce qu'on doute ?
J'ajoute une dernière question : parvenez-vous à être "bons" en cours même dans l'adversité ? Je suis bien meilleure quand je suis en confiance avec un "public" que je sens acquis et participatif.
Nous sommes tous meilleurs avec un public acquis ! Quand la mayo ne prend pas, ce n'est pas toujours de notre faute : certaines classes sont constituées en dépit du bon sens, et font de l'obstruction un principe d'existence. Quand je suis confrontée à ce cas de figure, je me méfie du "Avec moi, ça va bien", parce que c'est très rare (mais ça arrive, je le sais parce que j'ai eu une classe infecte avec tous, sauf avec moi. Pas de recette, un bienheureux hasard), et là soit c'est ponctuel : le cours sera meilleur la prochaine fois (on se motive), soit c'est structurel (mes 3e, il y a deux ans ) et là, j'en suis venue à limiter les dégâts pour moi d'abord, pour eux ensuite.
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- JaneBNeoprof expérimenté
Pour ma part, comme toi, je suis bien meilleure quand je suis en confiance avec un " public" que je sens acquis et participatif. Cette année, j'ai eu 2 classes sur 6 où l'alchimie n'a pas bien pris...Noetiote a écrit:bellaciao a écrit:
Justement, lorsque la mayonnaise ne prend pas et qu'on en vient à douter, où est-ce que ça a commencé ? Parce les élèves d'en face n'ont pas eu une réponse qui nous mette à l'aise ou parce qu'on doute ?
J'ajoute une dernière question : parvenez-vous à être "bons" en cours même dans l'adversité ? Je suis bien meilleure quand je suis en confiance avec un "public" que je sens acquis et participatif.
Oui quand c'est une classe qui fonctionne bien en général : on a tous des hauts et des bas, eux aussi. Dans ce cas, j'arrive sans problème à prendre sur moi pour compenser leurs "bas".
Non, quand c'est une classe avec qui ça ne passe quasi jamais. Sur mes 10 classes cette année, il y en a 2 avec qui j'ai fait de la m***e, j'y allais à reculons et n'avais aucune motivation.
C'est frustrant mais je me dis que c'est comme çà dans la vie aussi! Il y a des personnes avec qui on s'entend bien instantanément et d'autres moins ...inutile de vouloir faire l'unanimité!
- ysabelDevin
bellaciao a écrit:Cripure a écrit:Ah, si nos cours doivent se laisser envahir par la technique, c'est sûr que nous aurons souvent l'air con des présentateurs télé lorsque le reportage ne part pas. Il faut bien accepter les inconvénients des supposés avantages.bellaciao a écrit:Mais est-ce qu'on "gère" quand on a des défauts flagrants ? Pour soi, en tout cas. Par exemple, je suis étourdie et j'oublie beaucoup. Je crois qu'ils m'acceptent comme ça, mais moi, je me sens humiliée quand cela m'arrive. Ou alors, c'est le TNI qui fonctionne mal et je ne suis pas hyper douée pour la technique, les branchements... Là, ils prennent de petits airs supérieurs qui m'agacent souverainement.
Ce ne sont que de petites choses qui ne me mettent pas en difficulté, mais qui sont parfois difficiles à accepter.
:lol!: Surtout que les élèves sont plus à l'aise que nous là-dessus !
n'en sois pas si sûr...
une fois, le matos merdouille... un gamin commence à faire le zouave... je lui ai filé la tâche de mettre en route la bête et... il a eu l'air idiot
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- DhaiphiGrand sage
ysabel a écrit:n'en sois si sûr...
Aisance qui n'est souvent qu'apparence.
Et comme dans tous les domaines, et celui-ci n'échappe pas à la règle, les bons restent bons et les autres... comme d'habitude.
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- HermionyGuide spirituel
Noetiote a écrit:
Oui quand c'est une classe qui fonctionne bien en général : on a tous des hauts et des bas, eux aussi. Dans ce cas, j'arrive sans problème à prendre sur moi pour compenser leurs "bas".
Non, quand c'est une classe avec qui ça ne passe quasi jamais. Sur mes 10 classes cette année, il y en a 2 avec qui j'ai fait de la m***e, j'y allais à reculons et n'avais aucune motivation.
+1. Cette année, sur mes 4 classes, ça se passait très bien avec deux, et du coup, pas besoin d'en rajouter dans l'autorité,les jours où ils étaient moins bien, je gérais.
Une classe avec qui il y a eu de sacrés "bas" à cause d'un élève (un seul) qui devenait très vite ingérable (et encore, il était plutôt calme dans mon cours comparé à ce que disaient certains collègues).
Et une classe (ma 4è) avec qui ça n'est pas passé dès le début de l'année...comme toi, j'y allais à reculons, j'en avais parfois mal au ventre et je n'étais pas motivée du TOUT...du coup ça se ressent dans mes cours et ça devient vite chiant (en même temps, il y en avait 4 / 5 seulement qui bossait dans cette classe alors...).
Et j'ajouterai que l'état d'esprit des élèves joue beaucoup..si déjà on sent que notre discours ne les intéresse pas, voire qu'ils montre ostensiblement qu'ils s'en fichent et qu'ils sont là parce qu'ils y sont plus qu'obligés....Un groupe classe, c'est de l'humain, donc c'est variable...et l'alchimie n'est pas toujours là...
- poutouNiveau 10
Anna de Noailles a écrit:Lornet a écrit:Dans mon cas, c'est différent. Le CDE n'a appelé personne. Les parents d'élèves ne se sont pas plaints. En revanche, c'est le calme absolu dans le cours de la collègue à côté de ma salle, qui intervient parfois car c'est loin d'être le calme absolu quand j'ai mes élèves...J'aimerais bien, mais...ben non...en même temps, avec une de mes trois classes, la seule collègue qui ne se fait pas bordéliser, c'est la collègue à côté de ma salle. Ils ne sont calmes et ne travaillent que dans son cours, mais je ne connais pas sa recette.
J'ai demandé une inspection qui n'est jamais venue, beaucoup regretté mon lycée zone violence, et puis voilà : comment savoir quand on a atteint le seuil critique ?
je trouve ça fou que ta collègue se permette de surgir dans ta classe ainsi sans que tu aies demandé quoi que ce soit! Je ne me permettrais jamais ça à part si je sens un danger ou si on m'appelle! On peut en parler entre collègue mais entrer ainsi dans une classe devant les élèves, leur demander de se taire et mettre à mal le prof en cours qui parvient tant bien que mal de s'imposer, je trouve ça indécent!
J'ai été dans ce cas toute cette année avec une collègue; dans sa salle, on entendait des cris terribles. J'ai commencé à intervenir au mois de novembre, complètement flippée, un mercredi car je savais que le cpe n'est pas là ce jour. Les élèves qui rugissaient dans son cours étaient dans le mien l'heure d'avant et même s'ils ne sont pas faciles faciles, je n'ai pas compris ce qui se passait. J'ai eu peur, c'est tout, car ce que j'entendais était gigantesque. Je précise que je suis dans un collège de campagne pas facile facile mais ce n'est pas comme dans certains bahuts zep de la balieue lyonnaise où j'ai aussi bossé. Si je suis allée dans son cours, une autre collègue d'une salle voisine l'a fait aussi car on a eu vraiment peur.
Ensuite, toute l'année, cça a été horrible. le cpe montait quand il pouvait. J'y suis retournée à chaque fois que j'ai senti danger (3 ou 4 fois dans l'année). La dernière fois, un enfant faisait une crise de nerfs et, avec une surveillante, nous avons dû le calmer en le prenant par les poignets et en le faisant sortir de la salle. Je n'ai pas fait ça de gaieté de coeur. Je pense que ca a aussi altéré ma relation avec certaines classe que nous avions en commun ca je n'arrivais pas à comprendre que les élèves puissent être "des élèves" puis ensuite de vrais monstres. J'ai remis en cause ma direction qui ne faisait rien pour aider la collègue. J'ai dit ce que je pensais des dangers encourus par tous, élèves et prof. J'ai souffert du bruit, j'ai entendu les élèves dont je suis p.p me raconter des choses hallucinantes (et j'ai essayé de couper court à leurs remarques m), j'ai eu des parents qui m'ont contactée car ils étaient très inquiets.
Finalement, la collègue part dans un lycée, elle n'avait presque plus de points (nous sommes toutes deux arrivées dans ce bahut cette année), je ne sais pas comment c'est possible mais est-ce que ce sera mieux pour elle? Je ne sais pas. Elle devrait ne plus avoir d'élèves et on devrait l'aider à changer de job ou d'administration. Mais au final, elle paraît ne jamais se remettre en question. C'est déconcertant, une personne comme ça. Mais j'avoue que pour moi, l'année a été très difficile.
- InvitéInvité
poutou a écrit:choses hallucinantes (et j'ai essayé de couper court à leurs remarques m), j'ai eu des parents qui m'ont contactée car ils étaient très inquiets.
Finalement, la collègue part dans un lycée, elle n'avait presque plus de points (nous sommes toutes deux arrivées dans ce bahut cette année), je ne sais pas comment c'est possible mais est-ce que ce sera mieux pour elle?
Si mes élèves font encore plus le boxon, je pourrai retourner enseigner dans un lycée ? :shock:
- User5899Demi-dieu
Lornet a écrit:Donc je dois faire de bons cours. En revanche, c'est bruyant. C'est aussi ça de ne pas avoir sa salle et de faire cours dans des salles en U...
Ca existe encore ?
- La JabotteNeoprof expérimenté
Si vous saviez...Cripure a écrit:Lornet a écrit:Donc je dois faire de bons cours. En revanche, c'est bruyant. C'est aussi ça de ne pas avoir sa salle et de faire cours dans des salles en U...
Ca existe encore ?
- Reine MargotDemi-dieu
oui, notamment quand on nous colle dans une salle de langues par exemple (et la pratique orale le justifie).
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- ProvenceEnchanteur
Reine Margot a écrit:oui, notamment quand on nous colle dans une salle de langues par exemple (et la pratique orale le justifie).
De toutes les collègues de langue de mon collège, une seule a choisi d'installer ses tables en U (et enquiquine, par la même occasion, les collègues qui partagent la même salle). On en revient beaucoup, je crois, de cette disposition censée favoriser la communication.
- Reine MargotDemi-dieu
oui, chacun sa pratique...qu'on mette les tables en U pour les langues ne me choque pas, après l'efficacité je ne saurais dire.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- SteredDoyen
J'ai connu la salle en U : après deux heures de cours dedans, je me débrouillais pour y arriver en avance et la remettre "normalement". C'était chiant de défaire et refaire, mais je ne pouvais pas faire cours sereinement dedans.
- InvitéInvité
Stered a écrit:J'ai connu la salle en U : après deux heures de cours dedans, je me débrouillais pour y arriver en avance et la remettre "normalement". C'était chiant de défaire et refaire, mais je ne pouvais pas faire cours sereinement dedans.
J'ai essayé mais les élèves n'ont pas réussi à remettre exactement les tables comme elle étaient, d'où le mécontentement du collègue dont c'est la salle...
J'ai donc dû supporter 8 h/semaine cette salle.
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