- PseudoDemi-dieu
Un collège, le jour du conseil de classe des 3°4. Les personnages se croisent, et Benameur croque leur vie, leurs espoirs mais surtout leurs peurs, leurs désespoirs, leurs désirs déçus ou en germes, leur lutte contre un système qui fait peu cas de l'humain. Un peu comme Madison, cancre-artiste de la 3°4, croque leurs portraits à tous, de façon si juste et si sensible.
Ce livre, c'est une collègue qui me l'a amené au CDI hier. Bah, encore une histoire de bahut, j'en peux plus du bahut et de ses histoires... Mais j'ai dévoré ce livre en moins de 24h00. Commencé hier soir, je l'ai terminé tout à l'heure.
Tout y est, et surtout le vide sidéral contre lequel les personnages luttent, la solitude abyssale dans laquelle chacun tente de ne pas se noyer, de la chef d'établissement à l'élève le moins scolaire.
Je me suis retrouvée dans chacun des personnages. Une mention particulière pour la prof de svt, incapable d'aller travailler tellement elle est travailler par autre chose. Et à la documentaliste qui ne recueille que mépris et silence poli quand elle tente d'expliquer ses projets (ah ! ô combien ! Combien de ces putains de profs auront répondu à mon mail de jeudi leur demandant de me laisser leur classe une heure ou deux pour l'initiation des 6eme ? On pari sur aucun ?)
Ca me fait du bien, sans me rassurer pourtant : puisqu'on sait, puisque tout le monde souffre, à quoi bon continuer cette mascarade ? Et pourtant, lundi, on y retourne...
- FourseasonsGrand sage
Pseudo a écrit:
Un collège, le jour du conseil de classe des 3°4. Les personnages se croisent, et Benameur croque leur vie, leurs espoirs mais surtout leurs peurs, leurs désespoirs, leurs désirs déçus ou en germes, leur lutte contre un système qui fait peu cas de l'humain. Un peu comme Madison, cancre-artiste de la 3°4, croque leurs portraits à tous, de façon si juste et si sensible.
Ce livre, c'est une collègue qui me l'a amené au CDI hier. Bah, encore une histoire de bahut, j'en peux plus du bahut et de ses histoires... Mais j'ai dévoré ce livre en moins de 24h00. Commencé hier soir, je l'ai terminé tout à l'heure.
Tout y est, et surtout le vide sidéral contre lequel les personnages luttent, la solitude abyssale dans laquelle chacun tente de ne pas se noyer, de la chef d'établissement à l'élève le moins scolaire.
Je me suis retrouvée dans chacun des personnages. Une mention particulière pour la prof de svt, incapable d'aller travailler tellement elle est travailler par autre chose. Et à la documentaliste qui ne recueille que mépris et silence poli quand elle tente d'expliquer ses projets (ah ! ô combien ! Combien de ces putains de profs auront répondu à mon mail de jeudi leur demandant de me laisser leur classe une heure ou deux pour l'initiation des 6eme ? On pari sur aucun ?)
Ca me fait du bien, sans me rassurer pourtant : puisqu'on sait, puisque tout le monde souffre, à quoi bon continuer cette mascarade ? Et pourtant, lundi, on y retourne...
Tu me tentes Pseudo...
Je ne résiste pas : un commentaire sur le site de la fnac sur ce livre.
une bouffée d'oxygène pour la rentrée !
j'ai découvert cet(te) auteur(e) cet été et j'adore ! ce livre là nous donne envie de croire que tout est encore possible dans l'enseignement ... à dévorer et à faire partager !
:lol:
- PseudoDemi-dieu
Loise a écrit:
Je ne résiste pas : un commentaire sur le site de la fnac sur ce livre.
une bouffée d'oxygène pour la rentrée !
j'ai découvert cet(te) auteur(e) cet été et j'adore ! ce livre là nous donne envie de croire que tout est encore possible dans l'enseignement ... à dévorer et à faire partager !
:lol:
Il faut vraiment beaucoup d'optimisme pour dire ça... On va dire qu'il y a de petites choses de possibles dans l'enseignement, mais globalement le tableau ne m'a pas semblé très rose !
Lis le, et tu nous départagera
- lulucastagnetteEmpereur
Kafka Tamura, quinze ans, fuit sa maison de Tokyo pour échapper à la terrible prophétie que son père a prononcée contre lui. Nakata, vieil homme simple d'esprit, décide lui aussi de prendre la route, obéissant à un appel impérieux, attiré par une force qui le dépasse. Lancés dans une vaste odyssée, nos deux héros vont croiser en chemin des hommes et des chats, une mère maquerelle fantomatique et une prostituée férue de Hegel, des soldats perdus et un inquiétant colonel, des maquereaux et des sardines tombant du ciel, et bien d'autres choses encore.
Une oeuvre remarquable qu'on a du mal à lâcher.
Où commence le rêve, où s'arrête-t-il ? Difficile parfois de s'y retrouver... mais au fil des pages, cela importe de moins en moins.
La densité des personnages, la construction du roman, les thèmes, les références mythologiques... un coup de maître.
Quand je pense à son recueil de nouvelles que j'ai péniblement achevé...
- lamelimeloÉrudit
J'avais beaucoup aimé ce roman...J'ai apprécié aussi Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil ainsi que les amants du Spoutnik '(du même auteur). Et là, on vient de m'offrir le 1er tome de son dernier roman,1Q84.
Mais pour l'instant, je lis Freedom...Je crois qu'il ya environ 600 ou 700 pages...
Sinon, Lulu, j'ai vu que tu avais lu Le coeur régulier d'Olivier Adam. J'avais bien aimé aussi mais j'ai préféré A l'abri de rien qui m'avait bouleversée...
Mais pour l'instant, je lis Freedom...Je crois qu'il ya environ 600 ou 700 pages...
Sinon, Lulu, j'ai vu que tu avais lu Le coeur régulier d'Olivier Adam. J'avais bien aimé aussi mais j'ai préféré A l'abri de rien qui m'avait bouleversée...
- lulucastagnetteEmpereur
Les voilà, encore une fois : Billaud, Carnot, Prieur, Prieur, Couthon, Robespierre, Collot, Barrère, Lindet, Saint-Just, Saint-André.
Nous connaissons tous le célèbre tableau des Onze où est représenté le Comité de salut public qui, en 1794, instaura le gouvernement révolutionnaire de l'an II et la politique dite de Terreur.
Mais qui fut le commanditaire de cette oeuvre ? A quelles conditions et à quelles fins fut-elle peinte par François-Elie Corentin, le Tiepolo de la Terreur ?
Même si j'ai trouvé le style remarquable, je n'ai pas du tout été emballée par cette oeuvre...
- lulucastagnetteEmpereur
lamelimelo a écrit:Sinon, Lulu, j'ai vu que tu avais lu Le coeur régulier d'Olivier Adam. J'avais bien aimé aussi mais j'ai préféré A l'abri de rien qui m'avait bouleversée...
Oui, j'ai bien aimé (sans que ce soit renversant). J'ai vu qu'il était l'auteur de "Je vais bien, ne t'en fais pas" (bon, je dis ça, mais je n'ai pas vu le film, j'ai juste retenu le titre... :lol: )
Bonne lecture de pavé !
- blancheExpert
Présentation de l'éditeur
Après la mort de leur mère, trois frères que tout sépare se retrouvent dans la ferme familiale. Tor,
l'aîné, se consacre à l'élevage de porcs, Margido dirige une entreprise de pompes funèbres et Erlend est décorateur de vitrines à Copenhague. Les retrouvailles s'annoncent mouvementées : la tension atteint son paroxysme lorsque la question de l'héritage amène le père de famille à révéler un terrible secret.
Je ne sais plus si c'est sur Neoprofs que ce roman avait été évoqué, toujours est-il que je l'ai beaucoup aimé et que je viens de commander la suite!
- lamelimeloÉrudit
je crois que c'est moi qui avais évoqué ce roman. Pour la suite, je ne l'ai pas lue car j'attendais qu'elle paraisse en livre de poche. Tu nous tiendras au courant?
- lulucastagnetteEmpereur
"Qu'est-ce que tu dirais si je me rase la moustache ?" demande Marc à Agnès. "Je ne sais pas. Je t'aime avec mais je ne t'ai jamais connu sans." Elle sort un moment faire des courses, le laissant devant le miroir de la salle de bain. Et il le fait. Comme ça : par jeu, pour voir la tête qu'elle fer, pour changer un petit quelque chose dans leur vie heureuse et sans histoire. Elle rentre et ne fait aucune remarque. Le plus drôle, c'est qu'elle a vraiment l'air de ne rien remarquer. Les autres n'ont plus.
Je sais que je retarde vu la date de parution du roman...
Lu sur les conseils de Rose ! J'ai adore ce roman totalement fou et très angoissant en même temps. Un homme qui sombre peu à peu dans la folie et qui voit son monde se décomposer peu à peu. Excellent !
- lulucastagnetteEmpereur
A quelques mois d'intervalle, la vie m'a rendu témoin des deux événements qui me font le plus peur au monde : la mort d'un enfant pour ses parents, celle d'une jeune femme pour ses enfants et son mari.
Quelqu'un m'a dit alors : tu es écrivain, pourquoi n'écris-tu pas notre histoire ?
C'était une commande, je l'ai acceptée. C'est ainsi que je me suis retrouvé à raconter l'amitié entre un homme et une femme, tous deux rescapés d'un cancer, tous deux boiteux et tous deux juges, qui s'occupaient d'affaires de surendettement au tribunal d'instance de Vienne (Isère).
Il est question dans ce livre de vie et de mort, de maladie, d'extrême pauvreté, de justice et surtout d'amour. Tout y est vrai.
Un récit émouvant, écrit avec des mots justes.
La première partie, drame de la mort d'un enfant lors du tsunami, est particulièrement réussie.
Bouleversant mais jamais larmoyant.
- FrisouilleEnchanteur
Je suis heureuse qu'il t'ait plu... La récente conversation déviante sur Foenkinos a ravivé mon désir de lire celui-ci... Je m'y mets dès que j'ai fini La peu de chagrin (Balzac me barbe je crois ).
- lulucastagnetteEmpereur
Frisouille a écrit:Je suis heureuse qu'il t'ait plu... La récente conversation déviante sur Foenkinos a ravivé mon désir de lire celui-ci... Je m'y mets dès que j'ai fini La peu de chagrin (Balzac me barbe je crois ).
Ah non, ne critique pas "La peau de chagrin" !!!
- FrisouilleEnchanteur
Je ne critique pas, j'ai honte de moi !
Mais ça y est, je suis passée dans la dernière partie, ça semble plus riche !
Mais ça y est, je suis passée dans la dernière partie, ça semble plus riche !
- MufabGrand Maître
lulucastagnette a écrit:
"Qu'est-ce que tu dirais si je me rase la moustache ?" demande Marc à Agnès. "Je ne sais pas. Je t'aime avec mais je ne t'ai jamais connu sans." Elle sort un moment faire des courses, le laissant devant le miroir de la salle de bain. Et il le fait. Comme ça : par jeu, pour voir la tête qu'elle fer, pour changer un petit quelque chose dans leur vie heureuse et sans histoire. Elle rentre et ne fait aucune remarque. Le plus drôle, c'est qu'elle a vraiment l'air de ne rien remarquer. Les autres n'ont plus.
Je sais que je retarde vu la date de parution du roman...
Lu sur les conseils de Rose ! J'ai adore ce roman totalement fou et très angoissant en même temps. Un homme qui sombre peu à peu dans la folie et qui voit son monde se décomposer peu à peu. Excellent !
Le film avec Vincent Lindon et Emmanuelle Devos est très déroutant également.
- FourseasonsGrand sage
µlulucastagnette a écrit:
Kafka Tamura, quinze ans, fuit sa maison de Tokyo pour échapper à la terrible prophétie que son père a prononcée contre lui. Nakata, vieil homme simple d'esprit, décide lui aussi de prendre la route, obéissant à un appel impérieux, attiré par une force qui le dépasse. Lancés dans une vaste odyssée, nos deux héros vont croiser en chemin des hommes et des chats, une mère maquerelle fantomatique et une prostituée férue de Hegel, des soldats perdus et un inquiétant colonel, des maquereaux et des sardines tombant du ciel, et bien d'autres choses encore.
Une oeuvre remarquable qu'on a du mal à lâcher.
Où commence le rêve, où s'arrête-t-il ? Difficile parfois de s'y retrouver... mais au fil des pages, cela importe de moins en moins.
La densité des personnages, la construction du roman, les thèmes, les références mythologiques... un coup de maître.
Quand je pense à son recueil de nouvelles que j'ai péniblement achevé...
Lulu tu parles de Après le tremblement de terre ? Je suis en train de le lire et c'est plutôt sympa. Mais mais mais ca fait plusieurs jours que j'ai commencé ce petit livre... cette lecture traine !
Alors je me demandais si ses autres livres sont mieux.
- FourseasonsGrand sage
adlidi a écrit:Je vais attaquer ça:
Quand la célèbre journaliste d'investigation Rhoda Gradwyn est admise dans la clinique privée du docteur Chandler-Powell pour faire disparaître une cicatrice qui la défigure depuis l'enfance, elle a pour perspective une opération réalisée par un chirurgien reconnu, une paisible semaine de convalescence, dans l'un des plus beaux manoirs du Dorset et le début d'une nouvelle vie. Pourtant, malgré le succès de l'intervention, elle ne quittera pas Cheverell Mannar vivante. Le commandant Dalgliesh et son équipe, appelés pour enquêter sur ce qui se révèle être un meurtre suivi d'une deuxième mort suspecte, se trouvent confrontés à des problèmes qui les conduiront bien au-delà de la simple recherche des coupables…
Alors Adlidi tes impressions sur ce livre ?
- adlidiHabitué du forum
Loise a écrit:adlidi a écrit:Je vais attaquer ça:
Quand la célèbre journaliste d'investigation Rhoda Gradwyn est admise dans la clinique privée du docteur Chandler-Powell pour faire disparaître une cicatrice qui la défigure depuis l'enfance, elle a pour perspective une opération réalisée par un chirurgien reconnu, une paisible semaine de convalescence, dans l'un des plus beaux manoirs du Dorset et le début d'une nouvelle vie. Pourtant, malgré le succès de l'intervention, elle ne quittera pas Cheverell Mannar vivante. Le commandant Dalgliesh et son équipe, appelés pour enquêter sur ce qui se révèle être un meurtre suivi d'une deuxième mort suspecte, se trouvent confrontés à des problèmes qui les conduiront bien au-delà de la simple recherche des coupables…
Alors Adlidi tes impressions sur ce livre ?
J'ai pas encore fini.. Par contre, je viens de lire ça:
Très émouvant...
_________________
"La vie c'est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber."
- Invité31Sage
lulucastagnette a écrit:
A quelques mois d'intervalle, la vie m'a rendu témoin des deux événements qui me font le plus peur au monde : la mort d'un enfant pour ses parents, celle d'une jeune femme pour ses enfants et son mari.
Quelqu'un m'a dit alors : tu es écrivain, pourquoi n'écris-tu pas notre histoire ?
C'était une commande, je l'ai acceptée. C'est ainsi que je me suis retrouvé à raconter l'amitié entre un homme et une femme, tous deux rescapés d'un cancer, tous deux boiteux et tous deux juges, qui s'occupaient d'affaires de surendettement au tribunal d'instance de Vienne (Isère).
Il est question dans ce livre de vie et de mort, de maladie, d'extrême pauvreté, de justice et surtout d'amour. Tout y est vrai.
Un récit émouvant, écrit avec des mots justes.
La première partie, drame de la mort d'un enfant lors du tsunami, est particulièrement réussie.
Bouleversant mais jamais larmoyant.
Je l'ai beaucoup aimé aussi. Certains passages m'ont fait pleurer.
- Invité31Sage
Je viens d'acheter les Confidences de Jackie Kennedy, parues hier.... J'ai hâte...
- CondorcetOracle
Je lis de concert L'histoire de la Rome antique : les mots et les armes de Lucien Jerphagnon et L'ombre du vent de Carlos Luis Zafon.
- FrisouilleEnchanteur
L'ombre du vent, j'en avais entendu le plus grand bien ici et là : lu cet été, je me suis ennuyée...
Le seul truc que cela m'a apporté est que je me suis rendue compte que j'ignore tout de la guerre d'Espagne. Mais le prétexte littéraire...
Le seul truc que cela m'a apporté est que je me suis rendue compte que j'ignore tout de la guerre d'Espagne. Mais le prétexte littéraire...
- CondorcetOracle
J'ai trouvé le début pompeux et banal mais le reste de l'intrigue invite à poursuivre la lecture : cependant, l'auteur se regarde écrire et nous expose à nouveau les (jolis) topoi de la bibliophilie, du livre, compagnon de vie et support d'un parcours initiatique, de la bibliothèque infinie...
- NathlgNiveau 7
Je viens de terminer le premier tome de 1Q84 de Haruki Murakami et j'ai aimé ! Le livre suit deux personnages qui vivent en 1984 - mais un 1984 légèrement différent du notre, un autre possible...
Aomamé est une jeune prof d'arts martiaux, tueuse à ses heures, et Tenko est un jeune prof de maths et écrivain. Le récit alterne les chapitres consacrés à l'un et à l'autre et (du moins dans le T1) ils ne se rencontrent pas.
J'ai aimé la sobriété du style alors que j'ai tendance à préférer des romans plus "poétiques". Les personnages m'ont beaucoup touchés dans leur fragilité... Le côté fantastique (anticipation-science fiction mais dans le passé?) m'a décontenancée au début, mais au final on est vite pris dans ce jeu entre temps/réalité/fantastique.
Et j'enrage déjà de ne pas avoir le T2 et d'apprendre que le T3 ne paraîtra qu'en 2012... Je me demande si je ne vais pas le commander en anglais, les T2et3 sortent en octobre d'après amazon.co.uk. :-)
Aomamé est une jeune prof d'arts martiaux, tueuse à ses heures, et Tenko est un jeune prof de maths et écrivain. Le récit alterne les chapitres consacrés à l'un et à l'autre et (du moins dans le T1) ils ne se rencontrent pas.
J'ai aimé la sobriété du style alors que j'ai tendance à préférer des romans plus "poétiques". Les personnages m'ont beaucoup touchés dans leur fragilité... Le côté fantastique (anticipation-science fiction mais dans le passé?) m'a décontenancée au début, mais au final on est vite pris dans ce jeu entre temps/réalité/fantastique.
Et j'enrage déjà de ne pas avoir le T2 et d'apprendre que le T3 ne paraîtra qu'en 2012... Je me demande si je ne vais pas le commander en anglais, les T2et3 sortent en octobre d'après amazon.co.uk. :-)
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