- LeclochardEmpereur
cavecattum a écrit:Le secteur manuel attire de plus en plus des BAC++ reconvertis...Ils y voient souvent une possibilité de liberté plus grande que celle que l'on obtient dans un quelconque service administratif...
Dans les faits, on a pas trop de mal à trouver un maître d'apprentissage - trop heureux d'avoir un disciple à cervelle-, mais une certaine méfiance subsiste tout de même. Je connais une chercheuse en bio devenue bourrelière - elle montait à cheval avec moi. De la paillasse au cuir...
Mais si on commence à empiéter sur les plate-bande des exclus du système scolaire, il va leur rester quoi, à eux?
Plus de liberté, et surtout la possibilité de s'épanouir en exerçant une activité qu'on aime.
Maintenant, il n'y a pas de reconversion facile. L'administration? on doit préparer et passer un concours parfois sélectif et la paye ne sera pas forcément à la hauteur des efforts. Reprendre un commerce ou monter son affaire ? on doit trouver les fonds, vérifier que l'affaire est viable, la passion ne suffit pas. Devenir artisan? on doit passer le diplôme, trouver un stage, et les débuts peuvent être décevants, difficiles etc... C'est à chacun de voir ce qui lui convient le mieux.
Le problème des exclus scolaires, c'est que parfois, -souvent ?-, ils ne sont même pas aptes à exercer ces métiers dont on croit qu'ils leur sont réservés. Il faut un minimun de réflexion, de discipline, de courage pour être un bon plâtrier, cuisinier ou électricien. Métier manuel, ce n'est pas synonyme de "sous-métier".
- JohnMédiateur
Il y a deux façons de comprendre la phrase :milasaintanne a écrit:cavecattum a écrit:Le secteur manuel (..)
Mais si on commence à empiéter sur les plate-bande des exclus du système scolaire, il va leur rester quoi, à eux?
Ce genre de phrase me choque profondément. Le travail manuel serait pour les "exclus du système scolaire" ?
- soit on est choqué parce qu'on se dit que selon Cavecattum le travail manuel c'est pour les nuls qui ne savent rien faire
- soit on se dit que le système scolaire pousse les "apprenants" à aller toujours plus haut dans la qualification de leurs diplômes, et que cavecattum entend par "exclus du système scolaire" ceux qui quittent l'école avant le bac.
Aucune des deux solutions ne me convient vraiment, mais je doute très fortement que cavecattum ait pensé à la première solution, donc je trouve qu'elle se fait jeter la pierre un peu rapidement.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- JohnMédiateur
Ben et le plombier, il ne sait pas lire non plus ? Je crois que tu confonds "apprentissage" et "travail manuel" : l'exemple n'est pas vraiment probants, car tous les travailleurs manuels ne sont pas ou plus des apprentisChoque profondément? Il vous en faut peu! Vous faites dans la candeur vous!
Le travail manuel revient, de fait, aux exclus du système scolaire. C'est une observation empirique.
Je vous cite les propos de mon plombier, passé chez moi il y a une semaine avec son dernier apprenti, qui s'est trompé trois fois dans l'installation.
"Ils m'ont encore refourgué un débile, qui sait pas lire. Pour déchiffrer les plans d'installation, c'est d'un pratique! De mon temps, il fallait un minimum de bon sens pour être recruté..."
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- CelebornEsprit sacré
Il me semble que cavecattum veut dire que dans notre système, le travail manuel est ce que l'on propose à ceux qui ne peuvent pas poursuivre des études…euh…"abstraites", sauf volonté affirmée de l'élève (ce qui est quand même rare). En gros, s'il peut aller en seconde générale, il y va ; sinon, il va vers des filières donc les aboutissants sont des métiers manuels.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- cavecattumNeoprof expérimenté
Justement, il sait lire. Et c'est pour cela qu'il jugeait défavorablement l'apprenti, futur travailleur manuel, qui lui ne le savait pas, ou peu.
Quand il m'a demandé ce que je faisais comme métier, et qu'il l'a su, il a éprouvé le besoin de me parler de l'orientation calamiteuse, du sentiment de dégradation qu'il ressentait dans ces secteurs aussi.
Quand il m'a demandé ce que je faisais comme métier, et qu'il l'a su, il a éprouvé le besoin de me parler de l'orientation calamiteuse, du sentiment de dégradation qu'il ressentait dans ces secteurs aussi.
- sabethNiveau 6
Je suis toujours un peu surprise, pour ne pas dire en colère, concernant la tournure qu'a pris cette discussion. Je ne comprends même pas qu'on puisse poser cette question: "est-il légitime de se reconvertir"? Alors, on ne peut pas avoir envie d'évoluer, d'aller vers d'autres horizons professionnels, de ne plus aimer son travail et de mettre en oeuvre de moyens pour le quitter? Cessons de donner cette dimension sacrificielle, cette dimension d'engagement exarcerbé au métier de professeur. Il y a un tel déni dans le milieu enseignant du malaise au travail que cela en devient véritablement inquiétant. Je n'ai pas signé pour être dans un club privé ou une congrégation où l'on se fait stigmatiser quand on veut quitter "la famille".
Je suis aussi très gênée par les questions de Jourdepluie, qui juge les choix de Reine.
J'en ai déjà parlé sur ce forum, mais je pense qu'il est important de sortir d'une vision idéalisée du travail - se dire que cela peut être épanouissant, certes, mais aussi qu'on peut choisir de ne pas en faire le centre de notre vie. Peut-être est-ce mon année à l'étranger qui m'a fait voir d'autres perspectives au niveau professionnel, notamment sur cette question du rapport au travail, que je trouve très dramatisé en France où l'on définit son identité par rapport à sa fonction sociale. C'est absolument étouffant.
Cela l'est d'autant plus quand on sait à quel point nos choix (parcours scolaire, puis premier emploi) vont conditionner toute notre vie professionnelle, car les parcours restent très rigides et les choses se jouent très tôt.
Paradoxalement, on fait porter la responsabilité de "l'échec" professionnel à l'individu, alors que c'est tout un système qui est cloisonné et qui laisse peu de marges de manoeuvre - et ce d'autant plus en temps de "crise".
Et puis, concernantle jugement la curiosité de certains sur les raisons qui peuvent pousser à vouloir quitter un métier aussi merveilleux, je vous renvoie au message de Pandora (merci pour ce témoignage, d'ailleurs) et je vous retourne la question: trouveriez-vous normal qu'on vous demande avec un air effaré "Mais pourquoi restes-tu dans cet horrible métier"?
Je m'arrêterai là mais je pourrais développer encore davantage. Cette culpabilisation est insupportable.
Je suis aussi très gênée par les questions de Jourdepluie, qui juge les choix de Reine.
J'en ai déjà parlé sur ce forum, mais je pense qu'il est important de sortir d'une vision idéalisée du travail - se dire que cela peut être épanouissant, certes, mais aussi qu'on peut choisir de ne pas en faire le centre de notre vie. Peut-être est-ce mon année à l'étranger qui m'a fait voir d'autres perspectives au niveau professionnel, notamment sur cette question du rapport au travail, que je trouve très dramatisé en France où l'on définit son identité par rapport à sa fonction sociale. C'est absolument étouffant.
Cela l'est d'autant plus quand on sait à quel point nos choix (parcours scolaire, puis premier emploi) vont conditionner toute notre vie professionnelle, car les parcours restent très rigides et les choses se jouent très tôt.
Paradoxalement, on fait porter la responsabilité de "l'échec" professionnel à l'individu, alors que c'est tout un système qui est cloisonné et qui laisse peu de marges de manoeuvre - et ce d'autant plus en temps de "crise".
Et puis, concernant
Je m'arrêterai là mais je pourrais développer encore davantage. Cette culpabilisation est insupportable.
- ysabelDevin
je découvre ce fil et suis sidérée devant l'attitude pleine de suffisance de certains qui se permettent de juger des choix personnels...
"comment ? on peut souffrir au travail ? "... c'est vraiment n'importe quoi ! quel mépris envers les autres ! quel manque d'empathie... si ces personnes ont la même attitude envers leurs élèves, ça doit donner.
"comment ? on peut souffrir au travail ? "... c'est vraiment n'importe quoi ! quel mépris envers les autres ! quel manque d'empathie... si ces personnes ont la même attitude envers leurs élèves, ça doit donner.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Invité13Habitué du forum
Pour ma part, je ne comprends même pas le débat: on doit se justifier d'un choix de vie ? On change de travail parce qu'on en a envie. Que dire de plus ?
- AvaExpert spécialisé
Je l'ai déjà dit hier, mais je réitère: je trouve ça profondément choquant et stupide de juger les gens qui veulent se reconvertir! Si ça ne leur plait pas, ils ont le droit de partir! Ils ne vont quand même pas porter leur croix jusqu'à la retraite!
Chacun mène sa vie comme il l'entend. Ce débat ne devrait même pas avoir lieu! C'est n'importe quoi! Pourquoi pas un débat sur: Prof: est il légitime de faire l'amour le premier soir? Franchement, on va où là?
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Those who helped me along the way, I smacked 'em as I thanked 'em
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- ysabelDevin
Ava a écrit:Je l'ai déjà dit hier, mais je réitère: je trouve ça profondément choquant et stupide de juger les gens qui veulent se reconvertir! Si ça ne leur plait pas, ils ont le droit de partir! Ils ne vont quand même pas porter leur croix jusqu'à la retraite!
Chacun mène sa vie comme il l'entend. Ce débat ne devrait même pas avoir lieu! C'est n'importe quoi! Pourquoi pas un débat sur: Prof: est il légitime de faire l'amour le premier soir? Franchement, on va où là?
au moins e serait drôle !
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- AvaExpert spécialisé
ysabel a écrit:Ava a écrit:Je l'ai déjà dit hier, mais je réitère: je trouve ça profondément choquant et stupide de juger les gens qui veulent se reconvertir! Si ça ne leur plait pas, ils ont le droit de partir! Ils ne vont quand même pas porter leur croix jusqu'à la retraite!
Chacun mène sa vie comme il l'entend. Ce débat ne devrait même pas avoir lieu! C'est n'importe quoi! Pourquoi pas un débat sur: Prof: est il légitime de faire l'amour le premier soir? Franchement, on va où là?
au moins e serait drôle !
Oui, t'as raison! Parce que là ça ne l'est pas. Pas du tout.
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- EmeraldiaÉrudit
Et le respect ? Il passerait par le fait d'éviter les clichés et de se croire supérieure aux autres alors qu'on débute à peine... Je ne vois plus grand monde qui utilise Lagarde et Michard, c'est dc un cliché et bcp de profs, dt moi, utilisons les TICE qd on peut (pour le matériel, ça n'est pas gagné)...betty666 a écrit:mais c'est quoi ce site de oufs ?????????? je viens de me faire sécher sur le fil des manuels par une bande de vieux réacs qui enseignent avec le lagarde et michard et qui sortent leurs bazookas qd on parle de tice et là je tombe sur tous les dépressifs qui veulent se reconvertir dans des trucs plus glauques les uns que les autres. mais pensez aux jeunes ! moi c'est mon premier poste ! un peu d'enthousiasme !
Mais comme c'est un métier difficile (z'avez pas encore remarqué ???!!), et q j'aime faire d'autres choses (heureusement !), j'envisage d'aller travailler ailleurs et ceux qui en ont assez, se ft malmener ou qui souhaitent faire autre chose en ont parfaitement le droit !!! Ds le privé, bcp de gens changent de job, pourquoi les profs auraient-ils à se justifier ou à devraient être critiqués pour cela ??
Ne jamais dire "fontaine" et être un peu modeste, telle est ma conclusion.
- EmeraldiaÉrudit
C'est beau de se faire la conversation à soi-même ! :lol:milasaintanne a écrit:betty666 a écrit:mais c'est quoi ce site de oufs ?????????? je viens de me faire sécher sur le fil des manuels par une bande de vieux réacs qui enseignent avec le lagarde et michard et qui sortent leurs bazookas qd on parle de tice et là je tombe sur tous les dépressifs qui veulent se reconvertir dans des trucs plus glauques les uns que les autres. mais pensez aux jeunes ! moi c'est mon premier poste ! un peu d'enthousiasme !
Ah, un peu d'air frais sur ce fil déprimant.
Quelqu'un a ouvert la fenêtre ?
Je sais pas, à vous lire on a l'impression que la plupart d'entre vous n'ont aucun appétit pour l'enseignement. C'est une impression ou bien ?
- manchotte50Niveau 10
j'aimerais votre avis (et même votre aide)...je viens d'avoir le Capes mais ça me fait trop mal de voir que si je fais faire ce métier, qui est un de mes rêves, je devrais sans doute sacrifier mon couple... on doit transmettre les valeurs de la République, de la famille mais l'Education Nationale (et la fonction publique en générale) est la première à séparer les familles !
Un métier, aussi beau soit-il, doit-il passer avant la vie privée ?
Un métier, aussi beau soit-il, doit-il passer avant la vie privée ?
- JohnMédiateur
Manchotte, on te répond déjà à cette question sur d'autres fils, ce n'est pas la peine de multiplier les lieux de discussion sur le même sujet
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- EmeraldiaÉrudit
Et ? Ca ne vous interpelle pas ? On en reparlera dans dix ans qd vous aurez travaillé en ZEP, pour l'instant, vous me semblez être une stagiaire "nantie".milasaintanne a écrit:Leclochard a écrit:
Tout dépend des postes. J'ai l'impression que la coiffeuse, la boulangère ou la secrétaire ne travaillent pas plus dur aujourd'hui qu'autrefois.
Cela dépend surement des postes, mais pour ce que j'en vois (et je suis surtout entourée de gens qui travaillent dans le privé), tous les témoignages concordent pour décrire une dégradation des conditions de travail, du plaisir à travailler, de la reconnaissance, des salaires, etc....
En fait, quand j'y réfléchis bien, je crois que je n'ai pas entendu quelque chose du genre "Chic ! mon métier est vachement mieux qu'il y a vingt ans !"
Contrairement à ce que certains pourraient penser, mon intervention n'est pas si éloigné que cela du sujet du topic.
J'ai simplement peur que certains de ceux qui quittent l'EN avec enthousiasme ne connaissent de graves désillusions.
Avez vous des nouvelles des "anciens"... ceux qui sont partis depuis quelques années ?
Je ne dis pas qu'il est impossible de s'éclater en quittant l'EN, les erreurs de parcours ça existe, (je connais par exemple une ancienne instit qui travaille aujourd'hui à la cour des comptes, mais je ne suis pas sûre qu'elle s'éclate tant que cela) mais je ne suis pas certaine que l'herbage soit toujours plus vert ailleurs, une fois qu'on y est.
- EmeraldiaÉrudit
Oui, ils ont monté leur boîte, gagnent bien mieux leur vie et ne st plus stressés, ça vous va ?milasaintanne a écrit:Quelqu'un pour répondre à ma question : "Avez vous des nouvelles des "anciens"... ceux qui sont partis depuis quelques années ?"
Merci d'avance.
- JohnMédiateur
Elle n'est pas stagiaire, Milasaintanne
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- EmeraldiaÉrudit
N'importe quoi, qd on est à la Fac, on ne connaît pas le manque de respect actuel envers les profs...Jour de pluie a écrit:Reine Margot a écrit:
ce n'est pas l'EN qui me gêne c'est que je ne veux plus enseigner.
Pourtant on ne devient pas enseignant par hasard ni sans y avoir vraiment réfléchi, les études sont assez longues pour cela.
Peut-être as-tu eu une expérience de secrétaire qui t'a vraiment permis de comparer et effectivement de pouvoir affirmer que tu ne te trompes pas à nouveau de métier. Je n'ai sans doute pas tous les éléments pour comprendre.
- EmeraldiaÉrudit
Et la tienne d'expérience ?Jour de pluie a écrit:Hors l'enseignement, as-tu eu d'autre expériences professionnelles?Reine Margot a écrit:
Sinon pour le secrétariat, je ne demande qu'un boulot qui soit faisable même si peu passionnant, je me suis formée en compta gestion, j'ai été observer les saenes au quotidien...je pense que ça m'ira. je prends un risque c'est sûr mais mon intuition qui ne m'a jamais trompée me dit que c'est le bon choix.
Apparemment pas dans le secrétariat. Observer, ce n'est pas pratiquer.
J'ai vraiment du mal à comprendre ce choix.
Parce que à part venir ici et casser du prof, je ne vois pas trop ta "motivation"... Parle de toi si tu veux, au lieu de juger, ça changera.
- EmeraldiaÉrudit
On attend de savoir lesquelles.Jour de pluie a écrit:Avant de passer le CAPES, je n'avais pas d'expérience d'enseignement mais bien d'autres expériences, j'ai suivi quelques chemins détournés pendant mes études. Aujourd'hui malgré de nombreux inconvénients de notre métier, c'est encore celui dans lequel les avantages compensent le mieux les inconvénients, ce qui explique que je ne comprends pas forcément cette fuite.
- manchotte50Niveau 10
je suis d'accord avec Emeraldia, pourquoi s'acharner à vouloir "casser" quelqu'un qui veut faire ce qui lui plaît ? si elle éprouve le besoin de changer, je vois pas ce que ça gêne !
- EmeraldiaÉrudit
Pour moi Millasaintanne et Betty, même combat, je doute qu'elles aient de l'expérience en ZEP ou en tt que TZR pour parler comme ça.John a écrit:Elle n'est pas stagiaire, Milasaintanne
- Si vous arrivez à vous reconvertir, quelle sera votre première réaction ?
- [poste au Royaume-Uni] Si vous voulez vous reconvertir en prof de Lego
- Pour quelle(s) raison(s) souhaite(ri)ez-vous vous reconvertir ?
- Prof, elle se reconvertit en "coach en hypnose ericksonienne" pour les profs qui veulent se reconvertir...
- Si vous n'aviez-pas été profs, quel métier auriez-vous souhaité exercer?
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