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- RikkiMonarque
Alors, moi, j'ai un problème avec le stylo à encre qui s'efface : les enfants effacent le modèle en gommant ce qu'ils ont fait eux. Du coup, ils éventent le truc.
Et puis, j'ai un autre problème : je n'ai pas cinquante tailles de réglures Seyès. J'ai "Seyès" et "Seyès agrandi", c'est tout.
Et puis, j'ai un autre problème : je n'ai pas cinquante tailles de réglures Seyès. J'ai "Seyès" et "Seyès agrandi", c'est tout.
- PoopoopidooNiveau 1
Tu ne peux pas en commander chez NLU ?
- PoopoopidooNiveau 1
Sinon j'ai des fichiers de différents sees sur mon ordi, mais je n'arrive pas à les mettre sur le forum !! :colere:
- RikkiMonarque
Poopoopidoo a écrit:Tu ne peux pas en commander chez NLU ?
Je ne sais pas ce qu'est NLU, mais je ne peux rien commander d'autre que sur le catalogue de la mairie de Paris. Sinon, c'est de ma poche.
_________________
mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- kayah974Niveau 5
Nous (Bondy,93) on a par la mairie du 4 mm,3 mm et du seyes ordinaire fourni par la mairie;à nous après de commander du 3,5 mm si l'on souhaite par notre prestataire...
_________________
Proverbe africain : tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. :flower:
- PoopoopidooNiveau 1
http://libresdocs.ecole.free.fr/IMG/pdf/seyes_page_pleine.pdf
http://libresdocs.ecole.free.fr/spip.php?article4
J'ai des pages de seyes aggrandi sur mon ordi.... si cela interesse quelqu'un.
http://libresdocs.ecole.free.fr/spip.php?article4
J'ai des pages de seyes aggrandi sur mon ordi.... si cela interesse quelqu'un.
- SapotilleEmpereur
Poopoopidoo a écrit:http://libresdocs.ecole.free.fr/IMG/pdf/seyes_page_pleine.pdf
http://libresdocs.ecole.free.fr/spip.php?article4
J'ai des pages de seyes aggrandi sur mon ordi.... si cela interesse quelqu'un.
On se demande ce qu'on ne trouve pas, sur internet ...
Tout y est !!!
Le problème qui se pose ensuite, c'est celui du papier, des feuilles volantes ...
Même pour le soutien scolaire, "mes" gamins ont des cahiers seyès agrandis pour les CP et seyès normal pour les plus grands...
Et ils aiment les feuilleter en arrière.
- mfloNiveau 10
Moi j'ai bêtement et artisanalement agrandi au photocopieur une page de cahier gros seyes. Ca me permet de ne pas avoir de lignes trop foncées qui m'empêchent de bien voir le tracé au crayon de papier des enfants.
Eh oui, moi aussi je vois mal en fin de journée...
Eh oui, moi aussi je vois mal en fin de journée...
- RikkiMonarque
Je te remercie pour tes longues réponses.
Au niveau de l'analyse du travail, je suis tout à fait convaincue par un certain nombre de points essentiels :
• Commencer à la marge, travailler dans l'interligne. Cela ne semble poser aucun pb à tes GS, cela pose problème à plusieurs de mes CP. Deux types de pb :
- certains enfants ont du mal à commencer à la marge. Ce sont des enfants qui "débordent" au niveau du comportement, et qui ont du mal à accepter un cadre. Je fais un lien, peut-être à tort, entre la difficulté à accepter le cadre de l'école et celui à accepter le cadre de la page, avec toutes ses normes.
- certains enfants ont du mal à voir les interlignes, ou en tout cas à rester dedans. D'où mon regret de ne pas avoir assez travaillé les frises et continuer les premières pages du cahier DD, avec les zigouigouis à un, deux ou trois étages. Une partie de mes élèves n'étaient pas vraiment prêts, sans doute, à écrire.
• Enchaîner les lettres de manières très souples, sans zigouigouis inutiles et sans cassures. Je ne connais pas Baron & Co, mais ce qui traîne dans les écoles, c'est Graphilettres & Co, et ça n'a rien à voir : cassures dans les e, traits d'attaques reliant les lettres à rien, boucles que souvent les enfants rajoutent ensuite pour faire le dessin de la lettre comme le modèle... Si j'ai été si convaincue par la lecture de DD, ce n'est pas à cause du jargon, c'est parce que sa pratique s'inscrivait clairement en opposition à ça.
• Poser les points d'attaque au bon endroit. C'est une "rampe de lancement" qui évite de partir n'importe où.
• Ecrire des phrases simples et compréhensibles. Pas de "Pépé a un petit âne pie." ! Nom de Zeus, je me dis quand même que quand la maîtresse a besoin de l'aide du petit Larousse pour savoir la couleur exacte de l'âne, c'est qu'il y a un lézard, si j'ose dire.
• Dans la même idée : écrire des phrases illustrables. On voit clairement l'inspiration biblique. Lucie a une robe jaune, et donne une pomme à Léa, mais Léa a un pagne, je ne suis pas sûre que ça soit une fille. En fait, c'est Eve, avec sa robe jaune de traîtresse et son bras rouge (piquée par un serpent, sans doute), qui donne une pomme à Adam. Adam a les cheveux longs, ce qui prouve qu'il est préhistorique, et l'air béat. L'arbre de la connaissance n'est pas loin. Le rapport avec l'histoire des arts et l'enseignement de la culture biblique est magnifique, bravo pour la transversalité.
• Travailler l'horizontale du cahier par les frises / illustrations. Est-ce que c'est toi qui traces les traits dans laquelle l'illustration devra s'inscrire ? Ou bien est-ce fait à main guidée ? (elle va me dire qu'ils le font tous seuls, ses génies, et ça va encore me vexer)
• Intercaler le modèle et l'écriture de l'enfant. Ils ont encore du mal, à cet âge-là, à gérer deux lignes en même temps.
• Faire un modèle très large et aéré. C'est ça qu'il faut que je travaille, mes modèles sont un peut trop étroits, et les enfants qui ont une écriture large se retrouvent vite en décalage.
Pour les L, je ne suis pas convaincue, mais je me rends compte que ce n'est pas parce que Moïse m'a rapporté des commandements inverses en descendant de sa montagne : en fait, je pense que j'écris des L majuscules depuis bien avant d'avoir croisé la route de Moïse, et que j'ai pris l'habitude d'enchaîner mes L (et mes C, d'ailleurs), à plat sur la ligne, depuis belle lurette.
Avant de trouver un prophète qui prêche exactement ce que je faisais spontanément, je me sentais obligée de me forcer à faire ce "retour à droite", que j'oubliais inévitablement régulièrement, puisqu'il ne m'est pas spontané. J'ai été bien contente de rencontrer un Moïse pour me dire que ce que je faisais était finalement conforme aux volontés du Seigneur. Ça m'arrangeait.
Donc, ce qui m'arrange bien, là, c'est de continuer à faire comme je faisais. Déjà, ça m'évite de remplacer un prophète par un autre, et ça me permet de conserver l'impression que je ne copie pas tout, na ! En plus, ça me permet de continuer à écrire comme avant, et ça m'évite de me tromper tout le temps.
Voilà. J'espère que cette fois, c'est plus une analyse.
J'ai encore des questions, en particulier sur la forme du Q majuscule, sur l'enchaînement du F majuscule et de la lettre qui suit.
Et je n'adhère pas à la majuscule pour la date, mais ça, c'est mon côté psychorigide du code typo : j'ai été trop longtemps correctrice pour être souple de ce côté-là.
Au niveau de l'analyse du travail, je suis tout à fait convaincue par un certain nombre de points essentiels :
• Commencer à la marge, travailler dans l'interligne. Cela ne semble poser aucun pb à tes GS, cela pose problème à plusieurs de mes CP. Deux types de pb :
- certains enfants ont du mal à commencer à la marge. Ce sont des enfants qui "débordent" au niveau du comportement, et qui ont du mal à accepter un cadre. Je fais un lien, peut-être à tort, entre la difficulté à accepter le cadre de l'école et celui à accepter le cadre de la page, avec toutes ses normes.
- certains enfants ont du mal à voir les interlignes, ou en tout cas à rester dedans. D'où mon regret de ne pas avoir assez travaillé les frises et continuer les premières pages du cahier DD, avec les zigouigouis à un, deux ou trois étages. Une partie de mes élèves n'étaient pas vraiment prêts, sans doute, à écrire.
• Enchaîner les lettres de manières très souples, sans zigouigouis inutiles et sans cassures. Je ne connais pas Baron & Co, mais ce qui traîne dans les écoles, c'est Graphilettres & Co, et ça n'a rien à voir : cassures dans les e, traits d'attaques reliant les lettres à rien, boucles que souvent les enfants rajoutent ensuite pour faire le dessin de la lettre comme le modèle... Si j'ai été si convaincue par la lecture de DD, ce n'est pas à cause du jargon, c'est parce que sa pratique s'inscrivait clairement en opposition à ça.
• Poser les points d'attaque au bon endroit. C'est une "rampe de lancement" qui évite de partir n'importe où.
• Ecrire des phrases simples et compréhensibles. Pas de "Pépé a un petit âne pie." ! Nom de Zeus, je me dis quand même que quand la maîtresse a besoin de l'aide du petit Larousse pour savoir la couleur exacte de l'âne, c'est qu'il y a un lézard, si j'ose dire.
• Dans la même idée : écrire des phrases illustrables. On voit clairement l'inspiration biblique. Lucie a une robe jaune, et donne une pomme à Léa, mais Léa a un pagne, je ne suis pas sûre que ça soit une fille. En fait, c'est Eve, avec sa robe jaune de traîtresse et son bras rouge (piquée par un serpent, sans doute), qui donne une pomme à Adam. Adam a les cheveux longs, ce qui prouve qu'il est préhistorique, et l'air béat. L'arbre de la connaissance n'est pas loin. Le rapport avec l'histoire des arts et l'enseignement de la culture biblique est magnifique, bravo pour la transversalité.
• Travailler l'horizontale du cahier par les frises / illustrations. Est-ce que c'est toi qui traces les traits dans laquelle l'illustration devra s'inscrire ? Ou bien est-ce fait à main guidée ? (elle va me dire qu'ils le font tous seuls, ses génies, et ça va encore me vexer)
• Intercaler le modèle et l'écriture de l'enfant. Ils ont encore du mal, à cet âge-là, à gérer deux lignes en même temps.
• Faire un modèle très large et aéré. C'est ça qu'il faut que je travaille, mes modèles sont un peut trop étroits, et les enfants qui ont une écriture large se retrouvent vite en décalage.
Pour les L, je ne suis pas convaincue, mais je me rends compte que ce n'est pas parce que Moïse m'a rapporté des commandements inverses en descendant de sa montagne : en fait, je pense que j'écris des L majuscules depuis bien avant d'avoir croisé la route de Moïse, et que j'ai pris l'habitude d'enchaîner mes L (et mes C, d'ailleurs), à plat sur la ligne, depuis belle lurette.
Avant de trouver un prophète qui prêche exactement ce que je faisais spontanément, je me sentais obligée de me forcer à faire ce "retour à droite", que j'oubliais inévitablement régulièrement, puisqu'il ne m'est pas spontané. J'ai été bien contente de rencontrer un Moïse pour me dire que ce que je faisais était finalement conforme aux volontés du Seigneur. Ça m'arrangeait.
Donc, ce qui m'arrange bien, là, c'est de continuer à faire comme je faisais. Déjà, ça m'évite de remplacer un prophète par un autre, et ça me permet de conserver l'impression que je ne copie pas tout, na ! En plus, ça me permet de continuer à écrire comme avant, et ça m'évite de me tromper tout le temps.
Voilà. J'espère que cette fois, c'est plus une analyse.
J'ai encore des questions, en particulier sur la forme du Q majuscule, sur l'enchaînement du F majuscule et de la lettre qui suit.
Et je n'adhère pas à la majuscule pour la date, mais ça, c'est mon côté psychorigide du code typo : j'ai été trop longtemps correctrice pour être souple de ce côté-là.
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mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- doublecasquetteEnchanteur
Je te rassure : c'est moi qui trace les traits pour les illustrations, surtout parce qu'avec certains "dessinateurs fous", le cahier ne ferait pas long feu (ils utiliseraient une grande page par phrase et peut-être même une double page).
Pour le L et le C, aucun problème, je fais les L et les C avec leur petite coquetterie en bas à droite, tu les attaches à la suivante, voilà tout.
Moi, ce qui me gêne, ce sont les maîtres de chapelle qui considèrent qu'il n'y a qu'une et une seule manière de faire.
J'avais un grand-père imprimeur et j'ai entendu dire toute mon enfance que l'écriture (à la main) était la science des ânes.
Du coup, je ne peux pas en faire une religion d'autant que j'étais moi-même une très mauvaise élève en écriture. Je me contente de faire en sorte que ce soit le moins douloureux possible pour mes élèves tout en leur permettant d'avoir un certain "rendement" (lisibilité + rapidité + économie de geste).
J'ai cité le Baron parce que son contenu est basé sur le jeu, le départ avec le corps tout entier, le graphisme parfois un tout petit peu décoratif, trois données qui me semblent essentielles en maternelle quand l'enfant n'a pas encore un conception bien claire des enjeux scolaires, ni de son schéma corporel et qu'il a besoin de voir un but proche à son effort immédiat.
Mais je ne fais pas plus une religion du Baron que du DD ou du Graphimachinchose.
En parlant de Graphimachinchose, si quelqu'un veut se lancer dans la "méthode Baron", qu'il ne prenne surtout pas pour les élèves les cahiers qui vont avec et qui s'appellent Graphiture, ils ne sont pas vraiment intéressant et ne proposent que le dernier exercice consacré à chaque apprentissage. En avoir un pour soi pour faire éventuellement une photocopie de temps en temps (je pense à la sacro-sainte évaluation, par exemple*), mais un par gamin, ce n'est vraiment pas utile.
* : Mais ça va peut-être enfin changer, j'ai vu dans un Fenêtre sur cours qu'un de nos chers didacticiens se rendait enfin compte des effets pervers de la mode qu'ils ont lancée (notion d'échec scolaire, séances trop dirigées et utilitaristes) et, sur le Café Péda, Brissiaud lui-même en personne râle contre les évaluations de GS et de mi-CP qui encouragent les instits à entraîner leurs élèves dans le comptage mécanique !
Pour le L et le C, aucun problème, je fais les L et les C avec leur petite coquetterie en bas à droite, tu les attaches à la suivante, voilà tout.
Moi, ce qui me gêne, ce sont les maîtres de chapelle qui considèrent qu'il n'y a qu'une et une seule manière de faire.
J'avais un grand-père imprimeur et j'ai entendu dire toute mon enfance que l'écriture (à la main) était la science des ânes.
Du coup, je ne peux pas en faire une religion d'autant que j'étais moi-même une très mauvaise élève en écriture. Je me contente de faire en sorte que ce soit le moins douloureux possible pour mes élèves tout en leur permettant d'avoir un certain "rendement" (lisibilité + rapidité + économie de geste).
J'ai cité le Baron parce que son contenu est basé sur le jeu, le départ avec le corps tout entier, le graphisme parfois un tout petit peu décoratif, trois données qui me semblent essentielles en maternelle quand l'enfant n'a pas encore un conception bien claire des enjeux scolaires, ni de son schéma corporel et qu'il a besoin de voir un but proche à son effort immédiat.
Mais je ne fais pas plus une religion du Baron que du DD ou du Graphimachinchose.
En parlant de Graphimachinchose, si quelqu'un veut se lancer dans la "méthode Baron", qu'il ne prenne surtout pas pour les élèves les cahiers qui vont avec et qui s'appellent Graphiture, ils ne sont pas vraiment intéressant et ne proposent que le dernier exercice consacré à chaque apprentissage. En avoir un pour soi pour faire éventuellement une photocopie de temps en temps (je pense à la sacro-sainte évaluation, par exemple*), mais un par gamin, ce n'est vraiment pas utile.
* : Mais ça va peut-être enfin changer, j'ai vu dans un Fenêtre sur cours qu'un de nos chers didacticiens se rendait enfin compte des effets pervers de la mode qu'ils ont lancée (notion d'échec scolaire, séances trop dirigées et utilitaristes) et, sur le Café Péda, Brissiaud lui-même en personne râle contre les évaluations de GS et de mi-CP qui encouragent les instits à entraîner leurs élèves dans le comptage mécanique !
- nindienneNiveau 4
Ta progression de frise m'interesse aussi! Je fais à l'inspiration de jour mais j'essaie de complexifier dans l'année.
- doublecasquetteEnchanteur
nindienne a écrit:Ta progression de frise m'interesse aussi! Je fais à l'inspiration de jour mais j'essaie de complexifier dans l'année.
Va jeter un coup d'œil sur celles de Pascal Dupré dans Compter Calculer au CP et Compter Calculer au CE1 sur le site du Projet SLECC.
Les modèles du fichier CP sont dans la partie Géométrie au CP (les deux dernières pages du document à télécharger).
- mfloNiveau 10
J'ai appris dans ma tendre enfance à tracer le signe + sur 2 interlignes, le signe - et la barre horizontale du 4 sur le premier interligne.
Dans le fichier SLECC, tout ça est plus bas.
La norme a changé ou c'est chacun comme il le sent, comme les petites queues des majscules ? (que je fais aussi)
Et que faire pour un enfant de 6 ans, droitier, intelligent, qui trace systématiquement tout à l'envers ? Les ronds, les verticales... On reste debout devant lui en permanence avec une règle , ou on abandonne puisque'il réussit très bien et n'a pas une vilaine écriture ?
Je n'ai jmais eu de problème de non respect de la marge. En revanche, je me rappelle une petite CP qui avait une très jolie écriture bien ronde de fille mais très grosse, et qui a toute l'année écrit les petites lettres sur 2 interlignes...
Il y a une chose que je ne copierai pas dans ton écriture, Akwabon, c'est de faire écrire les voyelles d'abord sur 2 interlignes, puis sur 1 seul. Moi j'ai bien assez de mal à leur faire retenir et respecter la vraie taille, alors je ne m'y risquerai pas... Je préfère agrandir l'interligne jusqu'à ce que le tracé
soit acquis.
Je trouve l'enseignement du graphisme et de l'écriture bien éprouvant et c'est dommage que tout ce qu'on m'ait appris à l'iufm, c'est que le graphisme décoratif, c'est pas bien ! Cette année, j'ai fait faire aux maternelles des tas de jolis graphismes au crayon ou stylo sur de l'encre. Ce n'est sûrement pas bien, mais je trouve que ça les exerce aux gestes et que le résultat est très valorisant pour eux.
(J'ai utilisé les bouquins Ateliers graphiques de retz)
Dans le fichier SLECC, tout ça est plus bas.
La norme a changé ou c'est chacun comme il le sent, comme les petites queues des majscules ? (que je fais aussi)
Et que faire pour un enfant de 6 ans, droitier, intelligent, qui trace systématiquement tout à l'envers ? Les ronds, les verticales... On reste debout devant lui en permanence avec une règle , ou on abandonne puisque'il réussit très bien et n'a pas une vilaine écriture ?
Je n'ai jmais eu de problème de non respect de la marge. En revanche, je me rappelle une petite CP qui avait une très jolie écriture bien ronde de fille mais très grosse, et qui a toute l'année écrit les petites lettres sur 2 interlignes...
Il y a une chose que je ne copierai pas dans ton écriture, Akwabon, c'est de faire écrire les voyelles d'abord sur 2 interlignes, puis sur 1 seul. Moi j'ai bien assez de mal à leur faire retenir et respecter la vraie taille, alors je ne m'y risquerai pas... Je préfère agrandir l'interligne jusqu'à ce que le tracé
soit acquis.
Je trouve l'enseignement du graphisme et de l'écriture bien éprouvant et c'est dommage que tout ce qu'on m'ait appris à l'iufm, c'est que le graphisme décoratif, c'est pas bien ! Cette année, j'ai fait faire aux maternelles des tas de jolis graphismes au crayon ou stylo sur de l'encre. Ce n'est sûrement pas bien, mais je trouve que ça les exerce aux gestes et que le résultat est très valorisant pour eux.
(J'ai utilisé les bouquins Ateliers graphiques de retz)
- doublecasquetteEnchanteur
Je sais que nous avons eu des problèmes de lisibilité lorsque le signe se trouvait exactement sur le lignage du cahier, peut-être est-ce pour cela que les signes sont un peu décalés...
Une nouvelle édition a été faite cette année, nous verrons si les nouveaux fichiers ont évité cet écueil.
Pour les lettres sur deux interlignes, je repasse en rouge les deux lignes pour qu'ils ne s'occupent que de l'intervalle et pas du fait qu'on utilise deux interlignes du cahier.
Je le fais uniquement lorsque j'écope d'élèves qui n'ont pas fait de préparation à l'écriture (ou trop peu) en GS.
Il me semble que si ces jolis graphisme utilisent les mêmes "formes" que l'écriture cursive, je ne vois vraiment pas pourquoi ils ne prépareraient pas la main (et le cerveau) à les réaliser pour écrire.
J'ai l'impression qu'il y a une extrême confusion dans l'esprit de certains de nos didacticiens entre les différents sens du mot "écriture" et que c'est de là que viennent tous les maux de l'école maternelle actuelle. On veut globaliser là où c'est trop difficile pour nos tout-petits et émietter là où c'est inutile... D'un côté, il faudrait mettre en place des ateliers de métacognition pour qu'ils apprennent à comprendre pourquoi et comment ils apprennent et d'un autre, ils n'ont pas le droit d'apprendre à faire des boucles en dessinant les cheveux de Boucle d'Or ou les loopings de l'hirondelle dans le ciel !
N'importe quel gamin, même n'ayant pas été scolarisé au préalable, voit bien qu'entre les "dents" des biscuits Petit-Beurre et les lettres "m" et "n", il y a une ressemblance et nos braves didacticiens chevronnés voudraient nous faire croire qu'il est extrêmement périlleux de faire dessiner des "ponts" autour d'un biscuit si on veut qu'un jour nos élèves arrivent à nous faire un "m" ou un "n" parfait !
C'est incroyable, tout de même !
Une nouvelle édition a été faite cette année, nous verrons si les nouveaux fichiers ont évité cet écueil.
Pour les lettres sur deux interlignes, je repasse en rouge les deux lignes pour qu'ils ne s'occupent que de l'intervalle et pas du fait qu'on utilise deux interlignes du cahier.
Je le fais uniquement lorsque j'écope d'élèves qui n'ont pas fait de préparation à l'écriture (ou trop peu) en GS.
Il me semble que si ces jolis graphisme utilisent les mêmes "formes" que l'écriture cursive, je ne vois vraiment pas pourquoi ils ne prépareraient pas la main (et le cerveau) à les réaliser pour écrire.
J'ai l'impression qu'il y a une extrême confusion dans l'esprit de certains de nos didacticiens entre les différents sens du mot "écriture" et que c'est de là que viennent tous les maux de l'école maternelle actuelle. On veut globaliser là où c'est trop difficile pour nos tout-petits et émietter là où c'est inutile... D'un côté, il faudrait mettre en place des ateliers de métacognition pour qu'ils apprennent à comprendre pourquoi et comment ils apprennent et d'un autre, ils n'ont pas le droit d'apprendre à faire des boucles en dessinant les cheveux de Boucle d'Or ou les loopings de l'hirondelle dans le ciel !
N'importe quel gamin, même n'ayant pas été scolarisé au préalable, voit bien qu'entre les "dents" des biscuits Petit-Beurre et les lettres "m" et "n", il y a une ressemblance et nos braves didacticiens chevronnés voudraient nous faire croire qu'il est extrêmement périlleux de faire dessiner des "ponts" autour d'un biscuit si on veut qu'un jour nos élèves arrivent à nous faire un "m" ou un "n" parfait !
C'est incroyable, tout de même !
- mfloNiveau 10
Bien d'accord !
Et même si dans la vraie vie on n'écrit jamais 4 l de suite, ça ne me semble pas horriblement grave de s'amuser en maternelle à tracer toute une ligne de belles boucles.
Ce qui m'effraie dans les discours de didactique ou de pédagogie, c'est l'intransigeance et l'absence d'ouverture d'esprit qu'on y rencontre souvent. Pas de salut pour les non extremistes.
Il me semble qu'après avoir lu et écouté les arguments de chacun, on a le droit de piocher et de choisir ce qui passe le mieux avec ses élèves. Malgré ma fainéantise, je n'arrive à me satisfaire intégralement d'aucun matériel tout fait. Rien à faire, il faut que je complète...
J'ai enfin réussi à me déiufmiser, je suppose que j'aurai le temps de changer encore de convictions ... :lol:
Et même si dans la vraie vie on n'écrit jamais 4 l de suite, ça ne me semble pas horriblement grave de s'amuser en maternelle à tracer toute une ligne de belles boucles.
Ce qui m'effraie dans les discours de didactique ou de pédagogie, c'est l'intransigeance et l'absence d'ouverture d'esprit qu'on y rencontre souvent. Pas de salut pour les non extremistes.
Il me semble qu'après avoir lu et écouté les arguments de chacun, on a le droit de piocher et de choisir ce qui passe le mieux avec ses élèves. Malgré ma fainéantise, je n'arrive à me satisfaire intégralement d'aucun matériel tout fait. Rien à faire, il faut que je complète...
J'ai enfin réussi à me déiufmiser, je suppose que j'aurai le temps de changer encore de convictions ... :lol:
- doublecasquetteEnchanteur
mflo a écrit:Bien d'accord !
Et même si dans la vraie vie on n'écrit jamais 4 l de suite, ça ne me semble pas horriblement grave de s'amuser en maternelle à tracer toute une ligne de belles boucles.
Ce qui m'effraie dans les discours de didactique ou de pédagogie, c'est l'intransigeance et l'absence d'ouverture d'esprit qu'on y rencontre souvent. Pas de salut pour les non extremistes.
Il me semble qu'après avoir lu et écouté les arguments de chacun, on a le droit de piocher et de choisir ce qui passe le mieux avec ses élèves. Malgré ma fainéantise, je n'arrive à me satisfaire intégralement d'aucun matériel tout fait. Rien à faire, il faut que je complète...
J'ai enfin réussi à me déiufmiser, je suppose que j'aurai le temps de changer encore de convictions ... :lol:
J'ai trouvé une nouvelle copine ! J'ai trouvé une nouvelle copine !
- pivoineNiveau 1
J'adore le terme !! c'est vrai que ça fait du bien de se sentir libre de choisir le plus efficace!!mflo a écrit:.
J'ai enfin réussi à me déiufmiser, je suppose que j'aurai le temps de changer encore de convictions ... :lol:
- mfloNiveau 10
Ce n'est pas tant que je ne me sentais pas libre de choisir, mon grand âge malgré mon peu d'expérience dans ce métier m'a sans doute aidée à garder ma liberté.
C'est plutôt que les beaux discours bien ficelés sont séduisants. J'y ai cru, moi à la nécessité du sens plutôt qu'au déchifrage stérile. Oubliant même le bonheur de mes propres enfants quand je leur faisais lire (à leur demande :abe: ) "papa a vu le puma".
Il n'y a qu'un truc auquel je n'ai jamais cru à l'iufm, c'est à la possibilité d'attendre que les élèves refassent le monde et découvrent tout par eux-même. Je me rappelle ma mère, instit, qui crtiquait les nouveaux programmes (lesquels ? 75 ?) en disant : plus de leçon de chose préparée, on ouvre la fenêtre et on attend qu'un élève remarque la mouche qui passe et s'interroge sur sa morphologie et son régime alimentaire.
Comme dit une collègue proche de la retraite, "sur l'ensemble de ma carrière, tout ce que j'ai fait a un jour ou l'autre été approuvé par une des réformes"
C'est plutôt que les beaux discours bien ficelés sont séduisants. J'y ai cru, moi à la nécessité du sens plutôt qu'au déchifrage stérile. Oubliant même le bonheur de mes propres enfants quand je leur faisais lire (à leur demande :abe: ) "papa a vu le puma".
Il n'y a qu'un truc auquel je n'ai jamais cru à l'iufm, c'est à la possibilité d'attendre que les élèves refassent le monde et découvrent tout par eux-même. Je me rappelle ma mère, instit, qui crtiquait les nouveaux programmes (lesquels ? 75 ?) en disant : plus de leçon de chose préparée, on ouvre la fenêtre et on attend qu'un élève remarque la mouche qui passe et s'interroge sur sa morphologie et son régime alimentaire.
Comme dit une collègue proche de la retraite, "sur l'ensemble de ma carrière, tout ce que j'ai fait a un jour ou l'autre été approuvé par une des réformes"
- SapotilleEmpereur
pivoine a écrit:J'adore le terme !! c'est vrai que ça fait du bien de se sentir libre de choisir le plus efficace!!mflo a écrit:.
J'ai enfin réussi à me déiufmiser, je suppose que j'aurai le temps de changer encore de convictions ... :lol:
Je peux dire que cela m'épate au plus au point, ce poids lourd que vous portez sur vos épaules !!!
Quand je suis entrée dans l'EN je faisais partie d'une "charrette " de 30 jeunes bacheliers tout frais sortis du lycée !
Nous avons été bazardés dans des classes en tant que suppléants éventuels pour remplacer les grippes, les angines et les petits bobos des titulaires.
La 2ème année, on nous propulsait vers des sommets vertigineux puisque nous remplacions les congés de maternité...
Notre formation était multiple mais pas très construite :
- sur le tas !
- en demandant conseil aux instits sympas dans les écoles
- en cours de pédagogie et de législation une matinée tous les 15 jours
- en beaucoup de lectures
- en devoirs de pédagogie
Et bien, quand je vous lis, je me demande si ma formation n'a pas été plus bénéfique et agréable que le vôtre.... tout bêtement parce qu'elle ne comportait pas du tout de lavage de cerveau (pas le temps) et qu'elle laissait une grande place à la liberté (pas le temps non plus de nous fliquer) ...
- doublecasquetteEnchanteur
Sapotille a écrit:pivoine a écrit:J'adore le terme !! c'est vrai que ça fait du bien de se sentir libre de choisir le plus efficace!!mflo a écrit:.
J'ai enfin réussi à me déiufmiser, je suppose que j'aurai le temps de changer encore de convictions ... :lol:
Je peux dire que cela m'épate au plus au point, ce poids lourd que vous portez sur vos épaules !!!
Quand je suis entrée dans l'EN je faisais partie d'une "charrette " de 30 jeunes bacheliers tout frais sortis du lycée !
Nous avons été bazardés dans des classes en tant que suppléants éventuels pour remplacer les grippes, les angines et les petits bobos des titulaires.
La 2ème année, on nous propulsait vers des sommets vertigineux puisque nous remplacions les congés de maternité...
Notre formation était multiple mais pas très construite :
- sur le tas !
- en demandant conseil aux instits sympas dans les écoles
- en cours de pédagogie et de législation une matinée tous les 15 jours
- en beaucoup de lectures
- en devoirs de pédagogie
Et bien, quand je vous lis, je me demande si ma formation n'a pas été plus bénéfique et agréable que le vôtre.... tout bêtement parce qu'elle ne comportait pas du tout de lavage de cerveau (pas le temps) et qu'elle laissait une grande place à la liberté (pas le temps non plus de nous fliquer) ...
Moi qui ai eu la même formation, je me posais la même question... Mais ne nous la posons pas trop fort, il ne faudrait pas qu'en haut lieu, on nous entende ! N'oublions pas que maintenant il n'y a plus de manuels simples à suivre sans avoir subi une formation poussée au verbiage pédagogique et que, si l'administration persévérait dans cette voie, elle ne sélectionnerait pas forcément les collègues "sympas" pour servir de tuteurs aux pauvres jeunes collègues. Quant au flicage, on peut leur faire confiance, ça, ça resterait !
- SapotilleEmpereur
doublecasquette a écrit:
Moi qui ai eu la même formation, je me posais la même question... Mais ne nous la posons pas trop fort, il ne faudrait pas qu'en haut lieu, on nous entende ! N'oublions pas que maintenant il n'y a plus de manuels simples à suivre sans avoir subi une formation poussée au verbiage pédagogique et que, si l'administration persévérait dans cette voie, elle ne sélectionnerait pas forcément les collègues "sympas" pour servir de tuteurs aux pauvres jeunes collègues. Quant au flicage, on peut leur faire confiance, ça, ça resterait !
Nous vivons "une époque moderne" qui n'a pas toujours fait des progrès vers la perfection !!!
Il n'y avait pas que des collègues sympas, il est vrai, mais pas non plus de flicage institué !!!
L'école normale a été beaucoup décriée, l'IUFM aussi, ce qui se pratique maintenant est pire que tout le reste : pas de formation et du flicage ...
Finalement, où est la solution?
- kayah974Niveau 5
[quote="Sapotille"][quote="doublecasquette"]
L'école normale a été beaucoup décriée, l'IUFM aussi, ce qui se pratique maintenant est pire que tout le reste : pas de formation et du flicage ...
J'ai passé le concours en candidat libre en 2000 (reçue du premier coup!)puis titularisée l'année suivante:et bien je n'ai jamais eu de didactique de l'apprentissage de l'écriture comme ils disent et juste un module de deux ou trois séances sur l'apprentissage de la lecture façon prise d'indices dans l'image, émission d'hypothèses,validation par la lecture à partir de stratégies fumeuses. Sans aucun esprit critique j'ai suivi Mika il y a quatre ans puis Ribambelle et enfin BM (+ alphas à la rentrée cette fois ci!)
Pour en revenir à l'écriture, je dirai que je n'ai jamais autant appris de mes aînées que tout mon cursus d'IUFM:sur le tard avec des conseils pratiques et une méthodologie progressive qui tient compte non seulement de la physiologie de l'enfant et de sa maturité.Heureusement que vous êtes là!
L'école normale a été beaucoup décriée, l'IUFM aussi, ce qui se pratique maintenant est pire que tout le reste : pas de formation et du flicage ...
J'ai passé le concours en candidat libre en 2000 (reçue du premier coup!)puis titularisée l'année suivante:et bien je n'ai jamais eu de didactique de l'apprentissage de l'écriture comme ils disent et juste un module de deux ou trois séances sur l'apprentissage de la lecture façon prise d'indices dans l'image, émission d'hypothèses,validation par la lecture à partir de stratégies fumeuses. Sans aucun esprit critique j'ai suivi Mika il y a quatre ans puis Ribambelle et enfin BM (+ alphas à la rentrée cette fois ci!)
Pour en revenir à l'écriture, je dirai que je n'ai jamais autant appris de mes aînées que tout mon cursus d'IUFM:sur le tard avec des conseils pratiques et une méthodologie progressive qui tient compte non seulement de la physiologie de l'enfant et de sa maturité.Heureusement que vous êtes là!
_________________
Proverbe africain : tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. :flower:
- SapotilleEmpereur
Je vais tout te dire, Kayah !!!
C'est ma môman, qui était instit de CP qui m'a appris tout ça !!!
Ne jamais négliger la parole des anciens...
C'est ma môman, qui était instit de CP qui m'a appris tout ça !!!
Ne jamais négliger la parole des anciens...
- kayah974Niveau 5
Je saurai m'en souvenir Sapotille!
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Proverbe africain : tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. :flower:
- VéronikaNiveau 1
Poopoopidoo a écrit:http://libresdocs.ecole.free.fr/IMG/pdf/seyes_page_pleine.pdf
http://libresdocs.ecole.free.fr/spip.php?article4
J'ai des pages de seyes aggrandi sur mon ordi.... si cela interesse quelqu'un.
Moi cela m'intéresse car je n'arrive pas à télécharger le fichier du 2e lien. Merci.
Véro
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