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- kensingtonEsprit éclairé
Je crois que l'alignement des programmes sur le CECRL a été fatal: nivellement par le bas, uniformisation des langues, tentative d'imposer une démarche unique utilitariste et qui sera inefficace. On parle encore de culture dans les programmes mais ce n'est qu'un vernis qui cache le politiquement correct pseudo-citoyen à la mode.
- AdriGrand Maître
Quand on considère que les profs de LV ne sont pas les mieux placés pour faire de la littérature en langue étrangère, ça me révolte, ça m'écoeure aussi...
De la littérature, moi j'en fait au collège, à très petite dose.
Mes élèves de collège auront tous, avant la fin de l'année (c'est déjà le cas pour tous, sauf les 6ème) fait de la littérature en classe, enfin, plutôt, ils auront découvert quelques oeuvres, pas que littéraires d'ailleurs ! ( Mozart, Goethe, Heine, Grimm... pour ne citer que ceux-là!). Ils auront même appris des poèmes par coeur
De la littérature, moi j'en fait au collège, à très petite dose.
Mes élèves de collège auront tous, avant la fin de l'année (c'est déjà le cas pour tous, sauf les 6ème) fait de la littérature en classe, enfin, plutôt, ils auront découvert quelques oeuvres, pas que littéraires d'ailleurs ! ( Mozart, Goethe, Heine, Grimm... pour ne citer que ceux-là!). Ils auront même appris des poèmes par coeur
- AstarteeNiveau 8
Ruthven a écrit:CarmenLR a écrit:Je suis blessée de ce mépris pour les collègues de langues vivantes. A croire que nous sommes juste bons à faire répéter "Bryan is in the kitchen".
Il faut reconnaître que vous vous êtes laissé déposséder de la littérature : combien d'articles de journaux sociétaux sur l'écologie/les immigrés/l'éducation/les relations intergénérationnelles (rayer la mention inutile) au détriment de quelques pages de littérature ? Dans ma scolarité secondaire, je n'ai JAMAIS lu en anglais un texte littéraire, je n'ai JAMAIS eu droit à quelques éléments sur l'histoire de la littérature anglaise (pas une fois on ne m'a fait découvrir Shakespeare, ce qui est proprement honteux). En espagnol, je reconnais que cela n'a pas été le cas et que j'ai eu droit à quelques textes littéraires contemporains.
personnellement, je n'ai pas fait un seul article de journal alors que j'ai fait plusieurs extraits de romans et d'adaptations cinématographiques d’œuvres littéraires... faut arrêter, on peut mettre ce qu'on veut dans nos cours, c'est une question de choix.
Quand à étudier Shakespeare... Sans vouloir être vexante, c'est un auteur qui me gonfle profondément et que je n'ai réussi à apprécier qu'avec l'âge et la maturité qui allaient avec. Il y a énormément d'auteurs de qualité en dehors des classiques (qui peuvent être étudiés, mais pour le plaisir et pas "for the sake of it" comme on dit...)
Et tu peux considérer, de ton côté, que c'est une honte de ne pas avoir reçu d'enseignement plus spécialisé, ce n'est pas une raison pour en faire une vérité générale. Beaucoup d'élèves n'y comprendraient rien si je devais donner ce genre d'informations en cours. Et justement, ce genre de matière (litté étrangère en LE) permettra de le faire.
- Jim ThompsonExpert
loup des steppes a écrit:Ruthven a écrit:1) Mais les profs de langue ne sont-ils pas aussi professeur de littérature étrangère ? En option anglais, mes L étudient Shakespeare en anglais, et ce n'est pas un prof de lettres qui s'y colle.
2) C'est un enseignement spécifique de "littérature étrangère en langue étrangère", et il est explicitement fait référence dans le programme au CECRL :
http://www.education.gouv.fr/cid53324/mene1019738a.html
Une phrase comme celle-ci, "l'étude de la littérature étrangère ouvre un nouvel espace pour une pratique accrue de la langue par l'entraînement et la mise en œuvre de toutes les activités langagières", laisse quand même entrevoir qu'il s'agit d'un enseignement prévu pour les profs de langues (avant de me lyncher, je sais bien que les LM ont une épreuve de langue).
3) Tant qu'on ne connaît pas l'épreuve du Bac, difficile de savoir ce à quoi il faudra préparer les élèves (et par la même occasion placer ses pions). [Belle réforme, on ne sait même pas à quoi on doit préparer les élèves.]
A mon avis, le choix de ton proviseur ne repose pas tant sur une question de compétence que sur une question de moyen ; il risque d'être obligé d'ouvrir en enseignement de littérature en plusieurs langues si tous les élèves ne font pas les mêmes ...
ce gag c'est l'essence même d ela réforme: concurrence entre matières et entre collègues
Maintenant,passons à la réalité des choses : je ne suis pas sûr du tout que cela soit un cadeau comme enseignement quand on voit ce que sont de nombreuses L ...
+100 ..idem dans mon lycée, c'est à la charge des profs de langues d'assurer l'enseignement de littérature étrangère, et pour ce qui est des "capacités", de mon temps (lointain certes ), il y avait des épreuves en littérature, et l'étude en était très poussée; je me souviens avoir travaillé 4 auteurs au niveau de la licence. Les profs étaient géniaux..Mais c'est marrant je ne me rappelle plus pour le Capes..
Je pense comme Ruthven que ce proviseur veut faire des économies d'horaire sur votre dos. et je n'avais pas pigé que cela signifiait des pertes horaires pour les profs de littérature en français! C'est quoi ce gag ?
- Jim ThompsonExpert
y' a eu bugJim Thompson a écrit:loup des steppes a écrit:Ruthven a écrit:1) Mais les profs de langue ne sont-ils pas aussi professeur de littérature étrangère ? En option anglais, mes L étudient Shakespeare en anglais, et ce n'est pas un prof de lettres qui s'y colle.
2) C'est un enseignement spécifique de "littérature étrangère en langue étrangère", et il est explicitement fait référence dans le programme au CECRL :
http://www.education.gouv.fr/cid53324/mene1019738a.html
Une phrase comme celle-ci, "l'étude de la littérature étrangère ouvre un nouvel espace pour une pratique accrue de la langue par l'entraînement et la mise en œuvre de toutes les activités langagières", laisse quand même entrevoir qu'il s'agit d'un enseignement prévu pour les profs de langues (avant de me lyncher, je sais bien que les LM ont une épreuve de langue).
3) Tant qu'on ne connaît pas l'épreuve du Bac, difficile de savoir ce à quoi il faudra préparer les élèves (et par la même occasion placer ses pions). [Belle réforme, on ne sait même pas à quoi on doit préparer les élèves.]
A mon avis, le choix de ton proviseur ne repose pas tant sur une question de compétence que sur une question de moyen ; il risque d'être obligé d'ouvrir en enseignement de littérature en plusieurs langues si tous les élèves ne font pas les mêmes ...
ce gag c'est l'essence même d ela réforme: concurrence entre matières et entre collègues
Maintenant,passons à la réalité des choses : je ne suis pas sûr du tout que cela soit un cadeau comme enseignement quand on voit ce que sont de nombreuses L ...
+100 ..idem dans mon lycée, c'est à la charge des profs de langues d'assurer l'enseignement de littérature étrangère, et pour ce qui est des "capacités", de mon temps (lointain certes ), il y avait des épreuves en littérature, et l'étude en était très poussée; je me souviens avoir travaillé 4 auteurs au niveau de la licence. Les profs étaient géniaux..Mais c'est marrant je ne me rappelle plus pour le Capes..
Je pense comme Ruthven que ce proviseur veut faire des économies d'horaire sur votre dos. et je n'avais pas pigé que cela signifiait des pertes horaires pour les profs de littérature en français! C'est quoi ce gag ?
je disais ce gag c'est l'idée d ela réforme : concurrence entre matières
- Jim ThompsonExpert
idem j'aimerais bien que les bac généraux et sti/stl aient une CE/PE; 1CO et 1 oral avec doc inconnu comme le sex Es spéloup des steppes a écrit:J'ai des term STG cette année, et des S (environ 5 élèves sur 26 ont un vrai niveau de S, les autres ne sont guère plus doués que les STG, voire moins parfois!) et pour ce qui est des épreuves, je trouverais logique que toutes les sections aient enfin une épreuve d'oral en plus de l'écrit, comme pour les STG qui la passent depuis 2 ans.. Cela me semble aberrant qu'on insiste tant sur la pratique de l'oral pendant toutes les années lycée et que la seule épreuve LV au bac soit à l'écrit! LDulcinea a écrit:
Et puis comment préparer des élèves à quoi que ce soit quand on ne connaît pas l'épreuve finale? Idem pour les autres épreuves de LV...
Enfin, je sais de source sûre que tout sera calqué sur les STG et bac pro, tout le monde (pro, technique et général) sera soumis aux mêmes épreuves débiles.
Pour ce qui est de préparer de futurs candidats à l'épreuve, on peut se demander si cela vaut encore la peine de tant se soucier vu qu'on leur donne le diplôme un peu plus facilement chaque année.. il n'y a qu'à comparer la difficulté des textes et des questions sur une décennie; et si l'on jette un œil sur l'évolution des consignes de correction du Bac au fil des années, cela devient effarant!... bientôt on va nous demander de "valoriser" le seul fait qu'ils aient pris la peine d' écrire quelque chose.
je me demande ce que sera l'évaluation d ela litté en LV j'espère un oral type Lspé et Es spé? et quid de la spé en L?
- User5899Demi-dieu
Au tout début de ma carrière, une élève, qui avait abandonné l'anglais LV2 pour faire du grec, m'avait dit : en latin-grec, on lit des textes sur des questions sérieuses, en anglais, on parle du temps qu'il fait et de la pop, c'est chiant". Ben oui. Qu'est-ce que je me suis emm... en anglais, avec John Lennon, "a do as you like school", et autres "no women no cry"Ruthven a écrit:CarmenLR a écrit:Je suis blessée de ce mépris pour les collègues de langues vivantes. A croire que nous sommes juste bons à faire répéter "Bryan is in the kitchen".
Il faut reconnaître que vous vous êtes laissé déposséder de la littérature : combien d'articles de journaux sociétaux sur l'écologie/les immigrés/l'éducation/les relations intergénérationnelles (rayer la mention inutile) au détriment de quelques pages de littérature ? Dans ma scolarité secondaire, je n'ai JAMAIS lu en anglais un texte littéraire, je n'ai JAMAIS eu droit à quelques éléments sur l'histoire de la littérature anglaise (pas une fois on ne m'a fait découvrir Shakespeare, ce qui est proprement honteux). En espagnol, je reconnais que cela n'a pas été le cas et que j'ai eu droit à quelques textes littéraires contemporains.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Si même les collègues pensent que nous sommes profs de the...
- SchéhérazadeNiveau 10
Ruthven a écrit:CarmenLR a écrit:Je suis blessée de ce mépris pour les collègues de langues vivantes. A croire que nous sommes juste bons à faire répéter "Bryan is in the kitchen".
Il faut reconnaître que vous vous êtes laissé déposséder de la littérature : combien d'articles de journaux sociétaux sur l'écologie/les immigrés/l'éducation/les relations intergénérationnelles (rayer la mention inutile) au détriment de quelques pages de littérature ? Dans ma scolarité secondaire, je n'ai JAMAIS lu en anglais un texte littéraire, je n'ai JAMAIS eu droit à quelques éléments sur l'histoire de la littérature anglaise (pas une fois on ne m'a fait découvrir Shakespeare, ce qui est proprement honteux). En espagnol, je reconnais que cela n'a pas été le cas et que j'ai eu droit à quelques textes littéraires contemporains.
Que peuvent les collègues de langue, si les programmes sont un massacre? Aussi peu de choses que nous en lettres avec l' enseignement en séquences, la "littérature de jeunesse" et les programmes Viala. La seule liberté est de transgresser. C' est entre autres choses pour avoir subi un enseignement en langue vivante profondément ennuyeux que j' ai choisi de devenir professeur de français, alors que j' aurais pu passer les concours dans une langue vivante que je maîtrise bien. Une exception lumineuse en première: un professeur d' anglais remarquable, qui s' est refusé à nous faire subir du Mickaël Jackson et des articles sur l' avortement sélectif des filles en Inde, et nous a fait étudier The great Gatsby (livre et film) et A room with a view. Je suis en désaccord avec certains collègues de lettres, pourtant jugés aptes à enseigner la littérature, mais qui pleurnichent parce que les programmes Darcos de 2008 les privent de la possibilité d' étudier leurs auteurs-jeunesse préférés et leur imposent des classiques qui les ennuient. Bon, quand Meirieu sera de retour à l' E.N, ces programmes réacs seront enterrés, bien sûr.
- User5899Demi-dieu
Moi ? Bof, c'est pas de la haine, c'est du regret. Il y a aussi de vrais textes, en anglais...kensington a écrit:
Mais pourquoi tant de haine?
- kensingtonEsprit éclairé
Schéhérazade a écrit:Ruthven a écrit:CarmenLR a écrit:Je suis blessée de ce mépris pour les collègues de langues vivantes. A croire que nous sommes juste bons à faire répéter "Bryan is in the kitchen".
Il faut reconnaître que vous vous êtes laissé déposséder de la littérature : combien d'articles de journaux sociétaux sur l'écologie/les immigrés/l'éducation/les relations intergénérationnelles (rayer la mention inutile) au détriment de quelques pages de littérature ? Dans ma scolarité secondaire, je n'ai JAMAIS lu en anglais un texte littéraire, je n'ai JAMAIS eu droit à quelques éléments sur l'histoire de la littérature anglaise (pas une fois on ne m'a fait découvrir Shakespeare, ce qui est proprement honteux). En espagnol, je reconnais que cela n'a pas été le cas et que j'ai eu droit à quelques textes littéraires contemporains.
Que peuvent les collègues de langue, si les programmes sont un massacre? Aussi peu de choses que nous en lettres avec l' enseignement en séquences, la "littérature de jeunesse" et les programmes Viala. La seule liberté est de transgresser. C' est entre autres choses pour avoir subi un enseignement en langue vivante profondément ennuyeux que j' ai choisi de devenir professeur de français, alors que j' aurais pu passer les concours dans une langue vivante que je maîtrise bien. Une exception lumineuse en première: un professeur d' anglais remarquable, qui s' est refusé à nous faire subir du Mickaël Jackson et des articles sur l' avortement sélectif des filles en Inde, et nous a fait étudier The great Gatsby (livre et film) et A room with a view. Je suis en désaccord avec certains collègues de lettres, pourtant jugés aptes à enseigner la littérature, mais qui pleurnichent parce que les programmes Darcos de 2008 les privent de la possibilité d' étudier leurs auteurs-jeunesse préférés et leur imposent des classiques qui les ennuient. Bon, quand Meirieu sera de retour à l' E.N, ces programmes réacs seront enterrés, bien sûr.
En effet. Et il faut souvent de l'expérience, du recul, de la réflexion avant d'oser commencer à infléchir ses pratiques et transgresser avec un minimum d'assurance.
D'autant qu'en effet les réformes à venir nous laissent prévoir qu'on va s'enfoncer encore plus.
- kensingtonEsprit éclairé
Cripure a écrit:Moi ? Bof, c'est pas de la haine, c'est du regret. Il y a aussi de vrais textes, en anglais...kensington a écrit:
Mais pourquoi tant de haine?
Mais oui, on les a même lus, tu sais!
- User5899Demi-dieu
Ah bon ?kensington a écrit:Cripure a écrit:Moi ? Bof, c'est pas de la haine, c'est du regret. Il y a aussi de vrais textes, en anglais...kensington a écrit:
Mais pourquoi tant de haine?
Mais oui, on les a même lus, tu sais!
Non mais sans blague, enfin ! Je sais bien que vous n'êtes pas responsables des programmes idiots qu'on vous fait enseigner ! Pourquoi ramenez-vous des propos sur une pratique à des questions de personnes ?
- Jim ThompsonExpert
parce que ce sont des profs d'anglais!
toujours prêts à culpabiliser
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- User5899Demi-dieu
Jim Thompson a écrit:parce que ce sont des profs d'anglais!
toujours prêts à culpabiliser
- lalilalaEmpereur
Astartee a écrit:Ruthven a écrit:CarmenLR a écrit:Je suis blessée de ce mépris pour les collègues de langues vivantes. A croire que nous sommes juste bons à faire répéter "Bryan is in the kitchen".
Il faut reconnaître que vous vous êtes laissé déposséder de la littérature : combien d'articles de journaux sociétaux sur l'écologie/les immigrés/l'éducation/les relations intergénérationnelles (rayer la mention inutile) au détriment de quelques pages de littérature ? Dans ma scolarité secondaire, je n'ai JAMAIS lu en anglais un texte littéraire, je n'ai JAMAIS eu droit à quelques éléments sur l'histoire de la littérature anglaise (pas une fois on ne m'a fait découvrir Shakespeare, ce qui est proprement honteux). En espagnol, je reconnais que cela n'a pas été le cas et que j'ai eu droit à quelques textes littéraires contemporains.
personnellement, je n'ai pas fait un seul article de journal alors que j'ai fait plusieurs extraits de romans et d'adaptations cinématographiques d’œuvres littéraires... faut arrêter, on peut mettre ce qu'on veut dans nos cours, c'est une question de choix.
Quand à étudier Shakespeare... Sans vouloir être vexante, c'est un auteur qui me gonfle profondément et que je n'ai réussi à apprécier qu'avec l'âge et la maturité qui allaient avec. Il y a énormément d'auteurs de qualité en dehors des classiques (qui peuvent être étudiés, mais pour le plaisir et pas "for the sake of it" comme on dit...)
Et tu peux considérer, de ton côté, que c'est une honte de ne pas avoir reçu d'enseignement plus spécialisé, ce n'est pas une raison pour en faire une vérité générale. Beaucoup d'élèves n'y comprendraient rien si je devais donner ce genre d'informations en cours. Et justement, ce genre de matière (litté étrangère en LE) permettra de le faire.
+1
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- RuthvenGuide spirituel
lalilala a écrit:Astartee a écrit:Ruthven a écrit:CarmenLR a écrit:Je suis blessée de ce mépris pour les collègues de langues vivantes. A croire que nous sommes juste bons à faire répéter "Bryan is in the kitchen".
Il faut reconnaître que vous vous êtes laissé déposséder de la littérature : combien d'articles de journaux sociétaux sur l'écologie/les immigrés/l'éducation/les relations intergénérationnelles (rayer la mention inutile) au détriment de quelques pages de littérature ? Dans ma scolarité secondaire, je n'ai JAMAIS lu en anglais un texte littéraire, je n'ai JAMAIS eu droit à quelques éléments sur l'histoire de la littérature anglaise (pas une fois on ne m'a fait découvrir Shakespeare, ce qui est proprement honteux). En espagnol, je reconnais que cela n'a pas été le cas et que j'ai eu droit à quelques textes littéraires contemporains.
personnellement, je n'ai pas fait un seul article de journal alors que j'ai fait plusieurs extraits de romans et d'adaptations cinématographiques d’œuvres littéraires... faut arrêter, on peut mettre ce qu'on veut dans nos cours, c'est une question de choix.
Quand à étudier Shakespeare... Sans vouloir être vexante, c'est un auteur qui me gonfle profondément et que je n'ai réussi à apprécier qu'avec l'âge et la maturité qui allaient avec. Il y a énormément d'auteurs de qualité en dehors des classiques (qui peuvent être étudiés, mais pour le plaisir et pas "for the sake of it" comme on dit...)
Et tu peux considérer, de ton côté, que c'est une honte de ne pas avoir reçu d'enseignement plus spécialisé, ce n'est pas une raison pour en faire une vérité générale. Beaucoup d'élèves n'y comprendraient rien si je devais donner ce genre d'informations en cours. Et justement, ce genre de matière (litté étrangère en LE) permettra de le faire.
+1
Vous avez raison, l'enseignement des langues est fabuleux en France avec des programmes culturellement très riches.
- lalilalaEmpereur
la faute à qui?
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- AstarteeNiveau 8
Ruthven a écrit:lalilala a écrit:Astartee a écrit:Ruthven a écrit:CarmenLR a écrit:Je suis blessée de ce mépris pour les collègues de langues vivantes. A croire que nous sommes juste bons à faire répéter "Bryan is in the kitchen".
Il faut reconnaître que vous vous êtes laissé déposséder de la littérature : combien d'articles de journaux sociétaux sur l'écologie/les immigrés/l'éducation/les relations intergénérationnelles (rayer la mention inutile) au détriment de quelques pages de littérature ? Dans ma scolarité secondaire, je n'ai JAMAIS lu en anglais un texte littéraire, je n'ai JAMAIS eu droit à quelques éléments sur l'histoire de la littérature anglaise (pas une fois on ne m'a fait découvrir Shakespeare, ce qui est proprement honteux). En espagnol, je reconnais que cela n'a pas été le cas et que j'ai eu droit à quelques textes littéraires contemporains.
personnellement, je n'ai pas fait un seul article de journal alors que j'ai fait plusieurs extraits de romans et d'adaptations cinématographiques d’œuvres littéraires... faut arrêter, on peut mettre ce qu'on veut dans nos cours, c'est une question de choix.
Quand à étudier Shakespeare... Sans vouloir être vexante, c'est un auteur qui me gonfle profondément et que je n'ai réussi à apprécier qu'avec l'âge et la maturité qui allaient avec. Il y a énormément d'auteurs de qualité en dehors des classiques (qui peuvent être étudiés, mais pour le plaisir et pas "for the sake of it" comme on dit...)
Et tu peux considérer, de ton côté, que c'est une honte de ne pas avoir reçu d'enseignement plus spécialisé, ce n'est pas une raison pour en faire une vérité générale. Beaucoup d'élèves n'y comprendraient rien si je devais donner ce genre d'informations en cours. Et justement, ce genre de matière (litté étrangère en LE) permettra de le faire.
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Vous avez raison, l'enseignement des langues est fabuleux en France avec des programmes culturellement très riches.
ben écoute, moi j'ai toujours réussi à faire rentrer ce que je voulais dans les programmes en les tordant un peu, et ça colle... ça dépend à partir de quand tu considères que c'est "riche". Si c'est synonyme d'étudier Shakespeare parce que c'est Shakespeare, ben... non. Heureusement qu'il existe beaucoup d'autres choses en Anglais que Shakespeare et Twilight...
- User5899Demi-dieu
C'est comme en Français. Heureusement qu'il y a autre chose que Montaigne et Racine, Hugo et Flaubert, Proust et Beckett, parce qu'on s'ennuierait drôlement sinon. Heureusement qu'on a les chansons d'la Célin' !Astartee a écrit:Ruthven a écrit:lalilala a écrit:Astartee a écrit:Ruthven a écrit:CarmenLR a écrit:Je suis blessée de ce mépris pour les collègues de langues vivantes. A croire que nous sommes juste bons à faire répéter "Bryan is in the kitchen".
Il faut reconnaître que vous vous êtes laissé déposséder de la littérature : combien d'articles de journaux sociétaux sur l'écologie/les immigrés/l'éducation/les relations intergénérationnelles (rayer la mention inutile) au détriment de quelques pages de littérature ? Dans ma scolarité secondaire, je n'ai JAMAIS lu en anglais un texte littéraire, je n'ai JAMAIS eu droit à quelques éléments sur l'histoire de la littérature anglaise (pas une fois on ne m'a fait découvrir Shakespeare, ce qui est proprement honteux). En espagnol, je reconnais que cela n'a pas été le cas et que j'ai eu droit à quelques textes littéraires contemporains.
personnellement, je n'ai pas fait un seul article de journal alors que j'ai fait plusieurs extraits de romans et d'adaptations cinématographiques d’œuvres littéraires... faut arrêter, on peut mettre ce qu'on veut dans nos cours, c'est une question de choix.
Quand à étudier Shakespeare... Sans vouloir être vexante, c'est un auteur qui me gonfle profondément et que je n'ai réussi à apprécier qu'avec l'âge et la maturité qui allaient avec. Il y a énormément d'auteurs de qualité en dehors des classiques (qui peuvent être étudiés, mais pour le plaisir et pas "for the sake of it" comme on dit...)
Et tu peux considérer, de ton côté, que c'est une honte de ne pas avoir reçu d'enseignement plus spécialisé, ce n'est pas une raison pour en faire une vérité générale. Beaucoup d'élèves n'y comprendraient rien si je devais donner ce genre d'informations en cours. Et justement, ce genre de matière (litté étrangère en LE) permettra de le faire.
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Vous avez raison, l'enseignement des langues est fabuleux en France avec des programmes culturellement très riches.
ben écoute, moi j'ai toujours réussi à faire rentrer ce que je voulais dans les programmes en les tordant un peu, et ça colle... ça dépend à partir de quand tu considères que c'est "riche". Si c'est synonyme d'étudier Shakespeare parce que c'est Shakespeare, ben... non. Heureusement qu'il existe beaucoup d'autres choses en Anglais que Shakespeare et Twilight...
Des élèves qui, en anglais, ont lu Shakespeare, Donne, Keats, Byron, Hemingway, Bukowski, Swift, au hasard, j'écris ce qui me passe par la tête, sont extrêmement rares. Tant mieux pour eux si vous le faites faire, ça ne peut que grandir votre discipline. Mais enfin, la plupart du temps...
je suis choqué par ce que vous écrivez sur Shakespeare, que je tiens pour l'un des quatre ou cinq auteurs les plus importants du monde, toutes époques confondues.
- cavecattumNeoprof expérimenté
On insulte Will quelque part? Où où où ? :boucherie:
- lalilalaEmpereur
Le but des cours de langue n'est pas de faire de la littérature en langue étrangère non plus. On peut à l'intérieur d'une séquence aborder une idée par le biais d'un texte littéraire mais les classiques ne sont pas à la portée de tous les élèves que nous avons face à nous. J'ai tenté un texte de Quevedo l'année dernière avec mes premières S (mon meilleur groupe, les élèves avaient un niveau correct et des idées intéressantes), plutôt abordable, et ce n'est pas mon meilleur souvenir...
Comme le souligne astartee, entre les grands classiques et les articles de presse, il y a quand même pas mal de textes que l'on peut aborder en classe. En formation avant-hier on a travaillé une séquence autour d'une nouvelle cubaine. Nous n'avons pas eu le temps de voir la construction de la séquence mais l'idée me semble intéressante.
Comme le souligne astartee, entre les grands classiques et les articles de presse, il y a quand même pas mal de textes que l'on peut aborder en classe. En formation avant-hier on a travaillé une séquence autour d'une nouvelle cubaine. Nous n'avons pas eu le temps de voir la construction de la séquence mais l'idée me semble intéressante.
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- AstarteeNiveau 8
cavecattum a écrit:On insulte Will quelque part? Où où où ? :boucherie:
c'est moi, et j'ai même une photo qui prouve mon sadisme:
- Spoiler:
à part King Lear que j'ai adoré, tous les autres Shakespeare que j'ai lus m'ont profondément ennuyée. En anglais, c'est encore pire pour des élèves...
Alors passer par le théâtre et les réadaptations ça peut donner un super truc en cours, mais parce que c'est un auteur sur lequel on s'est penché de 15000 façons différentes et que c'est cette diversité et les différents angles d'attaque qui sont intéressants à étudier de mon point de vue. Le texte originel, en cours, est très aride et bien trop éloigné des capacités des élèves "lambdas".
- Jim ThompsonExpert
du bon polar ricain y'a rien de tel!
Pelecanos, Jim Thompson,Ellroy
sinon je fais avec mes tes spé la 1ere page de 1984 et la 1 de midnight's children et bah c'est hard car le problème c'est le niveau d'ensemble qui dépasse rarement Mickey Mouse
même the simpsons c'est trop dur
Pelecanos, Jim Thompson,Ellroy
sinon je fais avec mes tes spé la 1ere page de 1984 et la 1 de midnight's children et bah c'est hard car le problème c'est le niveau d'ensemble qui dépasse rarement Mickey Mouse
même the simpsons c'est trop dur
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- User5899Demi-dieu
Ouais, enfin, quand on présuppose que les capacités sont insuffisantes pour faire ceci ou cela, mais qu'on n'essaie pas... Eh bien on garde ses trois heures pour causer de Bob Marley et on ne vient pas chipper les heures des autres
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- LELE (Littérature Etrangère en Langue Etrangère) espagnol
- Littérature étrangère
- Place de la littérature étrangère en cours de français
- français collège/lycée: place de la littérature étrangère traduite dans les OI/LC
- Faire entrer les élèves (pas forcément bons) en douceur et avec plaisir dans la littérature étrangère (LELE)
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