Une video pour enseigner par compétences

varia a écrit:Audrey, si j'ai bien suivi la vidéo, il me semble que le mot "confiance" venait du professeur... Me trompé-je?
Par contre il ne réagit pas du tout au "on ne sait pas c'est qui" de ses élèves....
Ca, c'est un peu dérangeant pour un prof de français, non?
Mais j'ai pu observer que l'interrogative indirecte (sans aller jusqu'à ce fameux "je sais pas c'est qui" que j'entends tout le temps dans la bouche de mes élèves et qui m'horripile) était devenue quasi-absente partout, dans tous les médias y compris... z'avez remarqué?
Edit : Au temps pour moi Audrey, c'est toi qui as raison pour le mot "confiance" !

Lo a écrit:Qu'ont-ils appris?

Spoiler:

frankenstein a écrit:En fait, il se pose lui aussi cette question: "Qu'est-ce que les élèves ont appris?" avec un vocabulaire pédago. :shock: :lol:
Ce qui m'agace dans ce genre de vidéos et chez l'UNSA, c'est que leurs auteurs veulent imposer leur façon d'enseignerà l'ensemble des collègues avec un habillage "pédago-administratif" qui serait génial... :colere:
Qu'ils le fassent si bon leur semble, mais bon sang, qu'ils n'essaient pas d'imposer leur "pédagogie" à ceux qui n'adhèrent pas du tout à leur vision de l'enseignement. Franchement, je me vois mal fonctionner ainsi toute une année...

Spoiler:

juste quelques éléments de réponse, qui me permettent de préciser et contextualiser cette séance. Pour les besoins du film, j’ai un peu resserré dans le temps le travail qui aurait pris normalement le double du temps. La fiche que l’on voit sur les "comportements" n’a rien à voir avec la séance, elle a été filmée pour montrer le type d’évaluation, mais seul celui-ci est "public" (et les élèves y attachent de l’importance, à vrai dire) puisque les attitudes de chacun concernent tout le monde ; en dehors de cela, aucune évaluation n’est publique.

sur la fiabilité, sans développer longuement les choses, c’est une question -clé du XXI° siècle (dixit Umberto Eco), ce n’est pas qu’une ou deux séances qui permettent l’appropriation de cette notion, qui mériterait un large travail transdisciplinaire concerté. Il s’agit là d’une sensibilisation autour de cette grande problématique : "comment sait-on ce qu’on sait ou qu’on prétend savoir ? " c’est plus important que le langage technique de certains manuels qui font distinguer billets, éditos, etc. ce qui est de peu d’intérêt dans l’étude de la presse à ce niveau d’enseignement.

C’était le début d’un travail sur les médias, qui en l’occurrence a été assez court, mais j’essaie de relier ça à d’autres travaux, notamment sur un axe essentiel en français-quatrième : la notion de point de vue. Je ne crois pas qu’il y ait de séance spéciale "savoir-être", ici s’entremêlent connaissances (ce qu’est une dépéche d’agence par ex), capacités (savoir décoder une info) et attitude (garder son esprit critique)

Un regret : on ne voit guère que des filles, mais c’est aussi la réalité d’une classe où trop peu de garçons sont actifs à l’oral (y compris un pourtant très performant) il faudarit multiplier les documents vidéo pour qu’il y ait plus de "in vivo"... jm Zakhartchouk

ce n’est pas qu’une ou deux séances qui permettent l’appropriation de cette notion, qui mériterait un large travail transdisciplinaire concerté.

John a écrit:Une réponse de JM Zakhartchouk apporte des précisions :
http://www.cahiers-pedagogiques.com/spip.php?article7406#forum1723

ce n’est pas qu’une ou deux séances qui permettent l’appropriation de cette notion, qui mériterait un large travail transdisciplinaire concerté.

Il est en train de dire que sa séance ne sert à rien, là, en fait, ou c'est moi ?

doctor who a écrit:J'ai mis un commentaire très conciliant, parce que je ne trouve pas que ce cours soit plus ou moins catastrophique ( à mon avis, il ne l'est pas) qu'un autre cours sur la presse. On verra s'il sort...