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- JohnMédiateur
Décourageant
Mes parents étaient instituteurs à la laïque, dévoués et heureux ; mon frère, ma soeur, ont fait le même choix professionnel, se passionnant à leur tour pour l'éducation. Me voilà maintenant mère d'une jeune fille, heureuse en juillet d'avoir enfin pu décrocher ce fameux concours et "d'entrer dans la carrière". Depuis septembre, je la vois, de loin, passer de l'entrain courageux (pas facile de se retrouver seule sans formation dans une classe à double niveau CM1-CM2, mais bon, les enfants sont gentils, et les parents compréhensifs) à une course de tous les instants pour "être prête", puis à un certain affolement (deux niveaux = deux cours par matière), et maintenant à un effondrement complet, sans aide, croulant sous les avis négatifs et complètement contradictoires d'une structure qui ne sait pas (ne peut pas ?) accompagner les jeunes enseignants complètement inexpérimentés. C'est à hurler. Je suis peut-être vieux jeu, mais j'ai pour l'Education nationale une vieille affection doublée d'une certaine fierté ; alors c'est la double peine : peine de voir ma fille se débattre et s'épuiser complètement, peine à admettre que notre système éducatif prend un drôle de chemin s'il ne peut empêcher que les élans de jeunes professionnels pourtant motivés et courageux soient fauchés dès la première année (Anne, Bordeaux).
Télérama n°3198 (27 avril 2011)
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- RikkiMonarque
Si j'ai bien compris, ce qui fait s'effondrer cette jeune fille, ce n'est ni la classe, ni les élèves, ni les parents, mais bien les "visites" inamicales de gens qui devraient être là pour l'aider mais qui de fait la descendent.
C'est ce qu'on voit tous les jours : des gens qui sont tellement malmenés par des "formateurs" qui sont de fait des "évaluateurs à la petite semaine", et qui font craquer les personnes qu'ils devraient aider et épauler.
Le motto des stagiaires est "tenir le coup, tenir le coup, quand l'année de bizutage sera fini, le métier commencera".
C'est ce qu'on voit tous les jours : des gens qui sont tellement malmenés par des "formateurs" qui sont de fait des "évaluateurs à la petite semaine", et qui font craquer les personnes qu'ils devraient aider et épauler.
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- A TuinVénérable
En même temps on dirait qu'elle atterrit cette dame. Ça a toujours été, des stagiaires qui font de leur mieux une année donnée et qui ne reçoivent pas la considération du travail fait ou l'aide nécessaire pour arriver dans des conditions équitables par rapport aux autres.
Cela ressemble plus à une propagande contre le nouveau système mis en place pour les stagiaires, alors que dans l'absolu c'est là un problème qui existe, mais en parallèle. Pas en conséquence directe en particulier des nouvelles conditions de cette année.
Cela ressemble plus à une propagande contre le nouveau système mis en place pour les stagiaires, alors que dans l'absolu c'est là un problème qui existe, mais en parallèle. Pas en conséquence directe en particulier des nouvelles conditions de cette année.
- lalilalaEmpereur
A Tuin a écrit:En même temps on dirait qu'elle atterrit cette dame. Ça a toujours été, des stagiaires qui font de leur mieux une année donnée et qui ne reçoivent pas la considération du travail fait ou l'aide nécessaire pour arriver dans des conditions équitables par rapport aux autres.
Cela ressemble plus à une propagande contre le nouveau système mis en place pour les stagiaires, alors que dans l'absolu c'est là un problème qui existe, mais en parallèle. Pas en conséquence directe en particulier des nouvelles conditions de cette année.
+1
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- CondorcetOracle
+1 aussi :colere: :boxe: :mitrailler: :censure:
- NuitsFidèle du forum
A Tuin a écrit:En même temps on dirait qu'elle atterrit cette dame. Ça a toujours été, des stagiaires qui font de leur mieux une année donnée et qui ne reçoivent pas la considération du travail fait ou l'aide nécessaire pour arriver dans des conditions équitables par rapport aux autres.
Cela ressemble plus à une propagande contre le nouveau système mis en place pour les stagiaires, alors que dans l'absolu c'est là un problème qui existe, mais en parallèle. Pas en conséquence directe en particulier des nouvelles conditions de cette année.
Tout à fait... mais elle parle aussi de la course contre le temps des stagiaires. Alors je ne sais pas si le temps plein est pire, en terme de charge de travail, que l'ancien dispositif à tiers temps avec le mémoire et tous les autres documents produire, je ne sais pas ce qu'il en était avant, mais cette année, c'est vraiment la course !
Oui, je sais, beaucoup ont commencé à temps plein, en tant que vacataires ou contractuels (moi-même j'ai eu une petite expérience) mais du coup, c'était sans compter sur cet "encadrement" des "formateurs" / évaluateurs, sans l'enjeu de la validation au bout, ce qui est générateur d'un stress important.
C'est cette conjugaison des deux difficultés la même année qui rend un peu "pénible" notre entrée dans le métier... Sans compter sur le bor** engendré par une réforme faite à la va vite, avec pour seule ligne de mire une économie de postes: on avance à l'aveuglette, les modalités d'évaluation changent toutes les semaines, ton CDE (et évaluateur) te disant "vous ne pouvez aller en formation" quand l'IPR (et évaluateur) te dit "vous devez y aller" etc, etc... N'y a-t-il pas de quoi devenir zinzin ?
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- lalilalaEmpereur
j'étais débordée moi l'année dernière (quelle perte de temps ces journées de formation chaque semaine), je suis rarement rentrée chez moi (à 2H et des bananes de route) le week end, j'avais exactement les mêmes niveaux que cette année et le même nombre de séquences à préparer et je ne m'en sortais pas...et surtout j'étais totalement découragée
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- NuitsFidèle du forum
Et tu as pu réutiliser quelques cours cette année (histoire de me rassurer pour l'an prochain...) ?
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- lalilalaEmpereur
Bien sûr, je ne me suis pas gênée! En plus mes séquences n'étaient pas si mal que ça finalement (d'après ma tutrice de cette année), j'ai juste fait quelques modifications, zappé des documents qui n'avaient pas marché l'année dernière et puis voilà
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- A TuinVénérable
Nuits a écrit:Tout à fait... mais elle parle aussi de la course contre le temps des stagiaires. Alors je ne sais pas si le temps plein est pire, en terme de charge de travail, que l'ancien dispositif à tiers temps avec le mémoire et tous les autres documents produire, je ne sais pas ce qu'il en était avant, mais cette année, c'est vraiment la course !
Non. Ce n'est pas pire.
A partir du moment où on te donne les conditions pour bosser de façon équitable par rapport aux autres, et en te donnant tes chances comme aux autres, c'est pas pire c'est même mieux pour le stagiaire, du point de vue du stagiaire. C'est un constat.
Tu pouvais bien avoir 6 à 8 heures l'an dernier, si derrière tu avais à rajouter des heures de transport exponentielles, des frais de déplacement, et deux jours pleins de formation IUFM par semaine, je dirais même que c'était plus pénible. Cette année il n'y a "que" son propre travail à assumer, pas des formations parfois inutiles qui mangeaient du temps pour rien, et ou au lieu de bosser pour soi, son année et ses propres élèves, il fallait produire un mémoire fumisterie dont personne n'a rien a faire et des cours pour des niveaux qu'on a potentiellement même pas cette année-là. Pendant que tu faisais ça tu faisais pas autre chose. Je dirais même que cela pouvait contribuer à mettre un stagiaire dedans parce qu'il pouvait se dire qu'en bossant à l'IUFM il en serait tenu compte, qu'on verrait qu'il bosse (puisque c'est le cas). Alors qu'en fin de compte si on avait décrété que c'était lui le client de l'année qui devait redoubler, ça restait pour sa pomme quoi qu'il ait pu faire à l'IUFM ou ailleurs.
La seule chose, l'unique chose perdue avec la réforme, si on considère tous les critères en jeu, c'est que certaines heures de formations permettaient d'acquérir une méthode ferme pour concevoir et créer des séquences, voire de se créer un bagage de séquences. Bagage qui dans l'absolu est fort intéressant au départ car il permet à chacun par mimétisme et comparaison, de se forger sa propre façon de faire. Mais qui ne sert ensuite que peu à quelqu'un de consciencieux qui aime à créer soi-même des cours.
Mais il est évident que cet apport doit constituer un manque à gagner extrêmement important pour ceux qui se contentent de repomper en bidouillant un peu parce qu'ils ont la flemme de bosser. Effectivement ceux-là ça doit leur faire mal au c** cette année. De leur point de vue la réforme doit constituer une Terreur. Mais je n'adhère pas vraiment à cette politique de fonctionnement relativement fainéante, donc j'en reviens à ce qui était notifié plus haut.
On en vient à mettre sur le tapis un problème qui est celui d'un traitement inéquitable des stagiaires dans les situations qu'on leur donne, qui existait avant et qui continue à exister. Sauf qu'on instrumentalise soudain cet élément pour décrédibiliser la réforme. Elle peut être décrédibilisée, mais pour d'autres motifs plus adéquats et pertinents. L'argument relatif à la façon de traiter les stagiaires est inefficace et irrecevable dans ce contexte. Je dirais même que c'est insultant pour ceux qui ont pu en faire les frais les années d'avant car ils ont pu être instrumentalisés pour le bien-être de tuteurs ou tutrices indélicats, et on ressort leur situation passée comme une bannière pour dénoncer les nouvelles conditions de cette année.
Qu'on discrédite les nouvelles conditions à 16h devant les élèves car il y a sans doute à dire, mais pas en sortant cet élément, qui apparaît déplacé et instrumentalise encore les gens qui en font ou en ont fait les frais.
Il y aurait à dire non du point de vue du stagiaire, mais au sein des établissements car il n'est pas correct de placer trois à quatre professeurs différents sur une classe donnée une année donnée, en raison de cette nouvelle organisation. C'est plutôt plus préjudiciable aux élèves qu'aux stagiaires cette réforme. Au lieu de pointer ce qui fait mal et ce qui pourrait avoir un impact, une incidence, on se met soudain à flatter et plaindre des stagiaires qui ne sont dans les faits pas en meilleure ni pire situation qu'auparavant. Il y a comme avant des gens qui s'en sortent mieux que d'autres, et d'autres qui feront les frais du système parce qu'ils n'ont pas des conditions neutres pour travailler.
Qu'on regarde plutôt l'impact de cette réforme sur les postes, sur les élèves et sur les classes. On noie le poisson, comme d'habitude.
- papillonbleuEsprit éclairé
c'est pas pire c'est même mieux. C'est un constat.
Non, c'est un point de vue. Que je ne partage pas.
- lalilalaEmpereur
pourquoi dis-tu que c'est mieux A Tuin? je n'ai pas bien compris là....
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- mimileDoyen
C'est vrai que la situation n'était pas idyllique l'an passé mais là il y a une dégradation...
Dans certaines académies, il y a toujours une formation hebdomadaire qui engendre des déplacements importants...
Dans certaines académies, il y a toujours une formation hebdomadaire qui engendre des déplacements importants...
- AlcyoneFidèle du forum
...et des heures de cours non assurées : 3 semaines de perdues pour chaque classe dans mon cas et ça va continuer encore jusqu'à la fin de l'année. C'est affligeant.
- M@nchegoNiveau 6
D'une manière ou d'une autre la réforme doit amplifier les problèmes qui existaient déjà. On est moins encadré, on n'est peut être pas apte à assurer un niveau de préparation de bon niveau sur plusieurs niveaux dès la première année..
Je vois la différence flagrante, impressionnante (et rassurante) entre un cours fait pour une inspection-visite et mes cours de survie du quotidien. J'image qu'avant sur 6h, malgré la formation, on pouvait plus se centrer sur quelques cours et rechercher plus vite la qualité et surtout plus souvent, que la qualité devienne la règle plutôt que l'exception. Après je parle pour mon cas.
Je vois la différence flagrante, impressionnante (et rassurante) entre un cours fait pour une inspection-visite et mes cours de survie du quotidien. J'image qu'avant sur 6h, malgré la formation, on pouvait plus se centrer sur quelques cours et rechercher plus vite la qualité et surtout plus souvent, que la qualité devienne la règle plutôt que l'exception. Après je parle pour mon cas.
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- mimileDoyen
Pour ma part, je suis mieux encadrée cette année, ma tutrice s'est bien investie (visites régulières, entretien d'1h hebdomadaire...).
Je pense que ça doit varier d'une discipline à l'autre : autant un prof d'arts plastiques pouvait avoir tous les niveaux avec 6h de cours, autant un prof de lettres ou de maths pouvait avoir 1 ou 2 niveaux seulement sur 6h.
Je pense que ça doit varier d'une discipline à l'autre : autant un prof d'arts plastiques pouvait avoir tous les niveaux avec 6h de cours, autant un prof de lettres ou de maths pouvait avoir 1 ou 2 niveaux seulement sur 6h.
- lalilalaEmpereur
moi j'avais 3 niveaux sur 8h, et cette année, 3 niveaux sur 13h...pour moi la différente n'est pas énorme et franchement je suis bien mieux encadrée que l'année dernière...l'année dernière j'avais l'impression d'être vraiment seule comme beaucoup de stagiaires cette année qui sont sans tuteur.
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- A TuinVénérable
mimile a écrit:
Dans certaines académies, il y a toujours une formation hebdomadaire qui engendre des déplacements importants...
C'est quelque chose qui existait déjà avant cette année de stage, et quand ça tombait sur quelqu'un c'était critiqué mais rien n'était fait pour pallier le problème.
Cette année on dirait que tous les soucis de ce type ressortent du chapeau et trouvent un écho nouveau : ce n'est pas le fait de dénoncer cela qui pose un souci, c'est le fait qu'on dise que c'est pire.
Après, que ce soit l'ancienne ou la nouvelle formule, tout est forcément subjectif du point de vue du stagiaire : il y en aura forcément de façon équilibrée, qui trouveront que c'était mieux avant que maintenant, que c'était moins bien avant que maintenant, ou que les deux formules s'équilibrent. Que des gens trouvent terrible cette année de stage, forcément, comme il y en avait avant, comme il y en aura l'année prochaine. Tout le monde fait comme il peut lorsqu'il est stagiaire.
Le seul domaine ou c'est pire cette année, c'est vraiment en ce qui concerne les élèves, les heures perdues auxquelles ils ont droit.
Là il y a un vrai manque, n'importe comment qu'on veuille le tourner : la nouvelle façon de faire fait perdre des heures d'apprentissage et obligent de fait le stagiaire à speeder, donc potentiellement à devoir faire des coupes franches peu heureuses dans son programme. Là est le vrai problème. Et effectivement le stagiaire n'est pas forcément en mesure d'être très à l'aise avec cela, car cela demande d'avoir dépassé le palier "préparer des cours" et d'anticiper en prévoyant de choisir ce qui est essentiel. C'est nettement plus difficile à faire déjà.
- M@nchegoNiveau 6
"c'est vraiment en ce qui concerne les élèves, les heures perdues auxquelles ils ont droit. "
Enfin là aussi c'est au bon vouloir de chaque académie, parce que moi personnellement ma formation a juste fait perdre une semaine à mes élèves, alors que j'ai des échos de certaines académies avec des 3 semaines de formation...
Enfin là aussi c'est au bon vouloir de chaque académie, parce que moi personnellement ma formation a juste fait perdre une semaine à mes élèves, alors que j'ai des échos de certaines académies avec des 3 semaines de formation...
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- A TuinVénérable
M@nchego a écrit:D'une manière ou d'une autre la réforme doit amplifier les problèmes qui existaient déjà. On est moins encadré, on n'est peut être pas apte à assurer un niveau de préparation de bon niveau sur plusieurs niveaux dès la première année..
Surtout dans certaines matières en fait. Un prof de PSE ou d'éducation physique aura en plus de ses cours beaucoup de logistique afférente pour ce qui est des notes, conseils etc puisqu'il aura énormément de classes à la fois.
Il y a des matières où ce facteur est bien plus mince : une personne qui tombe stagiaire sur deux classes d'un même niveau, il est bien évident qu'il sera plus pépère que quelqu'un qui doit se farcir 7 ou 8 classes différentes avec plusieurs matières.
Tout cela pour dire, il y a tant de facteurs qui entrent en ligne de compte pour ce qui est des situations individuelles de stagiaires, qu'il ne me semble pas pertinent de comparer le avant/après. Il doit y avoir moyen de le faire, mais plus par rapport aux heures de cours perdues notamment par la nouvelle formule d'enseignement.
- A TuinVénérable
M@nchego a écrit:"c'est vraiment en ce qui concerne les élèves, les heures perdues auxquelles ils ont droit. "
Enfin là aussi c'est au bon vouloir de chaque académie, parce que moi personnellement ma formation a juste fait perdre une semaine à mes élèves, alors que j'ai des échos de certaines académies avec des 3 semaines de formation...
Effectivement. Mais une semaine pour une classe à examen, c'est toujours une semaine qui était bonne à prendre pour les élèves.
- mimileDoyen
Non, A tuin, je ne suis pas d'accord !! 18h d'enseignement + 6h de formation soit une semaine de 24h, ça n'a rien à voir avec l'an passé !! Bien sûr que c'est pire !
Et même si le nombre de niveau n'est pas nécessairement augmenté, le nombre de copies si !
Bien sûr il y a quelques avantages à la nouvelle formule (suppression du mémoire professionnel : personnellement, je préfère préparer des cours et des copies que de rédiger ça...), on est plus souvent dans son établissement ce qui est un avantage à mon avis.
Et puis cette réforme, c'est quand même une usine à gaz : problèmes d'organisation (remplacement : mes élèves ont eu 3 profs cette année), titulaires envoyés en complément de service pour bloquer un poste à un stagiaire, fatigue, difficulté de trouver un tuteur... Tout ça pour faire des économies
L'ancienne formule n'était pas terrible mais si là c'est pire. Et je sais de quoi je parle vu que je suis en renouvellement.
Et même si le nombre de niveau n'est pas nécessairement augmenté, le nombre de copies si !
Bien sûr il y a quelques avantages à la nouvelle formule (suppression du mémoire professionnel : personnellement, je préfère préparer des cours et des copies que de rédiger ça...), on est plus souvent dans son établissement ce qui est un avantage à mon avis.
Et puis cette réforme, c'est quand même une usine à gaz : problèmes d'organisation (remplacement : mes élèves ont eu 3 profs cette année), titulaires envoyés en complément de service pour bloquer un poste à un stagiaire, fatigue, difficulté de trouver un tuteur... Tout ça pour faire des économies
L'ancienne formule n'était pas terrible mais si là c'est pire. Et je sais de quoi je parle vu que je suis en renouvellement.
- M@nchegoNiveau 6
Oui c'est vrai, d'ailleurs le peu de formation que j'ai côtoyé ça ne m'a pas emballé. On n'est peut-être pas si mal.
Sérieux moi ça va, je me plains souvent parce que oui on a plus d'écoutes qu'avant "grâce" à la réforme, pour moi il faudrait juste limiter le nombre de niveaux à 2 (je parle dans mon cas parce qu'en LP déjà qu'on a deux matières dont une non-spécialiste) et un meilleur accompagnement au début.
Sérieux moi ça va, je me plains souvent parce que oui on a plus d'écoutes qu'avant "grâce" à la réforme, pour moi il faudrait juste limiter le nombre de niveaux à 2 (je parle dans mon cas parce qu'en LP déjà qu'on a deux matières dont une non-spécialiste) et un meilleur accompagnement au début.
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