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- mimilouNiveau 10
V.Marchais a écrit:
Face à ce double constat, pas de recette miracle, mais quelques parades assez efficaces :
1°) Faire apprendre beaucoup de choses par coeur (y compris la liste des conjonctions de subordination et celle des pronoms relatifs) et faire beaucoup de contrôles de cours pour valoriser ceux qui apprennent ; parallèlement, punir ceux qui n'apprennent pas : listes à copier vingt fois, retenues pour refaire les exercices non faits... Répéter sans cesse, en début et en fin de cours, ce qu'il faut retenir : liste des mots variables, liste des mots invariables, listes mnémotechniques (à, dans, par, pour, en vers... etc.), liste des principales fonctions... Bref, instaurer un rabâchage tel que ça finisse de toute façon par rentrer ; verbaliser la démarche d'analyse à chaque exercice, dans le même but.
, je t'assure que les élèves, même peu travailleurs, n'ont guère le temps d'oublier ce qu'on a étudié.
Bien sûr, il faudra recommencer l'an prochain, mais quand ce travail a été conduit pendant toute une année, ça revient beaucoup plus vite ensuite.
Merci pour ces précieux conseils.
Je penserai pour l'année prochaine à réorganiser toutes mes progressions, à réinvestir chaque notion déjà vue. Là j'ai vraiment l'impression de voir une notion grammaticale (plus ou moins bien), de l'évaluer, faire écrire les élèves sur cette notion puis, la séquence achevée, de passer à autre chose sans vraiment y revenir. C'est non seulement frustrant, mais inutile à mon sens. Je tiens certainement ça de l'IUFM et de leur traitement de la grammaire, bien structuré par séquence et rattaché à un type de texte (comme si une notion=un type de texte). Pour mes 5èmes cette année, je finis l'année scolaire sur une idée d'inachèvement : je n'ai pas l'impression de les avoir fait progresser, de leur avoir fait les liens nécessaires entres toutes les notions vues.
Mais tu me donnes l'idée de finir l'année différemment : quitte à perdre du temps, je vais essayer de consacrer dix minutes en début de chaque heure, sur deux ou trois phrases à analyser, décortiquer, pour revoir tout ce qui est conjugaison, accords, fonctions simples.
J'ai passé l'année à me stresser car je n'avançais pas, j'avais peur de ne pas finir le programme, alors je n'ai pas pris le temps de faire ça assez tôt.
- User5899Demi-dieu
C'est la sempiternelle question à laquelle nous sommes tous confrontés : finir coûte que coûte le programme, quitte à ce que très peu en ait été retenu (mais alors, à quoi bon ?) ou s'échiner à ce que quelques points soient vraiment acquis. Les programmes sont démesurés, c'est pour cela qu'avec le temps, on élague.mimilou a écrit:V.Marchais a écrit:
Face à ce double constat, pas de recette miracle, mais quelques parades assez efficaces :
1°) Faire apprendre beaucoup de choses par coeur (y compris la liste des conjonctions de subordination et celle des pronoms relatifs) et faire beaucoup de contrôles de cours pour valoriser ceux qui apprennent ; parallèlement, punir ceux qui n'apprennent pas : listes à copier vingt fois, retenues pour refaire les exercices non faits... Répéter sans cesse, en début et en fin de cours, ce qu'il faut retenir : liste des mots variables, liste des mots invariables, listes mnémotechniques (à, dans, par, pour, en vers... etc.), liste des principales fonctions... Bref, instaurer un rabâchage tel que ça finisse de toute façon par rentrer ; verbaliser la démarche d'analyse à chaque exercice, dans le même but.
, je t'assure que les élèves, même peu travailleurs, n'ont guère le temps d'oublier ce qu'on a étudié.
Bien sûr, il faudra recommencer l'an prochain, mais quand ce travail a été conduit pendant toute une année, ça revient beaucoup plus vite ensuite.
Merci pour ces précieux conseils.
Je penserai pour l'année prochaine à réorganiser toutes mes progressions, à réinvestir chaque notion déjà vue. Là j'ai vraiment l'impression de voir une notion grammaticale (plus ou moins bien), de l'évaluer, faire écrire les élèves sur cette notion puis, la séquence achevée, de passer à autre chose sans vraiment y revenir. C'est non seulement frustrant, mais inutile à mon sens. Je tiens certainement ça de l'IUFM et de leur traitement de la grammaire, bien structuré par séquence et rattaché à un type de texte (comme si une notion=un type de texte). Pour mes 5èmes cette année, je finis l'année scolaire sur une idée d'inachèvement : je n'ai pas l'impression de les avoir fait progresser, de leur avoir fait les liens nécessaires entres toutes les notions vues.
Mais tu me donnes l'idée de finir l'année différemment : quitte à perdre du temps, je vais essayer de consacrer dix minutes en début de chaque heure, sur deux ou trois phrases à analyser, décortiquer, pour revoir tout ce qui est conjugaison, accords, fonctions simples.
J'ai passé l'année à me stresser car je n'avançais pas, j'avais peur de ne pas finir le programme, alors je n'ai pas pris le temps de faire ça assez tôt.
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