Mais comment vit-on avec 1700 euros/mois?

si je ne m'abuse, le niveau d'étude joue un rôle dans le salaire... quand on a étudié un certain nombre d'années, on est en droit d'attendre une certaine rémunération ! ce qui est moins le cas lorsqu'on occupe un emploi sans qualification.
Si ce n'est pas le cas, pourquoi s'embêter à étudier, faire des sacrifices sur plusieurs années ? que faut-il dire aux enfants ? "pas la peine de bien bosser à l'école, quelque soit le boulot que vous aurez, vous serez mal payés ? alors autant bosser plus tôt, vous serez en retraite plus vite !"
Bien sûr que nous touchons un bon salaire par rapport à d'autres (mon premier salaire était plus élevé que celui de ma mère !) mais est-ce que cela veut dire que c'est un bon salaire ? c'est surtout qu'il est "moins pire"...

Alarica a écrit:
Un collègue agrégé de philo, après avoir revu des copains de khâgne qui bossent maintenant dans la comm' envisage de démissionner, par le salaire alléché... c'est ça l'avenir : pas le savoir transmis mais les apparences !

Le chômage existe dans le privé... Gare à lui...
On peut avoir un gros salaire à 40 ans et se faire virer à 50 ans et ... ne rien retrouver. Il faut penser au long terme.

c'est bien sûr pour ça que je ne démissionnerai pas, mais ça fait réfléchir...

Alarica a écrit:c'est bien sûr pour ça que je ne démissionnerai pas, mais ça fait réfléchir...

Ce soir sur la 2 :
Un ingénieur qui gagnait 2 300 € chez Motoro**, il achète un appartement et l'entreprise ferme à cause de la crise...
IL va peut-être revendre sa maison car il avait basé l'emprunt sur son salaire et non sur ce qu'il touchera au chomage. ( même si c'est 75%)
Il retrouvera peut-être du travail très vite, mais ce n'est une situation enviable.

Bref, ne pas faire comme les non-profs qui envient les vacances, mais ne pensent pas aux élèves plus ou moins difficiles et voir que d'autres mieux payés ont aussi d'autres risques...

c'est certain que nous avions la sécurité de l'emploi mais avec la nouvelle loi sur la mobilité des fonctionnaires, qu'en sera-t-il ?
Effectivement, on peut considérer que nos salaires sont compensés par l'assurance (peut-être moins assurée à présent) qu'ils tomberont chaque mois...

Alarica a écrit:c'est certain que nous avions la sécurité de l'emploi mais avec la nouvelle loi sur la mobilité des fonctionnaires, qu'en sera-t-il ?
Effectivement, on peut considérer que nos salaires sont compensés par l'assurance (peut-être moins assurée à présent) qu'ils tomberont chaque mois...

Je ne dis pas forcément que c'est génial, mais qu'il faut faire attention quand on envie les autres.

La loi sur la mobilité ne pourra pas concerner les profs : ils le savent qu'il y a besoin de profs...

là je ne suis pas d'accord avec toi : pourquoi est-ce que ça ne pourrait pas concerner les profs ? il y a besoin de profs, mais avec la baisse du nombre de recrutement, il y a plein de monde prêt à prendre notre place si on se fait virer (et moins bien payés puisqu'ils débuteront !).

Alarica a écrit:là je ne suis pas d'accord avec toi : pourquoi est-ce que ça ne pourrait pas concerner les profs ? il y a besoin de profs, mais avec la baisse du nombre de recrutement, il y a plein de monde prêt à prendre notre place si on se fait virer (et moins bien payés puisqu'ils débuteront !).

On va te virer pour mettre un petit chinois ou indien ?
T'y crois réellement ?

non, un petit français qui sort de la fac avec son master 2 !!!

Alarica a écrit:non, un petit français qui sort de la fac avec son master 2 !!!

On va virer des personnes expérimentées pour les prendre !?

Les licenciements de la loi auraient lieu quand il y a moins de besoins en personnels... (entreprises publiques en partie privatisées, plutôt)
Ce que tu décris est le mode de fonctionnement d'une entreprise qui fabrique des jouets en plastique et cherche à baisser les coûts.. c'est quand même pas tout a fait le cas de l'EN...

non, non, on ne se comprend pas ! je parle de ces profs qui seront en carte scolaire, sans poste à pourvoir dans les environs, et à qui on proposera autre chose qui ne leur conviendra pas (trop loin, voire une autre administration). Le but n'étant pas de faire des économies (quoique...) mais de se débarrasser des profs "inutiles" (les TZR vont disparaître comme c'est prévu depuis plusieurs années, surtout que les titulaires des fameux master 2 n'ayant pas obtenu le concours feront des contractuels parfaits !).
Je ne suis pas certaine que l'EN accorde plus de poids à un prof ayant 20 ans d'ancienneté qu'à un jeune diplômé avec son master 2 professionnalisant prêt à aller où on lui demande car ravi d'avoir un boulot...
je peux cependant me tromper et être trop pessimiste (j'aimerais d'ailleurs que ce soit le cas...)

Alarica a écrit:non, non, on ne se comprend pas ! je parle de ces profs qui seront en carte scolaire, sans poste à pourvoir dans les environs, et à qui on proposera autre chose qui ne leur conviendra pas (trop loin, voire une autre administration). Le but n'étant pas de faire des économies (quoique...) mais de se débarrasser des profs "inutiles" (les TZR vont disparaître comme c'est prévu depuis plusieurs années, surtout que les titulaires des fameux master 2 n'ayant pas obtenu le concours feront des contractuels parfaits !).
Je ne suis pas certaine que l'EN accorde plus de poids à un prof ayant 20 ans d'ancienneté qu'à un jeune diplômé avec son master 2 professionnalisant prêt à aller où on lui demande car ravi d'avoir un boulot...
je peux cependant me tromper et être trop pessimiste (j'aimerais d'ailleurs que ce soit le cas...)

Un seul chiffre : besoin de 360 000 enseignants/formateurs d'ici 2015 (DARES: http://www.travail-solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/DP_Horizon_2015.pdf)
Tous ne seront pas dans l'EN, mais une bonne partie. Donc avec les départs à la retraite, les futur-TZR car MCS ne resteront pas longtemps sans poste.

Regarde dans ton établissement combien de personnes partiront à la retraite d'ici 2015 (7 ans). (sauf à être à Créteil/ Versailles où sont "envoyés" les néotits'..)

4 / 9 pour ma compagne en Lycée...

dans mon lycée de compagne, c'est beaucoup moins....

Alarica a écrit:dans mon lycée de compagne, c'est beaucoup moins....

Lycée de campagne aussi.
Si ce n'est pas le cas dans le tien, ce sera peut-être celui d'à côté

En tout cas, ça doit faire au moins 2/10 (20%) au moins, non ?

oui mais les départs à la retraite ne doivent pas être remplacés justement...

marquisedemerteuil a écrit:oui mais les départs à la retraite ne doivent pas être remplacés justement...

Il a été dit "un fonctionnaire sur 2 ne sera pas remplacé".
Analyse la phrase par rapport à ce que tu dis...

Si 300 000 départs à la retraite, besoin de 150 000 profs...
Et ce principe n'est, encore, pas valable pour l'EN car le travail de deux profs n'est pas optimisable en 1, comme dans une administration qui peut être en partie en ligne...

A mon avis, il utilisent le renouvellement de génération qu'il va y avoir pour diminuer le nombre de postes et l'offre aux élèves...
Car pour un nombre d'élèves donnés, il faut toujours un prof face à une classe, donc ils ne peuvent pas diviser par 2 le nombre de profs !!

Pierre_au_carré a écrit:Car pour un nombre d'élèves donnés, il faut toujours un prof face à une classe, donc ils ne peuvent pas diviser par 2 le nombre de profs !!

C'est oublier un peu vite la diminution des horaires élèves et le recours aux heures sup. En baissant le volume hoaraire élève et en augmentant le temps de travail des profs on doit arriver à diviser le nombre de prof par deux.

Pseudo a écrit:

Pierre_au_carré a écrit:Car pour un nombre d'élèves donnés, il faut toujours un prof face à une classe, donc ils ne peuvent pas diviser par 2 le nombre de profs !!

en augmentant le temps de travail des profs on doit arriver à diviser le nombre de prof par deux.

Comment ?
L'équivalent de demander à un salarié à 35 h de passer à 70 h/sem. ?

Ne serait-ce tout simplement que pour des problèmes physiques, ce n'est pas possible...

Ils savent bien que globalement les profs ne veulent pas "travailler plus, pour gagner plus", car un prof qui fait bien son travail n'aspire pas à "travailler plus", mais "travailler" mieux... (consacrer plus de temps à la partie "recherches" pour les cours, DM à donner,etc.)
Ce n'est pas qu'une question d'enjeux "syndicaux".

Pierre_au_carré a écrit:
Ils savent bien que globalement les profs ne veulent pas "travailler plus, pour gagner plus", car un prof qui fait bien son travail n'aspire pas à "travailler plus", mais "travailler" mieux... (consacrer plus de temps à la partie "recherches" pour les cours, DM à donner,etc.)
Ce n'est pas qu'une question d'enjeux "syndicaux".

Heuuuu... On ne doit pas vivre dans le même monde : à ma connaissance les profs acceptent assez massivement les heures sup. Certains jusqu'à des 8/10 HSA. En baissant parrallèlement le nombre d'heure élève et en jouant sur quelques subtilités (les assistants éduc et péda qui viennent en remplacement d'heures profs sur des atp, heures d'aide diverses et même des heures cours - ne me dis pas non, je le vois de mes yeux régulièrement ; les profs ambition réussite qui se voient petit à petit confier de plus en plus d'heure classe au mépris des tâches pour lesquelles ils étaient recrutés initialement ; supression des dispositifs particulier : rased puis classes relais et autres ; documentalistes obligées de "prendre" des heures d'orphelins de 16h00, d'aide diverses, sans rémunération, et au mépris de leur mission) je suis certaine qu'on peut arriver à diviser le nombre de prof par deux. Mais ne parlons pas de qualité de l'enseignement, évidemment...

1700 euros/ mois, j'aurais du mal à gérer. Mais bon, tout dépend du lieu où tu habites (Paris/ campagne), de ta situation personnelle (célibataire/ en couple/ avec enfants), des aides familiales et sociales dont tu peux bénéficier...

Moi, je connaissais une fille qui s'en sortait avec trois fois rien. Mais sa famille l'aidait, elle était en couple et elle louait une grande maison à son oncle pour 300 euros/ mois. Et elle mangeait les légumes de son potager.

Le frère de mon mari gagne 1200 euros/ mois (il est fonctionnaire) ; sa femme, deux fois moins (elle est à temps partiel, mais elle gagne parfois davantage) ; ils ont une petite fille ; ils louent un appartement dans une ville de province pour 600 euros par mois (je crois) ; et ils ont du mal à s'en sortir. Pourtant, ils sont très soutenus par leur entourage : les parents les ont aidés à se meubler ; ma belle-mère garde la petite gratuitement, leur a offert une voiture, leur donne de la nourriture et leur achète des objets du quotidien (poussette etc.) ; elle leur a même payé un billet d'avion pour qu'ils partent en vacances à la Réunion (où vit l'autre frère de mon mari). Ce mois-ci, ils sont encore à découvert...

A priori, je suis la candidate idéale pour souscrire un prêt immobilier : j'ai 30 ans ; je suis prof ; je gagne environ 2100 euros net (en enlevant la cotisation MGEN) ; à cela s'ajoutent cette année une petite prime PP (je suis PP d'une 1ère), une HSA (heure de chaire) et des indemnités diverses (ISSR - je suis TZR, participation au jury du CAPES, droits d'auteur etc.) Je fais aussi de la vente sur ebay à mes heures perdues. Je suis un peu dépensière, je le reconnais. J'ai fait beaucoup de dépenses pour passer des auditions pour des postes de Maître de Conférences (Nice, Lyon, Brest, Rennes, Montpellier).

Mon mari travaille dans le privé : il gagne 3400 euros par mois + un treizième mois + un bonus qui peut se monter à plusieurs milliers d'euros. Il a aussi un appartement en location qu'il loue 650/mois.

A priori, donc, on devrait vivre comme des princes... seulement voilà : moi, je travaille en Lorraine et lui, à Paris. On a longtemps eu l'espoir qu'il pourrait me rejoindre en Lorraine, mais tout compte fait je vais plutôt essayer de me rapprocher de Paris (l'année prochaine, si tout va bien). Nous louons donc deux appartements : mon mari une studette à Paris qui lui revient à 750 euros/ mois (environ, peut-être plus) ; et moi un grand appartement en Lorraine pour 650 euros/mois. A cela s'ajoutent les frais de transport : mon mari fait l'aller-retour toutes les semaines en TGV (60 euros l'aller-retour, mais il faut acheter un coupon fréquence). Mon mari rembourse également un crédit pour l'appartement qu'il met en location (850 euros/mois + 27 euros d'assurance). Une partie de ses revenus locatifs est retenue par l'agence qui gère son appartement (et lorsqu'il y a des travaux à faire, il ne gagne rien).
Evidemment, nous payons tout en double : téléphone, connection à internet, edf, taxe d'habitation, taxe d'ordures ménagères... etc. Mon mari a créé une entreprise qui pour l'instant lui fait perdre de l'argent (pas trop, heureusement) et a fait l'énorme erreur de souscrire un PEA (plan épargne actions... aheum...). Nos impôts sont énormes, bien évidemment (8000 euros/ an). Donc, on vit bien, c'est sûr, mais c'est loin d'être le jackpot.

Je suis admirative de ceux et celles qui arrivent à vivre avec 1200 ou 1700 euros/mois.

myfarenier a écrit:1700 euros/ mois, j'aurais du mal à gérer. Mais bon, tout dépend du lieu où tu habites (Paris/ campagne), de ta situation personnelle (célibataire/ en couple/ avec enfants), des aides familiales et sociales dont tu peux bénéficier...

A priori, je suis la candidate idéale pour souscrire un prêt immobilier : j'ai 30 ans ; je suis prof ; je gagne environ 2100 euros net (en enlevant la cotisation MGEN) ; à cela s'ajoutent cette année une petite prime PP (je suis PP d'une 1ère), une HSA (heure de chaire) et des indemnités diverses (ISSR - je suis TZR, participation au jury du CAPES, droits d'auteur etc.) Je fais aussi de la vente sur ebay à mes heures perdues. Je suis un peu dépensière, je le reconnais. J'ai fait beaucoup de dépenses pour passer des auditions pour des postes de Maître de Conférences (Nice, Lyon, Brest, Rennes, Montpellier).

Mon mari travaille dans le privé : il gagne 3400 euros par mois + un treizième mois + un bonus qui peut se monter à plusieurs milliers d'euros. Il a aussi un appartement en location qu'il loue 650/mois.

A priori, donc, on devrait vivre comme des princes... seulement voilà : moi, je travaille en Lorraine et lui, à Paris. On a longtemps eu l'espoir qu'il pourrait me rejoindre en Lorraine, mais tout compte fait je vais plutôt essayer de me rapprocher de Paris (l'année prochaine, si tout va bien). Nous louons donc deux appartements : mon mari une studette à Paris qui lui revient à 750 euros/ mois (environ, peut-être plus) ; et moi un grand appartement en Lorraine pour 650 euros/mois. A cela s'ajoutent les frais de transport : mon mari fait l'aller-retour toutes les semaines en TGV (60 euros l'aller-retour, mais il faut acheter un coupon fréquence). Mon mari rembourse également un crédit pour l'appartement qu'il met en location (850 euros/mois + 27 euros d'assurance). Une partie de ses revenus locatifs est retenue par l'agence qui gère son appartement (et lorsqu'il y a des travaux à faire, il ne gagne rien).
Evidemment, nous payons tout en double : téléphone, connection à internet, edf, taxe d'habitation, taxe d'ordures ménagères... etc. Mon mari a créé une entreprise qui pour l'instant lui fait perdre de l'argent (pas trop, heureusement) et a fait l'énorme erreur de souscrire un PEA (plan épargne actions... aheum...). Nos impôts sont énormes, bien évidemment (8000 euros/ an). Donc, on vit bien, c'est sûr, mais c'est loin d'être le jackpot.

Je suis admirative de ceux et celles qui arrivent à vivre avec 1200 ou 1700 euros/mois.

Un exemple, comme quoi, même avec de gros salaires, ce n'est pas forcément le luxe suivant les situations...

Pour le PEA, tant qu'il ne vend pas, rien n'est perdu... Il faut juste ne pas en avoir besoin immédiatemment ( principe du PEA je crois...)

Si ce n'est pas indiscret, que fais tu pour avoir des droits d'auteur ? ( j'ai une activité d'auteur...)

Justement, le PEA, il le garde ! Il va rembourser son prêt par anticipation en tapant dans ses autres économies (je vais l'aider de mon côté), comme ça lorsque nous nous installerons à Paris, nous pourrons produire un dossier intéressant pour les bailleurs (pas de crédit en cours).

Nous n'achèterons pas pour l'instant, car ce serait suicidaire (chute de l'immobilier) ; nous ne pourrions acheter qu'une cage à lapin et en plus il faudrait nous endetter sur 30 ans (et rembourser plus d'intérêts que de capital). Donc, non ! Et puis en cas de mutation (peut-être à l'étranger pour mon mari), de dommage matériel ou de coup dur (licenciement), on peut changer d'appart' en un mois. J'aime la souplesse qu'offre la location... Evidemment, il y a une contrepartie à cela...

Pour les droits d'auteurs, il s'agit de ma thèse, qui va être publiée chez Champion l'an passé. J'ai signé le contrat et j'ai corrigé les épreuves. Je devrais toucher dans les 500 euros, mais je n'ai encore rien vu...

Je précise aussi que mon mari a acheté son appartement sans apport (il vient d'une famille modeste), ce qui l'a conduit à beaucoup économiser pour pouvoir le rembourser par anticipation.

myfarenier a écrit:Justement, le PEA, il le garde ! Il va rembourser son prêt par anticipation en tapant dans ses autres économies (je vais l'aider de mon côté), comme ça lorsque nous nous installerons à Paris, nous pourrons produire un dossier intéressant pour les bailleurs (pas de crédit en cours).

Nous n'achèterons pas pour l'instant, car ce serait suicidaire (chute de l'immobilier) ; nous ne pourrions acheter qu'une cage à lapin et en plus il faudrait nous endetter sur 30 ans (et rembourser plus d'intérêts que de capital). Donc, non ! Et puis en cas de mutation (peut-être à l'étranger pour mon mari), de dommage matériel ou de coup dur (licenciement), on peut changer d'appart' en un mois. J'aime la souplesse qu'offre la location... Evidemment, il y a une contrepartie à cela...

Pour les droits d'auteurs, il s'agit de ma thèse, qui va être publiée chez Champion l'an passé. J'ai signé le contrat et j'ai corrigé les épreuves. Je devrais toucher dans les 500 euros, mais je n'ai encore rien vu...

500 €, ils sont un peu radins... Je ne connais pas les "prix", mais c'est mieux que rien...

Je suis contente même si ce n'est pas beaucoup ; je n'ai pas été rémunérée pour mes autres travaux.

myfarenier a écrit:Je suis contente même si ce n'est pas beaucoup ; je n'ai pas été rémunérée pour mes autres travaux.

C'est surtout symbolique, ça veut dire que ta thèse est intéressante