- JPhMMDemi-dieu
Le titre est suffisamment explicite, je crois.
Je commence ?
L'année de mes quinze ans, passée chez les grands-parents, à Pau. Je passais tous mes samedis dans la bibliothèque d'emprunt de la bibliothèque municipale. Et un jour, à ma table, en face de moi, un vieux monsieur qui lit, le visage illuminé par le bonheur de sa lecture :
Lettres de jeunesse
Correspondance générale
Volume 1 : 1777-décembre 1791
Madame De Staël
Du temps passe. Il range le livre, s'en va. Très curieux de savoir ce qui pouvait le mettre en une telle joie, je vais chercher le livre et je l'ouvre.
Je lis.
Je commence ?
L'année de mes quinze ans, passée chez les grands-parents, à Pau. Je passais tous mes samedis dans la bibliothèque d'emprunt de la bibliothèque municipale. Et un jour, à ma table, en face de moi, un vieux monsieur qui lit, le visage illuminé par le bonheur de sa lecture :
Lettres de jeunesse
Correspondance générale
Volume 1 : 1777-décembre 1791
Madame De Staël
Du temps passe. Il range le livre, s'en va. Très curieux de savoir ce qui pouvait le mettre en une telle joie, je vais chercher le livre et je l'ouvre.
Je lis.
- Et là...:
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- thrasybuleDevin
Ma première grande émotion littéraire ce fut Jane Eyre
Sinon encore et toujours le Ravissement de Lol V. Stein
Sinon encore et toujours le Ravissement de Lol V. Stein
- Invité19Esprit sacré
là ça va être très très dur...
on peut en mettre plusieurs ?
Belle du Seigneur
L'homme sans qualités
Proust, sûrement
j'ai l'impression d'en oublier un essentiel...
on peut en mettre plusieurs ?
Belle du Seigneur
L'homme sans qualités
Proust, sûrement
j'ai l'impression d'en oublier un essentiel...
- thrasybuleDevin
Ivresse de la Métamorphose de Zweig
- User5899Demi-dieu
J'allais répondre A la recherche du temps perdu ou l'Education sentimentale , mais je sentais bien que ce n'était pas totalement ça. "Bouleversé" ? Alors c'est Oh les beaux jours ! Je chiale toujours à la fin
- CelebornEsprit sacré
Les Vagues de Virginia Woolf. Je ne m'en suis toujours pas remis, d'ailleurs
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- thrasybuleDevin
Tu l'as lu en anglais? Je suis trop nul pour, mais la traduction, magnifique, de Yourcenar, est-elle fidèle?Celeborn a écrit:Les Vagues de Virginia Woolf. Je ne m'en suis toujours pas remis, d'ailleurs
- CelebornEsprit sacré
thrasybule a écrit:Tu l'as lu en anglais? Je suis trop nul pour, mais la traduction, magnifique, de Yourcenar, est-elle fidèle?Celeborn a écrit:Les Vagues de Virginia Woolf. Je ne m'en suis toujours pas remis, d'ailleurs
Je l'ai. Je le ferai un jour, mais d'après ce que j'ai regardé (j'ai lu quelques extraits que j'aime particulièrement pour comparer), c'est chaud à lire en VO, et pourtant, je ne recule pas devant la lecture en anglais.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- pandora51Niveau 10
Il y a eu l'Écume des jours (ou l'arrache cœur) et beaucoup d'autres.
- Invité19Esprit sacré
Celeborn a écrit:Les Vagues de Virginia Woolf. Je ne m'en suis toujours pas remis, d'ailleurs
oui, j'ai pensé à Woolf aussi !
- AnguaGrand sage
Les œuvres qui m'ont bouleversée le plus sont liées aux moments où je les ai lues...
Consuelo, de Sand, dans lequel je me suis noyée après avoir appris le cancer de mon père
Léon l'Africain, de Maalouf, où j'ai trouvé LA phrase qui m'a fait rebondir après sa mort.
Sinon la plus grosse claque littéraire "hors contexte particulier" est de loin La Horde du Contrevent, d'A.Damasio. Pour moi LE livre, peut-être le plus grand chef d'œuvre des dix ou vingt dernières années.
Consuelo, de Sand, dans lequel je me suis noyée après avoir appris le cancer de mon père
Léon l'Africain, de Maalouf, où j'ai trouvé LA phrase qui m'a fait rebondir après sa mort.
Sinon la plus grosse claque littéraire "hors contexte particulier" est de loin La Horde du Contrevent, d'A.Damasio. Pour moi LE livre, peut-être le plus grand chef d'œuvre des dix ou vingt dernières années.
- MagpieExpert
Il y en a eu beaucoup aussi, je garderai Un roi sans Divertissement (Giono), Perceval (Chrétien de Troyes) et L'écume des jours (Vian)
La poésie de Supervielle, Murakami aussi. Oh, y'en a trop !!
La poésie de Supervielle, Murakami aussi. Oh, y'en a trop !!
- zabriskieÉrudit
Angua a écrit:Les œuvres qui m'ont bouleversée le plus sont liées aux moments où je les ai lues...
Consuelo, de Sand, dans lequel je me suis noyée après avoir appris le cancer de mon père
Léon l'Africain, de Maalouf, où j'ai trouvé LA phrase qui m'a fait rebondir après sa mort.
Sinon la plus grosse claque littéraire "hors contexte particulier" est de loin La Horde du Contrevent, d'A.Damasio. Pour moi LE livre, peut-être le plus grand chef d'œuvre des dix ou vingt dernières années.
Tu la partagerais ?
- La JabotteNeoprof expérimenté
Les auteurs américains, du nord et du sud, m'ont toujours laissé un je-ne-sais-quoi de plus que les autres.
Ma fille aînée s'appelle Dalva.
Et comment ne pas songer aux Cent ans de solitude de Garcia Marquez ?
Et Raymond Carver, ses nouvelles.
Mais alors, si je dois remonter à ma toute première émotion littéraire, ce fut sans nul doute La belle et la bête, en fin d'école primaire.
Ensuite...
classiquement, L'éducation sentimentale, et puis Bel Ami.
Mais comment s'arrêter sur une seule oeuvre ?
Selon l'âge et le lieu, un nouveau texte vient se ranger auprès des autres.
Toutefois, bouleversant, c'est Un balcon en forêt, c'est Gracq.
Plus récemment, j'ai été particulièrement touchée par Le club des incorrigibles optimistes, qui m'a replongée avec délectation dans mes souvenirs kunderesques.
Et puisque quelqu'un évoquait Perceval (ça oui, bouleversant, à placer aux côtés de Gracq, pour le moins !), j'avais aussi été fortement marquée par le Merlin de Barjavel.
C'est un exercice extrêmement cruel, finalement...
Ma fille aînée s'appelle Dalva.
Et comment ne pas songer aux Cent ans de solitude de Garcia Marquez ?
Et Raymond Carver, ses nouvelles.
Mais alors, si je dois remonter à ma toute première émotion littéraire, ce fut sans nul doute La belle et la bête, en fin d'école primaire.
Ensuite...
classiquement, L'éducation sentimentale, et puis Bel Ami.
Mais comment s'arrêter sur une seule oeuvre ?
Selon l'âge et le lieu, un nouveau texte vient se ranger auprès des autres.
Toutefois, bouleversant, c'est Un balcon en forêt, c'est Gracq.
Plus récemment, j'ai été particulièrement touchée par Le club des incorrigibles optimistes, qui m'a replongée avec délectation dans mes souvenirs kunderesques.
Et puisque quelqu'un évoquait Perceval (ça oui, bouleversant, à placer aux côtés de Gracq, pour le moins !), j'avais aussi été fortement marquée par le Merlin de Barjavel.
C'est un exercice extrêmement cruel, finalement...
- AlcyoneFidèle du forum
Sans hésiter Les Mains sales de Sartre.
Plus tôt, ça a été Le Petit Prince, Les Hauts de Hurlevent et Les Châtiments.
Plus tard, l'oeuvre de Barrès.
Plus tôt, ça a été Le Petit Prince, Les Hauts de Hurlevent et Les Châtiments.
Plus tard, l'oeuvre de Barrès.
- bellaciaoFidèle du forum
Lorsque j'étais enfant, c'était Mon bel oranger de José Mauro de Vasconcelos ; adolescente, il y a eu Quand j'avais cinq ans je m'ai tué d'Howard Buten.
Celui qui m'a bouleversée à l'âge adulte c'est le Journal de Kafka.
Celui qui m'a bouleversée à l'âge adulte c'est le Journal de Kafka.
- NasopiBon génie
Madame Bovary : je l'ai lu au moins cinquante fois, et à chaque fois j'y trouve quelque chose de nouveau .
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- DaphnéDemi-dieu
La Princesse de Clèves à 14 ans. J'ai dû le relire une dizaine de fois.
Puis la Porte étroite. Une bonne dizaine de fois aussi.
Et autant en emporte le vent.
Puis les Zola, tous. Méthodiquement, les uns après les autres.
Les Dumas aussi.
Jane Eyre et Rebecca. Là aussi plusieurs lectures.
Puis la Porte étroite. Une bonne dizaine de fois aussi.
Et autant en emporte le vent.
Puis les Zola, tous. Méthodiquement, les uns après les autres.
Les Dumas aussi.
Jane Eyre et Rebecca. Là aussi plusieurs lectures.
- Saint-LoupNiveau 5
La Peste , Proust, La Naissance du jour de Colette, Premier Amour de Tourgueniev, Les Faux monnayeurs. Et je suis toujours amoureuse de Bel-Ami, d'Arsène Lupin, d'Angelo et de Fabrice...
- JPhMMDemi-dieu
Lettres de jeunesse, Madame De Staël
Ada ou l'Ardeur, Nabokov
Lettres à un jeune poète, Rilke
Tout Kipling. Père. Et fils (la lecture des lettres m'a fait pleuré, événement fort rare).
Ada ou l'Ardeur, Nabokov
Lettres à un jeune poète, Rilke
Tout Kipling. Père. Et fils (la lecture des lettres m'a fait pleuré, événement fort rare).
If any question why we died
Tell them, because our fathers lied.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- YolatengoHabitué du forum
Et aussi les Cahiers de Malte Laurids Brigge d'une intensité exceptionnelle.JPhMM a écrit:
Lettre à un jeune poète, Rilke
- GerminalNiveau 2
Adolescent, Au bonheur des dames, de Zola.
Plus tard, Le temps des Italiens, de François Maspero,
Un balcon en forêt de Gracq...
Plus tard, Le temps des Italiens, de François Maspero,
Un balcon en forêt de Gracq...
- CarabasVénérable
Vu ton pseudo, je m'attendais à une autre oeuvre...Germinal a écrit:Adolescent, Au bonheur des dames, de Zola.
Plus tard, Le temps des Italiens, de François Maspero,
Un balcon en forêt de Gracq...
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
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