- Nielsen Rika BellNiveau 7
Oiseau phenix a écrit:Nielsen Rika Bell a écrit:Igniatius a écrit:John a écrit:Pareil. Quitte à devoir faire bac +5, autant être ingénieur.ysabel a écrit:Je ne suis pas certaine que le nb de candidats remonte, devoir faire bac +5, obtenir un concours pour un salaire pas génial tout en étant balancé n'importe où en France...
Si quand j'ai passé le capes il avait fallu cette condition de diplôme je n'aurais jamais pu le passer.
Et je vais vous faire une confidence : il y a des bac+5 qui ont choisi l'enseignement qui se demandent s'ils ne vont pas partir tellement l'ambiance est naze et les programmes éloignés de ce qu'ils veulent faire !
Moi, par exemple. :afro:
ah mais arrêtez ! y a quand même des endroits avec des conditions de travail correctes, et des profs qui arrivent à être épanouis au boulot, non ?
j'ai peur quand je vous lis...
Mais, je suis parfaitement heureux dans mon boulot.
Simplement, je ne peux pas nier que les programmes sont éloignés de ce que je veux faire.
Plus ça va, plus je lis les pégagogistes et les anti-pédagogistes, plus je sens que je vais me barrer dans un truc très privé pour pouvoir faire mon boulot, et que ça plaira à beaucoup de gens.
Et ça, Cassandre l'avait dit.
- IgniatiusGuide spirituel
Oiseau phenix a écrit:Nielsen Rika Bell a écrit:Igniatius a écrit:John a écrit:Pareil. Quitte à devoir faire bac +5, autant être ingénieur.ysabel a écrit:Je ne suis pas certaine que le nb de candidats remonte, devoir faire bac +5, obtenir un concours pour un salaire pas génial tout en étant balancé n'importe où en France...
Si quand j'ai passé le capes il avait fallu cette condition de diplôme je n'aurais jamais pu le passer.
Et je vais vous faire une confidence : il y a des bac+5 qui ont choisi l'enseignement qui se demandent s'ils ne vont pas partir tellement l'ambiance est naze et les programmes éloignés de ce qu'ils veulent faire !
Moi, par exemple. :afro:
ah mais arrêtez ! y a quand même des endroits avec des conditions de travail correctes, et des profs qui arrivent à être épanouis au boulot, non ?
j'ai peur quand je vous lis...
Tu prends le pb par le mauvais bout : mon bahut présente des conditions plutot positives et je suis plutot épanoui, de par mes relations avec les élèves et les collègues.
C'est l'évolution, imprimée par des gens qui n'ont rien a voir avec les acteurs de l'éducation, qui me révolte.
Ne t'inquiète pas, tu auras de beaux moments mais tu as vraiment intérêt a l'avoir cette agreg : ce sera un atout (de plus) dans ta manche.
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- NellGuide spirituel
Dwarf a écrit:Mais non, et tu le sais bien...
1 ) Considérer un phénomène dans sa globalité n'exclut pas les inévitables (et bienvenues) exceptions qui le contredisent.
2 ) Que je sache, ma chère, tu as plus que fait tes preuves sur le terrain.
3 ) Nous considérons un phénomène qui touche des étudiants en fin de cycle non encore installés, en général, dans la vie. Ils ont donc par définition tout "loisir" de se consacrer au dit concours, ce qui n'est pas le cas de ceux qui ont charge d'âme(s) - catégorie à laquelle, à nouveau, tu appartiens - et/ou qui travaillent en sus (j'en fus en mon temps quand j'étais, comme toi, maître auxiliaire, comme tu le sais déjà).
Certes. Mais comme tu le sais, c'est aussi au nom de ces exceptions que je parle. Franchement, que je sois du nombre ou pas ne change pas ma pensée: il faudrait tout de même penser à ménager certains esprits parce que ça peut paniquer plus d'une personne de lire ce genre de choses. pour peu que l'on soit facilement stressé (dit celle qui a en partie planté son oral blanc pour cause de stress débile), ça peut avoir une influence...
Enfin bref... Comme l'a dit Finrod, on s'éloigne du débat, ou en tout cas de son coeur. Même si je trouve trop rapides les raccourcis pris ici... Mais là, je pense encore à l'humain et non au reste.
_________________
Impose ta chance, sers ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront. (R. Char)
- pseudo-alisonNiveau 10
Pour ma part c'est tout le mal que je me souhaite pour cette année ...
- roxanneOracle
Je suis d'accord avec toi Nell et ce n'est pas la première fois que lorsque ce sujet est abordé , il y a ce petit ton condescendant "ah de notre temps c'était un vrai capes au moins."Nell a écrit:Dwarf a écrit:Mais non, et tu le sais bien...
1 ) Considérer un phénomène dans sa globalité n'exclut pas les inévitables (et bienvenues) exceptions qui le contredisent.
2 ) Que je sache, ma chère, tu as plus que fait tes preuves sur le terrain.
3 ) Nous considérons un phénomène qui touche des étudiants en fin de cycle non encore installés, en général, dans la vie. Ils ont donc par définition tout "loisir" de se consacrer au dit concours, ce qui n'est pas le cas de ceux qui ont charge d'âme(s) - catégorie à laquelle, à nouveau, tu appartiens - et/ou qui travaillent en sus (j'en fus en mon temps quand j'étais, comme toi, maître auxiliaire, comme tu le sais déjà).
Certes. Mais comme tu le sais, c'est aussi au nom de ces exceptions que je parle. Franchement, que je sois du nombre ou pas ne change pas ma pensée: il faudrait tout de même penser à ménager certains esprits parce que ça peut paniquer plus d'une personne de lire ce genre de choses. pour peu que l'on soit facilement stressé (dit celle qui a en partie planté son oral blanc pour cause de stress débile), ça peut avoir une influence...
Enfin bref... Comme l'a dit Finrod, on s'éloigne du débat, ou en tout cas de son coeur. Même si je trouve trop rapides les raccourcis pris ici... Mais là, je pense encore à l'humain et non au reste.
D'abord , les candidats reçus ou refusés ne sont pas responsables de la baisse des inscrits et d'autre part , il me semble léger pour le moins de les juger voir condamner a priori sur des chiffres.
- DwarfVénérable
roxanne a écrit:Je suis d'accord avec toi Nell et ce n'est pas la première fois que lorsque ce sujet est abordé , il y a ce petit ton condescendant "ah de notre temps c'était un vrai capes au moins."Nell a écrit:Dwarf a écrit:Mais non, et tu le sais bien...
1 ) Considérer un phénomène dans sa globalité n'exclut pas les inévitables (et bienvenues) exceptions qui le contredisent.
2 ) Que je sache, ma chère, tu as plus que fait tes preuves sur le terrain.
3 ) Nous considérons un phénomène qui touche des étudiants en fin de cycle non encore installés, en général, dans la vie. Ils ont donc par définition tout "loisir" de se consacrer au dit concours, ce qui n'est pas le cas de ceux qui ont charge d'âme(s) - catégorie à laquelle, à nouveau, tu appartiens - et/ou qui travaillent en sus (j'en fus en mon temps quand j'étais, comme toi, maître auxiliaire, comme tu le sais déjà).
Certes. Mais comme tu le sais, c'est aussi au nom de ces exceptions que je parle. Franchement, que je sois du nombre ou pas ne change pas ma pensée: il faudrait tout de même penser à ménager certains esprits parce que ça peut paniquer plus d'une personne de lire ce genre de choses. pour peu que l'on soit facilement stressé (dit celle qui a en partie planté son oral blanc pour cause de stress débile), ça peut avoir une influence...
Enfin bref... Comme l'a dit Finrod, on s'éloigne du débat, ou en tout cas de son coeur. Même si je trouve trop rapides les raccourcis pris ici... Mais là, je pense encore à l'humain et non au reste.
D'abord , les candidats reçus ou refusés ne sont pas responsables de la baisse des inscrits et d'autre part , il me semble léger pour le moins de les juger voir condamner a priori sur des chiffres.
Aucun ton condescendant de ma part car je pars du principe que nous sommes tous globalement , générationnellement parlant (donc moi y compris, très chère...), plus d'un cran en dessous de nos prédécesseurs (ceux qui avaient bénéficié du système éducatif à son meilleur et qu'ils ont paradoxalement , dans le même temps, pour une bonne partie d'entre eux, contribué à mettre à terre, d'ailleurs). Mais le tout est d'en avoir conscience et de travailler à combler les lacunes forcément héritées du traitement de faveur qui fut le nôtre en termes scolaire et sociétal (et encore, je nous estime bien moins à plaindre que ceux qui nous ont succédé). Dans un autre sujet, je faisais état des lacunes culturelles criantes de mes jeunes collègues arrivant depuis deux ou trois ans (la réforme de la masterisation n'a rien à y voir et ce sont des raisons plus profondes qui y président), et pas qu'en Lettres quand je juge des inquiétudes de mes collègues des autres matières.
Après, libre à vous, par exemple, de trouver normal que de futurs ou déjà enseignants (de toute matière mais de Lettres à plus forte raison) émaillassent leurs copies de concours de fautes d'orthographe régulières ou vous fissent, par exemple, remarquer, comme ce jeune collègue, en qualité de "chercheur spécialiste du XVIIème siècle", quand vous leur parlez de Guez de Balzac, que "non, nous ne parlons pas du XIXème siècle, voyons...".
Ce qui me marque d'emblée le plus chez ces nouveaux arrivants, en définitive, ce ne sont pas tant leurs lacunes (qui n'en a aucune depuis quelques décennies, à plus forte raison en début de carrière?) que leur posture vis à vis de ces mêmes lacunes et de leur rapport au savoir en général, par la grâce d'années de bourrage de crâne relativiste et d'une société de consommation qui a fait décidément beaucoup de ravages. "Ca, je ne le sais pas, mais ce n'est pas si important et surtout je ne ferai pas l'effort d'aller le savoir enfin et, surtout, de le retenir : après tout, mes propres référents ont par principe autant de valeur que les leurs", comme le pense cette autre collègue (de lycée...), pour qui Amélie Nothomb est l'Alpha et l'Oméga de la littérature et l'Iliade "un truc de vieux qui n'intéresse plus personne". Voilà où nous en sommes. Après, libre à chacun de l'accepter ou pas. Mes camarades et moi avons toujours eu le respect du maître et de son savoir et nous savions nous écraser pour apprendre avec humilité même si les choses avaient tout de même commencé à changer de ce point de vue dans les années 80. Je ne retrouve pas cette humilité-là aujourd'hui, voilà tout, tant chez nos élèves que (la boucle est bouclée) chez nos jeunes collègues.
Vous voyez, nous ne parlons pas ici de taux de réussites aux concours mais d'un phénomène bien plus profond et qui concerne une société toute entière. Le thème abordé dans ce fil vient nécessairement se greffer dessus, voilà tout, d'où le sens de ma remarque (et de celle d'Abraxas, j'imagine, lui ayant en outre été aux premières loges au sein des jurys de concours).
- Spoiler:
- Et inutile, à nouveau, d'invoquer les exceptions comme contre-exemples, il y en a toujours, dieux merci, et ne sont, par définition, que des exceptions.
- AstarteeNiveau 8
petite remarque quand même rapport au niveau des candidats cette année: passer un concours après un Master et non plus après une licence, ça relève quand même de beaucoup le niveau disciplinaire... (et je sais que beaucoup passaient déjà le concours avec au moins une maitrise, mais cette année, ça sera tout le monde... les Master ME sont peut-être pourris du côté didactique, mais j'ai pas trop de souci en ce qui concerne la capacité des profs de facs à faire du disciplinaire...)
Par contre, effectivement, niveau spontanéité pédagogique, on a tendance à être plus conforme au "moule" après 5 ans d'études qu'après 3 ans... ça peut être un mal comme un bien.
Par contre, effectivement, niveau spontanéité pédagogique, on a tendance à être plus conforme au "moule" après 5 ans d'études qu'après 3 ans... ça peut être un mal comme un bien.
- roxanneOracle
J'avoue que tu as l'air bien plus au courant que je ne le suis des lacunes supposées ou réelles de mes jeunes collègues....
- Reine MargotDemi-dieu
Astartee a écrit:petite remarque quand même rapport au niveau des candidats cette année: passer un concours après un Master et non plus après une licence, ça relève quand même de beaucoup le niveau disciplinaire... (et je sais que beaucoup passaient déjà le concours avec au moins une maitrise, mais cette année, ça sera tout le monde... les Master ME sont peut-être pourris du côté didactique, mais j'ai pas trop de souci en ce qui concerne la capacité des profs de facs à faire du disciplinaire...)
Par contre, effectivement, niveau spontanéité pédagogique, on a tendance à être plus conforme au "moule" après 5 ans d'études qu'après 3 ans... ça peut être un mal comme un bien.
je ne sais pas si le master, qui est par définition une spécialisation, relève le niveau, puisqu'on ne travaille qu'une période, ou un sujet très précis. J'ai bien plus appris pendant mon année de capes (où j'ai lu les quelques oeuvres importantes qui me manquaient) que pendant ma maîtrise, au sens où j'ai acquis la culture littéraire et générale qui est nécessaire à un prof de lettres. La Maîtrise, c'était pour le plaisir.
- roxanneOracle
c'est marrant ça comme principe de communication , toi tu as le droit de prendre des exemples particuliers dont du coup tu fais des généralités , mais pour les autres " inutile, à nouveau, d'invoquer les exceptions comme contre-exemples, il y en a toujours, dieux merci, et ne sont, par définition, que des exceptions".Bien....Dwarf a écrit:roxanne a écrit:Je suis d'accord avec toi Nell et ce n'est pas la première fois que lorsque ce sujet est abordé , il y a ce petit ton condescendant "ah de notre temps c'était un vrai capes au moins."Nell a écrit:Dwarf a écrit:Mais non, et tu le sais bien...
1 ) Considérer un phénomène dans sa globalité n'exclut pas les inévitables (et bienvenues) exceptions qui le contredisent.
2 ) Que je sache, ma chère, tu as plus que fait tes preuves sur le terrain.
3 ) Nous considérons un phénomène qui touche des étudiants en fin de cycle non encore installés, en général, dans la vie. Ils ont donc par définition tout "loisir" de se consacrer au dit concours, ce qui n'est pas le cas de ceux qui ont charge d'âme(s) - catégorie à laquelle, à nouveau, tu appartiens - et/ou qui travaillent en sus (j'en fus en mon temps quand j'étais, comme toi, maître auxiliaire, comme tu le sais déjà).
Certes. Mais comme tu le sais, c'est aussi au nom de ces exceptions que je parle. Franchement, que je sois du nombre ou pas ne change pas ma pensée: il faudrait tout de même penser à ménager certains esprits parce que ça peut paniquer plus d'une personne de lire ce genre de choses. pour peu que l'on soit facilement stressé (dit celle qui a en partie planté son oral blanc pour cause de stress débile), ça peut avoir une influence...
Enfin bref... Comme l'a dit Finrod, on s'éloigne du débat, ou en tout cas de son coeur. Même si je trouve trop rapides les raccourcis pris ici... Mais là, je pense encore à l'humain et non au reste.
D'abord , les candidats reçus ou refusés ne sont pas responsables de la baisse des inscrits et d'autre part , il me semble léger pour le moins de les juger voir condamner a priori sur des chiffres.
Aucun ton condescendant de ma part car je pars du principe que nous sommes tous globalement , générationnellement parlant (donc moi y compris, très chère...), plus d'un cran en dessous de nos prédécesseurs (ceux qui avaient bénéficié du système éducatif à son meilleur et qu'ils ont paradoxalement , dans le même temps, pour une bonne partie d'entre eux, contribué à mettre à terre, d'ailleurs). Mais le tout est d'en avoir conscience et de travailler à combler les lacunes forcément héritées du traitement de faveur qui fut le nôtre en terme scolaire et sociétal (et encore, je nous estime bien moins à plaindre que ceux qui nous ont succédé). Dans un autre sujet, je faisais état des lacunes culturelles criantes de mes jeunes collègues arrivant depuis deux ou trois ans (la réforme de la masterisation n'a rien à y voir et ce sont des raisons plus profondes qui y président), et pas qu'en Lettres quand je juge des inquiétudes de mes collègues des autres matières.
Après, libre à vous, par exemple, de trouver normal que de futurs ou déjà enseignants (de toute matière mais de Lettres à plus forte raison) émaillassent leurs copies de concours de fautes d'orthographe régulières ou vous fissent, par exemple, remarquer, comme ce jeune collègue, en qualité de "chercheur spécialiste du XVIIème siècle", quand vous leur parlez de Guez de Balzac, que "non, nous ne parlons pas du XIXème siècle, voyons...". Ce qui me marque d'emblée le plus chez ces nouveaux arrivants, en définitive, ce ne sont pas tant leurs lacunes (qui n'en a aucune depuis quelques décennies, à plus forte raison en début de carrière?) que leur posture vis à vis de ces mêmes lacunes et de leur rapport au savoir en général, par la grâce d'années de bourrage de crâne relativiste et d'une société de consommation qui a fait décidément beaucoup de ravages. "Ca, je ne le sais pas, mais ce n'est pas si important et surtout je ne ferai pas l'effort d'aller le savoir enfin et, surtout, de le retenir : après tout, mes propres référents ont par principe autant de valeur que les leurs", comme le pense cette autre collègue (de lycée...), pour qui Amélie Nothomb est l'Alpha et l'Oméga de la littérature et l'Iliade "un truc de vieux qui n'intéresse plus personne". Voilà où nous en sommes. Après, libre à chacun de l'accepter ou pas. Mes camarades et moi avons toujours eu le respect du maître et de son savoir et nous savions nous écraser pour apprendre avec humilité même si les choses avaient tout de même commencé à changer de ce point de vue dans les années 80. Je ne retrouve pas cette humilité-là aujourd'hui, voilà tout, tant chez nos élèves que (la boucle est bouclée) chez nos jeunes collègues.
Vous voyez, nous ne parlons pas ici de taux de réussites aux concours mais d'un phénomène bien plus profond et qui concerne une société toute entière. Le thème abordé dans ce fil vient nécessairement se greffer dessus, voilà tout, d'où le sens de ma remarque (et de celle d'Abraxas, j'imagine, lui ayant en outre été aux première loges au sein des jurys de concours).
- Spoiler:
Et inutile, à nouveau, d'invoquer les exceptions comme contre-exemples, il y en a toujours, dieux merci, et ne sont, par définition, que des exceptions.
- JPhMMDemi-dieu
Si je puis me permettre, une exception n'est pas par définition un contre-exemple.
Un contre-exemple invalide une proposition universelle dans les hypothèses de laquelle ce contre-exemple est invocable. Le contre-exemple dit que la proposition est fausse.
Une exception est adjacente à une proposition universelle dans les hypothèses de laquelle cette exception n'est pas invocable. Plus précisément, l'exception définit l'universel en question, donc les limites de validité de la proposition.
Ce n'est vraiment pas la même chose.
Sur ce, je sors... :diable:
Un contre-exemple invalide une proposition universelle dans les hypothèses de laquelle ce contre-exemple est invocable. Le contre-exemple dit que la proposition est fausse.
Une exception est adjacente à une proposition universelle dans les hypothèses de laquelle cette exception n'est pas invocable. Plus précisément, l'exception définit l'universel en question, donc les limites de validité de la proposition.
Ce n'est vraiment pas la même chose.
Sur ce, je sors... :diable:
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Reine MargotDemi-dieu
Mais de manière générale, plus un concours est sélectif, plus les candidats retenus sont bons (puisque la bataille est plus rude). de plus nos aînés étaient moins nombreux à avoir le bac (25% dans les années 70), aujourd'hui nos lycéens bacheliers n'ont pas la moindre orthographe, ne savent pas effectuer de calculs simples,...nous avons des consignes d'indulgence aux examens, les élèves savent que le brevet est une blague, par exemple. ça donne forcément des futurs étudiants en lettres moins bons (d'ailleurs je me souviens de l'effarement de notre prof de latin, assez âgée, en hypokhagne, devant notre niveau). en dehors de la question des concours, on ne peut nier que le niveau baisse inexorablement.
- roxanneOracle
et bien vous êtes êut-être savants et d'un bon niveau avec un vrai capes (pas moi , pauvre interne) mais quel côté donneurs de leçons qui n'acceptent pas un avis différent.Continuez avec vos exemples et contre-exemples qui ne sont pas exceptions ..et continuez de vous autoféliciter en flagelleant ces pauvres jeunes profs qui ne sont pas à votre hauteur..moi c'est bon, j'abandonne.JPhMM a écrit:Si je puis me permettre, une exception n'est pas par définition un contre-exemple.
Un contre-exemple invalide une proposition universelle dans les hypothèses de laquelle ce contre-exemple est invocable. Le contre-exemple dit que la proposition est fausse.
Une exception est adjacente à une proposition universelle dans les hypothèses de laquelle cette exception n'est pas invocable. Plus précisément, l'exception définit l'universel en question, donc les limites de validité de la proposition.
Ce n'est vraiment pas la même chose.
Sur ce, je sors... :diable:
- Reine MargotDemi-dieu
Mais Roxanne, on ne parle pas de toi...on a parlé de baisse générale du niveau, on est également concernés.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- roxanneOracle
Ah moi je ne me sens pas concernée pour le coup.J'ai toujours dit que j'avais été une lente , une laborieuse , mais au final une prof qui se débrouille pas mal.Mais des propos comme "qui en veut du capes " "il est bradé"franchement au bout d'un moment je n'en vois pas l'intêret et je pense aux jeunes collègues qui vont venir sur ce forum et se prendre ça en pleine figure.Moi je fais du mieux possible , je sais que certaines personnes sont brillantes , je ne le suis pas mais je me garde de me croire bien supérieure aux autres fussent-ils plus jeunes que moi...
- JPhMMDemi-dieu
roxanne a écrit:et bien vous êtes êut-être savants et d'un bon niveau avec un vrai capes (pas moi , pauvre interne) mais quel côté donneurs de leçons qui n'acceptent pas un avis différent.Continuez avec vos exemples et contre-exemples qui ne sont pas exceptions ..et continuez de vous autoféliciter en flagelleant ces pauvres jeunes profs qui ne sont pas à votre hauteur..moi c'est bon, j'abandonne.JPhMM a écrit:Si je puis me permettre, une exception n'est pas par définition un contre-exemple.
Un contre-exemple invalide une proposition universelle dans les hypothèses de laquelle ce contre-exemple est invocable. Le contre-exemple dit que la proposition est fausse.
Une exception est adjacente à une proposition universelle dans les hypothèses de laquelle cette exception n'est pas invocable. Plus précisément, l'exception définit l'universel en question, donc les limites de validité de la proposition.
Ce n'est vraiment pas la même chose.
Sur ce, je sors... :diable:
Je ne faisais qu'une précision de vocabulaire logique, pour réagir au spoiler de Dwarf, c'est tout (j'aurais mieux faire de fermer ma gueule, encore une fois...), sans même évoquer le fond du sujet (mon tort sans doute).
PS : moi non plus je n'ai pas un vrai capes, seulement un capes interne à 37 ans... loin de moi l'idée de vouloir me poser en donneur de leçons. Pardon si j'ai donné cette impression.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- AbraxasDoyen
Dwarf, je plussoie…
Guez de Balzac au XIXème, c'est vrai ? Ah… Et Renaud Camus est le petit frère d'Albert. Rien d'étonnant dans un monde où un responsable politique lit une page de "Zadig & Voltaire" chaque soir avant de s'endormir…
Guez de Balzac au XIXème, c'est vrai ? Ah… Et Renaud Camus est le petit frère d'Albert. Rien d'étonnant dans un monde où un responsable politique lit une page de "Zadig & Voltaire" chaque soir avant de s'endormir…
- roxanneOracle
Bon , désolée , j'avais mal compris alors..mais c'est un sujet qui me touche parce que je pense qu'il n'y a pas qu'une voie (royale) pour enseigner.J'ai eu tout au long de ma scolarité des profs de français pegc , certifées ou agréhés et chacun à sa façon m'a apporté, ne serait-ce parfois qu'une méthode de travail..Je suis bien d'accord qu'il faille un niveau minimum (voir maximum) mais ce n'est pas tout.
- JPhMMDemi-dieu
Entendu (véridique), qu'Albert Einstein avait un frère prénommé Frank...Abraxas a écrit:Dwarf, je plussoie…
Guez de Balzac au XIXème, c'est vrai ? Ah… Et Renaud Camus est le petit frère d'Albert. Rien d'étonnant dans un monde où un responsable politique lit une page de "Zadig & Voltaire" chaque soir avant de s'endormir…
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JohnMédiateur
1) Quand un concours comme le capes LC a plus de postes que de candidats, il est tout de même moins sélectif que d'habitude, non ? Ce n'est faire injure à personne que de dire cela.roxanne a écrit:Ah moi je ne me sens pas concernée pour le coup.J'ai toujours dit que j'avais été une lente , une laborieuse , mais au final une prof qui se débrouille pas mal.Mais des propos comme "qui en veut du capes " "il est bradé"franchement au bout d'un moment je n'en vois pas l'intêret et je pense aux jeunes collègues qui vont venir sur ce forum et se prendre ça en pleine figure.Moi je fais du mieux possible , je sais que certaines personnes sont brillantes , je ne le suis pas mais je me garde de me croire bien supérieure aux autres fussent-ils plus jeunes que moi...
2) Personne n'a critiqué le capes interne et qualifié le capes externe de "vrai capes", donc il faudrait se demander pourquoi tu lis des choses pareilles là où elles ne sont pas écrites.
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- DwarfVénérable
Comme je l'ai aussi dit par ailleurs (en réponse à John), je ne me permets de donner mes exemples qu'à titre illustratif car l'appréciation de la situation que je mets en avant est le fruit de données recoupées par le biais de discussions avec des collègues de toute la France et de tous niveaux et depuis quelques années déjà. C'est de l'accumulation de ces mêmes constats individuels que naît l'appréciation d'une réalité globale.roxanne a écrit:
c'est marrant ça comme principe de communication , toi tu as le droit de prendre des exemples particuliers dont du coup tu fais des généralités , mais pour les autres " inutile, à nouveau, d'invoquer les exceptions comme contre-exemples, il y en a toujours, dieux merci, et ne sont, par définition, que des exceptions".Bien....
Et oui, une exception ne fait que confirmer une règle...
- JPhMMDemi-dieu
Ah ? soit c'est une phrase toute faite, soit je ne comprends pas.Dwarf a écrit:Et oui, une exception ne fait que confirmer une règle...
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- Reine MargotDemi-dieu
je crois que ça veut dire que quand il y a peu de cas contraires à une tendance générale observée, ces cas contraires sont de simples exceptions, et la tendance générale devient alors une règle.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- JPhMMDemi-dieu
Je crois que je comprends.marquisedemerteuil a écrit:je crois que ça veut dire que quand il y a peu de cas contraires à une tendance générale observée, ces cas contraires sont de simples exceptions, et la tendance générale devient alors une règle.
Soit Y inclus dans X. Tous les x de X qui ne vérifient pas A sont dans Y. c'est l'expression(exhaustive) des exceptions.
Equivalent à : Tout x dans X privé de Y vérifie A. c'est l'expression de la règle.
Pour être précis, dans ce cas l'expression "une exception ne fait que confirmer une règle" est fausse.
Contre-exemple : Trois points distincts déterminent un quadrilatère et un seul, sauf s'ils sont alignés.
De fait, trois points alignés ne déterminent pas un quadrilatère. Mais trois points non-alignés non plus, ils déterminent un triangle. La règle n'est donc pas confirmée par l'exception, stricto sensu.
PS : je sais que ça n'a pas grand chose avec le sujet, mais je venais simplement de m'apercevoir de la fausseté logique de cette expression("l'exception qui confirme la règle").
PPS : désolé par avance, je suis clairement dans la déformation professionnelle ici (en clair : je pinaille )
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Reine MargotDemi-dieu
"Trois points distincts déterminent un quadrilatère et un seul, sauf s'ils sont alignés."
je comprends mal, un quadrilatère a 4 côtés, comment peut-il être déterminé par 3 points et non 4? (j'avais prévenu je suis nulle en maths)
je comprends mal, un quadrilatère a 4 côtés, comment peut-il être déterminé par 3 points et non 4? (j'avais prévenu je suis nulle en maths)
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- JPhMMDemi-dieu
Précisément, c'est une règle qui n'est pas confirmée par des exceptions.marquisedemerteuil a écrit:"Trois points distincts déterminent un quadrilatère et un seul, sauf s'ils sont alignés."
je comprends mal, un quadrilatère a 4 côtés, comment peut-il être déterminé par 3 points et non 4? (j'avais prévenu je suis nulle en maths)
Comme de dire : tous les êtres humains font trois mètres de haut, sauf toi et moi. Donner quelques exceptions ne confirme en rien une règle, qui peut être complètement fausse par ailleurs.
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