- JPhMMDemi-dieu
Quand je pense qu'à mon époque, on était 400 en licence (L3) et 120 en maîtrise... (M1) !!! La préhistoire.Finrod a écrit:Filnydar a écrit:En maths, c'est vraiment grave, et, quand on voit les effectifs actuels des licences, on se dit que ça ne va pas s'arranger.
ça a commencer à diminuer avec la promo 2001 du BAC... avant dernière réforme non ?
Je suis bien placé pour le savoir, membre de la promo 2000, on s'interrogerait avec mes prof en licence sur la baisse des effectifs juste après nous...
- CondorcetOracle
J'aimerais bien connaître l'évolution des effectifs en licence d'histoire entre 2000 et aujourd'hui. Si quelqu'un a les chiffres, je l'en remercie d'avance. :aaz:
- furansuNiveau 1
Il faut savoir aussi que cette année est très spéciale pour le CAPES. Il n'y avait pas de master enseignement l'an dernier, et tous les étudiants qui sortent de licence sont en "Master 1 enseignement" et ne peuvent pas passer le CAPES cette année. Les seuls à pouvoir le passer sont les redoublants (à qui on a donné un master 1 par compensation) et les étudiants ayant déjà validé un autre master 1. Comme il n'y a quasiment que des redoublants, le niveau ne doit pas être terrible... Dans ma promo 2010 (en maths), nous étions environ 70 inscrits, beaucoup ont eu le concours, et il doit rester une vingtaine de personnes inscrites cette année. De plus, je ne sais pas si on peut toujours passer le CAPES en candidat libre (comment dans ce cas valider le master 2 obligatoire ?)
Il faudrait attendre l'année prochaine pour se rendre compte de la baisse (c'est évident qu'il y en a une).
Il faudrait attendre l'année prochaine pour se rendre compte de la baisse (c'est évident qu'il y en a une).
- ysabelDevin
furansu a écrit:Il faut savoir aussi que cette année est très spéciale pour le CAPES. Il n'y avait pas de master enseignement l'an dernier, et tous les étudiants qui sortent de licence sont en "Master 1 enseignement" et ne peuvent pas passer le CAPES cette année. Les seuls à pouvoir le passer sont les redoublants (à qui on a donné un master 1 par compensation) et les étudiants ayant déjà validé un autre master 1. Comme il n'y a quasiment que des redoublants, le niveau ne doit pas être terrible... Dans ma promo 2010 (en maths), nous étions environ 70 inscrits, beaucoup ont eu le concours, et il doit rester une vingtaine de personnes inscrites cette année. De plus, je ne sais pas si on peut toujours passer le CAPES en candidat libre (comment dans ce cas valider le master 2 obligatoire ?)
Il faudrait attendre l'année prochaine pour se rendre compte de la baisse (c'est évident qu'il y en a une).
Les concours de la fonction publique sont accessibles pour tout le monde sur condition de diplôme, peu importe son intitulé.
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- simone du bavoirNiveau 6
Quiiiiiiiiii veut un CAPES? Biiiiiiiiiiiiiien frais, le CAPES! Quiiiiiiiiii n'a pas eu son CAPES tout neuf? Ennnngagez vous pour quaaaaarante-sept ans!
- roxanneOracle
Franchement , je ne vois pas où est le fond du problème.Cette année (et peut--être par un concours de circonstances aussi) il y a un bon taux de réussite.Peut-^tre ça ne sera pas pas le cas l'année prochaine.Tant mieux pour les admis , de toutes façons , la vraie sélection se fera in situ.Et est-ce que ça a toujours eu un sens ces concours avec ces pourcentages si bas et au final les plus performants scolairement et qui parfois peinaient devant une classe alors que des candidats bien plus motivés n'atteignaient jamais le Graal ?Je me souviens d'amies recalées 4 fois à un ou deux points à l'oral et qui finissaient par renoncer alors que depuis toujours elles voulaient faire ça ?
Bon , je sais que je ne suis pas dans la moyenne et que chacun va venir ici regretter son "bon vieux temps" où il n' y avait que 5 % d'"élus" ....
Bon , je sais que je ne suis pas dans la moyenne et que chacun va venir ici regretter son "bon vieux temps" où il n' y avait que 5 % d'"élus" ....
- simone du bavoirNiveau 6
Ce qui me dérange, ce n'est pas la disparition d'un "bon vieux temps élitiste", c'est la désaffectation significative de notre métier, qui n'augure rien de bon. Ce n'est plus un métier qui fait rêver (et pour cause), qui attire, qui a du prestige.
Bientôt, on menacera les élèves: "attention, si tu continues, tu vas finir comme moi!"
Bientôt, on menacera les élèves: "attention, si tu continues, tu vas finir comme moi!"
- derouteÉrudit
Lors de ma première vacation, une élève m'a dit :"A quoi ça sert de travailler? Pour finir prof? pff" avec, bien sur, le mépris qui va avec les propos.
Ca m'a déprimé et j'ai même envisagé une reconversion...
Ca m'a déprimé et j'ai même envisagé une reconversion...
- PiliGrand sage
Je suis d'accord avec Roxanne.
Les meilleurs profs ne sont pas forcement les meilleurs étudiants à la fac
Les meilleurs profs ne sont pas forcement les meilleurs étudiants à la fac
- scoubidoubidouNiveau 5
ces statistiques, alors que les concours ne sont même pas terminés, ne veulent strictement rien dire. je ne pense pas que les jurys braderont le concours, ni cette année, où le nombre de candidats est forcément plus faible à cause des nouvelles exigences de diplômes, ni plus tard. si le niveau minimum n'est pas atteint par un nombre suffisant de candidats, ils pourvoiront moins de postes, c'est tout. ce sera peut-être un peu plus facile d'obtenir un concours cette année, mais c'est tout : le concours ne sera pas "offert" sur un plateau aux candidats !!! il faut arrêter les fantasmes !!
Quant à la baisse du nombre de candidats elle est bien compréhensible et inéluctable, surtout dans les matières scientifiques où les gens avec un bac+5 préfèreront toujours, dans leur immense majorité, faire ingénieur : meilleure considération, meilleur salaire.
Quant à la baisse du nombre de candidats elle est bien compréhensible et inéluctable, surtout dans les matières scientifiques où les gens avec un bac+5 préfèreront toujours, dans leur immense majorité, faire ingénieur : meilleure considération, meilleur salaire.
- DrassebNiveau 1
Abraxas a écrit:Ce qui est vraiment grave, c'est le niveau des Néoprofs de l'an prochain. Parce que quitte à anticiper, je ne suis pas sûr que le dernier carré des candidats au professorat, dans toutes les matières, réunisse les meilleurs de cette matière.
Un élève de Terminale bon en maths va rarement en fac de maths. Il préfère oser une prépa, il est quasiment sûr de décrocher une école qui lui donnera un salaire de départ double de ce qu'il serait dans l'enseignement — au minimum.
À Singapour, qui caracole en tête des classements PISA, il n'ont pas ce genre de problème : les profs sont payés entre 3 et 5000 euros. Du coup, ça reste attractif.
Abraxas, il y a plusieurs points sur lesquels je ne suis pas d'accord avec toi :
1. le bon élève dont tu parles n'a pas la vocation d'enseigner (d'éduquer...) puisqu'il préfère doubler ou tripler son salaire plutôt que d'opter pour l'enseignement. Je dis ça ayant délibérément choisi la fac, et ayant eu pas mal de camarades d'amphis dans le même cas : à quoi bon faire une prépa si on souhaite absolument enseigner ?
2. est-ce que le but du recrutement des enseignants est de sélectionner les meilleurs dans une matière ? Je ne crois pas. Ce serait oublier qu'une part de plus en plus essentielle de notre travail est d'éduquer, et que même pour ce qui est de la part d'enseignement, le niveau dans la discipline ne saurait supplanter la capacité de transmission et de reformulation des notions. C'est pour ça que je suis peu inquiet à l'idée qu'il y aura des 50, 60 ou 80% de réussite aux prochaines sessions, si tant est que l'on sache, au sein du nouveau master (dont la validation devient une condition d'accès à la profession), apprendre enfin vraiment le métier aux étudiants.
- ysabelDevin
Je ne suis pas certaine que le nb de candidats remonte, devoir faire bac +5, obtenir un concours pour un salaire pas génial tout en étant balancé n'importe où en France...
Si quand j'ai passé le capes il avait fallu cette condition de diplôme je n'aurais jamais pu le passer.
Si quand j'ai passé le capes il avait fallu cette condition de diplôme je n'aurais jamais pu le passer.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- DrassebNiveau 1
Moi non plus je ne pense pas que le nombre de candidats remontera sensiblement, même si avec l'enlisement de la crise économique la fonction publique finit toujours par attirer plus de monde dans chacune de ses branches (repli fortement observé ces dernières années en espagne). Ceci dit, le nombre faible de candidats gênera moins le recrutement d'ici deux sessions étant donné la fin imminente du flot important de départs en retraite...
- IgniatiusGuide spirituel
Drasseb a écrit:Abraxas a écrit:Ce qui est vraiment grave, c'est le niveau des Néoprofs de l'an prochain. Parce que quitte à anticiper, je ne suis pas sûr que le dernier carré des candidats au professorat, dans toutes les matières, réunisse les meilleurs de cette matière.
Un élève de Terminale bon en maths va rarement en fac de maths. Il préfère oser une prépa, il est quasiment sûr de décrocher une école qui lui donnera un salaire de départ double de ce qu'il serait dans l'enseignement — au minimum.
À Singapour, qui caracole en tête des classements PISA, il n'ont pas ce genre de problème : les profs sont payés entre 3 et 5000 euros. Du coup, ça reste attractif.
Abraxas, il y a plusieurs points sur lesquels je ne suis pas d'accord avec toi :
1. le bon élève dont tu parles n'a pas la vocation d'enseigner (d'éduquer...) puisqu'il préfère doubler ou tripler son salaire plutôt que d'opter pour l'enseignement. Je dis ça ayant délibérément choisi la fac, et ayant eu pas mal de camarades d'amphis dans le même cas : à quoi bon faire une prépa si on souhaite absolument enseigner ?
2. est-ce que le but du recrutement des enseignants est de sélectionner les meilleurs dans une matière ? Je ne crois pas. Ce serait oublier qu'une part de plus en plus essentielle de notre travail est d'éduquer, et que même pour ce qui est de la part d'enseignement, le niveau dans la discipline ne saurait supplanter la capacité de transmission et de reformulation des notions. C'est pour ça que je suis peu inquiet à l'idée qu'il y aura des 50, 60 ou 80% de réussite aux prochaines sessions, si tant est que l'on sache, au sein du nouveau master (dont la validation devient une condition d'accès à la profession), apprendre enfin vraiment le métier aux étudiants.
1. ce serait vrai si la majorité des profs avait la vocation chevillée au corps dès le début de leurs études : je crois que c'est un métier comme un autre et souvent l'envie vient pdt les études.
"à quoi bon faire une prépa si on souhaite absolument enseigner ?" Peut-être à recevoir une formation disciplinaire sans égal en comparaison avec la fac ? J'ai fait les deux (prépa puis fac à partir de la licence), il n'y a pas photo.
2. c'est un débat sans cesse relancé. C'est un fait qu'éduquer devient de plus en plus important dans notre métier, et c'est aussi la raison pour laquelle nombre d'entre nous sont un peu écoeurés des évolutions actuelles.
Le pb, c'est que je ne réussirai jamais à comprendre comment on peut posséder la "capacité de transmission et de reformulation des notions" sans posséder un bagage disciplinaire très solide : les meilleurs vulgarisateurs des sciences que j'ai entendus étaient tjrs des gens d'un niveau disciplinaire très élevé, contrairement à l'idée reçu de la star incapable d'expliquer ce qu'il considère évident ; c'est un cliché qui revêt une certaine réalité, mais sans doute pas plus que celui du prof disciplinairement léger et incapable de montrer les concepts importants aux élèves.
Pour ma part, faire évoluer nos missions vers l'éducation me semble s'éloigner de l'idée même d'enseignement.
D'autre part, je ne crois pas en la possibilité d'un master qui formerait sérieusement à l'enseignement : il faut pratiquer et voir des élèves pour comprendre, on ne peut pas être préparé en amont, seulement recevoir quelques recettes, quelques conseils, là oui.
Drasseb a écrit:Moi non plus je ne pense pas que le nombre de candidats remontera sensiblement, même si avec l'enlisement de la crise économique la fonction publique finit toujours par attirer plus de monde dans chacune de ses branches (repli fortement observé ces dernières années en espagne). Ceci dit, le nombre faible de candidats gênera moins le recrutement d'ici deux sessions étant donné la fin imminente du flot important de départs en retraite...
Là, le pb c'est que justement, on est en crise depuis pas mal d'années maintenant, et que le nombre de candidats aux concours a été divisé par plus que 2 entre 2005 et aujourd'hui : même malgré la situation, le métier n'attire plus !
Et je déplore que les conditions de travail et l'indigence des nouveaux programmes fassent justement fuir les meilleurs étudiants : je crois que le n'importe quoi généralisé à l'oeuvre actuellement dans les disciplines favorise très largement les enseignants approximatifs, qui se satisfont très bien de faibles exigences disciplinaires.
Honnêtement, je ne conseillerais pas à mes meilleurs élèves de TS de devenir agrégé ou certifié de maths pour enseigner dans le secondaire : je l'aurais fait il y a 7-8 ans ; je leur dirais aujourd'hui de tenter autre chose, ou de viser la recherche (mais c'est un autre débat).
Concernant la retraite, tu as sans doute raison, mais la saignée aura quand même bien eu lieu.
Pour revenir au topic, je ne suis pas nostalgique de l'ancien temps pour la faiblesse des taux de réussite, mais pour la signification qu'ils possédaient : le métier attirait, et c'était une bonne chose.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- FinrodExpert
le bon élève dont tu parles n'a pas la vocation d'enseigner (d'éduquer...) puisqu'il préfère doubler ou tripler son salaire plutôt que d'opter pour l'enseignement. Je dis ça ayant délibérément choisi la fac, et ayant eu pas mal de camarades d'amphis dans le même cas : à quoi bon faire une prépa si on souhaite absolument enseigner ?
Je connais des dizaines d'anciens de prépas qui enseignent. Et ils n'arrivent pas tous à avoir l'agreg (en maths) (Un peu plus de la moitié à l'agreg et encore, en parlant de bonnes prépa) !
RIen que dans mon lycée, les certifiés n'ont que peu de choses (ou rien) à envier aux ingénieurs pour ce qui est du niveau. Ils ont des maitrises de bon niveau, de la culture ou sont des anciens de prépa ou encore ont préféré le métier à une thèse...
- zinaNiveau 10
Et il y'en a qui ont le diplôme d'ingénieur, la thèse et préfère enseigner
- JPhMMDemi-dieu
Quelle maîtrise de l'art de la concorde !Finrod a écrit:le bon élève dont tu parles n'a pas la vocation d'enseigner (d'éduquer...) puisqu'il préfère doubler ou tripler son salaire plutôt que d'opter pour l'enseignement. Je dis ça ayant délibérément choisi la fac, et ayant eu pas mal de camarades d'amphis dans le même cas : à quoi bon faire une prépa si on souhaite absolument enseigner ?
Je connais des dizaines d'anciens de prépas qui enseignent. Et ils n'arrivent pas tous à avoir l'agreg (en maths) (Un peu plus de la moitié à l'agreg et encore, en parlant de bonnes prépa) !
RIen que dans mon lycée, les certifiés n'ont que peu de choses (ou rien) à envier aux ingénieurs pour ce qui est du niveau. Ils ont des maitrises de bon niveau, de la culture ou sont des anciens de prépa ou encore ont préféré le métier à une thèse...
Plus sérieusement, je plussoie, bien sûr.
HS : magnifique jet magnétohydrodynamique, Finrod ! Une image qui fait plaisir à voir (mais le disque d'accrétion est bien étrange. Peut-être est-ce plutôt une explosion ? une nova ?)
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- InvitéInvité
JPhMM a écrit:
HS : magnifique jet magnétohydrodynamique, Finrod ! Une image qui fait plaisir à voir (mais le disque d'accrétion est bien étrange. Peut-être est-ce plutôt une explosion ? une nova ?)
Tout dépend de ce que l'artiste a voulu représenter... Une explosion d'étoile ne privilégie a priori pas une direction de l'espace. Donc on aurait une boule. S'il s'agit d'un disque d'accrétion, s'accompagnant d'une formation d'étoile(s), une partie de l'énergie est évacuée sous forme de jets orthogonaux au disque.
- CelebornEsprit sacré
roxanne a écrit:Franchement , je ne vois pas où est le fond du problème.Cette année (et peut--être par un concours de circonstances aussi) il y a un bon taux de réussite.Peut-^tre ça ne sera pas pas le cas l'année prochaine.Tant mieux pour les admis , de toutes façons , la vraie sélection se fera in situ.Et est-ce que ça a toujours eu un sens ces concours avec ces pourcentages si bas et au final les plus performants scolairement et qui parfois peinaient devant une classe alors que des candidats bien plus motivés n'atteignaient jamais le Graal ?Je me souviens d'amies recalées 4 fois à un ou deux points à l'oral et qui finissaient par renoncer alors que depuis toujours elles voulaient faire ça ?
Bon , je sais que je ne suis pas dans la moyenne et que chacun va venir ici regretter son "bon vieux temps" où il n' y avait que 5 % d'"élus" ....
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi, Roxanne. Je pense qu'un concours doit être sélectif, quand même, et doit effectivement viser à prendre les meilleurs (ça ne veut pas dire 5% non plus, enfin, sauf dans les matières à peu de postes). Les épreuves orales permettent quand même un minimum de se faire une idée des qualités "communicationnelles" des candidats, déjà. De plus, la validation l'année suivante est censée justement traiter de ces gens qui sont incapables d'y arriver devant une classe (qu'ensuite, ce soit fait n'importe comment, je le déplore, mais disons que c'est prévu). Enfin, rien ne garantit que ceux qu'on prend en plus en ouvrant grand les portes se débrouillent mieux devant les élèves ! Sinon, on suit ton raisonnement jusqu'au bout, on ne sélectionne plus, on prend tout le monde et on voit comment ils se débrouillent "in situ", au point où on en est.
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- JohnMédiateur
Pareil. Quitte à devoir faire bac +5, autant être ingénieur.ysabel a écrit:Je ne suis pas certaine que le nb de candidats remonte, devoir faire bac +5, obtenir un concours pour un salaire pas génial tout en étant balancé n'importe où en France...
Si quand j'ai passé le capes il avait fallu cette condition de diplôme je n'aurais jamais pu le passer.
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- IgniatiusGuide spirituel
John a écrit:Pareil. Quitte à devoir faire bac +5, autant être ingénieur.ysabel a écrit:Je ne suis pas certaine que le nb de candidats remonte, devoir faire bac +5, obtenir un concours pour un salaire pas génial tout en étant balancé n'importe où en France...
Si quand j'ai passé le capes il avait fallu cette condition de diplôme je n'aurais jamais pu le passer.
Et je vais vous faire une confidence : il y a des bac+5 qui ont choisi l'enseignement qui se demandent s'ils ne vont pas partir tellement l'ambiance est naze et les programmes éloignés de ce qu'ils veulent faire !
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- RuthvenGuide spirituel
John a écrit:Pareil. Quitte à devoir faire bac +5, autant être ingénieur.ysabel a écrit:Je ne suis pas certaine que le nb de candidats remonte, devoir faire bac +5, obtenir un concours pour un salaire pas génial tout en étant balancé n'importe où en France...
Si quand j'ai passé le capes il avait fallu cette condition de diplôme je n'aurais jamais pu le passer.
Les élèves de toute manière n'envisagent pas les choses autrement : soit un cycle court (BTS/IUT), soit une prépa/une école, soit la fac de droit/médecine, mais je n'en vois aucun avoir envie de faire des études longues pour elles-mêmes à l'université. Ne seront enseignants que ceux qui n'auront pas réussi à faire autre chose.
- IgniatiusGuide spirituel
Eh oui, on est mal barrés.
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- DaphnéDemi-dieu
Ruthven a écrit:John a écrit:Pareil. Quitte à devoir faire bac +5, autant être ingénieur.ysabel a écrit:Je ne suis pas certaine que le nb de candidats remonte, devoir faire bac +5, obtenir un concours pour un salaire pas génial tout en étant balancé n'importe où en France...
Si quand j'ai passé le capes il avait fallu cette condition de diplôme je n'aurais jamais pu le passer.
Les élèves de toute manière n'envisagent pas les choses autrement : soit un cycle court (BTS/IUT), soit une prépa/une école, soit la fac de droit/médecine, mais je n'en vois aucun avoir envie de faire des études longues pour elles-mêmes à l'université. Ne seront enseignants que ceux qui n'auront pas réussi à faire autre chose.
C'est bien ça le problème : alors la motivation pour tenir 40 et quelques années
- Pierre_au_carréGuide spirituel
Abraxas a écrit:
Un élève de Terminale bon en maths va rarement en fac de maths. Il préfère oser une prépa, il est quasiment sûr de décrocher une école qui lui donnera un salaire de départ double de ce qu'il serait dans l'enseignement — au minimum.
J'étais dans une petite prépa bordelaise (PCSI) et très peu ont eu un concours digne de ce nom...
Avec un petite école, on peut se retrouver au chômage et quand on travaille, le salaire n'est pas le double de celui de prof (!!).
C'est un petit pourcentage du petit pourcentage.
- frecheGrand sage
Igniatius a écrit:John a écrit:Pareil. Quitte à devoir faire bac +5, autant être ingénieur.ysabel a écrit:Je ne suis pas certaine que le nb de candidats remonte, devoir faire bac +5, obtenir un concours pour un salaire pas génial tout en étant balancé n'importe où en France...
Si quand j'ai passé le capes il avait fallu cette condition de diplôme je n'aurais jamais pu le passer.
Et je vais vous faire une confidence : il y a des bac+5 qui ont choisi l'enseignement qui se demandent s'ils ne vont pas partir tellement l'ambiance est naze et les programmes éloignés de ce qu'ils veulent faire !
Et il y a des ingénieurs qui trouvent leur boulot tellement naze qu'ils passent le CAPES à 42 ans en ayant leur salaire divisé par deux ou plus (bein oui, ils débutent...) et qui seront stagiaires en septembre. On va voir ce que ça donne...
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