fête des mères ou pas fête des mères ?

Arguments contre :
- C'est un vieux truc pétainiste anti-féministe.
- Les situations familiales sont parfois pourries.
- Et du coup, on fait aussi la fête des pères ? Là, au niveau situations familiales, c'est pire.
- On n'est pas là pour faire des colliers de nouilles ! ( :diable: Volubilys)

Arguments pour :
- Les enfants sont rarement en situation de pouvoir offrir quelque chose à leurs parents.
- Les mères des quartiers populaires s'y attendent, et certaines y tiennent beaucoup.
- On peut faire un cadeau avec un texte écrit, au CP, c'est assez symbolique.
- Les situations pourries, c'est pas en n'en causant pas qu'on les supprime...

Vous en pensez quoi ?

Et, question subsidiaire, si d'un seul coupe je décidais de la faire, vous feriez quoi, vous, au CP ? Sachant que j'exclus d'office les colliers de nouille, mais que j'ai l'esprit large sinon...

Pour; par principe anti-consommation primaire de base, je ne veux rien d'autre pour la fête des mères que des objets faits pour moi par mes enfants. D'abord parce qu'ils adorent fabriquer des choses, et ensuite parce que j'aime leur faire honneur: j'ai quand même porté un collier de nouilles fabriqué par les blanches et douces mains de ma fille pour aller bosser (si si)

J'ai eu droit à des porte-clés, des presse-papiers, des coccinelles avec du fil de fer entortillé pour porter les photos, à un cadre en pince à linge, et à un truc génial: un tube flexible de plastique transparent, bourré à l'intérieur avec un tissu de couleur et fermé par une cheville en bois. Une fois fini, ça fait un bracelet vraiment sympa, et mettable ce qui n'est pas pour déplaire à nos artistes en herbe.

Et tu rêverais de recevoir quoi de ta merveille de CP ?

Perso, le meilleur cadeau de fête des mères que j'aie eu, c'était une lettre. Une vraie lettre, mise à la poste par la maîtresse (avec la complicité des papas qui avaient fourni des timbres), et écrite par mon grand garçon.

J'avais trouvé ça une très belle idée, qu'en pensez-vous ?

L'origine de cette fête me la rend odieuse.
Ma mère jetait les "mochetés" que les instits nous faisaient fabriquer, et moi je me faisais gronder par l'instit quand je ne voulais plus fabriquer de mochetés parce que ma mère les jetait ( attention, ma mère n'était pas cruelle, mais elle avait un sens esthétique très développé )

...Bref, en ce qui me concerne, c'était toujours avec angoisse que je voyais arriver à l'école les préparatifs de la fête des mères...

Mais je pense que je ne réponds pas du tout à la question posée!

c'est une chouette idée la lettre qui passe par la poste ! un joli compliment à réciter, c'est bien aussi. Sinon, tu peux faire des fleurs en papier plié (genre origami niveau CP, mais je ne sais pas si c'est réalisable); ça fait un bouquet moins périssable que ceux achetés à prix d'or chez le fleuriste du coin.
J'ai édité mon message précédent parce que je me suis rappelée ce que j'avais eu en CP: un bracelet !

cavecattum a écrit:L'origine de cette fête me la rend odieuse.
Ma mère jetait les "mochetés" que les instits nous faisaient fabriquer, et moi je me faisais gronder par l'instit quand je ne voulais plus fabriquer de mochetés parce que ma mère les jetait ( attention, ma mère n'était pas cruelle, mais elle avait un sens esthétique très développé )

...Bref, en ce qui me concerne, c'était toujours avec angoisse que je voyais arriver à l'école les préparatifs de la fête des mères...

Mais je pense que je ne réponds pas du tout à la question posée!

J'ai eu le même problème à l'école. Ma mère trouvait que c'était une fête pétainiste et anti-féministe, et elle n'avait pas tort. La maîtresse, elle, voulait que nous fassions un porte-aiguilles pour notre maman. J'ai dit "Ma mère n'aime pas ça, et puis, elle ne fait pas de couture". J'ai eu droit à un sermon de la plus belle eau sur l'abnégation de ma pauvre mère qui se tuait les yeux sur des travaux d'aiguilles pendant que nous, petits ingrats, nous dormions du sommeil du juste.

Je n'ai jamais osé rectifier : "Ma mère, elle a horreur de coudre, et la couture, c'est la femme de ménage qui la fait". Hé oui, elle travaillait, ma maman à moi, et elle avait une femme de ménage. Je n'ai pas osé le dire, j'ai eu peur de devenir "fille d'exploiteuse du prolétariat", et j'ai senti que la maîtresse, elle n'avait pas de femme de ménage...

Par contre, j'ai fait très attention de valoriser les productions de mes enfants. Au point qu'un jour que je mettais en bonne place une horreur fabriquée par mon fiston en moyenne section, il m'a demandé, très étonné : "Ca te plaît vraiment, maman ? La maîtresse elle dit que c'est beau, mais moi je trouve ça moche. Mais bon, si ça te plaît, alors..."

Rikki a écrit:Arguments contre :
- C'est un vieux truc pétainiste anti-féministe. Pas seulement; origine plus ancienne; voir ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%AAte_des_M%C3%A8res
- Les situations familiales sont parfois pourries. exact ...à voir en fonction des situations délicates connues
- Et du coup, on fait aussi la fête des pères ? Là, au niveau situations familiales, c'est pire.
- On n'est pas là pour faire des colliers de nouilles ! ( :diable: Volubilys) Il n' y a pas que les colliers de nouilles

Arguments pour :
- Les enfants sont rarement en situation de pouvoir offrir quelque chose à leurs parents. d'accord
- Les mères des quartiers populaires s'y attendent, et certaines y tiennent beaucoup. et les enfants aussi
- On peut faire un cadeau avec un texte écrit, au CP, c'est assez symbolique. Et un petit texte écrit c'ets vraiment ce qui fait plaisir aux mamans et valorisent les enfants
- Les situations pourries, c'est pas en n'en causant pas qu'on les supprime... Et ça permet à certains enfants de s'exprimer là-dessus...

Vous en pensez quoi ?

Et, question subsidiaire, si d'un seul coupe je décidais de la faire, vous feriez quoi, vous, au CP ? Sachant que j'exclus d'office les colliers de nouille, mais que j'ai l'esprit large sinon...

Une petite carte avec un petit texte écrit; une lettre....

Pour, pour, pour!
Et puis si la maîtresse du CP ne fait pas faire de cadeaux mais que la maîtresse du CE2 en fait faire, les gamins de CP vont se retrouver bien désolés quand le grand frère offrira son cadeau, non?

L'an dernier en GS, j'ai eu une ardoise sur laquelle deux trucs en pâte à sel étaient peints et collés et une pince à linge qui tenait le crayon pour faire la liste de courses!

La vraie lettre, je trouve ça trop mignon!

Rikki a écrit:

cavecattum a écrit:L'origine de cette fête me la rend odieuse.
Ma mère jetait les "mochetés" que les instits nous faisaient fabriquer, et moi je me faisais gronder par l'instit quand je ne voulais plus fabriquer de mochetés parce que ma mère les jetait ( attention, ma mère n'était pas cruelle, mais elle avait un sens esthétique très développé )

...Bref, en ce qui me concerne, c'était toujours avec angoisse que je voyais arriver à l'école les préparatifs de la fête des mères...

Mais je pense que je ne réponds pas du tout à la question posée!

J'ai eu le même problème à l'école. Ma mère trouvait que c'était une fête pétainiste et anti-féministe, et elle n'avait pas tort. La maîtresse, elle, voulait que nous fassions un porte-aiguilles pour notre maman. J'ai dit "Ma mère n'aime pas ça, et puis, elle ne fait pas de couture". J'ai eu droit à un sermon de la plus belle eau sur l'abnégation de ma pauvre mère qui se tuait les yeux sur des travaux d'aiguilles pendant que nous, petits ingrats, nous dormions du sommeil du juste.

Je n'ai jamais osé rectifier : "Ma mère, elle a horreur de coudre, et la couture, c'est la femme de ménage qui la fait". Hé oui, elle travaillait, ma maman à moi, et elle avait une femme de ménage. Je n'ai pas osé le dire, j'ai eu peur de devenir "fille d'exploiteuse du prolétariat", et j'ai senti que la maîtresse, elle n'avait pas de femme de ménage...

Par contre, j'ai fait très attention de valoriser les productions de mes enfants. Au point qu'un jour que je mettais en bonne place une horreur fabriquée par mon fiston en moyenne section, il m'a demandé, très étonné : "Ca te plaît vraiment, maman ? La maîtresse elle dit que c'est beau, mais moi je trouve ça moche. Mais bon, si ça te plaît, alors..."

Hi hi! Ce qui dérangeait ma Mutter, féministe elle-même, je crois, c'est que ce cadeau soit le même pour toutes les mères de l'école! Et puis les instits que j'avais étaient très Vieille-France, la bibliothèque du fond de la classe était remplie de Martine ... Mais elle ne jetait pas ce que nous lui faisions rien que pour elle, avec amour et bon goût! Souvenirs souvenirs...

Bon, je vais m'orienter vers une lettre. Je dirai aux enfants de demander un timbre en cachette à papa, et je complèterai (pour ceux qui n'ont pas de papa, ou dont les papas ne coopéreront pas, je le sais très bien. Ca devrait se limiter à 8 ou 9 timbres, je peux encore).

Une lettre, ça semble "rien que pour elle", non ?

Et ça fera une excellente production d' « écrit authentique », je vais avoir un Bon Point de l'inspecteur !

(non, je blague, il ne remettra plus jamais les pieds dans ma classe, je l'ai terrorisé, le pauvre homme. Je suis jalouse de Celborn et de son inspection parfaite).

Personnellement, j'ai horreur de me "coltiner" ces fêtes des mères en classe !
Puis, il faudrait dans ce cas, se coltiner la fête des pères pour ceux qui en ont un ou ...plusieurs !

Effectivement, la fête des pères est plus un problème.

J'ai trouvé trois solutions, toutes avec des inconvénients :

- laisser tomber (inconvénient : on renforce l'idée que seule la maman s'occupe des enfants)
- faire une "fête des parents" indifférenciée (inconvénient : les gosses de divorcés doivent choisir à qui ils donnent l'objet ! Cornélien !)
- faire la fête des pères, et discuter individuellement avec chaque enfant qui n'a pas de père identifié de nos services, pour trouver une solution pour lui (inconvénient : long, mais finalement, probablement le mieux à faire).

J'ai ainsi un souvenir très très émouvant d'une année, en moyenne section, où un enfant venait de perdre son père. J'ai parlé avec lui, et lui ai demandé s'il voulait offrir le cadeau à un oncle, un grand-père... il a réfléchi longtemps, et m'a répondu très sérieusement : "Je veux donner le cadeau à ma maman. Parce que l'autre jour, je l'ai entendu dire à sa copine que c'était dur, qu'elle devait être à la fois une mère et un père pour moi, alors, elle mérite bien deux cadeaux".

L'année dernière, le maître de TPS de ma fille leur a fait faire deux cadeaux... qu'ils n'a donnés qu'en fin d'année, et c'était pour la fête des parents :un cadre photo peint pr les mains de la grenouille, avec une photo d'elle prise par le maîtreun collier de perles en bois peintes par la grenouille sur nuage de coton

Je compte faire les deux.
Mes collègues eux font soit rien (mais bon je trouve dommage car dans certains milieux les papas vont pas penser à faire qqch), et d'autres font une fête des parents. Ma collègue de cp fait des confitures de mots doux mais deux boites comme cela les élèves offriront soit un pot à chaque parent, soit les deux pots à un parent (si pas de papa par exemple).

Perso j'opte pour la solution de discuter avec les élèves qui ont des soucis familiaux( papa"inconnu", en prison .... ca promet des moments d'émotions...)

Cette année je pensais prendre une petite bouteille de jus de fruits (bus chez moi!!) et acheter du sable coloré par couches, sur le couvercle mettre un joli papier et fermer le tout avec du rafia), plus une carte. Pour les papas un porte clé. Sinon j'ai eu fait le set de table, une boîte avec des sablés en forme de coeur, un pot avec une fleur plantée, les mots doux, et j'aimerai bien faire le cadre photo mais c'est cher!

Pour les enfants en primaire, je trouve l'idée de la lettre superbe.
Pour le timbre, n'est-il pas possible que l'école le finance? Ou que le secrétariat (ou directeur) mette un coup de tampon sur la lettre? (car pourquoi certains apporteraient un timbre, et d'autres non; et ceux qui n'ont pas d epère pour donner le timbre??)
En début d'année de 6ème, mes élèves écrivent tous une lettre pour leur ancien instit de CM2. Ben... c'est le secrétariat qui envoie tout (et pourtant, niveau budget, on est très très rationné; on nous compte les feutres velledas utilisés ...)

Quant à fair eun truc pour la fête des pères, je trouve ça logique: soit on ne fait rien pour les deux, soit on fait chaque fête...
Quant à ceux qui n'ont pas de père du tout (ça reste une minorité quand même dans une classe), on fait au cas par cas, en discutant avec l'enfant...

Libellune a écrit:L'année dernière, le maître de TPS de ma fille leur a fait faire deux cadeaux... qu'ils n'a donnés qu'en fin d'année, et c'était pour la fête des parents :un cadre photo peint pr les mains de la grenouille, avec une photo d'elle prise par le maîtreun collier de perles en bois peintes par la grenouille sur nuage de coton

Fête des parents, et même mieux, fête du printemps, chez moi, depuis un drame atroce qui m'a obligée à ne pas faire faire de "cadeau pour dire à maman combien on l'aime", il y a quelques années...

Et comme c'est une "fête du printemps", c'est n'importe quoi pourvu que ça fasse printanier.
Les rares enfants qui vivent encore avec leurs deux parents en font un pour "la maison", ainsi que ceux qui ne voient plus jamais un de leurs parents ; les autres en font deux ou trois, un pour chaque maison (j'en ai qui vivent plus chez mamie que chez papa ou chez maman ou chez Jean-Bernard, leur faux-papa qui vit maintenant avec leur fausse-fausse-maman mais qu'ils aiment bien quand même), souvent avec l'aide des premiers qui sont un peu jaloux de voir que Diogène doit faire trois pots à épices décorés de fleurs des champs (le cadeau de cette année, à base de boîtes en métal de récup'), là où eux n'en ont qu'un malheureux à décorer !

L'idée de la lettre, il faut voir...
J'ai eu une collègue de maternelle qui leur demandait de lui dicter "ce qu'ils avaient envie de dire à leur papa" et, pour certains enfants, c'était le cauchemar : ils ne savaient pas quoi dire, ou disaient n'importe quoi.
Quant à ceux qui avaient su quoi dire, certains avaient une façon de s'exprimer qui aurait pu mener leur père au tribunal si toutefois quelqu'un avait eu l'idée de prendre ces propos au pied de la lettre !

Kak a écrit:

Rikki a écrit:Arguments contre :

- On n'est pas là pour faire des colliers de nouilles ! ( :diable: Volubilys) Il n' y a pas que les colliers de nouilles

:lol: :lol: :lol:

Pour la private joke: cette année je fais faire des colliers de nouille. C'est une vengeance par rapport à l'accueil fait au cadeau de l'année dernière, à savoir un bricolage qui nous avait pris deux semaines de travail avec une lettre/poésie écrite/dictée à l'adulte par chaque élève (bref un truc sympa et personnalisé) et que les mamans ont accueilli en les voyant dans la cour par des "oh" limite dégouté.
(ben vi, ce n'était que les productions de leurs enfants, qui n'avaient pour certains que 3 ans.)
Alors cette année, collier de nouille. Elles vont tirer la tronche et, là, je saurais pourquoi! :diable:

Pour les timbres, ça n'est pas un gros problème. Bien sûr que ce sont toujours les mêmes qui vont apporter : ce sont aussi toujours les mêmes qui donnent à la coopérative, qui apportent une boîte de mouchoirs pour la classe...

J'ai un élève adopté par une femme seule (donc, pas de père du tout, sauf le père de naissance, mais encore plus inconnu que la mère de naissance), un enfant placé en foyer (un père théorique, mais qu'il ne voit jamais), un enfant dont le père vient d'être hospitalisé pour son alcoolisme, et un enfant de parents divorcés qui vit en garde alternée, mais dont les parents se déchirent à qui mieux-mieux.

Les autres ont leurs deux parents.

Le divorce, ça ne se fait guère dans les quartiers pauvres ! On a surreprésentation de mères au foyer, voilées, et tout le toutim.

La lettre, je ne sais pas encore trop ce qu'on mettra dedans. Je pense que je vais surtout la centrer sur "raconter ce qu'on fait à l'école", donc sur du vécu commun. Je ne peux pas faire écrire la même chose au gamin super-choyé et à celui placé en foyer par la justice. Mais les deux adorent leur mère... celui qui est placé l'exprime même plus, car il sent bien qu'il y a fragilité dans cette affaire.

Pour les pères, je vais peut-être faire la photo encadrée. J'ai même d'un seul coup envie de ressortir mon Nikon du placard, j'en ai marre de ces appareils photos numériques qui durent moins de 2 ans et font du travail de sagouin. Un petit portrait en noir et blanc par enfant, si je trouve encore un gars pour me développer ça, ça serait chouette, non ? On ferait un cadre en classe...

Moi, pour la fête des mères, j'ai commandé des kits pour bracelets. J'attends de les recevoir.

J'ai un enfant dans ma classe qui a perdu sa maman. Je ne sais pas encore comment je vais faire avec lui.

vidocq a écrit:Moi, pour la fête des mères, j'ai commandé des kits pour bracelets. J'attends de les recevoir.

J'ai un enfant dans ma classe qui a perdu sa maman. Je ne sais pas encore comment je vais faire avec lui.

J'ai eu le cas une année, avec un père décédé moins d'un an plus tôt. La fillette avait demandé à sa mère de venir me voir pour me dire qu'elle voulait absolument faire un cadeau pour le mettre sur la tombe de son papa.
Cette année-là, nous avions fait un cadeau qui résiste à la pluie.

Demande au père ou à la personne qui s'occupe de l'enfant.

Je plussoie. Et parles-en directement à l'enfant, aussi.

Le petit qui avait perdu son père, il était presque autant bouleversé par le fait que les adultes semblaient avoir peur de lui parler que par la perte de son père. Les enfants sont très sensibles à ça : ils sentent que le sujet est tabou, que cela effraye l'adulte, et c'est cette peur de l'adulte qui leur fait peur.

C'est justement mon idée pour la fête des pères : un cadre en bois décoré "sobrement" et une photo en noir et blanc.
Je me demande encore si je vais juste imprimer la photo (rendu bof bof) ou faire développer (budget ?)

Moi, je ne sais pas trop quoi mettre comme cadre.

Je vais faire développer la photo, il doit me rester un peu de coop, je pense, et sinon, je demanderai une rallonge. De toute manière, je perds les tickets, alors...

Pour la fête des mères, on commence des bracelets demain : perles en pâte à sel, peintes puis vernies et fil élastique.

Les enfants ont la chance de vivre tous avec leurs 2 parents.