- pimousseNiveau 10
Bonsoir,
est-ce que vous êtes d'accord pour dire que le portrait de Gavroche 3ème partie, V, 1 et 2 (qu'on trouve dans le manuel Fleurs d'encre 4e p 92) est un portrait en action ?
je vous en copie une partie :
"...un petit garçon de 11 à 12 ans qui eût assez correctement réalisé cet idéal du gamin ébauché plus haut, si, avec le rire de son âge sur les lèvres, il n'eût pas absoluement le coeur sombre et vide. Cet enfant était bien affublé (...). Cet enfant ne se sentait jamais si bien que dans la rue. (...) C'était un garçon bruyant, blême, leste, éveillé, goguenard (...). Pourtant, si abandonné que fût cet enfant, il arrivait parfois, tous les deux ou trois mois qu'il disait : "tiens, je vas voir maman !"...
Peut-on dire que si Gavroche est présenté dans l'action c'est aussi parce que cela reflète au mieux son caractère ? (pour justifier le choix d'un portrait en action)
je pense ajouter un extrait de dialogue (quand Gavroche rencontre les deux enfants plus pauvres que lui dans la rue et leur offre du pain) pour montrer comment il contribue lui-même à créer un portrait du personnage, par le vocabulaire argotique (toujours en action, en quelque sorte, par la parole).
est-ce que vous êtes d'accord pour dire que le portrait de Gavroche 3ème partie, V, 1 et 2 (qu'on trouve dans le manuel Fleurs d'encre 4e p 92) est un portrait en action ?
je vous en copie une partie :
"...un petit garçon de 11 à 12 ans qui eût assez correctement réalisé cet idéal du gamin ébauché plus haut, si, avec le rire de son âge sur les lèvres, il n'eût pas absoluement le coeur sombre et vide. Cet enfant était bien affublé (...). Cet enfant ne se sentait jamais si bien que dans la rue. (...) C'était un garçon bruyant, blême, leste, éveillé, goguenard (...). Pourtant, si abandonné que fût cet enfant, il arrivait parfois, tous les deux ou trois mois qu'il disait : "tiens, je vas voir maman !"...
Peut-on dire que si Gavroche est présenté dans l'action c'est aussi parce que cela reflète au mieux son caractère ? (pour justifier le choix d'un portrait en action)
je pense ajouter un extrait de dialogue (quand Gavroche rencontre les deux enfants plus pauvres que lui dans la rue et leur offre du pain) pour montrer comment il contribue lui-même à créer un portrait du personnage, par le vocabulaire argotique (toujours en action, en quelque sorte, par la parole).
- pimousseNiveau 10
Et pensez-vous que dans le poème de Rimbaud, les effarés, on puisse aussi parler de portrait en action ?
Noirs dans la neige et dans la brume,
Au grand soupirail qui s'allume,
Leurs culs en rond,
A genoux, cinq petits, - misère ! -
Regardent le boulanger faire
Le lourd pain blond...
Ils voient le fort bras blanc qui tourne
La pâte grise, et qui l'enfourne
Dans un trou clair.
Ils écoutent le bon pain cuire.
Le boulanger au gras sourire
Chante un vieil air.
Ils sont blottis, pas un ne bouge,
Au souffle du soupirail rouge,
Chaud comme un sein.
Et quand pendant que minuit sonne,
Façonné, pétillant et jaune,
On sort le pain ;
Quand, sous les poutres enfumées,
Chantent les croûtes parfumées,
Et les grillons ;
Quand ce trou chaud souffle la vie ;
Ils ont leur âme si ravie
Sous leurs haillons,
Ils se ressentent si bien vivre,
Les pauvres petits plein de givre,
- Qu'ils sont là, tous,
Collant leur petits museaux roses
Au grillage, chantant des choses
Entre les trous,
Mais bien bas, - comme une prière...
Repliés vers cette lumière
Du ciel rouvert,
- Si fort, qu'ils crèvent leur culotte,
- Et que leur lange blanc tremblote
Au vent d'hiver...
Noirs dans la neige et dans la brume,
Au grand soupirail qui s'allume,
Leurs culs en rond,
A genoux, cinq petits, - misère ! -
Regardent le boulanger faire
Le lourd pain blond...
Ils voient le fort bras blanc qui tourne
La pâte grise, et qui l'enfourne
Dans un trou clair.
Ils écoutent le bon pain cuire.
Le boulanger au gras sourire
Chante un vieil air.
Ils sont blottis, pas un ne bouge,
Au souffle du soupirail rouge,
Chaud comme un sein.
Et quand pendant que minuit sonne,
Façonné, pétillant et jaune,
On sort le pain ;
Quand, sous les poutres enfumées,
Chantent les croûtes parfumées,
Et les grillons ;
Quand ce trou chaud souffle la vie ;
Ils ont leur âme si ravie
Sous leurs haillons,
Ils se ressentent si bien vivre,
Les pauvres petits plein de givre,
- Qu'ils sont là, tous,
Collant leur petits museaux roses
Au grillage, chantant des choses
Entre les trous,
Mais bien bas, - comme une prière...
Repliés vers cette lumière
Du ciel rouvert,
- Si fort, qu'ils crèvent leur culotte,
- Et que leur lange blanc tremblote
Au vent d'hiver...
- pimousseNiveau 10
Je sais que c'est une question qui peut sembler stupide, mais quand même. Personne pour me conforter dans mon idée et pour que je sois sûre de ne pas dire de bêtise ?
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