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- Crazy CowFidèle du forum
Au début de mon stage, je pensais au boulot TOUT LE TEMPS (j'habite seule aussi, c'est pour ça!) mais depuis quelques temps, je me dis que : ça y est la journée est finie, on laisse les problèmes au lycée (d'ailleurs, j'ai déjà assez de boulot comme ça!). Pas la peine de ressasser.
Dès que je passe le portail du lycée, hop, écouteurs dans les oreilles et je m'en vais rejoindre la "vraie vie"!!
Dès que je passe le portail du lycée, hop, écouteurs dans les oreilles et je m'en vais rejoindre la "vraie vie"!!
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We should never allow our fears or the expectations of others to set the frontiers of our destiny.
- Erlandur61Niveau 5
J'essaie de faire pareil, même si là, il y a tout à préparer, rien de prêt en avance, donc en rentrant je fais une pause de 30/40 minutes, je rebosse jusqu'à 19h30/20h maxi, et après, je me détends à bloc. Vivement les années à venir pour pouvoir être plus tranquille quand même!
Et puis, le dimanche midi, on se fait toujours une bonne bouffe, avec apéro et tout; et de temps en temps une soirée crêpes pour changer; regarder notre série préférée, lire...bref, tout sauf bosser!! (même si parfois j'ai du mal à décrocher quand je suis pas satisfaite de la préparation d'un cours, et que je ressasse encore et encore)
Et puis, le dimanche midi, on se fait toujours une bonne bouffe, avec apéro et tout; et de temps en temps une soirée crêpes pour changer; regarder notre série préférée, lire...bref, tout sauf bosser!! (même si parfois j'ai du mal à décrocher quand je suis pas satisfaite de la préparation d'un cours, et que je ressasse encore et encore)
- DaphnéDemi-dieu
Pour tenir il faut déconnecter rapidement, je le fais dès que j'ai franchi la grille du collège et j'apprécie même un peu de route, je mets Elvis à fond, ou Sinatra .............Love me tender ça me calme. Et ça m'évite d'engu............ mon mari en rentrant
Après le travail chez moi ne me gêne pas, je me lève très tôt pour le faire calmement, le week-end aussi.
Après le travail chez moi ne me gêne pas, je me lève très tôt pour le faire calmement, le week-end aussi.
- MésangeNiveau 5
J'ai aussi du mal à déconnecter: j'ai l'impression d'entrer dans un tunnel en début de semaine, et d'en ressortir le vendredi soir: le week-end, enfin, je vis! J'aimerais bien vivre toute la semaine, ceci dit, mais je ne sais pas comment faire....Je lis avec intérêt les suggestions des collègues!
- clochetteNeoprof expérimenté
J'ai aussi cette impression de tunnel, mais c'est plus la semaine de boulot + petites à préparer le matin , à laver le soir, leur sac à préparer ...
Mais depuis que j'ai mes filles, une fois que je suis chez leur nounou le soir, le boulot
Et en ptt vacances, j'oublie très vite, chose que je n'arrivais pas à faire avant.
Mon boulot, c'est mon gagne pain, pas un sacerdoce.
Je le fais bien je pense, mais des fois c'est de l'impro !
Mais depuis que j'ai mes filles, une fois que je suis chez leur nounou le soir, le boulot
Et en ptt vacances, j'oublie très vite, chose que je n'arrivais pas à faire avant.
Mon boulot, c'est mon gagne pain, pas un sacerdoce.
Je le fais bien je pense, mais des fois c'est de l'impro !
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"Sans grain de folie, il n'est point d'homme raisonnable"
La Rochefoucauld
http://clochette06.canalblog.com/
- Aranel53Niveau 10
Pour ma part, j'ai beaucoup de mal à décrocher.
Dans notre métier, si on se laisse faire, on peut vite se retrouver à penser au boulot presque 24h/24. J'ai rencontré l'année dernière une collègue qui m'a expliqué avoir changé complètement suite à divers soucis : elle fait TOUT au collège. Elle corrige ses copies, prépare ses cours... etc, entre midi et deux ou pendant les trous de son emploi du temps.
C'est une discipline à s'imposer mais au moins quand elle rentre, elle sait qu'elle n'a plus rien à penser sur le boulot car de toutes façons elle n'a pas ses affaires !
Moi, je ramène tout chez moi, je bosse tous les soirs voire parfois même une bonne partie du week-end. Ça m'arrive d'ailleurs de me lever la nuit pour noter une super idée !
Je confirme sur l'éloignement géographique du travail. Ça n'a pas que des bons côtés mais ça permet une bonne coupure temporelle. Par contre, je ne suis pas d'accord avec la vision du covoiturage de Nestya, ça dépend des gens et des personnalités mais ça peut être une très bonne chose pour permettre une coupure avec le boulot. L'année dernière nous faisions environ une heure de covoiturage matin, une heure le soir (remplacement à 68 km de chez moi...) avec 3 autres collègues et j'ai trouvé ça très sain. Ça permet de parler boulot mais pas seulement, mais surtout, ça permet de débriefer la journée le soir avec des collègue. On parle boulot certes, mais une bonne partie des problèmes ou des soucis sortent ainsi et on n'a pas à embêter son conjoint avec ça ou à le ruminer seul pendant la soirée.
J'ai vécu avec un professeur d'EPS quand j'étais en ZEP à Paris et on trouvait précieux le fait de pouvoir causer des difficultés de la journée ou du boulot en général avec un prof en rentrant le soir, afin de mieux décrocher le reste de la soirée.
Dans notre métier, si on se laisse faire, on peut vite se retrouver à penser au boulot presque 24h/24. J'ai rencontré l'année dernière une collègue qui m'a expliqué avoir changé complètement suite à divers soucis : elle fait TOUT au collège. Elle corrige ses copies, prépare ses cours... etc, entre midi et deux ou pendant les trous de son emploi du temps.
C'est une discipline à s'imposer mais au moins quand elle rentre, elle sait qu'elle n'a plus rien à penser sur le boulot car de toutes façons elle n'a pas ses affaires !
Moi, je ramène tout chez moi, je bosse tous les soirs voire parfois même une bonne partie du week-end. Ça m'arrive d'ailleurs de me lever la nuit pour noter une super idée !
Nestya a écrit:J'y arrive plutôt bien. Pour moi, il est important de ne pas vivre trop près de son lieu de travail car le trajet en voiture représente pour moi une coupure entre travail et maison. C'est aussi pour ça que je refuse le covoiturage avec les collègues. Si j'avais un collègue dans la voiture, on parlerait forcément boulot.
Je confirme sur l'éloignement géographique du travail. Ça n'a pas que des bons côtés mais ça permet une bonne coupure temporelle. Par contre, je ne suis pas d'accord avec la vision du covoiturage de Nestya, ça dépend des gens et des personnalités mais ça peut être une très bonne chose pour permettre une coupure avec le boulot. L'année dernière nous faisions environ une heure de covoiturage matin, une heure le soir (remplacement à 68 km de chez moi...) avec 3 autres collègues et j'ai trouvé ça très sain. Ça permet de parler boulot mais pas seulement, mais surtout, ça permet de débriefer la journée le soir avec des collègue. On parle boulot certes, mais une bonne partie des problèmes ou des soucis sortent ainsi et on n'a pas à embêter son conjoint avec ça ou à le ruminer seul pendant la soirée.
J'ai vécu avec un professeur d'EPS quand j'étais en ZEP à Paris et on trouvait précieux le fait de pouvoir causer des difficultés de la journée ou du boulot en général avec un prof en rentrant le soir, afin de mieux décrocher le reste de la soirée.
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« Comme le feu de la pierre ne sort, Sans la frapper du fer par violence : Semblablement sans faire grand effort, La Vérité ne sort en évidence. »
Guillaume De La Perrière, 1553.
- Erlandur61Niveau 5
Je confirme cette impression de tunnel...C'est clair que quand la semaine commence, je n'arrête pas de travailler, que ce soit cours, préps de cours, corrections, réunions...Même si je ne travaille jamais après 20h et que je me laisse tout le dimanche après-midi. Il n'empêche que j'aimerais bien le reposer plus le mercredi et le samedi aussi. Enfin, ça viendra sans doute une fois que je serai plus avancée dans ma carrière, qu'une bonne partie de mes cours sera prête et que je n'aurai plus qu'à fignoler quelques bricoles.
- Aranel53Niveau 10
Euh, je ne voudrais pas doucher un optimisme précieux, et je ne sais pas depuis quand tu enseignes ; mais c'est ma septième année et je me disais ça aussi au début... Pourtant je n'ai pas vraiment l'impression de travailler moins qu'avant, je stresse (beaucoup) moins mais c'est tout. Tout ce qu'on fait les premières années et à reprendre et ensuite, bein c'est à peu près pareil. On améliore, on adapte, on reprend, on change l'approche (et on prépare de nouveaux niveaux). C'est peut être pas pareil dans toutes les matières mais je discutais de ça avec un collègue de SVT qui a 12 ans d'ancienneté et une d'anglais de 35 ans d'ancienneté et il m'ont dit qu'ils avaient le même sentiment.Erlandur61 a écrit: Enfin, ça viendra sans doute une fois que je serai plus avancée dans ma carrière, qu'une bonne partie de mes cours sera prête et que je n'aurai plus qu'à fignoler quelques bricoles.
J'imaginais aussi les cours comme quelque chose à construire jusqu'à le "fignoler" pendant mon année de stage. Et puis en fin d'année ma tutrice, pour me donner des documents utilisables, a ouvert des tiroirs remplis de supers documents en me disant : " ça oui, c'est bien mais j'ai arrêté, ça c'était génial mais... bof , ça, ça avait super bien marché mais je ne le fais plus..."
Et j'ai alors compris qu'une dimension qu'on ne connait pas en début de carrière est l'usure de sa propre motivation et de son propre enthousiasme à refaire la même chose avec les élèves au fil des années. On se dit que quelque chose de génial on le fera chaque année vu que c'est génial. Mais la deuxième année ça marche aussi, la troisième aussi mais un peu moins et puis ça marche de moins en moins bien avec les élèves. Ce n'est pas moins bien, mais on le conduit moins bien car on est simplement lassé. Il ne faut pas négliger ça et c'est pour ça qu'il vaut mieux changer souvent pour garder de la nouveauté.
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Guillaume De La Perrière, 1553.
- SessiExpert
J'arrive de mieux en mieux à déconnecter. J'ai appris à organiser mes cours plus à l'avance, il est donc de plus en plus rare que je me retrouve avec du boulot le soir.
Je profite de mon petit moment en voiture pour débrancher. Musique à fond ou silence, selon l'humeur.
En arrivant à la maison, je me pose au salon et je grignote et/ou je bois quelque chose. Si chéri est rentré, on discute un peu de la journée. On se parle de nos problèmes de boulot (il n'est pas prof), on donne chacun son point de vue. J'aime bien.
Ensuite, si j'ai du boulot, j'attaque. J'essaie de me limiter à 1h. Je ne fais plus de corrections le soir, je n'y arrive pas. Ce qui fait que je suis souvent à la bourre pour rendre les copies, mais j'aime prendre mon temps et être concentrée sur ce que je fais. Non, le soir, je peaufine mes cours pour le lendemain, point.
Je profite de mon petit moment en voiture pour débrancher. Musique à fond ou silence, selon l'humeur.
En arrivant à la maison, je me pose au salon et je grignote et/ou je bois quelque chose. Si chéri est rentré, on discute un peu de la journée. On se parle de nos problèmes de boulot (il n'est pas prof), on donne chacun son point de vue. J'aime bien.
Ensuite, si j'ai du boulot, j'attaque. J'essaie de me limiter à 1h. Je ne fais plus de corrections le soir, je n'y arrive pas. Ce qui fait que je suis souvent à la bourre pour rendre les copies, mais j'aime prendre mon temps et être concentrée sur ce que je fais. Non, le soir, je peaufine mes cours pour le lendemain, point.
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- Tout ce que nous pouvons faire est d'ajouter à la création, le plus que nous le pouvons, pendant que d'autres travaillent à la destruction. C'est ce long, patient et secret effort qui a fait avancer réellement les hommes depuis qu'ils ont une histoire.-
Albert Camus
- Raoul VolfoniGrand sage
Je n'arrive pas à décrocher.
Ça ira peut-être mieux dans quelque temps, sans la pression de la titularisation... enfin j'espère.
Sinon, pour déconnecter, je brode (je ne crois pas que la recette ait été donnée). On est concentré sur son travail, ça vide la tête. Je trouvais aussi ce soulagement avec l'équitation (mon faible niveau équestre m'imposait une concentration de tous les instants sur mon travail à cheval, sous peine de chute !) mais j'ai arrêté...
Ça ira peut-être mieux dans quelque temps, sans la pression de la titularisation... enfin j'espère.
Sinon, pour déconnecter, je brode (je ne crois pas que la recette ait été donnée). On est concentré sur son travail, ça vide la tête. Je trouvais aussi ce soulagement avec l'équitation (mon faible niveau équestre m'imposait une concentration de tous les instants sur mon travail à cheval, sous peine de chute !) mais j'ai arrêté...
- LoubdalouExpert
Olala ! Moi j'y pense 24h/24 pendant la semaine, et quand je rentre le week-end (c'est à 250km) j'y pense aussi... disons 50% du temps !
Sinon, pour ne pas y penser je propose :
- le restau
- les amis
- le ciné
- comment aménager la maison ?
- j'ai envie de me mettre à la couture et faire mes propres vêtements
- s'occuper de la voiture
- le zapping
- cuisiner
- faire du roller > j'apprends, donc comme Kruella pour l'équitation, il vaut mieux être très attentif !
Sinon, pour ne pas y penser je propose :
- le restau
- les amis
- le ciné
- comment aménager la maison ?
- j'ai envie de me mettre à la couture et faire mes propres vêtements
- s'occuper de la voiture
- le zapping
- cuisiner
- faire du roller > j'apprends, donc comme Kruella pour l'équitation, il vaut mieux être très attentif !
- DulcineaNiveau 9
Moi, je n'arrive pas à ne pas travailler le soir en semaine. Le WE, quatre heures en gros mais en semaine, je suis rarement couchée avant 23H30, la correction des copies me prend un temps dingue. Le reste du temps, activités avec ma fille, sorties, balades dans Paris, ciné, dîners avec mon homme, des amis ou la famille... et néo, j'oubliais!
- stenchMonarque
J'ai déménagé pour pouvoir deconnecter plus facilement. Maintenant le long trajet et le changement de cadre (lycée en grande ville alors que j'habite dans un petit village isolé en montagne) me permettent de complètement penser à autre chose. J'en étais incapable quand je vivais dans la ville où je travaillais, puisque je croisais des élèves tout le temps, et j'arrivais chez moi en 5 minute, la tête encore pleine de lycée
- bellaciaoFidèle du forum
Je crois que tout a été dit : je fais 40 mns de route en écoutant France inter (hmm "Carrefour de l'Odéon" et "5-7 boulevard" ).
Le moment sacré, c'est le vendredi soir : là je ne fais rien, même si j'ai du travail pour le WE. En fait, je travaille tous les jours une heure environ (un peu plus le samedi et dimanche si j'ai des corrections). Je suis sûr que je déconnecterais plus facilement si j'avais une organisation plus efficace. J'aurais l'esprit tranquille en ne me demandant pas tout le temps si je n'ai pas oublié un truc.
Le moment sacré, c'est le vendredi soir : là je ne fais rien, même si j'ai du travail pour le WE. En fait, je travaille tous les jours une heure environ (un peu plus le samedi et dimanche si j'ai des corrections). Je suis sûr que je déconnecterais plus facilement si j'avais une organisation plus efficace. J'aurais l'esprit tranquille en ne me demandant pas tout le temps si je n'ai pas oublié un truc.
- Invité14Expert
Derborence a écrit:+ 1Mélisande a écrit:Non, je n'y arrive pas. J'ai beaucoup de mal à déconnecter.
+1
mais j'y arrive de mieux en mieux.
L'expérience, le sport et la sophro y sont surement pour quelque chose.
Cette année, j' ai l'impression de "m'en fiche" un peu et d'en faire beaucoup moins... Mais c'est pas bien non plus
- Invité14Expert
Pavel Fort a écrit:Lorica a écrit:moi, je bois.
+1
je vais peut etre m'y mettre :lol:
- mimileDoyen
Je suis de nature stressée et prise de tête donc j'ai aussi du mal à décrocher surtout du lundi au vendredi. Souvent, je prépare même des cours le dimanche une bonne partie de la journée donc j'ai la tête dans les cours du dimanche au vendredi !
Par contre, le week end (ou le samedi au moins), je décroche en sortant : concert, cinéma (2 fois par semaine environ) autres soirées... Quand j'ai beaucoup de ménage aussi ça me fait du bien.
J'essaie aussi de bosser au lycée même si les collègues viennent me faire la causette... En plus, au lycée je vais pas sur néo donc ça compense Et une fois que j'ai fini, je fais les photocop' (plutôt que de stresser en faisant la queue à 7h55 dans la salle des photocop...). C'est vrai que rentrer chez soi en se disant "tout est prêt pour demain", c'est un confort.
Par contre, le week end (ou le samedi au moins), je décroche en sortant : concert, cinéma (2 fois par semaine environ) autres soirées... Quand j'ai beaucoup de ménage aussi ça me fait du bien.
J'essaie aussi de bosser au lycée même si les collègues viennent me faire la causette... En plus, au lycée je vais pas sur néo donc ça compense Et une fois que j'ai fini, je fais les photocop' (plutôt que de stresser en faisant la queue à 7h55 dans la salle des photocop...). C'est vrai que rentrer chez soi en se disant "tout est prêt pour demain", c'est un confort.
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