Page 2 sur 2 • 1, 2
- bea33Niveau 5
pour ma part je me suis reconvertie si l'on peut dire mais au départ c'était surtout faire des études ! je suis une ex cancre de l'école. Deux redoublements une orientation en cap steno dactylo puis un bep et ensuite à 19 ans au boulot ! j'étais très malheureuse, je n'aimais pas du tout le métier de secrétaire et je voulais vraiment me sortir de là et apprendre. J'ai donc passé une équivalence du bac et je me suis lancée dans les études de lettres, quel bonheur. Puis l'enseignement, j'en avais très envie comme une sorte de revanche. Je suis très heureuse d'être devenue prof. J'aime vraiment ce métier et j'essaie à mon niveau d'aider au maximum mes élèves. Je parfois des complexes vis à vis de mes collègues qui ont un parcours scolaire et universitaire très brillant. Même si j'ai fait les même études, je me sens parois en retrait.
- marielnNiveau 1
Je trouve que c'est un parcours très courageux - et surtout qui t'apporte du bonheur, et donc ça doit se ressentir dans ton enseignement - et je ne vois pas pourquoi tu devrais te sentir en retrait. Je rencontre pour ma part très souvent des universitaires qui furent "brillants" et qui sont bien incapables de se réorienter en cas de problème ou de s'ouvrir à du nouveau... Donc, point de complexe à faire à mon avis
- sabethNiveau 6
Bea, je trouve ton parcours très intéressant et très courageux! J'aimerais lire plus souvent des histoire comme la tienne...Ne sois surtout pas complexée, au contraire: je pense que tu apportes autre chose au niveau humain, et tu n'as pas à rougir de tes connaissances puisque tu as fait les mêmes études. Je suis toujours très enthousiaste de voir que les portes ne sont pas fermées pour changer d'univers professionnel, que ce soit dans un sens ou dans un autre.bea33 a écrit:pour ma part je me suis reconvertie si l'on peut dire mais au départ c'était surtout faire des études ! je suis une ex cancre de l'école. Deux redoublements une orientation en cap steno dactylo puis un bep et ensuite à 19 ans au boulot ! j'étais très malheureuse, je n'aimais pas du tout le métier de secrétaire et je voulais vraiment me sortir de là et apprendre. J'ai donc passé une équivalence du bac et je me suis lancée dans les études de lettres, quel bonheur. Puis l'enseignement, j'en avais très envie comme une sorte de revanche. Je suis très heureuse d'être devenue prof. J'aime vraiment ce métier et j'essaie à mon niveau d'aider au maximum mes élèves. Je parfois des complexes vis à vis de mes collègues qui ont un parcours scolaire et universitaire très brillant. Même si j'ai fait les même études, je me sens parois en retrait.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Exact !
Et je sens vais reprendre ma croisade contre la culpabilité (je ne suis pas assez ceci, ou trop cela) : comme disait Alain, "on enseigne ce que l'on est" et c'est très bien comme ça ! Comme dit l'autre : "Pu(naise), on sent que vous l'aimez, ce film, Madame !" (Ben oui, si on se fait pas plaisir, c'est absolument fichu !). Beau parcours, admirable au même titre que les autres, bea33.
Marieln, tu as eu mon MP ?
Et je sens vais reprendre ma croisade contre la culpabilité (je ne suis pas assez ceci, ou trop cela) : comme disait Alain, "on enseigne ce que l'on est" et c'est très bien comme ça ! Comme dit l'autre : "Pu(naise), on sent que vous l'aimez, ce film, Madame !" (Ben oui, si on se fait pas plaisir, c'est absolument fichu !). Beau parcours, admirable au même titre que les autres, bea33.
Marieln, tu as eu mon MP ?
- FelicieNiveau 9
bea33 a écrit: .... je voulais vraiment me sortir de là et apprendre. J'ai donc passé une équivalence du bac et je me suis lancée dans les études de lettres, quel bonheur. Puis l'enseignement, j'en avais très envie comme une sorte de revanche.......
A mon avis la clé de la réussite dans une reconversion est là, l'envie, savoir pourquoi on choisit quelque chose. Si la motivation est là, la réussite sera au rendez-vous. Il n'y a pas de reconversion impossible.
- CircéExpert
J'ai bossé 5 ans dans le secteur bancaire international et 10 ans dans une boite de packaging où j'ai occupé de nombreuses fonctions et où j'ai été un peu touche à tout.
Etre prof était un rêve de gamine. Je ne regrette pas mon choix.
Ce que je déplore, c'est que des "gens venant d'ailleurs" sont extrêmement mal vus, au point qu'on ne voulait pas me filer ma titularisation sous prétexte que je n'avais pas de cursus universitaire (mais j'ai mon CAPES !!!!).
L'herbe plus verte ailleurs?
pas gagné
Il y a des avantages et des inconvénients à chaque métier mais être professeur, pour en avoir exercer plusieurs, est vraiment un métier difficile, d'autant plus qu'il est particulièrement mal payé.
Etre prof était un rêve de gamine. Je ne regrette pas mon choix.
Ce que je déplore, c'est que des "gens venant d'ailleurs" sont extrêmement mal vus, au point qu'on ne voulait pas me filer ma titularisation sous prétexte que je n'avais pas de cursus universitaire (mais j'ai mon CAPES !!!!).
L'herbe plus verte ailleurs?
pas gagné
Il y a des avantages et des inconvénients à chaque métier mais être professeur, pour en avoir exercer plusieurs, est vraiment un métier difficile, d'autant plus qu'il est particulièrement mal payé.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Je le déplore aussi Circé ! Situation ubuesque !
L'inverse est vrai également. En entretien d'embauche, les enseignants sont très mal vus (y compris dans les concours de recrutement de la fonction publique, d'ailleurs) et entendent des choses comme "vous savez, ici, on travaille."
Bref, chacun soupçonne l'autre d'être nul et paresseux au lieu de se dire que si les compétences et l'envie de bien faire sont là, on va pouvoir avancer. Joy !
L'inverse est vrai également. En entretien d'embauche, les enseignants sont très mal vus (y compris dans les concours de recrutement de la fonction publique, d'ailleurs) et entendent des choses comme "vous savez, ici, on travaille."
Bref, chacun soupçonne l'autre d'être nul et paresseux au lieu de se dire que si les compétences et l'envie de bien faire sont là, on va pouvoir avancer. Joy !
- CarabasVénérable
J'y ai eu droit.CarmenLR a écrit:Je le déplore aussi Circé ! Situation ubuesque !
L'inverse est vrai également. En entretien d'embauche, les enseignants sont très mal vus (y compris dans les concours de recrutement de la fonction publique, d'ailleurs) et entendent des choses comme "vous savez, ici, on travaille."
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- FelicieNiveau 9
CarmenLR a écrit:
Bref, chacun soupçonne l'autre d'être nul et paresseux au lieu de se dire que si les compétences et l'envie de bien faire sont là, on va pouvoir avancer. Joy !
C'est bien tout le problème ces préjugés, la plupart du temps nous ne voyons que les inconvénients de notre métier et les avantages des autres, éventuellement (mais pas toujours) à partir de 1 ou 2 exemples de notre entourage.
Quand j'étais en entreprise, ma fonction faisait que je travaillais avec toutes les personnes de l'entreprise (de l'opérateur au chef de service), eh bien j'entendais très souvent ce type de réflexion : tu sais X là-bas, eh bien il passe sa journée à ne rien faire, et en plus il est bien payé !!!
J'ai toujours considéré qu'on ne pouvait en connaître les avantages et les inconvénients que si on avait réellement fait le travail, et encore ils ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Pour ma part le salaire est bien moins important qu'il n'y parait, je suis bien plus sensible à l'environnement de travail.
Page 2 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum