- lulucastagnetteEmpereur
CarmenLR a écrit:Travailler plus pour gagner plus ??? 26 heures ???
Oui, en passant des films et en faisant peu de contrôles, c'est possible.
Ca ne me satisferait pas, personnellement.
Infaisable, à mon sens. De l'aveu même de mon proviseur, les gens qui prennent 8 heures supp ne font tout simplement pas correctement leur boulot. Après, évidemment, je ne suis bien sûr pas efficace, bla, bla, bla.
Enfin bon, ce n'est pas le débat. 8 heures, c'est un tiers de poste, aussi.
D'accord avec toi, Carmen.
2heures supp, c'est le grand max selon moi.
8h supp, ce serait infaisable (à moins de faire moins de contrôles, donc de moins faire bosser les élèves). De plus, comme tu le dis, je trouve ça choquant car c'est presque la moitié d'un poste...
- CarmenLRNeoprof expérimenté
On peut aimer son métier, l'avoir choisi, et estimer que le fait que l'on soit relativement peu payé dans une société qui valorise autant l'argent et si peu le savoir est un problème.
je signale aussi que le problème vient surtout du manque de valorisation des sciences humaines. Les bac + 3 / 5 / 8 qui gagnent bien leur vie et sont vus comme utiles sont toujours des scientifiques et jamais des littéraires. C'est, à mon sens, un très gros problème social : le discrédit des humanités.
J'aime mon métier, oui, bien sûr, et je l'ai choisi, oui aussi, et je gagne bien plus que mes parents en fin de carrière. Mais je trouve que le savoir et l'acte de transmission sont sous payés en France.
je signale aussi que le problème vient surtout du manque de valorisation des sciences humaines. Les bac + 3 / 5 / 8 qui gagnent bien leur vie et sont vus comme utiles sont toujours des scientifiques et jamais des littéraires. C'est, à mon sens, un très gros problème social : le discrédit des humanités.
J'aime mon métier, oui, bien sûr, et je l'ai choisi, oui aussi, et je gagne bien plus que mes parents en fin de carrière. Mais je trouve que le savoir et l'acte de transmission sont sous payés en France.
- lulucastagnetteEmpereur
Leclochard a écrit:Lornet a écrit:Les profs d'arts plastiques ont dû voir nettement augmenter leur temps de travail avec l'histoire des arts.
Des interros plus courtes qu'en lettres mais avec vingt classes.
Ok. Mon pote est prof d'arts plastiques. Dans le train, il te corrige en 15 minutes un paquet de 25 réalisations. Un dessin, tu vois très vite, si ça correspond ou pas à tes critères.
Dans mon collège, l'histoire des Arts, c'est pour tous les profs de 3ème et les volontaires (j'en fais partie).
Pareil pour l'HDA chez nous.
Mon collègue d'EPS passe ces deux semaines de vacs à skier. Il fait un super boulot sur ses heures de taf, mais en-dehors, il en profite !
- RuthvenGuide spirituel
*angie* a écrit:
Tu parles du niveau d'études et du nombre d'années, mais cela reste dérisoire comparé à d'autres professions.
Il faut comprendre que Lene parle à partir de l'expérience des concours actuels en philo qui sont, tant pour le CAPES que pour l'agrég., démentiellement sélectifs ; les lauréats sont très pointus dans leur domaine ; l'écart entre le degré de qualification et de compétence et la rémunération est pour ces jeunes titulaires vraiment criant.
On n'a pas évoqué non plus un autre point, à savoir que l'on rémunère (en théorie) cher ce qui est rare ; or la rareté du vivier n'était pas à l'ordre du jour dans l'enseignement. Il faut surveiller ce qui va se passer avec les mathématiques dans les années qui viennent car le vivier est tari dans les départements de maths pures.
- RuthvenGuide spirituel
CarmenLR a écrit:On peut aimer son métier, l'avoir choisi, et estimer que le fait que l'on soit relativement peu payé dans une société qui valorise autant l'argent et si peu le savoir est un problème.
Je signale aussi que le problème vient surtout du manque de valorisation des sciences humaines. Les bac + 3 / 5 / 8 qui gagnent bien leur vie et sont vus comme utiles sont toujours des scientifiques et jamais des littéraires. C'est, à mon sens, un très gros problème social : le discrédit des humanités.
C'est un certain savoir qui n'est pas valorisé ; il y a une longue tradition qui associe l'activité intellectuelle et la skholè et il n'y a jamais eu de véritable lutte pour la penser comme un travail. Les chercheurs en France sont payés au lance-pierre mais ont en contre-partie du temps libre comme si cela suffisait pour rendre le métier attractif. Hormis quelques passionnés, la majeure partie des élites font peu ou pas de recherche (il faudrait voir les orientations à la sortie de Polytechnique). Ce discrédit touche autant les sciences que les humanités.
Quant au discrédit des humanités, c'est une autre question car la niche des métiers de cadre qui pourrait leur correspondre est exclusivement occupée par les titulaires de master d'éco. /droit (ou école de commerce.
- MrHabitué du forum
Comme je le disais, je crois que pour les enseignants, comme partout, la notion d'être sous payé est très variable. Car que d'écarts entre un agrégé en poste fixe depuis des années pas trop loin de chez lui, qui arrondit considérablement les fins de mois dans un établissement tranquille et un non titulaire ou un TZR envoyé bien loin dans un établissement prévention violence et qui doit multiplier les démarches pour recevoir l'argent auquel il a droit ?
Pourtant tous sont enseignants (et par pitié, on ne se chamaille pas agrégé vs certifié vs TZR vs non titulaire vs jeune vs plus ancien vs grand vs petit...).
De même, cette notion varie en fonction du cadre de vie. Il est certain qu'un salaire d'enseignant est faible dans une grande métropole, mais nettement plus satisfaisant en zone plus rurale.
En outre, cela varie en fonction des matières. Je n'ai pas honte de reconnaître que mes collègues de lettres travaillent généralement plus que moi.
Et pour finir, cela varie en fonction du style de vie de chacun. Si on aime rouler avec une grosse voiture, avoir le dernier cri tape à l'oeil et sortir trois fois par semaine, alors évidemment...
Bref, je crois que nous devons avoir bien à l'esprit l'extrême variété des situations. Il n'empêche toutefois que les enseignants sont dans l'ensemble mal payés par rapport à leur travail, leur niveau d'études et les rémunérations d'autres professions.
Pourtant tous sont enseignants (et par pitié, on ne se chamaille pas agrégé vs certifié vs TZR vs non titulaire vs jeune vs plus ancien vs grand vs petit...).
De même, cette notion varie en fonction du cadre de vie. Il est certain qu'un salaire d'enseignant est faible dans une grande métropole, mais nettement plus satisfaisant en zone plus rurale.
En outre, cela varie en fonction des matières. Je n'ai pas honte de reconnaître que mes collègues de lettres travaillent généralement plus que moi.
Et pour finir, cela varie en fonction du style de vie de chacun. Si on aime rouler avec une grosse voiture, avoir le dernier cri tape à l'oeil et sortir trois fois par semaine, alors évidemment...
Bref, je crois que nous devons avoir bien à l'esprit l'extrême variété des situations. Il n'empêche toutefois que les enseignants sont dans l'ensemble mal payés par rapport à leur travail, leur niveau d'études et les rémunérations d'autres professions.
- LeclochardEmpereur
Leperenoelnoir a écrit:Comme je le disais, je crois que pour les enseignants, comme partout, la notion d'être sous payé est très variable. Car que d'écarts entre un agrégé en poste fixe depuis des années pas trop loin de chez lui, qui arrondit considérablement les fins de mois dans un établissement tranquille et un non titulaire ou un TZR envoyé bien loin dans un établissement prévention violence et qui doit multiplier les démarches pour recevoir l'argent auquel il a droit ?
Pourtant tous sont enseignants (et par pitié, on ne se chamaille pas agrégé vs certifié vs TZR vs non titulaire vs jeune vs plus ancien vs grand vs petit...).
De même, cette notion varie en fonction du cadre de vie. Il est certain qu'un salaire d'enseignant est faible dans une grande métropole, mais nettement plus satisfaisant en zone plus rurale.
En outre, cela varie en fonction des matières. Je n'ai pas honte de reconnaître que mes collègues de lettres travaillent généralement plus que moi.
Et pour finir, cela varie en fonction du style de vie de chacun. Si on aime rouler avec une grosse voiture, avoir le dernier cri tape à l'oeil et sortir trois fois par semaine, alors évidemment...
Bref, je crois que nous devons avoir bien à l'esprit l'extrême variété des situations. Il n'empêche toutefois que les enseignants sont dans l'ensemble mal payés par rapport à leur travail, leur niveau d'études et les rémunérations d'autres professions.
Je suis complètement d'accord: c'est pourquoi certains ne se plaignent pas et d'autres sont écoeurés. Notre histoire, nos points de comparaison, notre mode de vie, notre conception de l'argent nous influencent.
Cependant, on ne peut pas fixer ce salaire idéalement mérité en s'appuyant principalement sur notre style de vie ou nos désirs. Sinon, certains se contenteraient de 1500 euros au tout long de leur carrière et d'autres auraient besoin de 3000 euros dès le départ, étant donné le lieu où ils vivent, leur nombre d'enfants ou leur façon consumériste de vivre.
Remarque qu'avec l'indemnité de résidence ou les allocations familiales, l'Etat tient compte -modestement- de cela.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- cavecattumNeoprof expérimenté
Leclochard a écrit:Leperenoelnoir a écrit:Comme je le disais, je crois que pour les enseignants, comme partout, la notion d'être sous payé est très variable. Car que d'écarts entre un agrégé en poste fixe depuis des années pas trop loin de chez lui, qui arrondit considérablement les fins de mois dans un établissement tranquille et un non titulaire ou un TZR envoyé bien loin dans un établissement prévention violence et qui doit multiplier les démarches pour recevoir l'argent auquel il a droit ?
Pourtant tous sont enseignants (et par pitié, on ne se chamaille pas agrégé vs certifié vs TZR vs non titulaire vs jeune vs plus ancien vs grand vs petit...).
De même, cette notion varie en fonction du cadre de vie. Il est certain qu'un salaire d'enseignant est faible dans une grande métropole, mais nettement plus satisfaisant en zone plus rurale.
En outre, cela varie en fonction des matières. Je n'ai pas honte de reconnaître que mes collègues de lettres travaillent généralement plus que moi.
Et pour finir, cela varie en fonction du style de vie de chacun. Si on aime rouler avec une grosse voiture, avoir le dernier cri tape à l'oeil et sortir trois fois par semaine, alors évidemment...
Bref, je crois que nous devons avoir bien à l'esprit l'extrême variété des situations. Il n'empêche toutefois que les enseignants sont dans l'ensemble mal payés par rapport à leur travail, leur niveau d'études et les rémunérations d'autres professions.
Je suis complètement d'accord: c'est pourquoi certains ne se plaignent pas et d'autres sont écoeurés. Notre histoire, nos points de comparaison, notre mode de vie, notre conception de l'argent nous influencent.
Cependant, on ne peut pas fixer ce salaire idéalement mérité en s'appuyant principalement sur notre style de vie ou nos désirs. Sinon, certains se contenteraient de 1500 euros au tout long de leur carrière et d'autres auraient besoin de 3000 euros dès le départ, étant donné le lieu où ils vivent, leur nombre d'enfants ou leur façon consumériste de vivre.
Remarque qu'avec l'indemnité de résidence ou les allocations familiales, l'Etat tient compte -modestement- de cela.
Tout a fait. C'est pour cela que je ne voulais surtout pas qu'on me réponde de quoi chacun avait besoin, mais bien ce qu'il pensait que , toutes choses égales par ailleurs, le travail d'un enseignant devait être rémunéré.
Certaines réponses ont d'ailleurs tapé dans le mille, d'autres moins...Parce qu'avec ces questions de salaires, on touche au domaine des valeurs et de représentations symboliques, et là, le facteur psychologique joue.
L'infirmière qui venait me faire une prise de sang lorsque j'étais dans le plâtre facturait ce geste 7 euros. Et je me suis demandé, à combien j'estimerais moi-même l'acte de faire comprendre un concept abstrait , de faire résoudre une équation, de corriger des fautes d'orthographe? Eh bien, j'étais bien en peine de le dire. Je vois à côté de chez moi cette boite de cours de cuisine, c'est clair: un plat du jour de poisson aujourd'hui= 30 euros. 30 euros pour apprendre à faire cuire de la sole... Et là, perplexité croissante.
Mais certains me rétorqueraient que celui qui vous apprend comment tirer un filet est capable de cuisiner de manière professionnelle, alors que moi pauvre prof de lettre, je ne sais que l'orthographe, je ne suis jamais sortie du giron de l'école...Those who can't...
- MrHabitué du forum
Leclochard a écrit:Leperenoelnoir a écrit:Comme je le disais, je crois que pour les enseignants, comme partout, la notion d'être sous payé est très variable. Car que d'écarts entre un agrégé en poste fixe depuis des années pas trop loin de chez lui, qui arrondit considérablement les fins de mois dans un établissement tranquille et un non titulaire ou un TZR envoyé bien loin dans un établissement prévention violence et qui doit multiplier les démarches pour recevoir l'argent auquel il a droit ?
Pourtant tous sont enseignants (et par pitié, on ne se chamaille pas agrégé vs certifié vs TZR vs non titulaire vs jeune vs plus ancien vs grand vs petit...).
De même, cette notion varie en fonction du cadre de vie. Il est certain qu'un salaire d'enseignant est faible dans une grande métropole, mais nettement plus satisfaisant en zone plus rurale.
En outre, cela varie en fonction des matières. Je n'ai pas honte de reconnaître que mes collègues de lettres travaillent généralement plus que moi.
Et pour finir, cela varie en fonction du style de vie de chacun. Si on aime rouler avec une grosse voiture, avoir le dernier cri tape à l'oeil et sortir trois fois par semaine, alors évidemment...
Bref, je crois que nous devons avoir bien à l'esprit l'extrême variété des situations. Il n'empêche toutefois que les enseignants sont dans l'ensemble mal payés par rapport à leur travail, leur niveau d'études et les rémunérations d'autres professions.
Je suis complètement d'accord: c'est pourquoi certains ne se plaignent pas et d'autres sont écoeurés. Notre histoire, nos points de comparaison, notre mode de vie, notre conception de l'argent nous influencent.
Cependant, on ne peut pas fixer ce salaire idéalement mérité en s'appuyant principalement sur notre style de vie ou nos désirs. Sinon, certains se contenteraient de 1500 euros au tout long de leur carrière et d'autres auraient besoin de 3000 euros dès le départ, étant donné le lieu où ils vivent, leur nombre d'enfants ou leur façon consumériste de vivre.
Remarque qu'avec l'indemnité de résidence ou les allocations familiales, l'Etat tient compte -modestement- de cela.
J'ai apprécié tes analyses précédentes
- LeclochardEmpereur
cavecattum a écrit:L'infirmière qui venait me faire une prise de sang lorsque j'étais dans le plâtre facturait ce geste 7 euros. Et je me suis demandé, à combien j'estimerais moi-même l'acte de faire comprendre un concept abstrait , de faire résoudre une équation, de corriger des fautes d'orthographe? Eh bien, j'étais bien en peine de le dire. Je vois à côté de chez moi cette boite de cours de cuisine, c'est clair: un plat du jour de poisson aujourd'hui= 30 euros. 30 euros pour apprendre à faire cuire de la sole... Et là, perplexité croissante.
Mais certains me rétorqueraient que celui qui vous apprend comment tirer un filet est capable de cuisiner de manière professionnelle, alors que moi pauvre prof de lettre, je ne sais que l'orthographe, je ne suis jamais sortie du giron de l'école...Those who can't...
Exemple intéressant. C'est toute la question de la valeur des objets et des services.
Quand tu débutes en économie, on te donne l'exemple connu du verre d'eau. Ici, il ne coûte presque rien. A la limite, il est même gratuit, si tu vis à la campagne. Par contre, en plein désert, on donnerait tout ce qu'on possède pour en obtenir un.
Il faut bien avoir en tête que la valeur est relative. 30 euros me semble énorme mais je n'ai pas besoin de ce cours. S'il était important pour moi (d'un point de vue professionnel, personnel, ou symbolique même) alors je le jugerais autrement.
Ce même principe s'applique à tout et c'est amusant de prendre de la distance pour distinguer ce qui nécessaire, utile, vital du superflu et de constater comme Diogène que les choses les plus précieuses sont les moins chères et que les plus inutiles sont les plus chères.
(Bien que la montée des prix de l'immobilier, ces dernières années, contredise notre ami cynique. Mais c'est le principe d'une bulle, hein, lepèrenoëlnoir
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
Leperenoelnoir a écrit:Leclochard a écrit:Leperenoelnoir a écrit:Comme je le disais, je crois que pour les enseignants, comme partout, la notion d'être sous payé est très variable. Car que d'écarts entre un agrégé en poste fixe depuis des années pas trop loin de chez lui, qui arrondit considérablement les fins de mois dans un établissement tranquille et un non titulaire ou un TZR envoyé bien loin dans un établissement prévention violence et qui doit multiplier les démarches pour recevoir l'argent auquel il a droit ?
Pourtant tous sont enseignants (et par pitié, on ne se chamaille pas agrégé vs certifié vs TZR vs non titulaire vs jeune vs plus ancien vs grand vs petit...).
De même, cette notion varie en fonction du cadre de vie. Il est certain qu'un salaire d'enseignant est faible dans une grande métropole, mais nettement plus satisfaisant en zone plus rurale.
En outre, cela varie en fonction des matières. Je n'ai pas honte de reconnaître que mes collègues de lettres travaillent généralement plus que moi.
Et pour finir, cela varie en fonction du style de vie de chacun. Si on aime rouler avec une grosse voiture, avoir le dernier cri tape à l'oeil et sortir trois fois par semaine, alors évidemment...
Bref, je crois que nous devons avoir bien à l'esprit l'extrême variété des situations. Il n'empêche toutefois que les enseignants sont dans l'ensemble mal payés par rapport à leur travail, leur niveau d'études et les rémunérations d'autres professions.
Je suis complètement d'accord: c'est pourquoi certains ne se plaignent pas et d'autres sont écoeurés. Notre histoire, nos points de comparaison, notre mode de vie, notre conception de l'argent nous influencent.
Cependant, on ne peut pas fixer ce salaire idéalement mérité en s'appuyant principalement sur notre style de vie ou nos désirs. Sinon, certains se contenteraient de 1500 euros au tout long de leur carrière et d'autres auraient besoin de 3000 euros dès le départ, étant donné le lieu où ils vivent, leur nombre d'enfants ou leur façon consumériste de vivre.
Remarque qu'avec l'indemnité de résidence ou les allocations familiales, l'Etat tient compte -modestement- de cela.
J'ai apprécié tes analyses précédentes
Merci.
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- lene75Prophète
Leperenoelnoir a écrit:Il n'empêche toutefois que les enseignants sont dans l'ensemble mal payés par rapport à leur travail, leur niveau d'études et les rémunérations d'autres professions.
Oui et c'est tout ce qui compte, nos "besoins" n'ont pas à entrer en ligne de compte et je dis ça alors même que de ce point de vue, je ne suis pas dans la situation la plus favorable (pas la pire non plus, d'ailleurs).
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- MrHabitué du forum
Leclochard a écrit: (Bien que la montée des prix de l'immobilier, ces dernières années, contredise notre ami cynique. Mais c'est le principe d'une bulle, hein, lepèrenoëlnoir
:Drapeaufrançai
- lene75Prophète
Leperenoelnoir a écrit:Leclochard a écrit: (Bien que la montée des prix de l'immobilier, ces dernières années, contredise notre ami cynique. Mais c'est le principe d'une bulle, hein, lepèrenoëlnoir
:Drapeaufrançai
Elle éclate quand, la bulle, hein ? parce que là ça commence à urger pour nous Les gens, sivouplé, arrêtez d'acheter des biens immobiliers à des prix démesurés (comme quoi il y en a qui ont du fric, soit dit en passant...)
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- LeclochardEmpereur
lene75 a écrit:Leperenoelnoir a écrit:Leclochard a écrit: (Bien que la montée des prix de l'immobilier, ces dernières années, contredise notre ami cynique. Mais c'est le principe d'une bulle, hein, lepèrenoëlnoir
:Drapeaufrançai
Elle éclate quand, la bulle, hein ? parce que là ça commence à urger pour nous Les gens, sivouplé, arrêtez d'acheter des biens immobiliers à des prix démesurés (comme quoi il y en a qui ont du fric, soit dit en passant...)
Tant que les taux ne remonteront pas sérieusement -ils sont en train de le faire- et que les aides perdureront -elles sont moins élevées cette année-, parce que le fric qui alimente le système, c'est surtout du crédit et des aides scellier, robien etc... Les gens qui payent cash sont très rares.
Par ailleurs, dans certaines villes, la majorité des acheteurs sont, en réalité,... des investisseurs. Ils n'achètent pas pour eux mais pour louer. Cela amplifie les tensions. http://www.capital.fr/immobilier/actualites/immobilier-locatif-ces-villes-detenues-par-les-investisseurs-577205
Maintenant, il faut que tu saches qu'une bulle met sept ans à se dégonfler en moyenne à partir du point le plus haut. On n'est pas en bourse.
Vise plutôt une location plus grande. L'achat te coûterait plus cher. C'est ce que j'ai dit à mon conseiller financier qui se désespère aussi de son deux pièces où ils vivent à trois.
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- frankensteinVénérable
A mon avis, la question n'est plus de savoir "combien aimerait-on gagner", mais de dire tout simplement que les salaires actuels de "la classe moyenne" sont devenus beaucoup trop bas comparés à la hausse des prix des besoins "incompressibles" (énergie, loyers...)
_________________
Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- lene75Prophète
Oh, je sais bien que la plupart ne paient pas cash, mais justement, les gens, il faut arrêter de vous endetter sur 30 voire 35 ans pour acheter un 3 pièces à un prix exorbitant.
Hors de question qu'on achète en ce moment (de toute façon on ne pourrait pas, à moins de viser un 2 pièces !) mais à 28 et 30 ans, ça urge vraiment que la bulle éclate, précisément parce que ça va prendre plusieurs années et qu'on va finir par se retrouver dans la m*, parce que là, en location, avec nos salaires, on ne peut pas dépasser le 3 pièces et qu'on voudrait 3 enfants... Et encore, celui qu'on loue actuellement, si j'avais déjà été à 80% à la signature du bail, il nous passait sous le nez faute de revenus suffisants.
Mais nous dévions du sujet...
Hors de question qu'on achète en ce moment (de toute façon on ne pourrait pas, à moins de viser un 2 pièces !) mais à 28 et 30 ans, ça urge vraiment que la bulle éclate, précisément parce que ça va prendre plusieurs années et qu'on va finir par se retrouver dans la m*, parce que là, en location, avec nos salaires, on ne peut pas dépasser le 3 pièces et qu'on voudrait 3 enfants... Et encore, celui qu'on loue actuellement, si j'avais déjà été à 80% à la signature du bail, il nous passait sous le nez faute de revenus suffisants.
Mais nous dévions du sujet...
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- LeclochardEmpereur
lene75 a écrit:Oh, je sais bien que la plupart ne paient pas cash, mais justement, les gens, il faut arrêter de vous endetter sur 30 voire 35 ans pour acheter un 3 pièces à un prix exorbitant.
C'est de la c... sur le plan financier -on paye le double son logement- et humain -en 30 ans tout est possible. On est bien d'accord. Il ne faut pas le faire en région parisienne à ces conditions.
Hors de question qu'on achète en ce moment (de toute façon on ne pourrait pas, à moins de viser un 2 pièces !) mais à 28 et 30 ans, ça urge vraiment que la bulle éclate, précisément parce que ça va prendre plusieurs années et qu'on va finir par se retrouver dans la m*, parce que là, en location, avec nos salaires, on ne peut pas dépasser le 3 pièces et qu'on voudrait 3 enfants... Et encore, celui qu'on loue actuellement, si j'avais déjà été à 80% à la signature du bail, il nous passait sous le nez faute de revenus suffisants.
Mais nous dévions du sujet...
Ton témoignage montre que toutes les aides apportées depuis des années sont un échec. Une famille de la classe moyenne qui veut se loger ne le peut pas décemmment.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- MrHabitué du forum
lene75 a écrit:
Mais nous dévions du sujet...
Je ne veux pas faire de la retape, mais j'avais fondé un sujet immo...
https://www.neoprofs.org/t27022-quel-avenir-pour-l-immobilier?highlight=immobilier
- lene75Prophète
Leperenoelnoir a écrit:lene75 a écrit:
Mais nous dévions du sujet...
Je ne veux pas faire de la retape, mais j'avais fondé un sujet immo...
https://www.neoprofs.org/t27022-quel-avenir-pour-l-immobilier?highlight=immobilier
Rho, et moi qui essaie de me sevrer du forum !
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- User5899Demi-dieu
Tout ne dépend pas forcément du métier. Dans mon lycée, l'adjointe fait en sorte que tous les certifiés travaillent sur 4 jours au plus et tous les agrégés sur 3 jours au plus, quel que soit l'âge du collègue. Quand elle peut, elle le fait. Et c'est vrai que ça rend la vie meilleureDr Housette a écrit:Quand je vois ma belle-soeur, concours du trésor, inspectrice à la base donc catégorie A qui a toujours gagné biiiiiiiiiiiiiiien plus que moi pour un boulot que je ne trouve pas tripant (mais elle oui) et plus trnaquille, ça me laisse songeuse...
Sans compter les évolutions de carrière. Bilan, concours à 28 ans, maintenant elle en a 42, elle bosse quatre jours par semaine et gagne 2700 euros.
Sans compter les primes....
- User5899Demi-dieu
A lui de ne pas les donner, les 8h. C'est lui qui fixe les services.CarmenLR a écrit:De l'aveu même de mon proviseur, les gens qui prennent 8 heures supp ne font tout simplement pas correctement leur boulot.
- nhebbekNiveau 10
frankenstein a écrit:A mon avis, la question n'est plus de savoir "combien aimerait-on gagner", mais de dire tout simplement que les salaires actuels de "la classe moyenne" sont devenus beaucoup trop bas comparés à la hausse des prix des besoins "incompressibles" (énergie, loyers...)
Oui, voilà, certains comme moi ne demandent pas un salaire de ministre. J'ai choisi ce métier en connaissance de cause, en ce qui concerne le salaire, sinon, j'aurais choisi autre chose pour gagner plus. Mais je n'ai pas un style de vie dépensier. Simplement, je constate que les dépenses incompressibles ont augmentée beaucoup plus vite que ma paie, et c'est galère, surtout quand on a des enfants. C'est ça qui n'est pas juste.
Maintenant, là où je vis, je suis considérée comme "riche", parce que plus de 2000€ par mois ici, c'est rare. Illusion d'optique...
- Saint-LoupNiveau 5
Juste un souvenir : j'ai commencé à travailler en janv. 1985 dans un grand groupe français (pub + com.). diplôme : DESS de droit, salaire 8500 fr nets/mois (x14) 119.000 fr. annuels.
J'ai obtenu le capes en 2003. 1ère feuille de paie : 1343 euros (8796 fr.nets soit 105.000/an).
J'ai choisi ce métier par passion, par pour l'argent, c'est entendu. Sinon je n'aurai pas passé le capes à un âge canonique. Cependant, aujourd'hui avec deux grands enfants dans le supérieur à 1000 km de la maison(heureusement, ils sont boursiers...pourvu que ça dure...) et un mari aux revenus fluctuants, je trouve cela un peu dur. D'autant plus dur, que je trouve que les conditions de travail se dégradent à une vitesse incroyable.
Et je ne dis rien du discours ambiant sur notre motivation qui lui aussi se dégrade.
J'ai obtenu le capes en 2003. 1ère feuille de paie : 1343 euros (8796 fr.nets soit 105.000/an).
J'ai choisi ce métier par passion, par pour l'argent, c'est entendu. Sinon je n'aurai pas passé le capes à un âge canonique. Cependant, aujourd'hui avec deux grands enfants dans le supérieur à 1000 km de la maison(heureusement, ils sont boursiers...pourvu que ça dure...) et un mari aux revenus fluctuants, je trouve cela un peu dur. D'autant plus dur, que je trouve que les conditions de travail se dégradent à une vitesse incroyable.
Et je ne dis rien du discours ambiant sur notre motivation qui lui aussi se dégrade.
- clairlaureNiveau 9
lulucastagnette a écrit:CarmenLR a écrit:Travailler plus pour gagner plus ??? 26 heures ???
Oui, en passant des films et en faisant peu de contrôles, c'est possible.
Ca ne me satisferait pas, personnellement.
Infaisable, à mon sens. De l'aveu même de mon proviseur, les gens qui prennent 8 heures supp ne font tout simplement pas correctement leur boulot. Après, évidemment, je ne suis bien sûr pas efficace, bla, bla, bla.
Enfin bon, ce n'est pas le débat. 8 heures, c'est un tiers de poste, aussi.
D'accord avec toi, Carmen.
2heures supp, c'est le grand max selon moi.
8h supp, ce serait infaisable (à moins de faire moins de contrôles, donc de moins faire bosser les élèves). De plus, comme tu le dis, je trouve ça choquant car c'est presque la moitié d'un poste...
Heu attendez.....
Et d'une, c'était exceptionnel, avant les vacances. En temps normal je suis à 20heures, + je suis volontaire pour l'apad d(onner des cours à domicile chez un élève du collège qui est malade). Donc j'y vais de 1 à 3 heures par semaine en fonction de ses possibilités et des miennes. Donc je ne pique les heures de personne (puisque personne ne voulait y aller, si je n'avais pas accepté, il n'aurait eu personne)
De plus, comme je le disais, toutes mes heures sup ne me demandent pas le même travail.
J'ai une heure de "Vivre ensemble" (entre l'éducation civique et la religion, tous les dossiers sont faits par un groupe de collègues et il n'y a plus qu'à suivre).
J'ai une heure de PPRE sixième (pas énorme comme travail)
ET mes heures d'APAD ne me demandent quasiment pas de travail car l'élève, étant fle, a surtout besoin de parler et décrire en français.
Donc ce n'est pas non plus une charge de travail extraordinaire.
Donc, je n'accepte pas les sous-entendus qui sont faits à mon égard. 1) Je ne pique le poste de personne, 2) Je travaille énormément e tprépare avec beaucoup d'asiduité mes cours et 3) J'ai onze notes par classe ce trimestre et je n'ai jamais montré de films.
Je veux bien que vous réagissiez et que vous ne soyez pas d'accord avec mon point de vue mais de là à dire n'importe quoi...
- clairlaureNiveau 9
Donc la dernière semaine avant les vacances si vous comptez bien il y a eu 5 heures sup + le jeu des semaines paires et impaires qui a fait que.
- Quel âge aviez vous au moment de votre reconversion? Avez- vous repris des études? Vous aviez des enfants?
- Quel délai vous donnez-vous pour corriger un paquet de copies ?
- Si vous n'aviez-pas été profs, quel métier auriez-vous souhaité exercer?
- Dans quel(s) type(s) de cours vous sentez-vous vraiment très à l'aise?
- A quelle fréquence faites-vous des dictées? Pour quel type de dictée optez-vous le plus souvent?
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