- CelebornEsprit sacré
Serge a écrit:Vous ne connaissez vraiment pas le dictionnaire "trouvez le mot juste" dont je vous ai parlé dans ce topic ? :shock:
Pas du tout, mais je vais me renseigner !
Véronique, je t'ajoute. Je vais en fait mettre la liste des participants dans le premier message.
- GrypheMédiateur
Pour vos fiches vous pouvez aussi vous inspirer d'un livre qui vient de sortir... et qui reprend les vieilles affiches des années 1910-1950 dans les écoles :
Deyrolle - Leçons de choses
Je l'ai offert à ma grand-mère, mais honnêtement, je l'aurais bien gardé pour moi...
Je crois que cela correspond exactement à votre projet, sauf qu'il faudrait actualiser un peu tout ça, pour des élèves de 2011.
Bon courage pour vos petites fiches.
Deyrolle - Leçons de choses
Je l'ai offert à ma grand-mère, mais honnêtement, je l'aurais bien gardé pour moi...
Je crois que cela correspond exactement à votre projet, sauf qu'il faudrait actualiser un peu tout ça, pour des élèves de 2011.
Bon courage pour vos petites fiches.
- bellaciaoFidèle du forum
Merci pour les références, Serge (je ne l'avais pas relevé dans ton post) et Gryphe : cela pourrait aussi intéresser ma mère, instit à la retraite et fan de l'école d'autrefois.
Véronique, je savais qu'il y avait de l'aide à attendre de votre côté !
Je penche pour une fiche sur les paysages (le désert, la toundra, etc...), la marine et les bateaux, les épices et produits exotiques, les bâtiments, la montagne. Pour la ville, on peut aussi imaginer des lieux comme le port, le théâtre... J'aimerais bien aussi les créatures fantastiques pour les 4ème (avec de petites photos de film). Mais je peux avoir d'autres idées encore...
Véronique, je savais qu'il y avait de l'aide à attendre de votre côté !
Je penche pour une fiche sur les paysages (le désert, la toundra, etc...), la marine et les bateaux, les épices et produits exotiques, les bâtiments, la montagne. Pour la ville, on peut aussi imaginer des lieux comme le port, le théâtre... J'aimerais bien aussi les créatures fantastiques pour les 4ème (avec de petites photos de film). Mais je peux avoir d'autres idées encore...
- SergeMédiateur
Celeborn a écrit:Serge a écrit:Vous ne connaissez vraiment pas le dictionnaire "trouvez le mot juste" dont je vous ai parlé dans ce topic ? :shock:
Pas du tout, mais je vais me renseigner !
Trouver le mot juste - Paul Rouaix. Livre de poche.
( Il existe aussi avec une couverture différente )
Par exemple, à l'entrée "arbre" et "forêt", on peut trouver des centaines de mots, noms, adjectifs, etc. :
Outre le nom des arbres, on peut trouver entre autre des mots aussi divers que : ramure, rameau, ombrage, bosquet, fourré, taillis, futaie, bocage, sous bois, la canopée, cime, souche, noeud du bois, essarts, clairère, à la lisière de, à l'orée de, bruyère, baie, chaigneraie, chenaie, essence d'arbre, brousaille, boiser, sylviculture, bûcheron, dryade, faune, satyre, sanglier, laie, épineux, arbrisseau, tonnelle, feuillu, feuille caduque, sylvestre, sylvain, fougère, arboricole,etc. ( une bonne centaine )
Sans compter les entrées à champignons, animaux, fruits, etc. donnant encore des centaines d'autres mots liés par analogie.
- CelebornEsprit sacré
Je colle les thèmes aussi dans le post initial.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- SergeMédiateur
Autre exemple avec montagne/monter/ : :lecteur:
exemples pris pêle mêle :
marmotte, chamois, isard, gypaète, edelweiss, cascade, gave, eau potable, érosion, éroder, en amont, en aval, éboulis, sinueux, serpenter, sierra, piton, pic, aiguille, versant, flanc, cirque, brèche, col, port, plateau, coteau, cime, sommet, au faîte, falaise, précipice, gouffre, abrupt, névé, montagneux, rocheux, sommet,alpinisme, cordée, cisalpin, transalpin, ascension, gravir, escalader, crête, culminer, mamelonné, proéminence, saillant, altimètre, altitude, dominer, surplomber, belvédère, monceau, amonceler, tertre, tumulus, monticule, hisser, ascensionnel, etc.
Non exhaustif. Sans compter les entrées à animal, oiseau, plantes et minéraux
Les mots liés aux thèmes y sont donc très variés, vous devriez aussi y trouver votre bonheur
Dans mon collège, les élèves ne font quasiment plus de réactions sans s'y lancer auparavant dans des recherches préalables sur les mots liés aux sentiments, aux activités et aux lieux qu'ils comptent évoquer.
exemples pris pêle mêle :
marmotte, chamois, isard, gypaète, edelweiss, cascade, gave, eau potable, érosion, éroder, en amont, en aval, éboulis, sinueux, serpenter, sierra, piton, pic, aiguille, versant, flanc, cirque, brèche, col, port, plateau, coteau, cime, sommet, au faîte, falaise, précipice, gouffre, abrupt, névé, montagneux, rocheux, sommet,alpinisme, cordée, cisalpin, transalpin, ascension, gravir, escalader, crête, culminer, mamelonné, proéminence, saillant, altimètre, altitude, dominer, surplomber, belvédère, monceau, amonceler, tertre, tumulus, monticule, hisser, ascensionnel, etc.
Non exhaustif. Sans compter les entrées à animal, oiseau, plantes et minéraux
Les mots liés aux thèmes y sont donc très variés, vous devriez aussi y trouver votre bonheur
Dans mon collège, les élèves ne font quasiment plus de réactions sans s'y lancer auparavant dans des recherches préalables sur les mots liés aux sentiments, aux activités et aux lieux qu'ils comptent évoquer.
- bellaciaoFidèle du forum
J'ai eu ce problème ce matin en faisant écrire un poème à une classe de 6ème. Ils devaient inventer un lieu magnifique donnant envie de s'évader. Ils ne parvenaient pas à isoler des parties de ce décor, à trouver des noms précis nommant les éléments du lieu "désert", "forêt"...
Sinon, j'ai deux idées supplémentaires : les noms de quantité en 6ème et, en 3ème, les noms du camp de concentration. J'en ai eu besoin cette année avec Primo Levi (en GT), je ne sais pas si cela vous servirait. Je ne pense pas forcément à "lager", "arbeit macht frei", "revier" ou "schnell", mais aussi au sens particulier que pouvaient prendre les mots "organiser", "musulman"...
Sinon, j'ai deux idées supplémentaires : les noms de quantité en 6ème et, en 3ème, les noms du camp de concentration. J'en ai eu besoin cette année avec Primo Levi (en GT), je ne sais pas si cela vous servirait. Je ne pense pas forcément à "lager", "arbeit macht frei", "revier" ou "schnell", mais aussi au sens particulier que pouvaient prendre les mots "organiser", "musulman"...
- V.MarchaisEmpereur
Je vais reprendre ce fil depuis le début, attentivement.
Je vais aussi essayer de remettre la main sur les listes thématiques établies avec les instits (vous, chais pas, mais moi, c'est le genre de notes sur feuille volante que je m'empresse de perdre passée la réunion).
Deux remarques me viennent à l'esprit en lisant les derniers posts.
La premières, c'est qu'il faut se garder de tomber dans l'excès de spécialisation des programmes, qui montrent, par les thèmes qu'ils suggèrent en vocabulaire, que leurs concepteurs n'ont pas croisé un élève depuis belle lurette. Je me gausse quand j'entends parler du vocabulaire du récit (késako, d'abord ?) en Sixième quand je vois que mes élèves ne savent pas nommer les animaux, leurs petits, méconnaissent un tas de termes concrets. Les leçons de collègues sur le vocabulaire de la justice ou autres sujets très pointus me laissent dubitative quand je vois que mes 4e manquent des mots les plus courants pour décrire une simple rue : devanture, lampadaire, auvent, étal sont des termes à eux inconnus. Honnêtement, je ne crois pas Bellaciao, qu'il faille se lancer dans des sujets pointus comme les camps de concentration ou des mots rares ou d'emploi très spécifique quand ce qui fait défaut aux élèves, c'est précisément un vocabulaire courant : mots concrets pour décrire le monde qui les entoure, mais aussi vocabulaire du caractère, des émotions, des attitudes... Avec mes Troisième, cette année, nous avons passé des heures à chercher des termes précis pour décrire Ismène et Antigone : pudique, réservé, insouciant, grave, léger, entier, intransigeant, rude, bourru, sont des mots qui ne leur viennent pas spontanément, voire dont ils ignorent complètement le sens. Je crois vraiment que c'est ce vocabulaire courant qu'il faut cibler en priorité, parce que, justement, comme il est courant, leur ignorance est particulièrement préjudiciable aux élèves, à la fois pour l'expression et pour la compréhension.
Ensuite, je crois qu'il faut garder à l'esprit la nécessité de travailler sur différentes classes de mots. On sait que les élèves manquent de vocabulaire, et on pense aussitôt à leur donner des noms pour nommer ce dont on parle. Mais les élèves manquent aussi cruellement d'adjectifs pour qualifier objets et individus, et de verbes pour animer la phrase. Je crois que dans tout travail thématique, on doit veiller à mobiliser toutes ces classes grammaticales.
Exemple de travail sur les verbes tiré de TDL 5e :
1. Reliez le sujet et le verbe :
Au printemps…
1.
a) Complétez les phrases suivantes par ces verbes :
s’amonceler, déferler, zébrer, crever, s’obscurcir, gronder (employez
l’imparfait et le passé simple.)
La mer était calme, mais d’énormes nuages … à l’horizon. Bientôt le ciel tout entier …, le tonnerre … et les nuages …, déversant des trombes d’eau sur le navire. Des éclairs … le ciel et d’énormes vagues … sur le pont.
b)
Poursuivez la description de cette tempête en employant les mots suivants :
lame, rouleau, écume, flots, mugir, s’élancer, s’élever, bouillonner.
et quelques exercices persos :
Exercice 1 :
qu'est-ce qui peut...
se dresser ? dominer ? surplomber ? dévaler ? courir ? serpenter ? s'allonger ? se découper ? danser ? frémir ? jalonner ? ponctuer ?
Avec chacun de ces verbes, faites une phrase ayant pour sujet un très beau jardin. (Attention : tous ces verbes doivent ici servir à décrire, comme dans le texte de Boccace, non à exprimer une action : "Le chien court" ne convient pas.)
Exercice
2 : réécris ces phrases en supprimant "il y a" et en utilisant unverbe plus expressif :
- Il y a une église en haut du village. > Une église...
- Il y a un pont sur la rivière. > Un pont...
- Il y a un chemin à travers les broussailles. > Un chemin...
- Il y a une rivière dans cette prairie. > Une rivière...
- Il y a une cascade au milieu des roches. > Une cascade...
- Il y a une maison contre la falaise. > Une remise...
- Il y a des fleurs qui sentent bon. > Des fleurs...
Exercice
3 : réécris ces phrases en supprimant le verbe être et en imaginant une suite
possible construite autour d’un verbe d’action. Ex : Ces fleurs sont bleues. > Ces fleurs bleues se balancent dans le vent.
- Les arbres sont chargés de fruits.
- L'herbe est verte.
- Leurs feuilles sont multicolores.
- Les oiseaux sont magnifiques.
- Les buissons sont en fleurs.
- L'eau de la fontaine est fraîche.
- Les portes de la grilles sont en or.
Exemple de travail sur les adjectifs, tiré aussi de TDL 5e :
1.
a) Associez chaque groupe nominal à un qualificatif possible.
b) Retrouvez le radical qui a servi à former chacun des adjectifs précédents.
2.
Voicile nom de différentes étoffes : velours – satin – coton – soie – toile.
a) A l’oral, précisez leurs caractéristiques. Voici des mots qui pourront vous y aider : lourd, léger, lisse, rugueux, doux, rêche, moiré.
b) Avec chacun de ces noms, formez un adjectif de la même famille et employez-le dans une phrase de votre invention.
b) La table était bien garnie.
c) Bienvenue dans ma modeste demeure.
d) Louis XIV menait à Versailles une vie fastueuse.
e) Son entreprise est très prospère.
f) Il y a encore en France des familles indigentes.
g) Safortune fut rapidement dilapidée.
Et de TDL 4e :
1. Associez chacun des noms de gauche à un adjectif de droite qui convient et faites une phrase.
Je vais aussi essayer de remettre la main sur les listes thématiques établies avec les instits (vous, chais pas, mais moi, c'est le genre de notes sur feuille volante que je m'empresse de perdre passée la réunion).
Deux remarques me viennent à l'esprit en lisant les derniers posts.
La premières, c'est qu'il faut se garder de tomber dans l'excès de spécialisation des programmes, qui montrent, par les thèmes qu'ils suggèrent en vocabulaire, que leurs concepteurs n'ont pas croisé un élève depuis belle lurette. Je me gausse quand j'entends parler du vocabulaire du récit (késako, d'abord ?) en Sixième quand je vois que mes élèves ne savent pas nommer les animaux, leurs petits, méconnaissent un tas de termes concrets. Les leçons de collègues sur le vocabulaire de la justice ou autres sujets très pointus me laissent dubitative quand je vois que mes 4e manquent des mots les plus courants pour décrire une simple rue : devanture, lampadaire, auvent, étal sont des termes à eux inconnus. Honnêtement, je ne crois pas Bellaciao, qu'il faille se lancer dans des sujets pointus comme les camps de concentration ou des mots rares ou d'emploi très spécifique quand ce qui fait défaut aux élèves, c'est précisément un vocabulaire courant : mots concrets pour décrire le monde qui les entoure, mais aussi vocabulaire du caractère, des émotions, des attitudes... Avec mes Troisième, cette année, nous avons passé des heures à chercher des termes précis pour décrire Ismène et Antigone : pudique, réservé, insouciant, grave, léger, entier, intransigeant, rude, bourru, sont des mots qui ne leur viennent pas spontanément, voire dont ils ignorent complètement le sens. Je crois vraiment que c'est ce vocabulaire courant qu'il faut cibler en priorité, parce que, justement, comme il est courant, leur ignorance est particulièrement préjudiciable aux élèves, à la fois pour l'expression et pour la compréhension.
Ensuite, je crois qu'il faut garder à l'esprit la nécessité de travailler sur différentes classes de mots. On sait que les élèves manquent de vocabulaire, et on pense aussitôt à leur donner des noms pour nommer ce dont on parle. Mais les élèves manquent aussi cruellement d'adjectifs pour qualifier objets et individus, et de verbes pour animer la phrase. Je crois que dans tout travail thématique, on doit veiller à mobiliser toutes ces classes grammaticales.
Exemple de travail sur les verbes tiré de TDL 5e :
1. Reliez le sujet et le verbe :
Au printemps…
Les prairies Les rivières La sève des arbres Les bourgeons | Gonflent Reverdissent Eclatent monte |
1.
a) Complétez les phrases suivantes par ces verbes :
s’amonceler, déferler, zébrer, crever, s’obscurcir, gronder (employez
l’imparfait et le passé simple.)
La mer était calme, mais d’énormes nuages … à l’horizon. Bientôt le ciel tout entier …, le tonnerre … et les nuages …, déversant des trombes d’eau sur le navire. Des éclairs … le ciel et d’énormes vagues … sur le pont.
b)
Poursuivez la description de cette tempête en employant les mots suivants :
lame, rouleau, écume, flots, mugir, s’élancer, s’élever, bouillonner.
et quelques exercices persos :
Exercice 1 :
qu'est-ce qui peut...
se dresser ? dominer ? surplomber ? dévaler ? courir ? serpenter ? s'allonger ? se découper ? danser ? frémir ? jalonner ? ponctuer ?
Avec chacun de ces verbes, faites une phrase ayant pour sujet un très beau jardin. (Attention : tous ces verbes doivent ici servir à décrire, comme dans le texte de Boccace, non à exprimer une action : "Le chien court" ne convient pas.)
Exercice
2 : réécris ces phrases en supprimant "il y a" et en utilisant unverbe plus expressif :
- Il y a une église en haut du village. > Une église...
- Il y a un pont sur la rivière. > Un pont...
- Il y a un chemin à travers les broussailles. > Un chemin...
- Il y a une rivière dans cette prairie. > Une rivière...
- Il y a une cascade au milieu des roches. > Une cascade...
- Il y a une maison contre la falaise. > Une remise...
- Il y a des fleurs qui sentent bon. > Des fleurs...
Exercice
3 : réécris ces phrases en supprimant le verbe être et en imaginant une suite
possible construite autour d’un verbe d’action. Ex : Ces fleurs sont bleues. > Ces fleurs bleues se balancent dans le vent.
- Les arbres sont chargés de fruits.
- L'herbe est verte.
- Leurs feuilles sont multicolores.
- Les oiseaux sont magnifiques.
- Les buissons sont en fleurs.
- L'eau de la fontaine est fraîche.
- Les portes de la grilles sont en or.
Exemple de travail sur les adjectifs, tiré aussi de TDL 5e :
1.
a) Associez chaque groupe nominal à un qualificatif possible.
Une pièce Un sol Un plafond Un mur Une colonne Un meuble Un fauteuil Une chaise | cannée capitonné lambrissée marqueté parqueté tapissé torsadée voûté |
b) Retrouvez le radical qui a servi à former chacun des adjectifs précédents.
2.
Voicile nom de différentes étoffes : velours – satin – coton – soie – toile.
a) A l’oral, précisez leurs caractéristiques. Voici des mots qui pourront vous y aider : lourd, léger, lisse, rugueux, doux, rêche, moiré.
b) Avec chacun de ces noms, formez un adjectif de la même famille et employez-le dans une phrase de votre invention.
- Dans les phrases suivantes, remplacez le mot en gras par un synonyme choisi dans la liste proposée : florissante – fournie – gaspillée - humble –
luxueuse – misérables – sobre.
b) La table était bien garnie.
c) Bienvenue dans ma modeste demeure.
d) Louis XIV menait à Versailles une vie fastueuse.
e) Son entreprise est très prospère.
f) Il y a encore en France des familles indigentes.
g) Safortune fut rapidement dilapidée.
Et de TDL 4e :
1. Associez chacun des noms de gauche à un adjectif de droite qui convient et faites une phrase.
Un auvent Une bicoque Un édifice Un étal Une façade Une masure Un mur Une vitrine | bien achalandé croulant décoloré décrépit délabré lézardé poussiéreux vétuste |
- V.MarchaisEmpereur
Encore une chose que j'ai envie de dire.
D'expérience, les fiches thématiques, toutes seules, ne servent pas à grand chose. Attention, je ne prétends pas qu'elles n'ont pas leur utilité : c'est un bon outil de synthèse pour réviser. Mais si l'on veut que les élèves retiennent un minimum de mots de cette fiche, il ne suffit pas de la balancer et de faire apprendre par coeur les définitions. J'aimerais bien que ce soit aussi simple, mais d'expérience, non. C'est d'autant plus vrai que certains mots posent des problèmes d'emploi (construction des verbes, adjectifs qui ne s'emploient que pour qualifier des noms animés ou en position d'épithète, etc.). Il est indispensable de concevoir, en même temps que les fiches, des exercices d'emploi de ces mots, aussi variés que possible.
D'expérience, les fiches thématiques, toutes seules, ne servent pas à grand chose. Attention, je ne prétends pas qu'elles n'ont pas leur utilité : c'est un bon outil de synthèse pour réviser. Mais si l'on veut que les élèves retiennent un minimum de mots de cette fiche, il ne suffit pas de la balancer et de faire apprendre par coeur les définitions. J'aimerais bien que ce soit aussi simple, mais d'expérience, non. C'est d'autant plus vrai que certains mots posent des problèmes d'emploi (construction des verbes, adjectifs qui ne s'emploient que pour qualifier des noms animés ou en position d'épithète, etc.). Il est indispensable de concevoir, en même temps que les fiches, des exercices d'emploi de ces mots, aussi variés que possible.
- SergeMédiateur
Je crois vraiment que c'est ce vocabulaire courant qu'il faut cibler en priorité, parce que, justement, comme il est courant, leur ignorance est particulièrement préjudiciable aux élèves, à la fois pour l'expression et pour la compréhension.
C'est tout à fait ça !
Et il est indispensable que les mots soient utilisés aussi, sinon ils sont regardés de loin comme des mots théoriques non employés, voire des objets de musée, quelque chose d'étranger à eux en tout cas, et ils restent étrangers à leur façon de s'exprimer. Une fois utilisé en revanche ( et pas qu'une fois), ils ont tendance à l'adopter, ou du moins à le considérer enfin comme "normal", usuel, un mot vivant, passé à l'oral et sous leur plume. C'est absolument essentiel pour le faire sien et l'intégrer vraiment.
- henrietteMédiateur
Votre groupe de travail est super intéressant !
J'apporte deux minuscules compléments :
- comme le suggère Gryphe, les imagiers en photo de la série "Moustilou" (voir par exemple ICI ) sont extrêmement bien faits, et une vraie mine, même pour des collégiens;
- en 6e dans les fiches sur les animaux, je mettrais aussi l'accent sur le vocabulaire des cris : j'ai remarqué que les élèves sont souvent totalement largués sur qui henni, barri, roucoule et autre (je me souviens avoir passé 1 heure en 4e dans la correction du concours Plumier d'or à leur apprendre cela (cet exo avait été une véritable hécatombe).
J'apporte deux minuscules compléments :
- comme le suggère Gryphe, les imagiers en photo de la série "Moustilou" (voir par exemple ICI ) sont extrêmement bien faits, et une vraie mine, même pour des collégiens;
- en 6e dans les fiches sur les animaux, je mettrais aussi l'accent sur le vocabulaire des cris : j'ai remarqué que les élèves sont souvent totalement largués sur qui henni, barri, roucoule et autre (je me souviens avoir passé 1 heure en 4e dans la correction du concours Plumier d'or à leur apprendre cela (cet exo avait été une véritable hécatombe).
- lapetitemuExpert
Vous savez quoi, je pense que vos fiches pourraient bien m'être très utiles à moi aussi...
J'ai honte, car j'ai vraiment l'impression de manquer de vocabulaire parfois. Pas tellement dans les adjectifs et les verbes, parce que ça, la lecture me l'a apporté, mais plutôt dans les noms de choses. Déjà, étant une citadine, il y a beaucoup de noms d'animaux, d'arbres, de plantes, de paysages, etc... que je connais mais derrière lesquels je ne mets pas un objet précis. Et je pense que dans d'autres domaines, d'autres noms me font défaut.
Je ne sais pas si c'est vraiment utile à votre projet de dire ça, mais du coup, pour moi, les adjectifs/verbes et les noms sont deux problèmes différents. Adjectifs/verbes, cela sert à mieux parler, à décrire avec précision une action, un sentiment, cela sert à écrire et à donner une bonne image de soi (quelqu'un qui sait parler autrement qu'en disant "alors, hier, il m'a fait/dit", "c'est cool", "c'est pas bien").
Les noms, c'est un peu différent, cela sert à enrichir sa vision du monde. Personnellement, je me tire d'affaire dans les conversations sans savoir à quoi ressemble exactement un orme ou une mésange, et je peux comprendre un texte en me passant de cette image précise ; mais il est clair que mon univers serait plus riche si je possédais ces images (et par exemple, moi qui adore écrire, je me sens mauvaise écrivaine parce que j'ai du mal à décrire avec précision un lieu, à cause de ce manque de noms). Mais je suis quand même d'accord que pour certains noms (usuels pour nous, méconnus pour les élèves), ça fait partie du vocabulaire de base, à maîtriser.
J'ai honte, car j'ai vraiment l'impression de manquer de vocabulaire parfois. Pas tellement dans les adjectifs et les verbes, parce que ça, la lecture me l'a apporté, mais plutôt dans les noms de choses. Déjà, étant une citadine, il y a beaucoup de noms d'animaux, d'arbres, de plantes, de paysages, etc... que je connais mais derrière lesquels je ne mets pas un objet précis. Et je pense que dans d'autres domaines, d'autres noms me font défaut.
Je ne sais pas si c'est vraiment utile à votre projet de dire ça, mais du coup, pour moi, les adjectifs/verbes et les noms sont deux problèmes différents. Adjectifs/verbes, cela sert à mieux parler, à décrire avec précision une action, un sentiment, cela sert à écrire et à donner une bonne image de soi (quelqu'un qui sait parler autrement qu'en disant "alors, hier, il m'a fait/dit", "c'est cool", "c'est pas bien").
Les noms, c'est un peu différent, cela sert à enrichir sa vision du monde. Personnellement, je me tire d'affaire dans les conversations sans savoir à quoi ressemble exactement un orme ou une mésange, et je peux comprendre un texte en me passant de cette image précise ; mais il est clair que mon univers serait plus riche si je possédais ces images (et par exemple, moi qui adore écrire, je me sens mauvaise écrivaine parce que j'ai du mal à décrire avec précision un lieu, à cause de ce manque de noms). Mais je suis quand même d'accord que pour certains noms (usuels pour nous, méconnus pour les élèves), ça fait partie du vocabulaire de base, à maîtriser.
- bellaciaoFidèle du forum
V.Marchais a écrit: La premières, c'est qu'il faut se garder de tomber dans l'excès de spécialisation des programmes, qui montrent, par les thèmes qu'ils suggèrent en vocabulaire, que leurs concepteurs n'ont pas croisé un élève depuis belle lurette. Je me gausse quand j'entends parler du vocabulaire du récit (késako, d'abord ?) en Sixième quand je vois que mes élèves ne savent pas nommer les animaux, leurs petits, méconnaissent un tas de termes concrets. Les leçons de collègues sur le vocabulaire de la justice ou autres sujets très pointus me laissent dubitative quand je vois que mes 4e manquent des mots les plus courants pour décrire une simple rue : devanture, lampadaire, auvent, étal sont des termes à eux inconnus. Honnêtement, je ne crois pas Bellaciao, qu'il faille se lancer dans des sujets pointus comme les camps de concentration ou des mots rares ou d'emploi très spécifique quand ce qui fait défaut aux élèves, c'est précisément un vocabulaire courant : mots concrets pour décrire le monde qui les entoure, mais aussi vocabulaire du caractère, des émotions, des attitudes... Avec mes Troisième, cette année, nous avons passé des heures à chercher des termes précis pour décrire Ismène et Antigone : pudique, réservé, insouciant, grave, léger, entier, intransigeant, rude, bourru, sont des mots qui ne leur viennent pas spontanément, voire dont ils ignorent complètement le sens. Je crois vraiment que c'est ce vocabulaire courant qu'il faut cibler en priorité, parce que, justement, comme il est courant, leur ignorance est particulièrement préjudiciable aux élèves, à la fois pour l'expression et pour la compréhension.
J'ai eu à me servir de ce vocabulaire dans plusieurs textes (un déporté est également venu les rencontrer), et j'ai constaté quavec le travail en histoire-géo ils ne se représentaient même pas l'entrée du train dans le camp. Ils ne voyaient pas l'entrée du camp, en fait. Et puis, si je dois leur dire un jour "ça va chauffer pour ton matricule", autant qu'ils sachent d'où ça vient. Toute plaisanterie mise à part, je suis effarée de constater qu'avec tous leurs écrans et les images qu'ils ingurgitent à longueur de journée, ils ne "voient" pas les mots, ceux-ci ne font pas naître d'image. Les 6ème, j'en arrivais à leur dire ce matin pour écrire leur poème : "si vous étiez en prison, de quel paysage rêveriez-vous ?". Rien ne leur venait à l'esprit, et je ne parle même pas de savoir traduire en mots cette image. Pour certains, il n'y avait pas d'image. N'ont-ils que des barreaux devant les yeux ?
Ensuite, je crois qu'il faut garder à l'esprit la nécessité de travailler sur différentes classes de mots. On sait que les élèves manquent de vocabulaire, et on pense aussitôt à leur donner des noms pour nommer ce dont on parle. Mais les élèves manquent aussi cruellement d'adjectifs pour qualifier objets et individus, et de verbes pour animer la phrase. Je crois que dans tout travail thématique, on doit veiller à mobiliser toutes ces classes grammaticales.
Oui, cela donne un bon éclairage sur le problème. Merci !
- bellaciaoFidèle du forum
lapetitemu a écrit:Vous savez quoi, je pense que vos fiches pourraient bien m'être très utiles à moi aussi...
J'ai honte, car j'ai vraiment l'impression de manquer de vocabulaire parfois. Pas tellement dans les adjectifs et les verbes, parce que ça, la lecture me l'a apporté, mais plutôt dans les noms de choses. Déjà, étant une citadine, il y a beaucoup de noms d'animaux, d'arbres, de plantes, de paysages, etc... que je connais mais derrière lesquels je ne mets pas un objet précis. Et je pense que dans d'autres domaines, d'autres noms me font défaut.
Je ne sais pas si c'est vraiment utile à votre projet de dire ça, mais du coup, pour moi, les adjectifs/verbes et les noms sont deux problèmes différents. Adjectifs/verbes, cela sert à mieux parler, à décrire avec précision une action, un sentiment, cela sert à écrire et à donner une bonne image de soi (quelqu'un qui sait parler autrement qu'en disant "alors, hier, il m'a fait/dit", "c'est cool", "c'est pas bien").
Les noms, c'est un peu différent, cela sert à enrichir sa vision du monde. Personnellement, je me tire d'affaire dans les conversations sans savoir à quoi ressemble exactement un orme ou une mésange, et je peux comprendre un texte en me passant de cette image précise ; mais il est clair que mon univers serait plus riche si je possédais ces images (et par exemple, moi qui adore écrire, je me sens mauvaise écrivaine parce que j'ai du mal à décrire avec précision un lieu, à cause de ce manque de noms). Mais je suis quand même d'accord que pour certains noms (usuels pour nous, méconnus pour les élèves), ça fait partie du vocabulaire de base, à maîtriser.
J'apprends toujours aussi comme toi. Il n'est pas rare que je lise le dictionnaire, que je cherche des images systématiquement quand je ne connais pas un nom (exemple les races de chiens dans les discussions, je vais systématiquement regarder ce que c'est).
Mais nous avons l'envie d'apprendre, de nous cultiver. Nous savons qu'il y a un intérêt à cela. C'est ce déclic qu'il faut créer chez l'élève...
- CelebornEsprit sacré
Lapetitemu, n'hésite pas à venir rejoindre le projet, si tu t'en sens l'envie !
Je mets à jour avec les nouvelles propositions. Dites-moi si j'en oublie. On se laisse encore 15 jours pour proposer les thèmes et éventuellement pour accueillir de nouvelles candidatures, et ensuite on passe à l'étape suivante, ok ?
Je mets à jour avec les nouvelles propositions. Dites-moi si j'en oublie. On se laisse encore 15 jours pour proposer les thèmes et éventuellement pour accueillir de nouvelles candidatures, et ensuite on passe à l'étape suivante, ok ?
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- bellaciaoFidèle du forum
De toute façon, je me mets au service de l'utilité commune. Si par la suite je fais des fiches pour moi, j'aurai bien le loisir de le faire.
- lapetitemuExpert
Je veux bien participer (dans la mesure de mon temps disponible), et vous soumets de nouveaux thèmes :
- le vêtement (du plus général au plus spécialisé, costumes d'époque, vêtements religieux, etc)
- la musique (je le propose parce que c'est l'un des rares univers que je connais un peu personnellement, mais je ne sais pas du tout si ce thème est prioritaire)
Et je me demandais, comme il a été dit par Véronique Marchais qu'il ne fallait pas oublier les verbes et adjectifs (ce avec quoi je suis entièrement d'accord), dans quel thème les classer ? Est-ce qu'on propose une fiche "vocabulaire des sentiments et émotions" par exemple ? (qui correspond au programme 6e)
- le vêtement (du plus général au plus spécialisé, costumes d'époque, vêtements religieux, etc)
- la musique (je le propose parce que c'est l'un des rares univers que je connais un peu personnellement, mais je ne sais pas du tout si ce thème est prioritaire)
Et je me demandais, comme il a été dit par Véronique Marchais qu'il ne fallait pas oublier les verbes et adjectifs (ce avec quoi je suis entièrement d'accord), dans quel thème les classer ? Est-ce qu'on propose une fiche "vocabulaire des sentiments et émotions" par exemple ? (qui correspond au programme 6e)
- lapetitemuExpert
Pendant que j'y suis, questions et propositions à propos de la présentation de la fiche :
- il me semble qu'il serait bon de commencer, dans une première partie, par donner des synonymes et des mots de la même famille (tous les thèmes ne s'y prêtent pas, mais, pour le vêtement, il me paraît utile de rappeler l'existence du verbe "se vêtir", de l'adjectif "vestimentaire", et de préciser que "tenue" représente l'ensemble des vêtements, alors qu'un habit n'est qu'un seul vêtement).
- ensuite, si je prends les vêtements, je verrais bien une présentation de ce type :
I - Les vêtements du XXIe siècle
1) Vêtements
2) Détails (col, ourlet, boutonnière...)
3) Accessoires
4) Métiers du vêtement
II - Les vêtements d'époque
Mêmes catégories, ou bien classer selon les grandes périodes historiques ?
III - Les vêtements spécialisés
1) Uniformes (armée, police...)
2) Religion
3) Théâtre
IV - Tissus et couleurs
Qu'en pensez-vous ? C'est peut-être trop ambitieux, comme fiche... L'avantage, c'est qu'elle permet des applications immédiates : en puisant dans les différentes catégories (vêtements, accessoires, tissus et couleurs), on peut faire écrire aux élèves la description d'un costume ou d'une tenue correspondant à un personnage précis (à partir d'une image, ou autre).
- il me semble qu'il serait bon de commencer, dans une première partie, par donner des synonymes et des mots de la même famille (tous les thèmes ne s'y prêtent pas, mais, pour le vêtement, il me paraît utile de rappeler l'existence du verbe "se vêtir", de l'adjectif "vestimentaire", et de préciser que "tenue" représente l'ensemble des vêtements, alors qu'un habit n'est qu'un seul vêtement).
- ensuite, si je prends les vêtements, je verrais bien une présentation de ce type :
I - Les vêtements du XXIe siècle
1) Vêtements
2) Détails (col, ourlet, boutonnière...)
3) Accessoires
4) Métiers du vêtement
II - Les vêtements d'époque
Mêmes catégories, ou bien classer selon les grandes périodes historiques ?
III - Les vêtements spécialisés
1) Uniformes (armée, police...)
2) Religion
3) Théâtre
IV - Tissus et couleurs
Qu'en pensez-vous ? C'est peut-être trop ambitieux, comme fiche... L'avantage, c'est qu'elle permet des applications immédiates : en puisant dans les différentes catégories (vêtements, accessoires, tissus et couleurs), on peut faire écrire aux élèves la description d'un costume ou d'une tenue correspondant à un personnage précis (à partir d'une image, ou autre).
- V.MarchaisEmpereur
lapetitemu a écrit:
Et je me demandais, comme il a été dit par Véronique Marchais qu'il ne fallait pas oublier les verbes et adjectifs (ce avec quoi je suis entièrement d'accord), dans quel thème les classer ?
Il faut en fournir dans tous les thèmes.
Par exemple, si tu traites du paysage, tu vas donner des noms : la berge, le pâturage, la lande, etc. mais il faut aussi des adjectifs pour qualifier ce paysage : riant, verdoyant, désolé, aride... Cela aussi fait défaut aux élèves.
Pour les sentiments, on passe facilement de l'adjectif au nom (effrayé, frayeur, etc.) mais il faut aussi des verbes : se languir, s'emporter, frémir (de rage, de...), contenir ou laisser éclater sa fureur...
Le lexique ne se réduit pas à un catalogue de mots, il se mobilise à travers une syntaxe qui nécessite, pour chaque domaine, la convocation de toutes les grandes classes grammaticales. Il faut y pourvoir thème après thème.
- lapetitemuExpert
D'accord... c'est vrai que j'ai tendance, trop spontanément, à associer un thème à une classe grammaticale : les sentiments, forcément des adjectifs, les animaux, forcément des noms, etc...
Classera-t-on les mots de la fiche par catégorie grammaticale, alors ? Ou par thématique ? Qu'est-ce qui sera le plus clair et le plus utile aux élèves ? A moins d'opter pour un code couleur ? (les noms en bleu, les verbes en rouge, les adjectifs en vert... A faire faire par les élèves (soulignement) si pas possible d'avoir des photocopies en couleur ?)
Et du coup, dans cette optique de lier étroitement enrichissement du lexique et travail sur la syntaxe, je pense que ce serait bien de fixer comme objectif de pouvoir rédiger un texte complexe à partir des termes de la fiche : complexe, cad en utilisant toutes les classes grammaticales à disposition.
Classera-t-on les mots de la fiche par catégorie grammaticale, alors ? Ou par thématique ? Qu'est-ce qui sera le plus clair et le plus utile aux élèves ? A moins d'opter pour un code couleur ? (les noms en bleu, les verbes en rouge, les adjectifs en vert... A faire faire par les élèves (soulignement) si pas possible d'avoir des photocopies en couleur ?)
Et du coup, dans cette optique de lier étroitement enrichissement du lexique et travail sur la syntaxe, je pense que ce serait bien de fixer comme objectif de pouvoir rédiger un texte complexe à partir des termes de la fiche : complexe, cad en utilisant toutes les classes grammaticales à disposition.
- V.MarchaisEmpereur
Je remets ici un document que j'ai publié sur Dictame, qui fait la synthèse de mes réflexions en vocabulaire il y a quelques années. Cela pourra peut-être être utile.
- V.MarchaisEmpereur
Quelles approches possibles pour étudier du vocabulaire en classe ?
1. La recherche dans le dictionnaire.
On peut s’en servir pour préparer les lectures ou pour préciser le travail sur certains mots en contexte. La régularité paraît indispensable pour que les élèves apprennent à se servir du dictionnaire.
Avantage : développe l’habileté à se servir de cet outil indispensable.
Inconvénients :
- Le travail préparatoire ne peut être donné que pour des mots monosémiques.
- L’utilisation du dictionnaire, trop systématique, peut devenir fastidieuse.
2. Définition en contexte au fil destextes.
Les textes que nous étudions sont pleins de mots inconnus des élèves. Le but n'est pas qu'ils retiennent tous les mots nouveaux rencontrés dans chaque texte (ça ferait beaucoup), ni les plus rares, précisément parce que, rares, ils ont peut de chance d'être rencontrés de nouveaux, mais des mots relativement courants quoique littéraires – ou tout simplement inconnus des élèves. Ce sont ceux-là qui leur manquent d'abord. Alors on définit (par exemple par un système de notes) tous les mots difficiles dont la définition ne sera pas à retenir. Quant aux autres, ils font l'objet d'un questionnement durant l'étude du texte. Ce questionnement doit amener à définir les mots rencontrés à l'aide de leur contexte. On précise ou complète le sens mis à jour par les élèves et on donne à la fin de l'heure une liste des mots à retenir avec leur définition. Ces définitions sont à recopier le soir même sur une fiche ou dans un répertoire. Par ailleurs, les élèves doivent rédiger 3 phrases employant chacun de ces mots.
Avantages :
- Permet dene pas toujours utiliser un dictionnaire ;
- Donne des méthodes de réflexion utilisables quand on n’a pas de dictionnaire sous la main.
Inconvénient : la définition en contexte est plus facile à retenir (formulée par ou pour l’élève) mais moins précise que celle du dictionnaire.
Exemple, sur l'incipit des mille et une Nuits.
Premier paragraphe.
Expliquez le sens de la phrase“exclu de tout partage par les lois de l’empire”.
Comment Shariar réagit-il dans cette situation ?
« Il mit toute son attention à lui plaire » vous dit-on : cherchez dans la phrase suivante un nom qui désigne cette volonté de plaire, de faire plaisir. Quel radical reconnaissez-vous dans ce mot ? (On attend le mot « complaisance ».)
Relevez, dans ce paragraphe, tous les mots qui expriment l’amour qui unit les deux frères.
Deuxième paragraphe.
Qu’est-ce qui, dans l’attitude de sultan vis-à-vis du vizir envoyé par son frère, montre cet amour pour son frère ?
Que signifie le mot “abondance” ?
Quels sont tous les mots du passage qui font sentir cette abondance ?
Vocabulaire :(mots à retenir par les élèves)
Une résolution : une décision.
Ex : Pour chaque nouvelle année, on prend de bonnes résolutions.
Se résoudre à : se décider à.
Ex : Shariar se résolut à rendre visite à son frère.
Résolu : capable de prendre des décisions et de s’y tenir. CONTR : irrésolu.
Ex : Shariar et Schazenan sont deux êtres résolus.
Complaisance (n. f.) : 1. attitude par laquelle on cherche à faire plaisir à qqn.
Ex : Shariar fait preuve de complaisance vis-à-vis de son frère.
2. Avec un sens négatif, c’est la peur de déplaire à qqn.
Ex : Même s’il n’est pas d’accord avec lui, le vizir sourit au sultan par pure complaisance.
L’inclination, c’est l’attirance qu’on éprouve pour une personne (on dit aussi avoir un penchant pour quelqu’un, avec la même idée de pente qui attire vers le bas : incliner signife pencher).
Un présent : un cadeau
Abondance (n. f.) : grande quantité de chose.
Ex : Le sultan offre à son frère une abondance de présents.
3. Le travail sur une famille de mots.
Il arrive fréquemment qu'un texte présente plusieurs mots de la même famille ou que nous retrouvions des mots de la même famille d'un texte à l'autre. Alors on peut comparer les mots, chercher la communauté de sens qui justifie la communauté de radical ; le professeur peut donner l'étymologie et, par un jeu de questions, on cherche d'autres mots de la même famille ou bien on demande d'expliquer des expressions
contenant le mot étudié.
Avantages : Cet exercice est très efficace car il permet de balayer un nombre de mots assez vaste avec une certaine économie assurée par cette racine commune qui est un point d'appui pour la mémoire. De plus, cette approche donne des méthodes pour réfléchir sur des mots nouveaux.
Exemple :
Travail sur les mots de la famille de foi (mots rencontrés dans le texte : se fier à ; perfide) :
Foi : vient du latin « fides » qui signifie la confiance, la loyauté. Les mots formés sur le radical « fid- » sont de la même famille : fidèle, fidélité, infidèle… Les élèves recherchent des mots qu'ils connaissent, formés sur ce radical, ou des expressions avec le mot foi. Le professeur complète la liste et nous l'expliquons.
Se fier à : faire confiance à. Ex : je me fie à toi pour nous sortir de là.
Digne de foi : en qui ou en quoi l’on peut avoir confiance. Ex : cette histoire est digne de foi.
Jurer sa foi : promettre d’être fidèle à sa parole.
Foi d’honnête homme : c’est une expression utilisée pour promettre quelque chose, qui engage la parole d’honneur. La Fontaine la détourne : « Je vous paierai, soyez tranquille, avant l’Oût, foi d’animal. »
Violer sa foi : manquer à la parole donnée, trahir sa parole. On est alors perfide. Par extension, une personne perfide est une personne en qui on ne peut avoir confiance parce qu’elle fait le mal en cachette.
Un être sans foi ni loi : une personne qui ne croit en rien, qui ne respecte rien.
Une personne de mauvais foi n’est pas sincère dans ce qu’elle dit, elle cherche à tromper l’autre dans ses paroles. Au contraire, une personne de bonne foi est honnête, sincère.
Un féal est un vassal, c’est-à-dire une personne qui a juré fidélité à un seigneur.
Se défier de qqn ou se méfier, c’est ne pas faire confiance.
Lancer un défi à quelqu’un, c’est le contraindre à prouver sa bonne foi.
On peut faire des confidences à qqn en qui on a confiance, c’est-à-dire lui confier des pensées intimes, secrètes. La personne à qui on se confie est alors notre confident.
4. Les leçons thématiques.
Pendant une heure, on ne fait que ça : du vocabulaire, autour d'un thème. Travail sur des champs lexicaux et exercices de réemploi.
Concrètement, on part d’un texte ou d’une image, on relève un champ lexical, on sort le(s) dictionnaire(s) et on complète : synonymes, antonymes, mots de la même famille...
Ensuite, on manipule les mots pour affiner la compréhension de leur sens, de leur emploi, et des nuances qu’il y a entre eux.
Avantage : permet de combler les lacunes des élèves dans un domaine particulier et de les préparer à un travail d’écriture mobilisant ce domaine (expression des émotions, des sensations, etc.)
Inconvénient : il faut cibler les mots à retenir en priorité et beaucoup réviser par la suite pour assurer la fixation du vocabulaire, sinon, gare à l’indigestion.
5. Travail en lien avec l’écriture
Le travail de vocabulaire est donné directement en lien avec un sujet de rédaction. Il vise à donner les outils linguistiques qui permettront la richesse lexicale mais aussi syntaxique (par la proposition de verbes expressifs) du travail. Il peut être enrichi par un travail grammatical (travail sur une structure dont on exigera le réemploi dans le devoir).
Avantages :
- La perspective de l’utilisation immédiate du vocabulaire est stimulante pour l’élève.
- L’emploi immédiat d’une partie de ce vocabulaire dans un travail personnel d’expression aide grandement à sa mémorisation.
- Le bénéfice pour l’expression est immédiat. Ce travail donne du sens à tous les autres exercices de vocabulaire, parfois plus ingrats mais nécessaires, comme celui sur le dictionnaire.
6. Mots croisés
Ce travail se prête davantage à des révisions qu’à la découverte de mots nouveaux mais, par sa forme ludique, il séduit beaucoup les élèves.
1. La recherche dans le dictionnaire.
On peut s’en servir pour préparer les lectures ou pour préciser le travail sur certains mots en contexte. La régularité paraît indispensable pour que les élèves apprennent à se servir du dictionnaire.
Avantage : développe l’habileté à se servir de cet outil indispensable.
Inconvénients :
- Le travail préparatoire ne peut être donné que pour des mots monosémiques.
- L’utilisation du dictionnaire, trop systématique, peut devenir fastidieuse.
2. Définition en contexte au fil destextes.
Les textes que nous étudions sont pleins de mots inconnus des élèves. Le but n'est pas qu'ils retiennent tous les mots nouveaux rencontrés dans chaque texte (ça ferait beaucoup), ni les plus rares, précisément parce que, rares, ils ont peut de chance d'être rencontrés de nouveaux, mais des mots relativement courants quoique littéraires – ou tout simplement inconnus des élèves. Ce sont ceux-là qui leur manquent d'abord. Alors on définit (par exemple par un système de notes) tous les mots difficiles dont la définition ne sera pas à retenir. Quant aux autres, ils font l'objet d'un questionnement durant l'étude du texte. Ce questionnement doit amener à définir les mots rencontrés à l'aide de leur contexte. On précise ou complète le sens mis à jour par les élèves et on donne à la fin de l'heure une liste des mots à retenir avec leur définition. Ces définitions sont à recopier le soir même sur une fiche ou dans un répertoire. Par ailleurs, les élèves doivent rédiger 3 phrases employant chacun de ces mots.
Avantages :
- Permet dene pas toujours utiliser un dictionnaire ;
- Donne des méthodes de réflexion utilisables quand on n’a pas de dictionnaire sous la main.
Inconvénient : la définition en contexte est plus facile à retenir (formulée par ou pour l’élève) mais moins précise que celle du dictionnaire.
Exemple, sur l'incipit des mille et une Nuits.
Premier paragraphe.
Expliquez le sens de la phrase“exclu de tout partage par les lois de l’empire”.
Comment Shariar réagit-il dans cette situation ?
« Il mit toute son attention à lui plaire » vous dit-on : cherchez dans la phrase suivante un nom qui désigne cette volonté de plaire, de faire plaisir. Quel radical reconnaissez-vous dans ce mot ? (On attend le mot « complaisance ».)
Relevez, dans ce paragraphe, tous les mots qui expriment l’amour qui unit les deux frères.
Deuxième paragraphe.
Qu’est-ce qui, dans l’attitude de sultan vis-à-vis du vizir envoyé par son frère, montre cet amour pour son frère ?
Que signifie le mot “abondance” ?
Quels sont tous les mots du passage qui font sentir cette abondance ?
Vocabulaire :(mots à retenir par les élèves)
Une résolution : une décision.
Ex : Pour chaque nouvelle année, on prend de bonnes résolutions.
Se résoudre à : se décider à.
Ex : Shariar se résolut à rendre visite à son frère.
Résolu : capable de prendre des décisions et de s’y tenir. CONTR : irrésolu.
Ex : Shariar et Schazenan sont deux êtres résolus.
Complaisance (n. f.) : 1. attitude par laquelle on cherche à faire plaisir à qqn.
Ex : Shariar fait preuve de complaisance vis-à-vis de son frère.
2. Avec un sens négatif, c’est la peur de déplaire à qqn.
Ex : Même s’il n’est pas d’accord avec lui, le vizir sourit au sultan par pure complaisance.
L’inclination, c’est l’attirance qu’on éprouve pour une personne (on dit aussi avoir un penchant pour quelqu’un, avec la même idée de pente qui attire vers le bas : incliner signife pencher).
Un présent : un cadeau
Abondance (n. f.) : grande quantité de chose.
Ex : Le sultan offre à son frère une abondance de présents.
3. Le travail sur une famille de mots.
Il arrive fréquemment qu'un texte présente plusieurs mots de la même famille ou que nous retrouvions des mots de la même famille d'un texte à l'autre. Alors on peut comparer les mots, chercher la communauté de sens qui justifie la communauté de radical ; le professeur peut donner l'étymologie et, par un jeu de questions, on cherche d'autres mots de la même famille ou bien on demande d'expliquer des expressions
contenant le mot étudié.
Avantages : Cet exercice est très efficace car il permet de balayer un nombre de mots assez vaste avec une certaine économie assurée par cette racine commune qui est un point d'appui pour la mémoire. De plus, cette approche donne des méthodes pour réfléchir sur des mots nouveaux.
Exemple :
Travail sur les mots de la famille de foi (mots rencontrés dans le texte : se fier à ; perfide) :
Foi : vient du latin « fides » qui signifie la confiance, la loyauté. Les mots formés sur le radical « fid- » sont de la même famille : fidèle, fidélité, infidèle… Les élèves recherchent des mots qu'ils connaissent, formés sur ce radical, ou des expressions avec le mot foi. Le professeur complète la liste et nous l'expliquons.
Se fier à : faire confiance à. Ex : je me fie à toi pour nous sortir de là.
Digne de foi : en qui ou en quoi l’on peut avoir confiance. Ex : cette histoire est digne de foi.
Jurer sa foi : promettre d’être fidèle à sa parole.
Foi d’honnête homme : c’est une expression utilisée pour promettre quelque chose, qui engage la parole d’honneur. La Fontaine la détourne : « Je vous paierai, soyez tranquille, avant l’Oût, foi d’animal. »
Violer sa foi : manquer à la parole donnée, trahir sa parole. On est alors perfide. Par extension, une personne perfide est une personne en qui on ne peut avoir confiance parce qu’elle fait le mal en cachette.
Un être sans foi ni loi : une personne qui ne croit en rien, qui ne respecte rien.
Une personne de mauvais foi n’est pas sincère dans ce qu’elle dit, elle cherche à tromper l’autre dans ses paroles. Au contraire, une personne de bonne foi est honnête, sincère.
Un féal est un vassal, c’est-à-dire une personne qui a juré fidélité à un seigneur.
Se défier de qqn ou se méfier, c’est ne pas faire confiance.
Lancer un défi à quelqu’un, c’est le contraindre à prouver sa bonne foi.
On peut faire des confidences à qqn en qui on a confiance, c’est-à-dire lui confier des pensées intimes, secrètes. La personne à qui on se confie est alors notre confident.
4. Les leçons thématiques.
Pendant une heure, on ne fait que ça : du vocabulaire, autour d'un thème. Travail sur des champs lexicaux et exercices de réemploi.
Concrètement, on part d’un texte ou d’une image, on relève un champ lexical, on sort le(s) dictionnaire(s) et on complète : synonymes, antonymes, mots de la même famille...
Ensuite, on manipule les mots pour affiner la compréhension de leur sens, de leur emploi, et des nuances qu’il y a entre eux.
Avantage : permet de combler les lacunes des élèves dans un domaine particulier et de les préparer à un travail d’écriture mobilisant ce domaine (expression des émotions, des sensations, etc.)
Inconvénient : il faut cibler les mots à retenir en priorité et beaucoup réviser par la suite pour assurer la fixation du vocabulaire, sinon, gare à l’indigestion.
5. Travail en lien avec l’écriture
Le travail de vocabulaire est donné directement en lien avec un sujet de rédaction. Il vise à donner les outils linguistiques qui permettront la richesse lexicale mais aussi syntaxique (par la proposition de verbes expressifs) du travail. Il peut être enrichi par un travail grammatical (travail sur une structure dont on exigera le réemploi dans le devoir).
Avantages :
- La perspective de l’utilisation immédiate du vocabulaire est stimulante pour l’élève.
- L’emploi immédiat d’une partie de ce vocabulaire dans un travail personnel d’expression aide grandement à sa mémorisation.
- Le bénéfice pour l’expression est immédiat. Ce travail donne du sens à tous les autres exercices de vocabulaire, parfois plus ingrats mais nécessaires, comme celui sur le dictionnaire.
6. Mots croisés
Ce travail se prête davantage à des révisions qu’à la découverte de mots nouveaux mais, par sa forme ludique, il séduit beaucoup les élèves.
- V.MarchaisEmpereur
TYPOLOGIE DES EXERCICES POSSIBLES POUR LES REVISION
CLASSER
1. Classez les périodes historiques suivantes de la plus ancienne à la plus récente :
Age classique – Antiquité – Epoque contemporaine – Moyen-âge – Préhistoire – Renaissance – Temps modernes.
2. Classez les expressions suivantes selon qu’elles désignent le présent, le passé ou l’avenir puis employez dans une phrase celles
qui sont soulignées.
Actuellement – autrefois – bientôt – d’antan – désormais – dorénavant – jadis – maintenant – naguère – récemment.
ASSOCIER
Ancestral – diurne – estival – hivernal – matinal – médiéval – nocturne – printanier – séculaire – vespéral.
3. Associez chaque mot à son contraire :
Antérieur ; précéder ; permanent ; bref.
Long – postérieur – provisoire – succéder
DÉFINIR
ANALYSER
6. Expliquez le sens des mots suivants en analysant leur formation à chaque fois quec’est possible.
a) Qui appelle-t-on : les aïeux ; les ancêtres ; nos contemporains ; des descendants ; un prédécesseur ; un successeur ?
b) Qu’est-ce que la postérité ? Une gloire posthume ?
c) Les mythes remontent à des temps immémoriaux : Que signifie immémoriaux ?
FORMER DES MOTS
7. Formez des adverbes à partir des adjectifs suivants. Vérifiez dans le dictionnaire le sens de ces adjectifs et l’orthographe des adverbes.
Périodique ; ultérieur ; long ; récent ; constant ; précédent ;
8. Le préfixe mé- est une déformation de mal.
a) Simplement en analysant sa formation, donnez le sens de « méconnu ».
b) Trouvez d'autres mots commençant par mé- correspondant aux définitions suivantes : erreur due à une chose mal comprise - aventure qui se finit mal – mauvaise entente entre deux personnes – dire du mal de quelqu'un – pas content, pas satisfait – mauvaise action – mauvaise estime.
EMPLOYER
9. Faites une phrase avec chacun des adverbes quevous avez formés dans l’exercice précédent.
CORRIGER
11. “Aujourd’hui”, “demain”, “la semaine prochaine” ne peuvent être employés que dans les dialogues, pas dans les récits. Recopiez les phrases suivantes en remplaçant les mots soulignés par l’expression qui convient.
a) Il l’avait rencontrée aujourd’hui et voulait l’épouser dès demain.
b) C’était l’homme qu’il avait vu la semaine dernière.
c) Aujourd’hui, Robin était bien sombre : il ne pouvait s’empêcher de penser aux événements d’hier.
d) Il lui donna rendez-vous dans trois jours.
e) Par chance, un bateau partait après-demain.
f) Le mariage fut repoussé au mois prochain.
COMPLÉTER
12. Complétez les phrases avec un des mots suivants : bicentenaire – bimensuel - bimestriel - hebdomadaire – périodes -quotidienne – solstice – trimestre.
L’année
scolaire est divisée en … - Le journal télévisé de 20 heures est une émission … - Un journal qui paraît toutes les semaines est un … - Ce magazine paraît tous les deux mois : c’est un … ; celui-là paraît tous les quinze jours : c’est un … - Le 24 décembre, c’est le … d’hiver. - En 1989, on a fêté le … de la Révolution française. - La Terre a connu plusieurs … glaciaires.
RETROUVER DES MOTS DANS UN TEXTE :
ENRICHISSEMENT D’UN CORPUS A L’AIDE DU DICTIONNAIRE
MOTS CROISES
CLASSER
1. Classez les périodes historiques suivantes de la plus ancienne à la plus récente :
Age classique – Antiquité – Epoque contemporaine – Moyen-âge – Préhistoire – Renaissance – Temps modernes.
2. Classez les expressions suivantes selon qu’elles désignent le présent, le passé ou l’avenir puis employez dans une phrase celles
qui sont soulignées.
Actuellement – autrefois – bientôt – d’antan – désormais – dorénavant – jadis – maintenant – naguère – récemment.
ASSOCIER
- Retrouvez quel l’adjectif correspond à chaque expression :
Ancestral – diurne – estival – hivernal – matinal – médiéval – nocturne – printanier – séculaire – vespéral.
3. Associez chaque mot à son contraire :
Antérieur ; précéder ; permanent ; bref.
Long – postérieur – provisoire – succéder
- Associez chacun des mots suivants à sa définition.
DÉFINIR
- Quel moment de la journée désignent les mots suivants ?
ANALYSER
6. Expliquez le sens des mots suivants en analysant leur formation à chaque fois quec’est possible.
a) Qui appelle-t-on : les aïeux ; les ancêtres ; nos contemporains ; des descendants ; un prédécesseur ; un successeur ?
b) Qu’est-ce que la postérité ? Une gloire posthume ?
c) Les mythes remontent à des temps immémoriaux : Que signifie immémoriaux ?
FORMER DES MOTS
7. Formez des adverbes à partir des adjectifs suivants. Vérifiez dans le dictionnaire le sens de ces adjectifs et l’orthographe des adverbes.
Périodique ; ultérieur ; long ; récent ; constant ; précédent ;
8. Le préfixe mé- est une déformation de mal.
a) Simplement en analysant sa formation, donnez le sens de « méconnu ».
b) Trouvez d'autres mots commençant par mé- correspondant aux définitions suivantes : erreur due à une chose mal comprise - aventure qui se finit mal – mauvaise entente entre deux personnes – dire du mal de quelqu'un – pas content, pas satisfait – mauvaise action – mauvaise estime.
EMPLOYER
9. Faites une phrase avec chacun des adverbes quevous avez formés dans l’exercice précédent.
- Employez chacun des verbes suivants dans une phrase de votre invention : affliger – navrer – accabler – assombrir
– se languir.
CORRIGER
11. “Aujourd’hui”, “demain”, “la semaine prochaine” ne peuvent être employés que dans les dialogues, pas dans les récits. Recopiez les phrases suivantes en remplaçant les mots soulignés par l’expression qui convient.
a) Il l’avait rencontrée aujourd’hui et voulait l’épouser dès demain.
b) C’était l’homme qu’il avait vu la semaine dernière.
c) Aujourd’hui, Robin était bien sombre : il ne pouvait s’empêcher de penser aux événements d’hier.
d) Il lui donna rendez-vous dans trois jours.
e) Par chance, un bateau partait après-demain.
f) Le mariage fut repoussé au mois prochain.
COMPLÉTER
12. Complétez les phrases avec un des mots suivants : bicentenaire – bimensuel - bimestriel - hebdomadaire – périodes -quotidienne – solstice – trimestre.
L’année
scolaire est divisée en … - Le journal télévisé de 20 heures est une émission … - Un journal qui paraît toutes les semaines est un … - Ce magazine paraît tous les deux mois : c’est un … ; celui-là paraît tous les quinze jours : c’est un … - Le 24 décembre, c’est le … d’hiver. - En 1989, on a fêté le … de la Révolution française. - La Terre a connu plusieurs … glaciaires.
RETROUVER DES MOTS DANS UN TEXTE :
- a) Retrouvez dans l’extrait de L'Odyssée tous les termes relatifs à l'armement.
- Trouvez dans le texte un équivalent dans la langue soutenue des mots suivants : craindre – mortel – brouter – caverne – boisson – habitation – invité – enlever – bateau – chagrin – hypocrites – force – cadeau.
ENRICHISSEMENT D’UN CORPUS A L’AIDE DU DICTIONNAIRE
- L’épopée se caractérise par le choix de mots forts. Pour chacun des mots suivants, proposez un ou plusieurs mots de sens proche, mais plus fort. Ex : peur. → terreur, épouvante. Pour ce travail, vous pouvez utiliser un dictionnaire analogique.
MOTS CROISES
- V.MarchaisEmpereur
Travail en lien avec l’écriture
Sujet n°1 : après l’étude de l’histoire de Narcisse dans les Métamorphoses d’Ovide, il s’agit de l’écriture d’un cadre idyllique à l’imitation de celui décrit par Ovide.
a) Préparation
1. Associez les noms de gauches et les adjectifs de droite sans oublier de faire les accords nécessaires. Ex : l'ombre fraîche.
2. Que peut faire l'eau ? l'ombre ? les feuilles ? le vent ? la lumière ? les arbres ? l'herbe ? les fleurs ? Pour répondre, faites une phrase par question en utilisant les verbes suivants :
bercer ; bruire ; chanter ; chatoyer ; courir ; danser ; onduler ; s'étirer.
b) Rédaction :
En dix à quinze lignes, décrivez un décor enchanteur. Utilisez les mots de l'exercice précédent, notamment les verbes, pour éviter être et avoir.
Sujet n°2 : après l’étude du récit du déluge, les élèves doivent imaginer ce qui se serait passé si les dieux avaient détruit la Terre par le feu et non par l’eau.
a) préparation
1. Faites un phrase avec chacun des mots suivants : flamme - étincelle - braise - brasier.
2. Employez chacun des verbes suivant dans des phrases qui auront pour sujet "des flammes" : bondir - s'élever - crépiter - dévorer - lécher- ravager - couver - embraser - jaillir.
Développez chaque phrase à l’aide de compléments circonstanciels.
3. "L'un cherche un asile sur un roc escarpé, l'autre se jette dans un esquif, et promène la rame où naguère il avait conduit la charrue ; celui-ci navigue sur les moissons, ou sur des toits submergés ; celui-là trouve des poissons sur le faîte des ormeaux ; un autre jette l'ancre qui s'arrête dans une prairie."
Sur le même modèle, décrivez en trois phrases la réaction des hommes face aux flammes : L'un... l'autre... ; celui-ci... celui-là... ; un autre...
b) rédaction
Vous respecterez le plan suivant :
§1 : Zeus lance des flammes sur la Terre: comment fait-il ? A quels autres dieux fait-il appel ? Quel est le rôle de chacun ?
§2 : Le feu se répand sur la terre : comme Ovide le fait avec l’eau, pour décrire l’expansion du feu, utilisez des verbes d’actions (cf. ex 2) ;
§3 : La terre est livrée aux flammes : donnez de nombreux détails sur ce que l’on peut voir, entendre ou sentir.
Sujet narratif faisant suite à une étude de L’Odyssée.
Dans un autre épisode de L'Odyssée, Ulysse affronte les Sirènes. Imaginez et racontez cet épisode.
I. Se documenter sur le sujet :
Cherchez dans un dictionnaire de la mythologie : qui étaient les Sirènes ? Qu'est-ce qui les rendait dangereuses ? Comment se représentait-on les sirènes dans la Grèce antique ? Et ensuite ? Laquelle de ces représentations allez-vous choisir ?
II. Soignez votre expression.
A) « Là séjournait un homme de taille prodigieuse : il vivait à l'écart et ne connaissait pas la justice. C'était un monstre prodigieux, qui ne ressemblait pas à un homme mangeur de pain, mais au sommet boisé d'une haute montagne. »
Sur le même modèle, faites une rapide description des sirènes mettant en valeur leur beauté ou leur monstruosité : Là étaient rassemblées des femmes… : elles vivaient… C’étaient des créatures…, qui ne ressemblaient pas à…, mais…
Herbert DRAPER, Ulysse et les Sirènes, Huile sur toile, 1909, Galerie Ferens de Kingston.
B) Voici une série de verbes : employez-en dix dans des phrases en rapport avec le sujet. Vous pouvez vous appuyer sur les images.
Se ruer – agripper – tournoyer – se tordre – jaillir – bouillonner – se hisser – plonger – assaillir – s’effondrer – se tendre – se raidir – onduler – fondre sur – lacérer – percer – repousser – heurter – sombrer – saisir – percer – déchirer – arracher.
I. Organisez votre récit.
Paragraphe 1 : Ulysse et ses compagnons aperçoivent les sirènes. Comment réagissent-ils ? Insérez ici votre description.
Paragraphe 2 : Les sirènes attaquent : comment ? Quel sort les sirènes réservent-elles à leurs victimes ? Racontez en détail et soulignez leur
cruauté par des comparaisons.
Paragraphe 3 : Ulysse vainc les sirènes. Comment ? Est-ce par force ou par ruse ? Un dieu lui vient-il en aide ? Si oui, lequel, et comment ?
Vous raconterez cet épisode au passé en réutilisant autant que possible le langage fort propre à l'épopée. N'hésitez pas à réemployer les épithètes homériques et les répétitions de phrases. Vous pouvez même en inventer.
Sujet n°1 : après l’étude de l’histoire de Narcisse dans les Métamorphoses d’Ovide, il s’agit de l’écriture d’un cadre idyllique à l’imitation de celui décrit par Ovide.
a) Préparation
1. Associez les noms de gauches et les adjectifs de droite sans oublier de faire les accords nécessaires. Ex : l'ombre fraîche.
ombre ; onde ; air ; arbres ; feuilles ; lumière ; herbe ; fleurs | chatoyant ; frais ; limpide ; luisant ; majestueux ; odorant ; pur ; translucide ; |
2. Que peut faire l'eau ? l'ombre ? les feuilles ? le vent ? la lumière ? les arbres ? l'herbe ? les fleurs ? Pour répondre, faites une phrase par question en utilisant les verbes suivants :
bercer ; bruire ; chanter ; chatoyer ; courir ; danser ; onduler ; s'étirer.
b) Rédaction :
En dix à quinze lignes, décrivez un décor enchanteur. Utilisez les mots de l'exercice précédent, notamment les verbes, pour éviter être et avoir.
Sujet n°2 : après l’étude du récit du déluge, les élèves doivent imaginer ce qui se serait passé si les dieux avaient détruit la Terre par le feu et non par l’eau.
a) préparation
1. Faites un phrase avec chacun des mots suivants : flamme - étincelle - braise - brasier.
2. Employez chacun des verbes suivant dans des phrases qui auront pour sujet "des flammes" : bondir - s'élever - crépiter - dévorer - lécher- ravager - couver - embraser - jaillir.
Développez chaque phrase à l’aide de compléments circonstanciels.
3. "L'un cherche un asile sur un roc escarpé, l'autre se jette dans un esquif, et promène la rame où naguère il avait conduit la charrue ; celui-ci navigue sur les moissons, ou sur des toits submergés ; celui-là trouve des poissons sur le faîte des ormeaux ; un autre jette l'ancre qui s'arrête dans une prairie."
Sur le même modèle, décrivez en trois phrases la réaction des hommes face aux flammes : L'un... l'autre... ; celui-ci... celui-là... ; un autre...
b) rédaction
Vous respecterez le plan suivant :
§1 : Zeus lance des flammes sur la Terre: comment fait-il ? A quels autres dieux fait-il appel ? Quel est le rôle de chacun ?
§2 : Le feu se répand sur la terre : comme Ovide le fait avec l’eau, pour décrire l’expansion du feu, utilisez des verbes d’actions (cf. ex 2) ;
§3 : La terre est livrée aux flammes : donnez de nombreux détails sur ce que l’on peut voir, entendre ou sentir.
Sujet narratif faisant suite à une étude de L’Odyssée.
Dans un autre épisode de L'Odyssée, Ulysse affronte les Sirènes. Imaginez et racontez cet épisode.
I. Se documenter sur le sujet :
Cherchez dans un dictionnaire de la mythologie : qui étaient les Sirènes ? Qu'est-ce qui les rendait dangereuses ? Comment se représentait-on les sirènes dans la Grèce antique ? Et ensuite ? Laquelle de ces représentations allez-vous choisir ?
II. Soignez votre expression.
A) « Là séjournait un homme de taille prodigieuse : il vivait à l'écart et ne connaissait pas la justice. C'était un monstre prodigieux, qui ne ressemblait pas à un homme mangeur de pain, mais au sommet boisé d'une haute montagne. »
Sur le même modèle, faites une rapide description des sirènes mettant en valeur leur beauté ou leur monstruosité : Là étaient rassemblées des femmes… : elles vivaient… C’étaient des créatures…, qui ne ressemblaient pas à…, mais…
Herbert DRAPER, Ulysse et les Sirènes, Huile sur toile, 1909, Galerie Ferens de Kingston.
B) Voici une série de verbes : employez-en dix dans des phrases en rapport avec le sujet. Vous pouvez vous appuyer sur les images.
Se ruer – agripper – tournoyer – se tordre – jaillir – bouillonner – se hisser – plonger – assaillir – s’effondrer – se tendre – se raidir – onduler – fondre sur – lacérer – percer – repousser – heurter – sombrer – saisir – percer – déchirer – arracher.
I. Organisez votre récit.
Paragraphe 1 : Ulysse et ses compagnons aperçoivent les sirènes. Comment réagissent-ils ? Insérez ici votre description.
Paragraphe 2 : Les sirènes attaquent : comment ? Quel sort les sirènes réservent-elles à leurs victimes ? Racontez en détail et soulignez leur
cruauté par des comparaisons.
Paragraphe 3 : Ulysse vainc les sirènes. Comment ? Est-ce par force ou par ruse ? Un dieu lui vient-il en aide ? Si oui, lequel, et comment ?
Vous raconterez cet épisode au passé en réutilisant autant que possible le langage fort propre à l'épopée. N'hésitez pas à réemployer les épithètes homériques et les répétitions de phrases. Vous pouvez même en inventer.
- V.MarchaisEmpereur
Exemple de leçon thématique
Vocabulaire des sensations
Pour percevoir le monde, nous utilisons cinq sens : la vue, le toucher, l’ouïe, l’odorat, le goût.
I. La vue
1. Voici des verbes qui expriment le fait de regarder, employez-les au présent dans les phrases suivantes, en tenant compte de leurs nuances de sens :
Examiner, observer, guetter, contempler, épier
1) Je .... avec impatience l’arrivée de mes amis.
2) Le médecin ... attentivement le patient afin d’établir son diagnostique.
3) Il pressa le pas et se retourna plusieurs fois, car il se sentait ... .
4) L’astronome ... les étoiles avec une lunette puissante.
5) Arrivés au sommet, nous ... avec émerveillement
le paysage qui s’offre à nous.
2. Voici trois adjectifs qui évoquent la blancheur, employez-les chacun dans une phrase qui mettra en évidence les nuances de sens : Pâle, livide, immaculé.
3. blanchâtre : quel nuance de sens apporte le suffixe -âtre ?
4. Voici des mots pour dire la lumière et avec lesquels vous compléterez les phrases
suivantes : Lueur, clarté, pourpre, laiteux, ardent, miroiter.
1) La nuit était douce et la lune nous enveloppait de sa lumière ... .
2) Il écrivit sa lettre à la ... tremblotante d’une bougie.
3) La route tremblait sous la lumière... du soleil.
4) La première étoile apparut dans la lumière ... du couchant.
5) mille petits soleils ... à la surface de l’eau.
II. Le toucher.
III. L’ouïe
Employez chacun de ces mots dans une phrase de votre composition.
1) Le vent ... entre les tuiles mal jointes du toit.
2) Allongé au fond de la barque, j’écoute l’eau ... contre les planches.
3) De l’autre côté des montagnes, l’orage se mit à ... .
4) Lorsque l’ascenseur parvint au cinquième étage, une petite sonnette ... .
5) La flamme étouffée s’efforçait de renaître et bientôt le feu ... .
6) Au fond de ce couloir, sa voix ... d’une étrange manière.
IV. L’odorat et le goût
- qui sent mauvais.
- qui n’a pas d’odeur.
Vocabulaire des sensations
Pour percevoir le monde, nous utilisons cinq sens : la vue, le toucher, l’ouïe, l’odorat, le goût.
I. La vue
1. Voici des verbes qui expriment le fait de regarder, employez-les au présent dans les phrases suivantes, en tenant compte de leurs nuances de sens :
Examiner, observer, guetter, contempler, épier
1) Je .... avec impatience l’arrivée de mes amis.
2) Le médecin ... attentivement le patient afin d’établir son diagnostique.
3) Il pressa le pas et se retourna plusieurs fois, car il se sentait ... .
4) L’astronome ... les étoiles avec une lunette puissante.
5) Arrivés au sommet, nous ... avec émerveillement
le paysage qui s’offre à nous.
2. Voici trois adjectifs qui évoquent la blancheur, employez-les chacun dans une phrase qui mettra en évidence les nuances de sens : Pâle, livide, immaculé.
3. blanchâtre : quel nuance de sens apporte le suffixe -âtre ?
4. Voici des mots pour dire la lumière et avec lesquels vous compléterez les phrases
suivantes : Lueur, clarté, pourpre, laiteux, ardent, miroiter.
1) La nuit était douce et la lune nous enveloppait de sa lumière ... .
2) Il écrivit sa lettre à la ... tremblotante d’une bougie.
3) La route tremblait sous la lumière... du soleil.
4) La première étoile apparut dans la lumière ... du couchant.
5) mille petits soleils ... à la surface de l’eau.
II. Le toucher.
- Regroupez
ensemble les antonymes.
lisse | brûlant |
frêle | rêche |
satiné | dur |
rigide | rugueux |
moelleux | solide |
glacial | souple |
- Associezà chaque verbe le bon sujet.
le vent | caresse |
le froid | accable |
la brise | darde ses rayons |
la canicule | mord |
le soleil | cingle |
III. L’ouïe
- Voici des noms pour dire les bruits, classez-les en deux colonnes : bruits faibles/ bruits forts.
froissement | sonnette grêle |
fracas | tonnerre |
tintement | son cristallin |
murmure | chuchotement |
tapage | souffle |
tintamarre | brouhaha |
Employez chacun de ces mots dans une phrase de votre composition.
- Voici une liste de verbes pour dire les bruits. Employez-les dans les phrases suivantes.
1) Le vent ... entre les tuiles mal jointes du toit.
2) Allongé au fond de la barque, j’écoute l’eau ... contre les planches.
3) De l’autre côté des montagnes, l’orage se mit à ... .
4) Lorsque l’ascenseur parvint au cinquième étage, une petite sonnette ... .
5) La flamme étouffée s’efforçait de renaître et bientôt le feu ... .
6) Au fond de ce couloir, sa voix ... d’une étrange manière.
- Classez les verbes suivants en trois séries selon qu’ils indiquent a) un bruit qui
augmente, b) un bruit qui dure, c) un bruit qui diminue ou s’achève.
IV. L’odorat et le goût
- Rapprochez chaque expression de la colonne a) de l’adjectif convenable de la colonne b)
a) | b) |
un plat non salé | acide |
le vieux beurre | suave |
le citron | âcre |
la fumée | amères |
le parfum d’une rose | fade |
les endives | rance |
- Groupez les expressions synonymes :
entêtant | reconnaître |
savoureux | se régaler |
fétide | enivrant |
se délecter | répandre |
discerner | nauséabond |
exhaler | délicieux |
- Trouvez trois mots de la famille d’odeur qui répondent aux définitions suivantes :
- qui sent mauvais.
- qui n’a pas d’odeur.
- Trouvez un adjectif de la même famille que –saveur- et qui sert à qualifier un aliment sans goût.
| Observez cette peinture d’Arcimboldo intitulé « The Water », l’eau. Décrivez le personnage que vous voyez, en employant le vocabulaire des cinq sens de manière à insister sur vos sensations face à cette créature. |
- ThalieGrand sage
Je suis très intéressée également par votre travail car je coince aussi pour l'étude du vocabulaire. Je n'arrive pas à m'y tenir, quand je suis une démarche précise, cela marche très bien mais ce n'est pas suivi et organisé sur toute une année scolaire.
En début d'année avec mes 6e et le TDL nous avons étudié des poèmes, évoqué le vocabulaire des différents moments de la journée et lors de l'étude de Demain, dès l'aube nous avons fait le petit exercice d'écriture proposé par Véronique et cela a très bien marché car j'ai accentué le travail sur le vocabulaire. Mais, je ne suis pas assez rigoureuse pour suivre ce travail, je m'éparpille.
J'ai fait un stage très intéressant l'an dernier sur l'étude du vocabulaire, les formatrices travaillaient avec le Dictionnaire du français usuel de J. Picoche. Ce dictionnaire est très intéressant car les entrées autour de mots-phares fonctionnent par réseau de mots :
Par ex. l'entrée autour de BON fonctionne avec son antonyme MAUVAIS. Ensuite, l'auteur tisse tous les réseaux de mots et d'expressions liés aux deux entrées.
Les collègues avaient bâti des fiches très efficaces car leur idée était de faire des fiches non pas de liste de mots mais elles écrivaient quasiment un texte qui reprenait tous les mots intéressants selon les niveaux et les thèmes abordés. Les élèves envisageaient donc ces nouveaux mots dans des phrases et dans une fiche structurée déjà en texte. Le travail était très novateur, je n'ai pas le temps de développer mais je vous donne le lien car leur riche travail a été publié pour les 6e et les 5e.
http://www.lettres.ac-aix-marseille.fr/college/langue/lexique/lexique08.html
En début d'année avec mes 6e et le TDL nous avons étudié des poèmes, évoqué le vocabulaire des différents moments de la journée et lors de l'étude de Demain, dès l'aube nous avons fait le petit exercice d'écriture proposé par Véronique et cela a très bien marché car j'ai accentué le travail sur le vocabulaire. Mais, je ne suis pas assez rigoureuse pour suivre ce travail, je m'éparpille.
J'ai fait un stage très intéressant l'an dernier sur l'étude du vocabulaire, les formatrices travaillaient avec le Dictionnaire du français usuel de J. Picoche. Ce dictionnaire est très intéressant car les entrées autour de mots-phares fonctionnent par réseau de mots :
Par ex. l'entrée autour de BON fonctionne avec son antonyme MAUVAIS. Ensuite, l'auteur tisse tous les réseaux de mots et d'expressions liés aux deux entrées.
Les collègues avaient bâti des fiches très efficaces car leur idée était de faire des fiches non pas de liste de mots mais elles écrivaient quasiment un texte qui reprenait tous les mots intéressants selon les niveaux et les thèmes abordés. Les élèves envisageaient donc ces nouveaux mots dans des phrases et dans une fiche structurée déjà en texte. Le travail était très novateur, je n'ai pas le temps de développer mais je vous donne le lien car leur riche travail a été publié pour les 6e et les 5e.
http://www.lettres.ac-aix-marseille.fr/college/langue/lexique/lexique08.html
- L'enseignement du français en collège/lycée : premiers pas, ressources, système
- Actes des séminaires interacadémiques sur les nvx progr. d'enseignement du français au collège
- Enquête internationale : place de la théorie du récit dans l'enseignement du français (Collège)
- Séance de vocabulaire - français 5e
- [Français 3e] : Vocabulaire de la mémoire et du souvenir
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum