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- JohnMédiateur
Le Tribunal de grande instance de Montpellier a donné raison aux parents d'un petit garçon, violenté pendant plusieurs mois par ses camarades, en reconnaissant une «faute de surveillance» de la part de la directrice de l'école.
Harcelé par ses camarades, il avait tenté d'alerter ses enseignants. En vain. Après plus de trois ans de procédure, un jeune garçon vient d'être reconnu en tant que victime par le Tribunal de grande instance de Montpellier. Ce dernier a condamné l'Etat à indemniser l'enfant, régulièrement violenté dans une école primaire situé à Beaulieu, dans l'Hérault.
Les parents du jeune garçon reprochaient à plusieurs professeurs leur inaction et le tribunal vient de leur donner raison, selon le quotidien Midi Libre, qui a révélé l'information. Dans un jugement rendu le 9 février, il reconnaît «les violences tant physiques que morales» subies par l'élève et une «faute de surveillance et de précaution» de la part de la directrice de l'établissement. Le juge a donc condamné son employeur, l'Etat, représenté en l'occurrence par le préfet de l'Hérault, à verser 3.000 euros de dommages-intérêts à la victime et 800 euros à ses parents, au titre des frais de justice. La responsabilité d'un instituteur a en revanche été écartée.
Les faits remontent à l'année scolaire 2007-2008 lorsque l'enfant était en classe de CM1. Après des mois de silence et un changement radical de comportement, il avait avoué à ses parents subir des violences et des humiliations récurrentes de la part de quatre de ses camarades. Il avait notamment évoqué un jeu, au cours duquel il devait traverser en force une barrière humaine formée par ses camarades de classe entre deux arbres. Objectif: ne pas se faire attraper, ni se faire plaquer au sol. «C'est un ‘jeu' de virilité au sens violent du terme, car celui qui ne passe pas est mis au ban. On lui tape dessus, car ce n'est pas un homme», a expliqué jeudi l'avocat de la famille, Me Christophe Grau. Selon ce dernier, le jugement du tribunal constitue une première, l'Etat n'ayant jamais été condamné pour défaut de surveillance dans une affaire de jeux d'enfants.
Un mois pour faire appel
Très perturbé et décrit comme «faible» par ses camarades, le garçon avait progressivement vu ses résultats scolaires baisser, jusqu'à changer d'école. Avant d'assigner l'Etat au civil en 2010, ses parents avaient tout d'abord porté plainte à la gendarmerie. Mais la procédure n'avait pas abouti sur le plan pénal, le parquet ayant classé sans suite la plainte.
L'Etat dispose maintenant d'un mois pour interjeter un éventuel appel. Les parents du garçon, aujourd'hui âgé de onze ans, se sont dit soulagés par ce jugement, espérant que leur fils ira dorénavant mieux.
Ce n'est pas la première fois que l'Etat est condamné pour «faute de surveillance» de la part du personnel enseignant d'une école. Dans une précédente affaire jugé en mars 2003, les conséquences avaient toutefois été plus grave, un enfant de dix ans étant décédé après s'être pendu à l'essuie-main des toilettes de son établissement. Le tribunal de grande instance de Lyon, jugeant que l'institutrice avait «manqué à son obligation de surveillance», avait condamné l'Etat à verser 45 000 euros à la famille de la victime.
Harcelé par ses camarades, il avait tenté d'alerter ses enseignants. En vain. Après plus de trois ans de procédure, un jeune garçon vient d'être reconnu en tant que victime par le Tribunal de grande instance de Montpellier. Ce dernier a condamné l'Etat à indemniser l'enfant, régulièrement violenté dans une école primaire situé à Beaulieu, dans l'Hérault.
Les parents du jeune garçon reprochaient à plusieurs professeurs leur inaction et le tribunal vient de leur donner raison, selon le quotidien Midi Libre, qui a révélé l'information. Dans un jugement rendu le 9 février, il reconnaît «les violences tant physiques que morales» subies par l'élève et une «faute de surveillance et de précaution» de la part de la directrice de l'établissement. Le juge a donc condamné son employeur, l'Etat, représenté en l'occurrence par le préfet de l'Hérault, à verser 3.000 euros de dommages-intérêts à la victime et 800 euros à ses parents, au titre des frais de justice. La responsabilité d'un instituteur a en revanche été écartée.
Les faits remontent à l'année scolaire 2007-2008 lorsque l'enfant était en classe de CM1. Après des mois de silence et un changement radical de comportement, il avait avoué à ses parents subir des violences et des humiliations récurrentes de la part de quatre de ses camarades. Il avait notamment évoqué un jeu, au cours duquel il devait traverser en force une barrière humaine formée par ses camarades de classe entre deux arbres. Objectif: ne pas se faire attraper, ni se faire plaquer au sol. «C'est un ‘jeu' de virilité au sens violent du terme, car celui qui ne passe pas est mis au ban. On lui tape dessus, car ce n'est pas un homme», a expliqué jeudi l'avocat de la famille, Me Christophe Grau. Selon ce dernier, le jugement du tribunal constitue une première, l'Etat n'ayant jamais été condamné pour défaut de surveillance dans une affaire de jeux d'enfants.
Un mois pour faire appel
Très perturbé et décrit comme «faible» par ses camarades, le garçon avait progressivement vu ses résultats scolaires baisser, jusqu'à changer d'école. Avant d'assigner l'Etat au civil en 2010, ses parents avaient tout d'abord porté plainte à la gendarmerie. Mais la procédure n'avait pas abouti sur le plan pénal, le parquet ayant classé sans suite la plainte.
L'Etat dispose maintenant d'un mois pour interjeter un éventuel appel. Les parents du garçon, aujourd'hui âgé de onze ans, se sont dit soulagés par ce jugement, espérant que leur fils ira dorénavant mieux.
Ce n'est pas la première fois que l'Etat est condamné pour «faute de surveillance» de la part du personnel enseignant d'une école. Dans une précédente affaire jugé en mars 2003, les conséquences avaient toutefois été plus grave, un enfant de dix ans étant décédé après s'être pendu à l'essuie-main des toilettes de son établissement. Le tribunal de grande instance de Lyon, jugeant que l'institutrice avait «manqué à son obligation de surveillance», avait condamné l'Etat à verser 45 000 euros à la famille de la victime.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- frankensteinVénérable
Personnellement, ça me parait impossible que des parents en arrivent à une telle extrémité sans que rien n'ait été fait à l'école...Je sais pas, un élève "harcelé" plusieurs fois , on le remarque...
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Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- JohnMédiateur
Mouhahahahaha !
Frankenstein, tu es comique ce soir !
Au passage, je remarque qu'une famille a eu 45 000 euros pour la mort d'un enfant, tandis que Bernard Tapie a obtenu 400 millions d'euros suite à son conflit avec le Crédit Lyonnais : 45 millions de préjudice moral, 240 millions de préjudice matériel pour ses holdings, 92 millions d'intérêt de retard et 13 millions de frais de procédure.
Frankenstein, tu es comique ce soir !
Au passage, je remarque qu'une famille a eu 45 000 euros pour la mort d'un enfant, tandis que Bernard Tapie a obtenu 400 millions d'euros suite à son conflit avec le Crédit Lyonnais : 45 millions de préjudice moral, 240 millions de préjudice matériel pour ses holdings, 92 millions d'intérêt de retard et 13 millions de frais de procédure.
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- frankensteinVénérable
Ben, c'est sans le vouloir ! Pourquoi est-ce comique de s'étonner de cette histoire et du jugement ?John a écrit:Mouhahahahaha !
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- JohnMédiateur
Ben tu as l'air étonné d'apprendre qu'il y a des écoles où ça se tabasse dans la cour et où personne ne dit rien.
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- frankensteinVénérable
Ben ouais, du moins pour les écoles primaires ! Tous les enseignants assurent le"service" (à tour de rôle) et on intervient quand il y a bagarre...Si ça se reproduit, les protagonistes ont obligation de s'éviter dans la cour ou sinon ils restent assis...Ce que je veux dire, c'est qu'il me parait très curieux qu'il n'y ait pas eu de réactions des enseignants, surtout si l'élève et les parents se sont manifestés à plusieurs reprises...Après, je ne connais pas les détails exacts de l'histoire...John a écrit:Ben tu as l'air étonné d'apprendre qu'il y a des écoles où ça se tabasse dans la cour et où personne ne dit rien.
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- frankensteinVénérable
À l’école
« Le service de surveillance des enseignants commence dix minutes avant le début de la classe et se termine, exception faite de la pause méridienne [5], dix minutes après la fin des cours, au moment de la remise des enfants à leur famille ou aux personnes ayant la charge de l’accueil périscolaire », explique Jean-Claude Rolland.
Conseiller pédagogique de circonscription pour le 1er degré et responsable du réseau d’échanges de pratiques pédagogiques des écoles d’Epinay-sur-seine (EPPEE) [6], le professeur des écoles maître formateur ajoute : "de fait, la surveillance des temps de récréation est placée sous l’entière responsabilité des enseignants présents dans la cour conformément au tableau de service établi par le directeur en conseil des maîtres.
Bien sûr en cas d’absence d’un professeur ou d’une urgence quelconque, un atsem (agent territorial spécialisé des écoles maternelles, ndlr) peut être amené à surveiller momentanément la cour de récréation, voire à encadrer un groupe d’élèves lorsque la récréation a été pensée au préalable [7] mais sans jamais en porter la responsabilité« . Et Gilles Moindrot de se faire rassurant : »Dans le 1er degré, les enseignants ont une vraie culture de la sécurité. Le plus délicat pour eux est de concilier un certain laisser-faire et une vigilance de tous les instants".
http://www.sundep.org/spip.php?article82
« Le service de surveillance des enseignants commence dix minutes avant le début de la classe et se termine, exception faite de la pause méridienne [5], dix minutes après la fin des cours, au moment de la remise des enfants à leur famille ou aux personnes ayant la charge de l’accueil périscolaire », explique Jean-Claude Rolland.
Conseiller pédagogique de circonscription pour le 1er degré et responsable du réseau d’échanges de pratiques pédagogiques des écoles d’Epinay-sur-seine (EPPEE) [6], le professeur des écoles maître formateur ajoute : "de fait, la surveillance des temps de récréation est placée sous l’entière responsabilité des enseignants présents dans la cour conformément au tableau de service établi par le directeur en conseil des maîtres.
Bien sûr en cas d’absence d’un professeur ou d’une urgence quelconque, un atsem (agent territorial spécialisé des écoles maternelles, ndlr) peut être amené à surveiller momentanément la cour de récréation, voire à encadrer un groupe d’élèves lorsque la récréation a été pensée au préalable [7] mais sans jamais en porter la responsabilité« . Et Gilles Moindrot de se faire rassurant : »Dans le 1er degré, les enseignants ont une vraie culture de la sécurité. Le plus délicat pour eux est de concilier un certain laisser-faire et une vigilance de tous les instants".
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- frankensteinVénérable
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- Reine MargotDemi-dieu
le reportage semble dire que les instits ont été témoins de ces scènes, ou au moins étaient au courant, et n'ont rien fait. une barrière humaine dans une cour, ça se remarque quand même. et les instits ont laissé le gamin "faible", se débrouiller...là en effet je suis bien d'accord avec ce jugement.
Bon après, il faudrait la version des instits. mais je pense que c'est aux adultes d'intervenir dans ce genre de cas pour apprendre aux gamins que ce n'est pas la loi du plus fort qui prédomine. là ils cautionnaient cette loi du plus fort.
Bon après, il faudrait la version des instits. mais je pense que c'est aux adultes d'intervenir dans ce genre de cas pour apprendre aux gamins que ce n'est pas la loi du plus fort qui prédomine. là ils cautionnaient cette loi du plus fort.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- OdalisqFidèle du forum
Frankestein, les enfants ne sont pas assez surveillés dans les cours des écoles primaires, notamment sur le temps du midi, avant ou après le déjeuner, c'est un personnel municipal qui s'en occupe et il y aurait beaucoup de choses à redire! (je parle en tant que parent)
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"There is nothing like staying at home for real comfort." Jane Austen
- NasopiBon génie
Et moi, je me souviens très bien que, lorsque j'étais à l'école primaire, il y avait une malheureuse fille qui se faisait embêter par tout le monde à chaque récréation (bouc-émissaire) et jamais les adultes ne disaient rien...
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- JohnMédiateur
"Ah mais l'école est un lieu de socialisation et dans la société c'est pas facile non plus donc il faut apprendre à se défendre et si un enfant ne sait pas se défendre contre ses camarades comment pourra-t-il se défendre plus tard - il vaut mieux qu'il apprenne à se défendre par lui-même : il ne pourra pas y avoir toujours un adulte derrière lui car vous comprenez bla bla bla "Bon après, il faudrait la version des instits. mais je pense que c'est aux adultes d'intervenir dans ce genre de cas pour apprendre aux gamins que ce n'est pas la loi du plus fort qui prédomine. là ils cautionnaient cette loi du plus fort.
Et bim : jugement du tribunal
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Reine MargotDemi-dieu
je me souviens il y a 3 ans que dans le collège très calme où j'étais (campagne profonde), des sociologues de la fac étaient venus enquêter sur le "bullying": c'est à dire les phénomènes d'intimidation et de loi du plus fort, voire de violence, entre les gamins, et les profs étaient aussi interrogés sur leurs propres relations.
Eh bien nous fûmes étonnés de voir combien les plus jeunes, notamment les 6e, subissaient de violence au quotidien. En effet, les sociologues nous ont expliqué que dans les pays nordiques, on considère que les brimades infligées à des élèves "faibles" sont contraires à la démocratie, ils prennent les choses très au sérieux, et sanctionnent ces comportements.
Au contraire, dans les pays latins, comme le nôtre, on voit ces pratiques comme une chose normale, voire une initiation nécessaire ("ça lui fera la couenne") à la réalité de l'existence. Bien des adultes tolèrent que règne entre les enfants la loi du plus fort, tout en prétendant en faire des citoyens.
Eh bien nous fûmes étonnés de voir combien les plus jeunes, notamment les 6e, subissaient de violence au quotidien. En effet, les sociologues nous ont expliqué que dans les pays nordiques, on considère que les brimades infligées à des élèves "faibles" sont contraires à la démocratie, ils prennent les choses très au sérieux, et sanctionnent ces comportements.
Au contraire, dans les pays latins, comme le nôtre, on voit ces pratiques comme une chose normale, voire une initiation nécessaire ("ça lui fera la couenne") à la réalité de l'existence. Bien des adultes tolèrent que règne entre les enfants la loi du plus fort, tout en prétendant en faire des citoyens.
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La famille Bélier
- liliepingouinÉrudit
Il y a tous les faits que les adultes ne voient pas, parce que les gamins ne disent rien...
Auxquels s'ajoutent des tas d'adultes qui répondent "c'est pas mon problème", ou "débrouille-toi tout seul" quand un enfant vient se plaindre qu'un autre l'embête. Alors forcément après il ne dit plus rien.
Et je me rappelle qu'à l'école primaire on regardait qui surveillait la cour, parce qu'il y avait les instits dont on savait qu'ils règleraient le problème, et ceux qui ne nous écouteraient même pas.
Auxquels s'ajoutent des tas d'adultes qui répondent "c'est pas mon problème", ou "débrouille-toi tout seul" quand un enfant vient se plaindre qu'un autre l'embête. Alors forcément après il ne dit plus rien.
Et je me rappelle qu'à l'école primaire on regardait qui surveillait la cour, parce qu'il y avait les instits dont on savait qu'ils règleraient le problème, et ceux qui ne nous écouteraient même pas.
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- maharaNiveau 1
bonjour,
je suis enseignante au primaire et concernant la surveillance dans la cour, cela dépend, en effet, des lieux et des personnes. De plus, une même personne peut avoir un comportement différent en fonction de ses prises de conscience (au fil des années) mais aussi selon la composition de l'équipe enseignante et de l'influence du (de la) directeur(trice). Si on ajoute l'impact des interactions plus ou moins heureuses avec les parents... on peut comprendre que cela devient très compliqué et que la tendance est plus souvent au repli sur soi et au déni (stratégie du "il n'y a pas de problème puisque je n'arrive pas à concevoir qu'il puisse y avoir une solution").
Dans le cas du harcèlement scolaire, il y a un déni général des faits et, encore plus (on se demande comment ça peut être possible...) du ressenti de l'autre.
Il y a tant à dire...
je suis enseignante au primaire et concernant la surveillance dans la cour, cela dépend, en effet, des lieux et des personnes. De plus, une même personne peut avoir un comportement différent en fonction de ses prises de conscience (au fil des années) mais aussi selon la composition de l'équipe enseignante et de l'influence du (de la) directeur(trice). Si on ajoute l'impact des interactions plus ou moins heureuses avec les parents... on peut comprendre que cela devient très compliqué et que la tendance est plus souvent au repli sur soi et au déni (stratégie du "il n'y a pas de problème puisque je n'arrive pas à concevoir qu'il puisse y avoir une solution").
Dans le cas du harcèlement scolaire, il y a un déni général des faits et, encore plus (on se demande comment ça peut être possible...) du ressenti de l'autre.
Il y a tant à dire...
- FinrodExpert
Tiens ça me rappelle une fois où je me suis fait harceler à l'école primaire. Une récrée qui avait mal tourné (surtout pour moi)
J'ai fui en pleurant. A la fin j'ai crié de toute mes forces pour me défendre. (bah oui quoi, je savais pas me battre à 9 ans)
Les surveillantes ont réagi : elles m'ont engueulé... (ben oui, logique, je faisais trop de bruit)
C'était un peu le Zoo dans le collège où je suis allé après, mais au moins personne ne se faisait torturer psychologiquement (A part les profs bien entendu, mais ce n'était pas moi !).
EDIT: Bon j'ai tenté encore deux corrections orthographique mais c'est pas gagné.
J'ai fui en pleurant. A la fin j'ai crié de toute mes forces pour me défendre. (bah oui quoi, je savais pas me battre à 9 ans)
Les surveillantes ont réagi : elles m'ont engueulé... (ben oui, logique, je faisais trop de bruit)
C'était un peu le Zoo dans le collège où je suis allé après, mais au moins personne ne se faisait torturer psychologiquement (A part les profs bien entendu, mais ce n'était pas moi !).
EDIT: Bon j'ai tenté encore deux corrections orthographique mais c'est pas gagné.
- JohnMédiateur
Finrod, essaie de faire attention l'orthographe stp :-)
Ce n'est pas le premier message où il y a le problème.
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- maharaNiveau 1
D'ailleurs, lors de la récréation, c'est à celui qui viendra se plaindre en premier pour que l'autre se fasse réprimander. Ce n'est que lorsque l'on demande de les entendre tous et de trouver une solution de conciliation, que les comportements changent (mais ça prends du temps !)
- FinrodExpert
J'ai édité, mais bon, je suis que prof de maths et j'ai jamais été trop doué pour ça.
Un de mes mentors, professeur à l'université était bien pire d'ailleurs...
(enfin, dans le forum de maths où je suis Modo et où c'est moi (oui parce que je suis vexé ^^) qui réprimande les gens pour l'orthographe, on a aussi un vieux profs qui tient du génie et qui fait 10 fautes par lignes...
Mon pseudo est le même (math.forum)
Un de mes mentors, professeur à l'université était bien pire d'ailleurs...
(enfin, dans le forum de maths où je suis Modo et où c'est moi (oui parce que je suis vexé ^^) qui réprimande les gens pour l'orthographe, on a aussi un vieux profs qui tient du génie et qui fait 10 fautes par lignes...
Mon pseudo est le même (math.forum)
- frankensteinVénérable
Hé, hé , je savais bien qu'il y avait quelque chose de "curieux " dans cette histoire...
http://www.midilibre.com/articles/2011/02/17/A-LA-UNE-Ecolier-frappe-a-Beaulieu-les-syndicats-solidaires-de-la-directrice-1541601.php5
Pour le SNUipp, Patrick Toledano espère quant à lui « un recours en appel contre ce jugement qui met une pression terrible et injuste sur l’école ». Le responsable syndical affirme « le soutien du SNUipp et la solidarité avec la directrice et les enseignants », à l’issue d’un jugement « aberrant, qui cause un immense dommage, alors qu’aucune charge n’avait été retenue au pénal ».
Et de préciser que, « à l’époque des faits, l’inspectrice de circonscription a mené une enquête qui n’a débouché sur rien ». Tous attendent désormais la décision du préfet.
http://www.midilibre.com/articles/2011/02/17/A-LA-UNE-Ecolier-frappe-a-Beaulieu-les-syndicats-solidaires-de-la-directrice-1541601.php5
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Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- JohnMédiateur
Qu'y-a-t-il de curieux ?
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- frankensteinVénérable
John a écrit:Qu'y-a-t-il de curieux ?
Re: Harcèlement en CM1 : l'Etat condamné pour des violences à l'école
par frankenstein Aujourd'hui à 0:28
Personnellement, ça me parait impossible que des parents en arrivent à une telle extrémité sans que rien n'ait été fait à l'école...Je sais pas, un élève "harcelé" plusieurs fois , on le remarque...
Re: Harcèlement en CM1 : l'Etat condamné pour des violences à l'école
par John Aujourd'hui à 0:35
Mouhahahahaha !
Frankenstein, tu es comique ce soir !
Curieux, ce n'est peut-être pas le bon adjectif, disons qu'il y a quelque chose qui cloche...Au fait, le titre du Midi Libre d'aujourd'hui :" Ecole, l'omerta face à la violence !"
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- JohnMédiateur
N'est-ce pas ce que nous dénonçons nous-mêmes, par exemple avec le fil sur les incivilités ?Curieux, ce n'est peut-être pas le bon adjectif, disons qu'il y a quelque chose qui cloche...Au fait, le titre du Midi Libre d'aujourd'hui :" Ecole, l'omerta face à la violence !"
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- frankensteinVénérable
Oui, de notre côté ! Mais si on lit les messages des gens...c'est "les enseignants boivent le café dans la salle des maîtres "..."Ils sont nuls et n'ont pas d'autorité" etc. :shock:John a écrit:N'est-ce pas ce que nous dénonçons nous-mêmes, par exemple avec le fil sur les incivilités ?Curieux, ce n'est peut-être pas le bon adjectif, disons qu'il y a quelque chose qui cloche...Au fait, le titre du Midi Libre d'aujourd'hui :" Ecole, l'omerta face à la violence !"
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Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- frankensteinVénérable
Trouvé cette explication:
Hum, il n'avait pas d'autres problèmes ce gamin (suivi par un psychiatre depuis longtemps...)
Louis est traumatisé
Mais la maman ne s’avoue pas vaincue. Son petit-garçon est traumatisé. Elle le change d’école, porte plainte et prend un avocat. Deux ans de combat qui viennent donc de s’achever sur une victoire.
"Il faut voir aussi les conséquences que ça a sur un enfant. Il voulait se mutiler tellement il avait mal. Il voulait s’enfoncer des couteaux dans la gorge. On a vécu deux ans de calvaire", raconte Sophie. "Maintenant, on est vraiment contents pour lui. Il se considère comme une victime. Il n’était pas reconnu et c’était très difficile pour lui. On lui a fait lire le jugement. Il a bien lu le nom de ses bourreaux et que la directrice était coupable de ne pas avoir surveillé".
Sophie raconte "deux ans de calvaire"
Aujourd’hui, Louis va bien. Ses parents espèrent que son histoire marquera le corps enseignant.
Hum, il n'avait pas d'autres problèmes ce gamin (suivi par un psychiatre depuis longtemps...)
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